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Hegel-Logique-tome-1

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260 LOGIQUE. PREMIÈRE PARTIE.

là que réfléchir d'une façon extérieure sur l'objet, caries

déterminations, c'est-à-dire les prédicats sont en quelque

sorte tous prêts dans ma représentation, et ne sont ajoutées

que d'une façon extérieure à l'objet.

La vraie connaissance

d'un objet doit se déterminer elle-même, en tirant d'ellemême

ses déterminations, et elle ne doit pas recevoir ses

prédicats du dehors. Lorsqu'on procède par cette adjonction

de prédicats, on a le sentiment que ces

prédicats sont

inépuisables. Ainsi, les Orientaux ont raison d'appeler,

d'après ce point de vue, Dieu l'être aux noms multiples, au

nombre infini de noms. Le sentiment ne trouve de satisfaction

dans aucune de ces déterminations finies, et cette connaissance

des Orientaux consiste, d'après cela, dans une

détermination sans fins de ces prédicats. Les choses finies,

il est vrai, doivent être déterminées à l'aide de prédicats

finis, et l'entendement trouve ici

sa place légitime. Lui, qui

est aussi fini, ne saurait connaître que la nature du fini.

Lorsque, par exemple, j'appelle une action vol, je détermine

cette action d'après son contenu essentiel, et le juge

est satisfait de cette connaissance. Les choses finies sont

entre elles dans le rapport de cause et d'effet, de force et de

sa manifestation, et en les saisissant d'après ces déterminations,

on les connaît suivant leur finité.

Mais on ne saurait

déterminer les objets de la raison par de tels prédicats finis,

et le défaut de l'ancienne métaphysique consiste à

vouloir

les déterminer de cette façon.

§ XXIX.

De semblables prédicats, pris en eux-mêmes, constituent

un contenu limité, et Ton voit déjà qu'ils ne sont pas adé-

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