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FEMMES À L’HONNEUR
WOMEN IN THE SPOTLIGHT
Fabienne Miot 1975
Rue de la République,
Gustavia, Saint-Barthélemy.
Christiane Celle, Myriam Janin et Julien Verglas
Credit photo: © Antoine Verglas
Creative Women…
THE BACKBONE OF SAINT BARTH counter, they often went as far as Saint Kitts to buy their jusque Saint-Kitts pour acheter leurs bagues de fiançailles »
DE CES FEMMES… À L’ÉTOFFE DE SAINT-BARTH
For the first of our feature stories about the women
who have shaped the image of Saint Barth, we
turn to those who shape it, design it, and dress it
in true island style: Fabienne Miot, Christiane Celle,
Faby Jaca, Pati, and Poupette.
Island Maps… true treasure.
In front of Tom’s Shop on Rue de la République, Fabienne
Miot points out the space where her parents had their
workshop and jewelry store, which opened in 1975, the
first one on the island, and where she learned her artistry.
“When people couldn’t find what they wanted among the
few pieces of jewelry stashed under Alexandre Magras’
Author / Auteur Olivier Aussedat
Pour ce premier volet de notre rubrique sur les
femmes qui ont forgé l’image de Saint-Barth, place
d’abord à celles qui la parent, la branchent, l’habillent
à la manière de l’île: Fabienne Miot, Christiane Celle,
Faby Jaca, Pati ou bien Poupette.
Des cartes, un trésor.
En passant devant Tom’s Shop, rue de la République,
Fabienne Miot revoit l’atelier de ses parents, première
bijouterie-joaillerie de l’île ouverte en 1975 et où elle aura fait
son apprentissage. « Quand ils ne trouvaient pas ce qu’ils
cherchaient parmi les quelques bijoux sous le comptoir
d’Alexandre Magras, les gens naviguaient le plus souvent
engagement rings,” explains the artist. At a time when it
was still difficult to fashionably adorn one’s fingers, wrists,
and necks on the island, Fabienne Miot came onto the
scene, a pioneer in the luxury jewelry business in Saint
Barthélemy, offering every woman a myriad of choices,
including her famous cutout maps of the island, crafted in
all sizes, as to not make them all the same. For every piece
she makes, from a classic to a unique, made-to-measure
bijou, she always has the same motto in mind: love for the
customer.
Calypso, like the music of the islands
Once upon a time there was a stylist who arrived from
New York and got bitten by the Saint Barth bug. One day
in 1984, after her first stay on the island, the woman who
would become a fashion pioneer swore that one day she
would return to live in Saint Barth and open a boutique
there. And then in 1992, the sophisticated clientele that
treads the streets of Gustavia found an enticing new shop:
Calypso. “It was perfectly adapted to the island, where I
found a lack of bathing suits, sarongs… it was an immediate
success.” Calypso, a reference to Cousteau on one hand,
but also inspired by the island music Christiane Celle heard
in the streets while sitting on the terrace of Le Select. The
company eventually took root in New York as well, but the
Cannes native eventually left Calypso to launch Clic, now
évoque l’artiste. Sur une île où l’on ne pouvait encore habiller
ses doigts, ses poignets ou son tour de cou à sa manière,
Fabienne Miot offrira à chaque femme le choix du bijou et
deviendra une pionnière de la bijouterie-joaillerie à Saint-
Barthélemy, déclinant ses fameuses cartes dans toutes
les tailles pour ne jamais faire la même, entre la pièce qui
fédère et celle unique, sur mesure, toujours selon un même
credo: l’amour du client.
Calypso, comme la musique des îles.
C’est l’histoire d’une styliste arrivée de New York et piquée
par Saint-Barth. Un jour de 1984, au retour de son premier
séjour sur l’île, celle qui en deviendra une pionnière de
la mode le jure: elle reviendra vivre à Saint-Barth pour
y ouvrir une boutique. C’est ainsi qu’en 1992, la clientèle
sophistiquée qui foule les rues de Gustavia découvre une
vitrine fraîchement lustrée: Calypso. « C’était très adapté à
l’île, où je trouvais qu’il manquait de maillots, de paréos… Ça
a été un succès immédiat. » Calypso, référence à Cousteau
d’abord, mais aussi à la musique des îles que Christiane Celle
entend émaner des rues, avec ses amis, depuis la terrasse
du Sélect. Une entreprise qui s’établira jusqu’à New York
et que la cannoise laissera finalement derrière elle afin de
lancer Clic, destination recherchée du bon goût à Gustavia,
concentré de mode, d’art et de style, d’amour enfin pour l’île,
à l’image de sa créatrice.
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the commuteR #04
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