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The Diary and Letters of Gouverneur Morris, vol. 2 - Online Library of ...

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<strong>Online</strong> <strong>Library</strong> <strong>of</strong> Liberty: <strong>The</strong> <strong>Diary</strong> <strong>and</strong> <strong>Letters</strong> <strong>of</strong> <strong>Gouverneur</strong> <strong>Morris</strong>, <strong>vol</strong>. 2<br />

subir encore plusieurs ré<strong>vol</strong>utions avant qu’on ne puisse compter sur un ordre<br />

quelconque.” He condoled with her on the great difficulty there was for her to receive<br />

any remittances, but said: “Dans cet embarras, j’ai trouvé un petit expédient. La<br />

personne qui vous remettra celle-ci, est chargée de vous payer en même temps<br />

cinquante louis. Si la fortune vous devient propice, vous me les rembourserez. Si non,<br />

laissez-moi la consolation de croire que j’ai pu adoucir un instant vos malheurs. Soyez<br />

aussi persuadée, que si mes moyens étaient abondants je ne me bornerais pas à un<br />

aussi faible secours.”? He gave to those among the more fortunate, who had a little<br />

property, advice as to investments, <strong>and</strong> arranged that the interest on any investments<br />

he made for them should be paid to him as a sure means for them to receive it.<br />

Not without interest is the little history <strong>of</strong> the silver plate <strong>of</strong> M. le Comte<br />

d’Angivilliers, which had been placed under <strong>Morris</strong>’s care when the excitements <strong>of</strong><br />

the 10th <strong>of</strong> August, 1792, sent the count flying out <strong>of</strong> Paris. After it became known<br />

that M. d’Angivilliers had survived the storm <strong>and</strong> was living in Brunswick, <strong>Morris</strong><br />

wrote him the following letter <strong>of</strong> explanation:<br />

“Il y a longtemps, M. le Comte, que je me suis promis l’honneur de vous écrire sur un<br />

objet qui vous intéresse. Vous savez comment votre argenterie avait été sauvée et<br />

déposée chez moi. Je la gardai jusqu’au temps de mon rappel, c’est à dire, environ<br />

deux années. Pendant cette époque je désirais souvent en être quitte, comme vous<br />

pouvez bien vous l’imaginer. Mes gens l’avaient vu venir, ils savaient qu’elle y<br />

restait, j’avais gr<strong>and</strong>e raison de n’avoir pas en eux une confiance entière. Enfin, dans<br />

un moment un peu critique, je fis chercher quelqu’un de vos gens d’affaires, et j’en<br />

trouvai un qui s’appelle, je crois, M. Armet; il s’était mis alors, comme plusieurs<br />

autres, dans une place quelconque pour se sauver la vie. Je lui proposai de le charger<br />

de ce dépôt, et il en frémit. Sur mes instances, il fit deux voyages à Versailles pour<br />

prendre les ordres de Madame d’Angivilliers, alors gardée à vue chez elle; il obtint<br />

difficilement une occasion de lui parler. On vous croyait mort. Je lui avais proposé de<br />

faire convertir en louis d’or cette argenterie et de les prendre chez elle qu<strong>and</strong> je<br />

devrais partir. Elle était remplie de craintes, que d’horribles massacres n’ont que trop<br />

justifiées. Elle me fit dire d’en disposer comme je voudrais, en me priant d’employer<br />

le produit au pr<strong>of</strong>it du fils de Monsieur votre frère. Je proposai alors à ce M. Armet de<br />

faire faire la conversion en louis et de les prendre chez lui, mais il me répondit qu’il y<br />

allait de sa vie. Alors je me décidai à le garder encore aussi longtemps que possible.<br />

Qu<strong>and</strong> je reçus les nouvelles de mon rappel, ne pouvant plus m’adresser à Madame<br />

d’Angivilliers, qui avait défendu qu’on lui parlât de rien, de peur d’être compromise,<br />

j’en fis la vente au prix courant du jour, qui était de soixante et seize livres la marc; il<br />

y en avait 622, et, par conséquent, le produit en était de 47,272 livres. Il n’y avait<br />

point alors de change avec l’étranger, toute opération de cette espèce étant défendue<br />

sous peine de mort. Je fis donc des arrangements pour que cette somme f?t payée à<br />

Londres sur le taux de la valeur du louis d’or, en prenant d’abord cette valeur en<br />

assignats et ensuite en argent sterling. La valeur d’alors en assignats était de 60 livres<br />

la pièce, et, par conséquent, il vous en revient la valeur de 788 louis d’or en argent<br />

sterling.<br />

“Avant de savoir que vous existiez encore, mon projet était de placer cette somme<br />

dans les fonds publics des États-Unis d’Amérique, au nom de Monsieur votre neveu,<br />

PLL v6.0 (generated September, 2011) 48 http://oll.libertyfund.org/title/1170

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