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Hegel-Logique-tome-1

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LOGIQUE. — PREMIÈRE PARTIE, 341

C.

TROISIÈME RAPPORT DE LA PENSÉE AVEC L'OBJET.

La science immédiate.

'

§LXI.

Dans la philosophie critique la pensée est conçue comme

pensée subjective, et dont la

détermination dernière et infranchissable

est l'universel abstrait, l'identité formelle.

La pensée se trouve ainsi opposée à la vérité en tant

qu'universel concret. Dans cette détermination suprême de

la pensée qu'on y appelle raison, il n'est pas question des

catégories (1). — Le point de vue opposé consiste à concevoir

la pensée comme une activité du particulier ( 2), et

u

à la déclarer sous ce rapport aussi comme impuissante à

s'élever à la vérité.

§ LXII.

La pensée, en tant qu'activité du particulier, n'a d'autre

produit ni d'autre contenu que les catégories. Celles-ci,

telles que les emploie l'entendement, sont des déterminations

limitées, des formes de l'être conditionné, dépendant,

médiat. L'infini, le vrai n'existe pas pour la

pensée qui est

(1) Car, comme on sait, l'objet spécial de la raison est ce queKantappelle

idée. Mais dès que la raison veut déterminer l'idée elle tombe dans l'illusion

transcendante. Il est donc vrai de dire que le résultat définitif de la philosophie

critique est l'universel abstrait, indéterminé, l'identité formelle.

(2) C'est l'expression du texte que nous avons conservée, parce qu'elle

moutre l'indivisibilité de l'activité de la pensée et du particulier (la catégorie),

et comment la pensée n'est active que dans le particulier, qu'en particularisant.

— Ainsi pendant que la pensée à son plus haut point est pour Kant

l'activité de l'universel, mais de l'universel abstrait, elle est pour Jacobi l'activité

du particulier.

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