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Hegel-Logique-tome-1

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130 LOGIQUE. — PREMIÈRE PARTIE.

Yidéalité (1). L'existence, considérée d'abord seulement

suivant son être ou son affirmation, a une réalité (§ 91),

et, par conséquent, la finité aussi est d'abord déterminée

comme ayant une réalité. Mais c'est bien plutôt son idéalité

qui fait la vérité du fini. Par cette raison même l'infini de

l'entendement, qui n'étant placé qu'à côté du fini est luimême

un des deux termes finis, est un faux infini, un

moment de l'infini véritable. Cette idéalité du fini (2)

est le

principe fondamental de la philosophie, et toute vraie philosophie

est, par conséquent, un idéalisme. Ce qu'il importe

à cet égard c'est de ne pas confondre l'infini avec l'être particulier

et fini.— C'est pour cette raison que nous avons ici

insisté sur cette différence d'où dépend la notion fondamentale

de la philosophie, l'infini véritable (3). Et cette

différence ressort des considérations que nous venons d'exposer

dans ce paragraphe, considérations bien simples et par

cela même peut-être inaperçues, mais qui n'en sont pas

moins irréfutables.

(1) Les catégories précédentes sont les catégories du fini, c'est-à-dire elles

sont bien des moments de l'idée, mais de l'idée qui pose la différence et l'opposition,

lesquelles constituent la sphère delà finité. Dans le Fursichseyn l'idée

se produit pour la première fois comme idée véritable, c'est-à-dire dans

son unité, et dans son unité véritable et concrète. C'est en ce sens qu'avec

Têtre-pour-soi paraît aussi l'idéalité.

(2) C'est-à-dire cette nature du fini qui fait que le fini n'est qu'un moment

de l'idée, et que c'est dans l'idée qu'il trouve sa vérité.

(3) Car la notion de la philosophie est la notion infinie, ou la notion de

l'infini.

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