Hegel-Logique-tome-1
452 LOGIQUE. PREMIÈRE PARTIE.que cette raison ait son fondement dans un principe, etce principe ne peut résider que dans les déterminationsque contient la notion du nombre lui-même. Ce principenous devons l'indiquer brièvement ici. — Les déterminationsde la notion du nombre sont le nombre particulieret Yunité, et le nombre lui-même est l'unité de tousles deux. L'unité appliquée à des nombres donnés (1)'n'est que leur égalité. Par conséquent, le principe des différentesformes du calcul consiste à poser des nombresdans le rapport de l'unité et du nombre particulier, et àproduire l'égalité de ces déterminations.Comme les uns, ou bien les nombres eux-mêmes sont dansun état d'indifférence réciproque, l'unité où on les réunit apparaîtcomme un assemblage extérieur (2).Par conséquent,calculer c'est nombrer en général (3), et la différence desformes du calcul réside dans la nature qualitative (h) desnombres qu'on combine en nombrant, et cette nature qualitativea pour principe l'unité et le nombre particulier (5).La première opération du calcul est la numération, qui= (1) Empirische Zahlen : nombres empiriques. Ainsi, dans 3 -f- 7 1 0^ 1 età la fois l'unité et l'égalité des deux nombres empiriques 3 et 7. On verraplus loin § 117 que l'égalité et l'inégalité sont deux déterminations de laréflexion extérieure, qui ici établit entre les nombres des rapports arbitraireset conventionnels.(2) Ein àusserliches Zusammenfassen. C'est un assemblage extérieur parcela môme qu'ils sont dans un état d'indifférence réciproque, et qu'on lesréunit d'une façon arbitraire et conventionnelle.(3) Zahlen, assembler des nombres.(4) Qualitative Beschaffenheit : la nature, la constitution qualitative.(5) C'est-à-dire que le principe qui détermine cette nature qualitative oucette qualité des nombres estl'unilé, le nombre particulier et leur rapport,de telle sorte que, quelle que soit la qualité des nombres, c'est suivant ceprincipe qu'elle est déterminée.
DOCTRINE DE L'ETRE. QUANTITÉ. /l53consiste à composer des nombres, à assembler arbitrairementplusieurs uns(l). Mais le calculne commence quelorsqu'on a déjà formé des nombres, et qu'on n'a plus simplementdes uns.Les nombres sont d'abord à l'étatimmédiat, ce sont desnombres tout à fait indéterminés, et,par conséquent, inégaux(2). Combiner ou nombrer de tels nombres c'estadditionner.La détermination qui suit immédiatement après c'est queles nombres sont en général égaux, et que par suile ilsforment une unité, et qu'il ya un nombre particulier quiles contient (3). Calculer de tels nombres c}^{multiplier . Iciil est indifférent de placer le nombre particulier ou l'unitédans l'un ou l'autre des deux facteurs, et de prendre l'unou l'autre pour nombre particulier ou pour unité (û).La troisième et dernière déterminabilité c'est Y égalité dunombre particulier et de Yunité. Nombrer de telsnombresc'est les élever à la puissance, et d'abord au carré. Touteslesautres puissances ne sont qu'un développement formeld'une série de nombres particuliers indéterminés engendrée(1) Les différents systèmes de numération sont une conséquence de l'indéterminationde la quantité. Suivant les différents systèmes telle quantitépeut être indifféremment prise comme unité ou comme nombre particulier.(2) Il faut, en effet, qu'ils soient d'abord des quantités discrètes et inégales.(3) C'est-à-dire qu'il y a un nombre particulier, une somme qui les contientcomme égaux, qui fait leur égalité.[i) L'addition tout en établissant entre les nombres un rapport d'égalité^y introduit la différence du nombre particulier et de l'unité : 2 -f- 4 = 6.Dans cette égalité 6 est l'unité des nombres 2 et 4. Comparer et amenerl'égalité de ces nombres, c'est multiplier. Comme l'unité n'est ici que l'unitédu nombre particulier, il est indifférent de prendre l'un ou l'autre desdeux facteurs pour nombre particulier ou pour unité ; le résultat sera lemême.
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452 LOGIQUE. PREMIÈRE PARTIE.
que cette raison ait son fondement dans un principe, et
ce principe ne peut résider que dans les déterminations
que contient la notion du nombre lui-même. Ce principe
nous devons l'indiquer brièvement ici. — Les déterminations
de la notion du nombre sont le nombre particulier
et Yunité, et le nombre lui-même est l'unité de tous
les deux. L'unité appliquée à des nombres donnés (1)'
n'est que leur égalité. Par conséquent, le principe des différentes
formes du calcul consiste à poser des nombres
dans le rapport de l'unité et du nombre particulier, et à
produire l'égalité de ces déterminations.
Comme les uns, ou bien les nombres eux-mêmes sont dans
un état d'indifférence réciproque, l'unité où on les réunit apparaît
comme un assemblage extérieur (2).
Par conséquent,
calculer c'est nombrer en général (3), et la différence des
formes du calcul réside dans la nature qualitative (h) des
nombres qu'on combine en nombrant, et cette nature qualitative
a pour principe l'unité et le nombre particulier (5).
La première opération du calcul est la numération, qui
= (1) Empirische Zahlen : nombres empiriques. Ainsi, dans 3 -f- 7 1 0^ 1 et
à la fois l'unité et l'égalité des deux nombres empiriques 3 et 7. On verra
plus loin § 117 que l'égalité et l'inégalité sont deux déterminations de la
réflexion extérieure, qui ici établit entre les nombres des rapports arbitraires
et conventionnels.
(2) Ein àusserliches Zusammenfassen. C'est un assemblage extérieur par
cela môme qu'ils sont dans un état d'indifférence réciproque, et qu'on les
réunit d'une façon arbitraire et conventionnelle.
(3) Zahlen, assembler des nombres.
(4) Qualitative Beschaffenheit : la nature, la constitution qualitative.
(5) C'est-à-dire que le principe qui détermine cette nature qualitative ou
cette qualité des nombres estl'unilé, le nombre particulier et leur rapport,
de telle sorte que, quelle que soit la qualité des nombres, c'est suivant ce
principe qu'elle est déterminée.