Revista Bichito nº1 octubre 2017

Acaso
Era un ángel de tierra el viento iluminado
que me azotaba el lápiz y los años.
Era leve mi blanca soledad sin reproches.
Y la paz iba en mi
como esta larga cabellera obscura
que acompaña mi sien a todas partes.
Estoy tratando de explicarte ahora
que por tu vida conocí la muerte.
Que esa alta - y fiera- agónica rencilla
batallando en el mar de mi nostalgia
debe a tu luz sus sombras de tortura.
Que no de haberte conocido,
acaso
no fuera esto que soy: mísera llaga.
Peut- etre
C’était un ange de terre le vent illuminé
qui me fouettait le crayon et les années.
Elle était légère ma blanche solitude sans reproches.
Et la paix était en moi
comme cette longue chevelure foncée
qui accompagne ma tempe partout.
J’essaie de t’expliquer maintenant
que grâce à ta vie j’ai rencontré la mort.
Que cette grande – et féroce – agonisante querelle
se battant dans la mer de ma nostalgie
doit à ta lumière ses ombres de torture.
Que si je ne t’avais pas connu,
peut- être
je ne serais pas ce que je suis : une misérable plaie.
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