FBL x parma impianti rivista

à travers la bande transporteuse
placée au-dessus du tri.
L’élimination de la partie flasque,
nécrotique, par des couteux, souvenir
d’une époque ancienne, même
pour la tomate, ne reste à l’heure
actuelle applicable qu’aux fruits prisés,
en particulier tropicaux, la mangue
par exemple. Dans ce cas une
multitude d’ouvrières éliminent, en
plus du déchet, aussi le noyau et la
pulpe adhérente, souvent, dans certaines
variétés, infestée de vers.
Après cette opération les parties
saines récupérées sont envoyées
au poste de broyage.
Ainsi qu’on peut le constater d’après
ces notes, la phase de réception ne
laisse pas beaucoup d’espace à une
intégration fruits-tomate. Seulement
dans certains cas et grâce à des
dispositifs spécifiques, il est possible
d’en étendre la possibilité aux
secteurs lavages et tris.
Ces fonctions peuvent être
exercées là où il est possible, même
du point de vue topographique, d’effectuer
un étranglement de la ligne
de capacité de travail plus élevée au
moyen de plans parallèles.
C’est évident que les solutions
éventuelles à prendre dans ce domaine
technique doivent être
conçues d’une manière soignée,
afin d’éviter les situations critiques
et tout obstacle dans l’écoulement
du produit.
L’intégration tomate-fruits devient
pourtant facile si les lignes travaillent
à faible capacité horaire, c’està-dire
quand le repérage quantitatif
des tomates est égal à celui des
fruits et la disponibilité globale peut
atteindre un taux d’utilisation des
équipements d’une ampleur suffisante
à rendre le système économique,
après considération de toutes
les composantes du coût.
On peut trouver des situations pareilles
dans plusieurs pays de l’Extrême
Orient où les moyens financiers
sont assez restreints et la tomate
n’est certainement pas le produit
principal de l’entreprise.
Après ces premiers postes, des solutions
différentes s’offrent pour la
tomate selon le produit désiré.
Dans les régions méditerranéennes,
la pulpe, les tomates cubétées et
pelées représentent des formes de
transformation tout à fait habituelles.
Mais leurs traitements sont peu
compatibles avec ceux requis par
les fruits, même si pour plusieurs
espèces de fruits on peut trouver
sur le marché des fruits cubétés et
pelés (fruits au sirop et bases pour
cocktails de fruits).
Les zones superposées sont par
contre importantes dans le cas de
purées, jus et, ainsi que nous l’avons
vu aux numéros précédents,
aussi produits déshydratés.
Revenant à l’exercice que nous
nous sommes promis de faire, après
les lavages, les inspections manuelles
en alternative aux optiques, voilà
l’étape fondamentale de broyage et
de préparation du jus ou de la
purée.
Nous savons ce qu’il faut faire dans
le cas de la tomate.
La baie passe à travers d’un système
à couteaux qui la réduit en bouillie.
A travers une cuve à niveau constant
cette bouillie est envoyée au
groupe échangeurs de chaleur où
les tissus sont amollis prêts à être
pompés aux passoires.
La technologie amenant au jus à
concentrer est désormais bien connue
par tout le monde. De toute évidence
nous n’ennuierons pas le lecteur
en la décrivant, mais, tout simplement
rappellerons la possibilité,
travaillant sous des températures
élevées et avec une vitesse poussée
d’écoulement à travers les
échanges tubulaires, de réaliser un
produit haute viscosité à égalité de
matière sèche (HB) par rapport à la
normale (CB). Il va sans dire que
tout cela est lié ou non à la destruction
des enzymes pectolitiques présentes.
Il faut remarquer tout d’abord que ce
stade, grâce à des systèmes modestes,
peut être adapté à la fabrication
de jus de fruits, soient-ils épais
ou clairs (dans ce cas avec d’autres
modifications spécifiques des installations).
En analysant les différentes espèces
de fruits on peut en effet observer
que la préparation du jus comporte
des traitements conditionnés
par la présence d’un noyau, et cet
obstacle inexistant, par un taux pour
cent élevé de matière cellulosique.
Les fruits méditerranéens à noyau
peuvent être aisément travaillés par
des dénoyauteuses de construction
simple. Le fruit, préalablement lavé
et trié, tombe dans la cavité formée
par deux “paquets” de lames
espacées tournantes, les axes de
rotation parallèles. Un dispositif aide
par cycles à pousser le fruit dans
l’espace formé par les lames. Cela
pour ce qui est des fruits destinés à
l’élaboration de jus et purées. Si par
contre les fruits sont affectés à la fabrication
de fruits au sirop, par
exemple, où le fruit doit demeurer
intact, on recourt à un autre type de
technologie utilisant des pointeaux
et couteaux à profil spécial, qui peuvent
dénoyauter les fruits et les couper
en dés ou quartiers. Dans certains
cas le pelage (pêche) est fait à
l'aide d'une solution de soude bouillante.
Quelques lambeaux de pulpe peuvent
encore adhérer au noyau: de
ce fait les dénoyauteuses sont
dotées d’unités de brossage spéciales
pour la récupération de la pulpe
encore utilisable.
Pour la production d’un jus de tomates
à concentrer, la pulpe, assouplie
par la chaleur, à la sortie des réchauffeurs
à faisceau tubulaire est
pompée au groupe “passoires” éliminant
les pépins, lambeaux de
peau et parts cellulosiques.
Après le passage à travers les tamis
de la passoire, le jus est introduit
dans le bac de stockage et d'alimentation
du concentreur.
Pour ce qui est des fruits, si l’objectif
fixé est la production de jus pour la
préparation de boissons troubles, la
teneur élevée en sucre et une forte
présence de cellulose complique le
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