N Antisera gegen Human-Albumin, -Präalbumin und-Retinol-bindendes ProteinAnwendungsbereichIn-vitro-Diagnostica zur quantitativen Bestimmung von Albumin, Präalbumin (Transthyretin) und Retinol-bindendemProtein (RbP) in Humanserum sowie von Albumin in humanem Urin und Liquor mit denBN* Systemen.Diagnostische BedeutungAlbumin ist das mengenmäßig vorherrschende Plasmaprotein, das normalerweise mehr als die Hälftedes Gesamtproteins im Serum ausmacht. Albumin wird ausschließlich in der Leber gebildet und dient alsTransport- und Bindungsprotein für Calcium, Fettsäuren, Bilirubin, Hormone, Vitamine, Spurenelementeund Medikamente. Es trägt maßgeblich zur Aufrechterhaltung des kolloidosmotischen Drucks bei. VerminderteSerumkonzentrationen von Albumin treten bei stark eingeschränkter Syntheseleistung der Leber(z. B. bei Leberzirrhose, schwerer Hepatitis oder chronischer Mangelernährung) sowie bei ausgeprägtenProteinverlusten auf (nephrotisches Syndrom, Gastroenteropathie, schwere Verbrennungen)(1). Die Serumalbuminkonzentration hat einen prognostischen Stellenwert für die Mortalität von älteren,hospitalisierten Patienten (2). Bei Defekten der glomerulären Filtrationsbarriere erscheint Albumin in erhöhterKonzentration im Urin. Die erhöhte Albuminausscheidung im Urin ist ein Indikator für renale undvaskuläre Komplikationen, z. B. bei Diabetes mellitus (3). Die Albuminkonzentration im Liquor ist ein Maßfür die Integrität der Blut/Liquor-Schranke. Die Bestimmung des Albumin-Liquor/Serum-Quotienten erlaubtdie Diagnose einer Schrankenstörung und die Abschätzung der lokalen Synthese anderer Proteineinnerhalb des zentralen Nervensystems (4).Präalbumin und RbP werden ebenfalls in der Leber synthetisiert. Präalbumin fungiert als Bindungsproteinfür Thyroxin und für RbP. RbP ist das Transportprotein für Retinol (Vitamin A) (5). Die Serumkonzentrationbeider Proteine reflektiert ebenfalls die Syntheseleistung der Leber, sie ist u. a. bei Mangelernährungstark vermindert. Aufgrund ihrer kurzen Halbwertzeit von ca. 2 Tagen bzw. 12 Stunden eignensich Präalbumin und RbP zur Überwachung des Ernährungszustandes und der Effektivität von parenteralerErnährung (6,7).Prinzip der MethodeDie im menschlichen Serum, Urin oder Liquor enthaltenen Proteine bilden in einer immunchemischenReaktion mit spezifischen Antikörpern Immunkomplexe, an denen eingestrahltes Licht gestreut wird.Die Intensität des Streulichts ist abhängig von der Konzentration des jeweiligen Proteins in der Probe.Die Auswertung erfolgt durch Vergleich mit einem Standard bekannter Konzentration.ReagenzienInhalt der HandelspackungN Antiserum gegen Human-Albumin, Bestell-Nr. <strong>OSAL</strong>1 Flasche mit 5 ml oder 2 ml oderN Antiserum gegen Human-Präalbumin, Bestell-Nr. OUIF oderN Antiserum gegen Human-RbP, Bestell-Nr. OUVOje 1 Flasche mit 2 mlZusammensetzungDie N Antisera sind flüssige, tierische Sera und werden durch Immunisierung von Kaninchen mit hochgereinigtemhumanem Albumin, Präalbumin bzw. RbP hergestellt. Durch ein besonderes Stabilisierungsverfahrenwerden labile Bestandteile aus den Antisera entfernt. Mikrobielle Verunreinigungenwerden durch Filtration und den Zusatz von Natriumazid (
N Antisérums anti-Albumine,Préalbumine et Rétinolbinding protéine humainesDomaines d'utilisationRéactifs pour la détermination quantitative de l’albumine, de la préalbumine (transthyrétine) et de larétinol binding protéine (RBP) dans le sérum humain, ainsi que de l’albumine dans l’urine et le LCRhumains, à l’aide des systèmes BN*.Intérêt diagnostiqueL’albumine est la protéine plasmatique la plus importante quantitativement, puisqu’elle représente entemps normal plus de la moitié de la totalité des protéines sériques. L’albumine est exclusivementsynthétisée dans le foie, et sert de protéine de fixation et de transport au calcium, aux acides gras, à labilirubine, aux hormones, aux vitamines, aux éléments de trace et aux médicaments. Elle participe defaçon prépondérante au maintien de la pression colloïdosmotique. Une diminution de la concentrationsérique d’albumine apparaît en cas de forte réduction de la fonction de synthèse du foie (par ex. en casde cirrhose du foie, d’hépatite grave ou de déficit alimentaire chronique), ainsi qu’en cas de fortespertes en protéines (syndrome néphrotique, gastroentéropathie, brûlures graves) (1). La concentrationd’albumine sérique a une valeur pronostique pour la mortalité des patients âgés hospitalisés (2). Encas d’insuffisance fonctionnelle de la barrière de filtration glomérulaire, la concentration d’albumine estaugmentée dans l’urine. Une augmentation de la sécrétion d’albumine dans l’urine indique une complicationrénale ou vasculaire, par ex. un diabète sucré (3). La concentration d’albumine dans le LCRpermet de vérifier l’intégrité de la barrière sang/LCR. Le calcul du rapport d’albumine LCR/sérum permetde diagnostiquer un dysfonctionnement de la fonction de barrière, et d’évaluer la synthèse localed’autres protéines à l’intérieur du système nerveux central (4).La préalbumine et la RBP sont également synthétisées dans le foie. La préalbumine sert de protéine defixation pour la thyroxine et la RBP. La RBP est la protéine de transport de la rétinol (vitamine A) (5). Lesconcentrations sériques de ces deux protéines reflètent également la fonction de synthèse du foie ; ellessont en particulier nettement diminuées en cas de déficit alimentaire. Du fait de leur brève demi-vie,respectivement d’env. 2 jours et 12 heures, la préalbumine et la RBP permettent la surveillance de l’étatalimentaire et de l’efficacité d’une alimentation parentérale (6,7).Principe de la méthodeLes protéines contenues dans le sérum, l’urine ou le LCR humain forment, dans le cadre d'une réactionimmunochimique et en présence d'anticorps spécifiques, des immuncomplexes qui dispersent la lumièreprojetée. L'intensité de la lumière dispersée est fonction de la concentration de la protéine recherchéedans l'échantillon. L'exploitation du résultat se fait par comparaison avec un standard deconcentration connue.RéactifsContenu du coffretN Antisérum anti-Albumine humaine, code <strong>OSAL</strong>contenant1 flacon de 5 ml ou 2 ml ouN Antisérum anti-Préalbumine humaine, code OUIF ouN Antisérum anti-RBP humaine, code OUVOcontenant chacun 1 flacon de 2 mlCompositionLes N Antisérums sont des sérums liquides, d’origine animale, obtenus par immunisation de lapinsavec de l’albumine, de la préalbumine ou de la RBP humaine hautement purifiée. Un procédé spécialde stabilisation permet d’éliminer les éléments labiles des antisérums. Une filtration ainsi que l’additiond’azide de sodium (< 1 g/l) comme conservateur excluent pratiquement toute contamination. Les antisérumsspécifiques sont purifiés par immunoadsorption en phase solide, puis contrôlés et préparés defaçon à garantir une utilisation optimale sur les systèmes BN*. Les titres en anticorps (T) sont déterminéspar immunodiffusion radiale et imprimés sur l’étiquette des flacons. Ils indiquent combien de mgd’antigène sont précipités par 1 ml d’antisérum en gel d’agarose.Mises en garde et précautions d'emploi1. Ces réactifs ne doivent être utilisés que pour un usage in vitro.2. Les réactifs contenant de l'azide de sodium doivent être manipulés avec précaution :ne pas avaler et éviter tout contact avec la peau et les muqueuses ! Mis en contact avec desmétaux lourds comme le cuivre ou le plomb, l'azide de sodium peut former un acide explosif.Préparation des réactifsLes N Antisérums sont prêts à l'emploi et peuvent être utilisés sans prétraitement.Stabilités et conditions de conservationConservation à +2/+8°C :La date de péremption est indiquée sur l’étiquette.Stabilité après ouverture :4 semaines, à condition de bien refermer les flacons immédiatement après emploi, de les replacer à+2/+8°C, et d’éviter toute contamination (par ex. microbienne). Les N Antisérums peuvent devenirtroubles ou présenter une floculation, phénomènes qui n’indiquent pas une contamination microbienneet qui n’influencent en aucune façon leur activité. Dans ces cas-là, les filtrer avant emploi, à l’aide d’unfiltre à usage unique à pores de 0,45 µm de diamètre.Ne pas congeler les réactifs.Stabilité sur les systèmes BN* :5 jours à raison de 8 heures par jour (albumine, RBP), ou durée équivalente (maximum 40 heures) ;3 jours à raison de 8 heures par jour (préalbumine), ou durée équivalente (maximum 24 heures).Système BN* II : l’utilisation de bouchons anti-évaporation (code OVLE) permet d’allonger la stabilitédu réactif ; se reporter au manuel d’utilisation.Système BN ProSpec ® : pour la stabilité des réactifs, se reporter au manuel d’utilisation.Matériel et autres réactifs nécessairesBN* SystèmeN Standard Protéines SL (humain), code OQIMN/T Contrôle Protéines SL/L,M,H (humain), codes OQIN, OQIO et OQIPN/T Contrôle Protéines LC (humain), code OQLWN Tampon de réaction, code OUMSN Diluant, code OUMTN Réactif complémentaire/précipitation, code OUMUBouchons anti-évaporation pour BN* II, code OVLE (utilisation facultative)Équipement et consommables selon les manuels d’utilisation des BN* Systèmes.Echantillons à testerUtiliser des échantillons sériques humains, de préférence frais (conservés 8 jours maximum à +2/+8°C), sinon congelés, ou des échantillons urinaires ou de LCR frais. Les échantillons sériques peuventégalement être conservés à une température inférieure à –20°C à condition de les congeler dansles 24 heures qui suivent leur prélèvement, et se conservent alors jusqu’à 1 an. Ne les congeler qu’uneseule fois. Les échantillons sériques doivent être totalement coagulés et ne plus contenir aucune particuleni trace de fibrine après centrifugation. Les échantillons lipémiques ou devenus troubles aprèsdécongélation, doivent être clarifiés par centrifugation (10 mn à env. 15 000 g) avant le test. Pour ledosage de l’albumine dans l’urine, utiliser des urines spontanées ou de 24 heures. Ne pas congeler leséchantillons urinaires. Chaque échantillon urinaire ou de LCR doit être centrifugé avant d’être testé.Réalisation du testRemarques1. Pour plus de détails concernant l’utilisation des systèmes BN*, se reporter au manuel d’utilisationdu système utilisé.2. Ne pas utiliser les réactifs au-delà de leur date de péremption.3. Porter réactifs et échantillons à la température ambiante (+15/+25 °C) avant le test sur le systèmeBN*A ou BN* 100. Sur les systèmes BN* II et BN ProSpec ® , les réactifs et les échantillons peuventêtre testés directement à +2/+8°C.Protocoles de dosage sur les Systèmes BN*Les protocoles sont indiqués dans le manuel d’utilisation et dans le logiciel de chaque système. Toutesles étapes sont effectuées automatiquement par le système.Etablissement des courbes d'étalonnageLes courbes d’étalonnage sont effectuées selon un étalonnage en plusieurs points. Les séries de dilutionsdu N Standard Protéines SL sont établies automatiquement avec le N Diluant.Les courbes d’étalonnage sont valables aussi longtemps que les contrôles d’exactitude, par ex. N/TContrôle Protéines SL/L, M et H ou N/T Contrôle Protéines LC, sont retrouvés à l’intérieur de leurdomaine de confiance respectif. Une nouvelle courbe d’étalonnage doit être établie à chaque changementde lot d’antisérum.Mesure des échantillons de patientsLes échantillons sériques sont dilués automatiquement au 1/5 (préalbumine, RBP) ou au 1/400 (albumine)avec le N Diluant, puis mesurés. Pour le dosage de l’albumine dans l’urine ou le LCR, les échantillonssont testés à une dilution au 1/5 selon un protocole séparé. Si des valeurs sortent du domaine demesure, les échantillons peuvent être retestés à une dilution plus élevée (préalbumine, RBP, albumine)ou plus basse (albumine dans le sérum, l’urine ou le LCR). Les protocoles pour retester les échantillonsà une dilution différente sont décrits dans les manuels d’utilisation des systèmes BN*.Contrôle de qualité interneTester les N/T Contrôles Protéines SL/M, M et H à chaque changement de courbe d’étalonnage ou deflacon d’antisérum, ainsi qu’à chaque nouvelle série d’échantillons sériques. Pour le dosage del’albumine dans l’urine ou le LCR, tester le N/T Contrôle Protéines LC. Traiter les contrôles comme deséchantillons de patients, aussi bien dans le test que pour l’exploitation des résultats. Les valeurs théoriquesainsi que les domaines de confiance sont indiqués dans le tableau des valeurs théoriques dechaque contrôle.Calcul des résultats d'analyseL'exploitation des résultats est effectuée automatiquement à l'aide d'une fonction log-logit.Limites du réalisation du testLes échantillons troubles ou contenant des particules peuvent perturber le test. Dans ce cas, les centrifugeravant le test. L’albumine sérique bovine (par ex. comme contrôle) peut perturber le test.Les échantillons utilisés dans le cadre de contrôles nationaux peuvent, du fait de leur technique defabrication ou de leur vieillissement, donner des résultats différents selon la technique de dosage utilisée.Il peut dans ces cas-là être nécessaire d’évaluer les résultats selon des valeurs-cibles spécifiquesà chaque méthode.Domaines de référenceLes domaines de référence suivants ont été obtenus pour des échantillons sériques de sujets adultessains :Protéinealbumine (8)préalbumine (8)RBP (9)2,5ème-97,5èmepercentiles35,0 - 52,0 g/l0,2 - 0,4 g/l0,03 - 0,06 g/lDomaines de référence pour l’albumine dans l’urine et le LCR :Albumine dans l’urine (10) : jusqu’à 30 mg/l ; varie selon le type d’échantillon urinaire.Albumine dans le LCR (11) : jusqu’à 350 mg/l.Il est toutefois recommandé à chaque laboratoire d’établir ses propres valeurs de référence, dans lamesure où les domaines de référence sont soumis à de nombreux facteurs d’influence qui peuventvarier selon le collectif étudié.Caractéristiques des testsSensibilité et domaine de mesureLa sensibilité du dosage est déterminée par la limite inférieure de la courbe d’étalonnage, et dépenddonc de la concentration en protéine du N Standard Protéines SL. Les domaines de mesure types sontindiqués dans les manuels d’utilisation des systèmes BN*.SpécificitéLes N Antisérums sont spécifiques de la protéine indiquée.PrécisionLes coefficients de variation (CV) suivants ont été obtenus avec les N Antisérums anti-Albumine, Préalbumineet Rétinol binding protéine humaines sur le système BN* :intra-essaiinter-essai(n = 30) (n = 10)protéine valeur moyenne CV valeur moyenne CV[g/l] [%] [g/l] [%]albumine 46,5 4,3 44,7 4,4préalbumine 0,35 1,9 0,36 1,4RBP 0,04 3,1 0,05 2,2Dans le cadre d’un dosage urinaire sur le système BN*, le N Antisérum anti-Albumine humaine a donné uncoefficient de répétabilité de 2.21% et un CV total de 2.64%, pour une valeur moyenne de 78.73 mg/l. Lesvaleurs obtenues sur 10 séries de 4 dosages ont été exploitées par analyse de variance (12).Comparaison avec une autre méthodeDes échantillons sériques ont été testés en parallèle, d’une part avec les N Antisérums anti-Albumine,Préalbumine et Rétinol binding protéine humaines sur le système BN* (y), et d’autre part par immunodiffusionradiale (Partigen**) (x). La corrélation des résultats a donné les valeurs suivantes :protéine nombre de régression coefficientsérums linéaire de corrélationalbumine 50 y (BN*) = 0,87 x (IDR) + 5,52 g/l 0,94préalbumine 49 y (BN*) = 0,84 x (IDR) + 0,017 g/l 0,99RBP 30 y (BN*) = 0,85 x (IDR) – 0,006 g/l 0,95Des échantillons urinaires (n = 79) ont été testés en parallèle, d’une part sur le système BN* à l’aide duN Antisérum anti-Albumine humaine (y), et d’autre part selon une méthode du commerce (x).L’exploitation des données a donné les résultats suivants :y (BN*) = 1,12 x - 0,73 mg/l ; coefficient de corrélation : r = 0,99.RemarqueLes valeurs indiquées comme caractéristiques des tests représentent des résultats types, et ne doiventpas être considérées comme des spécifications des N Antisérums anti-Albumine, Préalbumine et Rétinolbinding protéine humaines.LittératureVoir page 1.* BN est une marque de Dade Behring Marburg GmbH aux Etats-Unis.** Partigen est une marque déposée de Dade Behring Marburg GmbH en Allemagne et dans d'autrespays.BN ProSpec est une marque déposée de Dade Behring Marburg GmbH aux Etats-Unis, en Allemagneet dans d'autres pays.Dade Behring Marburg GmbHEmil-von-Behring-Str. 76D-35041 Marburg<strong>OSAL</strong> <strong>G11</strong> <strong>E0540</strong> (256) W 3Edition Mai 2001
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