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Revista Temes Rurals núm. 1

La Fundació del Món Rural (FMR) té entre els seus objectius principals promoure la reflexió sobre els territoris rurals i alhora divulgar-ne una visió moderna com a zones diverses i actives que econòmicament són, compromeses amb els seus valors socials i culturals i respectuoses amb el medi natural. És en aquest sentit que neix la revista Temes Rurals, que pretén conscienciar la societat catalana del valor estratègic que té el món rural per al desenvolupament socioeconòmic del país. Temes Rurals és una revista digital amb periodicitat anual que pot esdevenir una peça clau per a la creació d’una xarxa d’experts sobre ruralitat que seria, alhora, de gran utilitat per a la proposta de noves línies d’investigació. Els seus principals objectius van enfocats en aquesta direcció: situar la ruralitat com a tema important en la recerca acadèmica, difondre d’una manera científica i alhora divulgativa el món rural.

La Fundació del Món Rural (FMR) té entre els seus objectius principals promoure la reflexió sobre els territoris rurals i alhora divulgar-ne una visió moderna com a zones diverses i actives que econòmicament són, compromeses amb els seus valors socials i culturals i respectuoses amb el medi natural. És en aquest sentit que neix la revista Temes Rurals, que pretén conscienciar la societat catalana del valor estratègic que té el món rural per al desenvolupament socioeconòmic del país. Temes Rurals és una revista digital amb periodicitat anual que pot esdevenir una peça clau per a la creació d’una xarxa d’experts sobre ruralitat que seria, alhora, de gran utilitat per a la proposta de noves línies d’investigació. Els seus principals objectius van enfocats en aquesta direcció: situar la ruralitat com a tema important en la recerca acadèmica, difondre d’una manera científica i alhora divulgativa el món rural.

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Conclusion

Si au début des années 1960 l’Europe des 6 a pu mettre en place une politique agricole commune qui s’appliquait

à des agricultures moins hétérogènes qu’aujourd’hui, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Deux voies s’offrent.

Une première voie serait d’aller vers une renationalisation des politiques agricoles ; cette voie renforcerait les

disparités de concurrence entre les exploitations européennes avec des contraintes de production différentes

d’un pays à l’autre et permettrait la continuité de la concentration des terres. Une seconde pourrait être de

développer une politique agricole commune autour d’une référence qui pourrait être l’exploitation familiale,

paysanne, et de modes de production agricole qui assure le maintien et même l’amélioration des fonctions

écosystémiques des espaces agricoles et autres espaces associés. Dans cette perspective, des politiques structurelles

cohérentes seraient à développer entre les États-membres et l’Union européenne.

Alimentació i sector primari

Bibliographie

AEIAR (2015). Politique, régulation et instruments fonciers.

AgroParisTech-AGTER-Terres d’Europe-SCAFR (2011). Étude comparative des politiques

foncières européennes (Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie, Pologne). Étude

commanditée par le MAAP-SSP.

LEVESQUE, R. (2016). « Les acquisitions chinoises dans le Berry, un cas européen »,

La Revue Foncière, 11, mai-juin 2016.

LEVESQUE, R. (2015). « La politique foncière renouvelée : pour une alimentation durable

de l’humanité et une souveraineté alimentaire de l’Europe »,Déméter,15,40 p.

LEVESQUE,R. (2016).Terre et Humanité, la voie de l’Écolocène. Éditions L’Harmattan, 180p.

Annexe 1

Article 39 du TFUE :

1. La politique agricole commune a pour but :

a) d’accroître la productivité de l’agriculture en développant

le progrès technique, en assurant le développement

rationnel de la production agricole ainsi qu’un

emploi optimum des facteurs de production, notamment

de la main-d’œuvre ;

b) d’assurer ainsi un niveau de vie équitable à la population

agricole, notamment par le relèvement du revenu

individuel de ceux qui travaillent dans l’agriculture ;

c) de stabiliser les marchés ;

d) de garantir la sécurité des approvisionnements ;

e) d’assurer des prix raisonnables dans les livraisons

aux consommateurs.

2. Dans l’élaboration de la politique agricole commune et des méthodes

spéciales qu’elle peut impliquer, il sera tenu compte :

a) du caractère particulier de l’activité agricole, découlant

de la structure sociale de l’agriculture et des disparités

structurelles et naturelles entre les diverses

régions agricoles ;

b) de la nécessité d’opérer graduellement les ajustements

opportuns ;

c) du fait que, dans les États-membres, l’agriculture

constitue un secteur intimement lié à l’ensemble de

l’économie.

Article 191 du TFUE :

1. La politique de l’Union dans le domaine de l’environnement

contribue à la poursuite des objectifs suivants :

- la préservation, la protection et l’amélioration de la

qualité de l’environnement ;

- la protection de la santé des personnes ;

- l’utilisation prudente et rationnelle des ressources naturelles

;

- la promotion, sur le plan international, de mesures

destinées à faire face aux problèmes régionaux ou

planétaires de l’environnement, et en particulier la lutte

contre le changement climatique.

2. La politique de l’Union dans le domaine de l’environnement

vise un niveau de protection élevé, en tenant compte de la

diversité des situations dans les différentes régions de l’Union.

Elle est fondée sur les principes de précaution et d’action

préventive, sur le principe de la correction, par priorité à la

source, des atteintes à l’environnement et sur le principe du

pollueur-payeur.

Dans ce contexte, les mesures d’harmonisation répondant aux

exigences en matière de protection de l’environnement comportent,

dans les cas appropriés, une clause de sauvegarde

autorisant les États-membres à prendre, pour des motifs environnementaux

non économiques, des mesures provisoires

soumises à une procédure de contrôle de l’Union.

3. Dans l’élaboration de sa politique dans le domaine de l’environnement,

l’Union tient compte :

- des données scientifiques et techniques disponibles ;

- des conditions de l’environnement dans les diverses

régions de l’Union ;

- des avantages et des charges qui peuvent résulter de

l’action ou de l’absence d’action ;

- du développement économique et social de l’Union

dans son ensemble et du développement équilibré de

ses régions.

4. Dans le cadre de leurs compétences respectives, l’Union

et les États-membres coopèrent avec les pays tiers et les organisations

internationales compétentes. Les modalités de la

coopération de l’Union peuvent faire l’objet d’accords entre

celle-ci et les tierces parties concernées.

L’alinéa précédent ne préjuge pas la compétence des

États-membres pour négocier dans les instances internationales

et conclure des accords internationaux.

L’union européenne et la concentration des terres agricoles

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