17th Issue - January 2007

africafrique
January –June 2007 Vol 9.2 janvier –juin 2007 Numéro 9.2
PLUS:
Birds & Climate Change in Survey uncovers Grauer’s
Africa Swamp Warbler’s nest
Awareness leads to Action Improving livelihoods
in Seychelles Project
Great Rift Valley Conservation Initiative
Special Feature:
Site Support Groups Approach (SSGs): Engaging local communities
in conservation of Important Bird Areas in Africa

BirdLife Africa Afrique
2

Contents
June 2007
5 5
8
17
21
Article de couveture
4 Les oiseaux et le changement climatique
en Afrique.
Tour d’horizon de l’actualite
5 Le Club environmental “Vautour du Cap”
organise un atelier de planification
7 Acte de foi - Prix de la Fondation Bay et Paul
pour soutenir EWNHS
8 NCF collabore avel leur gouvernment dans le
cadre d’une gestion effective de la Réserve
Forestiére d’Ifon
10 Decouvre d’un nid de la Fauvette de Grauer
11 Les effets de las sensibilisation environmentale
aux Seychelles
12 Une nouvell Division de BirdLife Afrique de
Sud chargée d’étabir des liens étroits entre la
Conservaton des ZICO et les Moyens de
Subsistence des population.
14 La Pie-gréche d’Ulunguru retrouveé audelàdes
limites connues
15 Recherce d’un équilibre entre les besoins des
groupes minoritaires et la conservation de la
nature. Cas des Batwa des la Forêt central
d’Echu
16 Ouganda: Des Ornithologues font fortune à partir
des resources des marais.
Cover story
4 Birds and Climate Change in Africa Cover picture: Great white Pelican Photo by
BirdLife
inset: African Spoonbill Photo by BirdLife
Partner News Roundup
5 Cape Vulture Environmental SSG holds a planning workshop
6 Commitmment to the core - Bay and Paul Foundation Award to support
EWNHS
8 NCF collaborates with government for effective management of Ifon forest
Reserve
10 Survey uncovers Grauer’s Swamp-warbler nest
11 Awareness leads to action in Seychelles
12 BirdLife South Africa’s new division aimed at developing the intricate link
between people’s livelihoods and IBA conservation
13 Uluguru Bush-shrike found over the limit -Tanzania
15 Striking a balance between needs of minority groups and conservation of
nature. A case of Batwa at Echuya Central forest, Uganda
16 Uganda Birdwatcher taps fortune from swamp
Conservation & Research
17 BirdLife International ‘Flyways Initiative’: Conserving migratory birds
using a flyways approach
18 The Great Rift Valley Conservation Initiative
19 Keeping track of biodiversity within a ‘hot’ region
20 CEPF Funds eighty-five projects in Eastern Arc Mountains and Coastal
Forests region of Kenya and Tanzania
22 Focus on IBAs in Africa; Sao Tome Lowland Forest
31 Improving livelihoods project
Special Feature
24 Partnerships in conservation of IBAs in Africa: experiences from the
BirdLife Partnership in Africa; SSGs & NLCs
Information for Conservation
26 Site Support Group manual now available
27 Enhancing sustainability at Arabuko Sokoke Forest: Conservation successes,
Challenges & Lessons Learnt
28 New Books
29 Welcomes & Introductions
32 Diary Dates
Conservation et Recherche
17 “L’Initiative des Voies de Migration des Oiseaux” de BirdLife International:
Conservation des oiseaux migrateurs selon L;approache des voies de
migration.
18 L’Initiative de conservation de la Vallée du Grand Rift
17 Surveillance de la biodiversité dans une région “chaude”
21 Le CEPF finance 85 projets dans la région des montagnes de l’arc oriental
et les forêts cotiéres du Kenya et de Tanzanie
22 Focus sur les zones Importantes des Oiseaux en Afrique; La forêt de
baltitude de Sao Tomé ST001
31 Projet d’amelioration des moyens de subsistence
Tribune: Focus sur les espéce menacees d’extnction
24 Partenariat en matiére de sauvegarde des Zones Importants pour la
Conservation des Oiseaux en Afrique: Experience de BirdLife en Afrique;
Les Groupes des Soutiens aux Sites(GSS), Les Comités Nationaux de
Liaison (CNL)
Information for Conservation
26 Le manuel sur les Groupes de Soutien aux Site est désormais disponible
26 L’ouvrage sur le renforcement des principes de pérennisation de la forêt
d’Arabuko Sokoke: Expériences positive en matiére de conservation,
défis inhérents et Lecons apprises.
27 Nouvelle Parution
28 Bienvenue & Presenation
32 Date a retenir

Les oiseaux et le
changement climatique
en Afrique
BirdLife Africa Afrique
Here is how Houssem El dine CHAMAKI
(AAOMCO), a young Tunisian artist who
participated in the WMBD 2007, sees the
climate change and its harmful effects on
migratory birds and the whole planet
EARTH, photo by Hichem Azafzaf
Voici comment Houssem El dine CHAMAKI
(AAO/MCO), jeune artiste tunisien et
participant aux JMOM 2007, voir le
changement climatique et ses effets
néfastes sur les oiseaux migrateurs et la
planète TERRE toute entière
Birds and climate change
in Africa
Birds have long been used as indicators of the state of
the world’s ecosystems, providing insights into habitat
loss, deterioration, and pollution. A new Macarthur
Foundation funded project implemented by the BirdLife
Africa Partnership in collaboration with the Royal
Society for the Protection of Birds (RSPB, BirdLife in
UK) and the University of Durham, UK, will add climate
change to the list. The ground-breaking project,
“Conservation in the face of climate change”, will use
models to assess the possible impacts of climate change
on bird distributions. With this information,
conservationists will then forecast the effects this may
have on Africa’s network of Important Bird Areas
(IBA).
“The impact of climate change will fall
disproportionately on the world’s poorest countries, many
of them here in Africa. Poor people already live on the
front lines of pollution, disaster, and the degradation of
resources and land. For them, adaptation is a matter of
sheer survival.” UN Secretary General Kofi Annan,
addressing COP 12 on 15 November 2006, Nairobi,
Kenya. One of the key outputs from the project will be
the delivery of a Pan-African Adaptive Management
Framework, a policy document that will list options for
adapting the IBA network to minimise the impact of
climate change. The framework will then be piloted in
Depuis longtemps, les oiseaux ont été utilisés
comme indicateurs de l’état des écosystèmes
mondiaux, fournissant un aperçu sur la perte, la
dégradation et la pollution de l’habitat. Le nouveau
projet financé par la Fondation Mac Arthur et mis
en oeuvre par le Secrétariat du Partenariat africain
de BirdLife en collaboration avec la Société Royale
pour la Conservation des Oiseaux (RSPB,
Partenaire de BirdLife au Royaume Uni) et
l’Université de Durham, RU, incluera le
changement climatique à cette liste.
Ce projet, somme toute original, intitulé “La conservation
eu égard au changement climatique” utilisera des modèles
pour évaluer l’impact éventuel des changements
climatiques sur la répartition géographique des oiseaux.
L’information ainsi générée permettra aux acteurs de la
conservation de prévoir les effets du changement
climatique sur le réseau africain des Zones Importantes
pour la Conservation des Oiseaux ZICO).
Dans une Déclaration faite à l‘occasion de la
12ème CP tenue le 15 novembre 2006 à
Nairobi au Kenya, le Secrétaire Général des
Nations Unies, Kofi Annan a fait remarquer
que : “L’impact du changement climatique
affectera de manière disproportionnée les pays les
plus pauvres dde la planète, dont bon nombre se
trouvent en Afrique. De ce fait, pour les
populations pauvres qui sont confrontées déjà aux
conditions de pollution, aux catastrophes et à la
dégradation des ressources naturelles, l’adaptation
au changement climatique constitue purement et
simplement une question de survie”.
L’un des résultats majeurs de ce projet sera la production
d’un Cadre panafricain de Gestion adaptative, soit un
document de politique dans lequel figurent des options
d’adaptation du réseau des ZICOs en vue de minimiser
l’impact du changement climatique. Le cadre élaboré sera
ensuite appliqué à titre expérimental dans la région du Rift
Albertin qui couvre l’est de la République Démocratique du
Congo, le sud-ouest de l’Ouganda, le Rwanda , le Burundi
et l’ouest de la Tanzanie. On sait que cette région revêt
une grande importance à cause de sa biodiversité unique au
monde et aussi en tant que sanctuaire de nombreuses
espèces d’oiseaux qui ne retrouvent nulle part ailleurs.
La menace inhérente au changement climatique revêt une
signification particulière pour les sites qui se trouvent dans
des habitats géographiquement isolés où les espèces n’ont
que peu de choix en cas d’altération de la qualité et
l’étendue de leur habitat. En nous focalisant sur le Rift
Albertin, nous espérons pouvoir développer un cadre
pratique applicable à d’autres sites africains et a des
espèces autres que les oiseaux.
4

the Albertine Rift in eastern
Democratic Republic of Congo, southwest
Uganda, Rwanda, Burundi and
western Tanzania. The Rift is
incredibly important in terms of unique
biodiversity, housing a number of bird
species that occur nowhere else on
Earth. The threat of climate change
has particular significance to sites that
are in isolated habitats; where species
have limited choice to shift as
changing climate alters habitat quality
and extent.
By focusing on the Albertine Rift, we
hope to develop a workable
framework that can be applied to
other African sites and species, not
Question:
Question:
Cape Vulture
Environmental
Club Site Support
Group hold a
planning
workshop.
On 8th May 2007, Cape Vulture
Environmental Club (CVEC, a Site
Support Group at the Mannyelanong
Hill Important Bird Area) and BirdLife
Botswana, hosted a one-day
workshop at the Mannyelanong Hill
Game Reserve Environmental
only birds.
n
Cape Vulture Environmental Club Site Support Group holds a planning
workshop - photo by Birdlife Botswana ce des Zones Importantes
Le Groupe de Soutien au Site “Club Environnemental Vautour du Cap”
tient un atelier de planification – photo de BirdLife Botswana
Le Club
Environnemental
“Vautour du Cap”
organise un
atelier de
planification
En date du 8 Mai 2007, le Club
Environnemental “Vautour du Cap
“(CVEC), un
Groupe de Soutien
au Site de la Zone
Importante pour la
Conservation des
Oiseaux de
Mannyelanong Hill
au Botswana en
collaboration avec
BirdLife Botswana,
a organisé un
séminaire d’un jour au Centre
d’Education Environnementale de la
réserve de chasse de Mannyelanong
Hill. Le séminaire visait comme
objectif global, de permettre aux
membres du club CVEC (groupe de
jeunes basé à Otse) de procéder à une
évaluation conjointe des contraintes et
opportunités majeures du club (sur la
base des FFPM), à la formulation
d’une stratégie de plaidoyer et d’un
plan de communication, et enfin à la
documentation de certains besoins en
Education center. The overall aim of
the workshop was to enable members
of CVEC (an Otse-based youth
group) to jointly evaluate some of the
major constraints and opportunities for
the club (based on a SWOT analysis),
develop an advocacy and
communication plan for the club, and
document some of the training needs
for the club as a whole and for
individual members. The workshop
was also meant to help CVEC initiate
relationships with the Association of
Environmental Clubs of Botswana
(AECB), the Department of Wildlife
and National Parks, and other
stakeholders, including community
leaders and the business community.
Some of the main workshop findings
were that the SSG’s strengths include
the fact that club members are young,
active and have similar interests
(which reduces incidences of
conflict). In addition they are the only
environmental youth club in Otse.
Their main weaknesses were their
failure to implement projects promptly,
matière de formation pour l’enemble
du club et de ses membres. Le
séminaire avait également pour
vocation de permettre au CVEC
d’initier des relations avec
l’Association des Clubs
Environnementaux du Botswana
(AECB), le département de la Flore
et de la Faune sauvage et des Parcs
Nationaux, ainsi que beaucoup
d’autres parties prenantes dont
notamment les responsables
communautaires et le monde des
affaires.
Entre autres résultats du séminaire,
on a noté que le potentiel des Groupes
de Soutien au Site tient au caractère
jeune de ses membres, leur
dynamisme et l’idéal commun qui les
anime (réduisant ainsi l’incidence des
risques de conflits). Il en outre, de
l’unique club environnemental de
Waders feature importantly among the bird species that visit Africa regularly without ever
breeding there; for instance, numerous members of the family Scolopacidae (Sandpipers and
allies) visit the continent but only one species is indeginous. Which species is this?
Il est bien connu que certains échassieres font partie des espéces d’ioseaux qui visitent
reguliérement l’Afrique sans jamais s’y reproduire. Par exemple, plusieurs oiseaux de la famille
des Scolopacidae (Becasseaux et autres alliés) visitent le continent mais seule une espéce est
locale. De quelle espéce s’agit-it?

due to poor time
management and the fact
that all members are
volunteers (who are at the
same time looking for fulltime
employment
elsewhere).
On the other hand, the
youth group has many
opportunities, which include
access to youth grants and
technical support offered
by government
departments and other
agencies; their proximity to
South Africa (which would
enable them to benefit
from the Soccer World
Cup in 2010); and plentiful
tourist attractions in the
village (which include one
of only two Cape Vulture
colonies in the county).
The group also
acknowledged key threats
to their operations,
primarily the relocation of
the Cape Vultures or
dramatic declines in the
population number as a
result of poisoning, both of
which will render the site
less attractive as a tourist
destination.
As a way forward, it was
suggested that the club
instigate fund-raising
activities e.g. handicrafts,
membership subscription and
approaching local corporates
for support. To publicize the
club and its objectives, there
will be a need to produce
leaflets describing the club,
and organize regular
meetings with village
decision makers (chief,
councilor, Village
Development Committee)
and other potential
supporters outside Otse. All
these will be done within the
ambit of a Swedish
Biodiversity Foundationfunded
BirdLife
International Improving
Livelihoods Project, being
piloted in Botswana, Kenya
and Burkina Faso. The
Botswana Department of
Wildlife and National Parks
also supports the Cape
Vultures Environmental
Club, and the contributions
of all supporters are
gratefully acknowledged.
For more information on the
Botswana component of
this project, visit BirdLife
Botswana at
www.birdlifebotswana.org.bw,
e-mail
birdlifeclo@botsnet.bw or
blb@birdlifebotswana.org.bw.
Alternatively tel: + 267 686
5272 or +267 3190540.
Association
Burundaise
pour la
Protection
des Oiseaux
becomes the
BirdLife
Partner
Designate
for Burundi
(ABO)
The BirdLife International
Global Council at its last
meeting on the 24 th April
2007 approved a
recommendation from the
BirdLife Council for the
Africa Partnership (CAP)
that Association
Burundaise pour la
Protection des Oiseaux
should become the
BirdLife Partner Designate
BirdLife Africa Afrique
6
jeunes dans la localité
d’Otse.
Leurs plus grandes
faiblesses résultent de
leur inaptitude à mettre
promptement en oeuvre
les projets, suite à une
mauvaise gestion du
temps et le fait que tous
les membres sont
bénévoles (à la recherche
d’emploi permanent
ailleurs).
D’autre part, le groupe de
jeunes dispose de
nombreuses opportunités
qui comprennent
notamment, l’accès aux
subventions et à
l’assitance technique
offertes les agences
gouvenementales et
autres entités; leur
proximité par rapport à
l’Afrique du Sud (qio leur
permettrait de profiter de
la Coupe du Monde de
2010); et tant d’autres
attractions touristiques
disponibles dans les
villages (dont notamment
l’une des deux colonies de
Vautour du Cap dans le
pays). Quant aux
menaces qui affectent les
activités du groupe, le
séminaire a relevé entre
autres, la réimplantation des
Vautours du Cap ainsi que le
déclin dramatique de leur
population suite à
l’empoisonnement, deux
facteurs contribuant à rendre
le site moins attractif en tant
que destination touristique.
Enfin, en guise de
perspectives, il a été
recommandé que le club
préconise des activités de
mobilisation de fonds, à
l’instar de l’artisanat, des
cotisations des membres et
la sollicitude du soutien
financier auprès des
entreprises locales. Pour
faire de la publicité autour du
club et ses objectifs, il y a
lieu également de produire
des dépliants et d’organiser
des rencontres régulières
avec des décideurs locaux
(chef, conseiller, comité de
développement villageois) et
d’autres adeptes potentiels
hors de la circonscription
d’Otse. Toutes ces
initiatives seront entreprises
dans le cadre du projet de
BirdLife International
intitulé “Amélioration des
moyens de subsistance “
et financé par la Fondation
Suédoise pour la
Biodiversité (Swedbio),
lequel est expérimenté au
Botswana, au Kenya et au
Burkina Faso. Le club
environnemental “Vautours
du Cap” bénéficie aussi
d’un appui du Département
botswanais de la Faune,
Flore Sauvages et des
Parcs Nationaux. Les
contributions d’autres
bienfaiteurs sont vivement
souhaitées.
Pour de plus amples
informations sur la
composante Botswana du
projet Swedbio, consulter le
site de BirdLife Botswana :
www.birdlifebotswana.org.bw,
e-mail
birdlifeclo@botsnet.bw ou
blb@birdlifebotswana.org.bw.
Téléphone:+ 267 686 5272
ou +267 3190540.
Information de dernière
heure:
L’Association Burundaise
pour la Protection des
Oiseaux (ABO) devient le
Partenaire Priviligié de
BirdLife au Burundi
Lors de sa réunion du 27
avril 2007, le Conseil
mondial de BirdLife
International a approuvé
la recommandation du
Conseil du Partenariat
Africain de BirdLife
(CAP) pour que
l’Association Burundaise
pour la Protection des
Oiseaux (ABO) devienne
le Partenaire Priviligié de
BirdLife au Burundi (ce qui
est une promotion de son
statut de partenaire affilié).
La rédaction formule ses
félicitations à ABO pour
cette promotion à qui elle
souhaite ses vœux de
succès dans le cadre de
ses activités de
conservation de la nature.
La suite de notre histoire
dans le prochain numéro.

for Burundi (up from Affiliate). Congratulations to ABO
on their upgrade to BirdLife status and best wishes for
further success in their conservation work.Full story in
next issue.
Committment to the core -
Bay and Paul Foundation
award to support EWNHS
“It is my inherent belief that the only and highest service I
can ever render to my country is to be involved in
activities related to conservation of biodiversity and the
environment and promotion of wise use of natural
resources” Ato Mengistu Wondafrash, a long standing
staff member of the Ethiopian Wildlife and Natural
History Society (EWNHS, BirdLife in Ethiopia) after
being awarded the Biodiversity Leadership Award by
Bay and Paul Foundation in August 2004.
Mengistu has now started ‘walking the talk’ and has
donated a Land Cruiser worth Birr 181,000.00 to
EWNHS. During the handing over ceremony, Ato Kinfe
Abebe, the Executive Director sincerely thanked
Mengistu for the donation and the vital role the land
cruiser will play in promoting biodiversity conservation
Acte de foi- Prix de la
Fondation Bay et Paul pour
soutenir EWNHS
“J’ai la ferme conviction que le seul et plus grand service
que je puisse rendre à mon pays, c’est de m’impliquer
dans des activités de conservation de la biodiversité et de
l’environnement ainsi que dans la promotion d’une
and sustainable use of natural resources. Ato Kinfe
commended Mengistu for his untiring and exemplary
efforts in biodiversity research and management of
conservation projects, which are cornerstones
oforganizations likeEWNHS. This inspiring gesture
demonstrates Mengistu’s deep-seated commitment bird
conservation to the vision of EWNHS and BirdLife that
Ato Mengistu Wondafrash, a long standing staff member of the
Ethiopian Wildlife and Natural History Society (EWNHS, BirdLife
in Ethiopia) gives a speech after being awarded the Biodiversity
Leadership Award by Bay and Paul Foundation. - photo by
EWNHS Ato Mengistu Wondafrash, un membre du personnel de
longue date de Ethiopian Wildlife and Natural History
Society (EWNHS, BirdLife en Ethiopie) faisant une declaration
après reception du prix pour le Leadership conféré par la
Fondation Bay et Paul..
utilisation judicieuse des ressources naturelles”. C’est une
déclaration de Ato Mengistu Wondafrash, un membre du
personnel de longue date de Ethiopian Wildlife and
Natural History Society (EWNHS), partenaire de
BirdLife en Ethiopie après réception du prix pour le
Leadership conféré par la Fondation Bay et Paul en
août 2004.
Mengistu est désormais passé à l’action et a fait don
d’une Land Cruiser d’une valeur de 181.000 Birr à
EWNHS. Au cours de la cérémonie de remise du
véhicule, Ato Kinfe Abebe, le Directeur exécutif de
EWNHS, a remercié sincèrement Mengistu pour ce don
et pour le rôle vital que va jouer la Land Cruiser dans la
promotion de la conservation de la biodiversité et
l’utilisation durable des ressources naturelles. Ato Kinfe a
loué les efforts inlassables et exemplaires déployés par
Mengistu dans le domaine de la recherche sur la diversité
biologique et la gestion des projets de conservation,
lesquels constituent la pierre angulaire des organisations
telles que EWNHS. Ce geste évocateur témoigne du
profond engagement de Mengistu Wondafrash dans la
vision de conservation des oiseaux de EWNHS et de
BirdLife et devrait permettre d’émuler d’autres adeptes
de la conservation de la nature à travers l’Afrique.
PARTNER NEWS ROUND-UPTOUR D’HORIZON DE L’ACTUALITÉ
Ato Mengistu during the handover ceremony where Mengistu donated a Land Cruiser
worth Birr 181,000.00 to EWNHS - photo by EWNHS
Ato Mengistu est désormais passé à l’action. Ici, une photo prise lors de la cérémonie de
remise d’un don d’une Land Cruiser d’une valeur de 181,000.00 Birr à EWNHS - photo
EWNHS

BirdLife Africa Afrique
8
needs to be emulated by
others around Africa.
NCF
collaborates
with
Government
for effective
management of
Ifon Forest
Reserve
The Ondo State government
in southwest Nigeria invited
the Nigerian has invited
Conservation Foundation
(NCF) to partner with it to
develop a Management Plan
for the Ifon Forest Reserve.
NCF acts as a Technical
Partner to this project and a
biodiversity survey was
carried out between 27
November and 10
December 2006.
An initial effort to sensitize
the communities around the
forest to the project ensured
the cooperation as well as
participation of the
communities in the survey
exercise. Relevant staff of
Ifon Forest Reserve in Nigeria – photo by NCF
La Réserve Forestière d’Ifon au Nigeria – Photo NCF
NCF collabore
avec le
Gouvernement
dans le cadre
d’une gestion
effective de
la Réserve
Forestière d’
Ifon
Le Gouvernement de l’Etat
d’Ondo dans le sud-ouest
du Nigeria a invité la
Fondation Nigériane pour la
onservation (NCF) à
collaborer avec lui dans le
cadre du développement
d’un Plan de Gestion de la
Réserve Forestière d’Ifon.
La NCF est intervenue en
tant que Partenaire
technique dans la mise en
œuvre de ce projet et une
enquête sur la biodiversité a
été entreprise du 27
novembre au 10 décembre
2006.
Un effort préalable de
sensibilisation des
communautés vivant autour
de la forêt a permis
d’obtenir leur coopération et
leur participation dans cette
enquête. L’équipe d’experts
en biodiversité de la NCF a
bénéficié également de
l’appui du personnel du
Département de Foresterie
de l’Etat d’Ondo pour
entreprendre cette enquête.
the Ondo State Forestry
Department joined the team
of Biodiversity experts from
NCF to carry out the
survey. The major finding of
the exercise was an
extension to the range of the
Ibadan malimbe (malimbus
ibadanensis) an
endangered bird which was
until now thought to be only
found in a small area in
South western Nigeria.
Droppings and footprint of
African Forest Elephant
were also found in the forest
indicating the presence of
this endangered species.
The findings of the survey
have led to the State
Government
strengthening the
enforcement Unit of
the State Forest
department to
monitor the Forest
more effectively. The
Le résultat majeur e
l’enquête a porté sur
l’élargissement
jusqu’à la zone
d’habitat du malimbe
d’Ibadan (Malimbus
ibadanensis), une
espèce aviaire
menacée d’extinction
que l’on croyait
jusqu’ici endémique
dans une petite
localité au sud-ouest du
Nigeria. Des crottes et
traces de l’Eléphant africain
des forêts ont été
retrouvées, signe de la
présence de cette espèce
également menacée
d’extinction.
Les résultats de cette
enquête ont incité le
Gouvernement Provincial à
renforcer l’Unité
d’exécution du Département
des Eaux et Forêts en vue
d’une surveillance plus
effective de la forête d’Ifon.
Tout abattage d’erbres y est
interdit jusqu’à ce qu’un
Plan approprié de Gestion
élaboré.
Forest has also been closed
to all logging until a proper
Management Plan has been
developed.
Nigerian
Conservation
Foundation
(NCF)
celebrates
25 th anniversary
Twenty-five years ago, on
12 February 1982, the
Nigerian Conservation
Foundation (NCF), Nigeria’s
most foremost nature
La Fondation
Nigériane
pour la
Conservation
(NCF) célèbre
25 ans
d’existence
Il y a vingt-cinq ans, le 12
février 1982, la Fondation
Nigériane pour la
Conservation (NCF),
organisation nigériane à
l’avant-garde de la
conservation de la nature et
un des groupes les plus
actifs en Afrique, a été
inaugurée en tant
qu’organisation non
gouvernementale à but non
lucratif. L’année 2007 est
consacrée à la
commémoration de ses 25
ans d’activités et
d’opérations en matière de
conservation de la nature
pendant. Les activités
commémoratives ont
démarré le 8 janvier 2007

conservation organization
and one of the most
effective conservation
groups in Africa was
inaugurated as a charitable,
non-governmental
organization. The Year 2007
is dedicated to the
celebration of NCF’s 25
years of action and service
in nature conservation in
Nigeria. Celebration
activities kicked off on 08
January 2007 with the
annual public lecture in
honour of Chief S.L Edu,
Founder and first President
of the NCF and will be
rounded up in November
2007 by NCF’s 25 th
anniversary Annual Dinner
Dance in Lagos. The
activities marking the 25 th
anniversary are not only
aimed at showcasing NCF’s
achievements and
contribution to nature
conservation in
avec une conférence
publique annuelle en
l’honneur du Chef
S.L. Edu, membre
fondateur et premier
Président de la NCF.
Elles prendront fin en
novembre 2007 avec
un dîner de Gala
offert à Lagos pour
clôturer le 25 ème
anniversaire de la
NCF.
Les activités prévues
au titre de ce 25 ème
anniversaire ne sont
pas organisées
uniquement pour faire
étalage des réalisations et
de la contribution de la NCF
dans la conservation de la
nature au Nigeria mais elles
ont également pour vocation
de faire un plaidoyer en
appui à la gestion des
ressources
environnementales tant par
le secteur public que privé
au Nigeria.
Il est prévu entre autres
activités :
· Edition spéciale du
concours de mode
organisé dans le cadre du
Nigeria, but also to promote
public advocacy in support
of environmental resource
management by public and
private sector in Nigeria.
Activities to mark the
celebration include:
• 25 th anniversary
special edition of the
NCF Flora and Fauna
Dress competition – An
annual event packaged by
the NCF as part of her
environmental awareness
programme. This activity
will feature school children
organized in groups to
present varied forms of
drama, arts, poems and
dance performance. All
presentations are designed
to send conservation related
message(s). Winners are
selected and presented with
gifts on annual basis.
• 25 th anniversary
symposium for oil and
gas related sector and
environment in Nigeria
(June – August) Four
major oil production
companies operating in
Nigeria –Shell, Mobil,
Chevron and Agip will be
leading a discussion on gas
oil spillage and the reaction
of the oil industry against oil
pollution. A panel of ten
marketing and production
companies will also be
involved in the symposium
as discussants.
• NCF 25 th
anniversary Partners
Week celebrations –
Grauer’s Swamp Warbler nest – photo by Nsabagasani
Poussin de la Fauvette de Grauer dans le nid
25 ème anniversaire de la
NCF sur la Flore et la
Faune – Un évènement
annuel préparé par la NCF
en tant que composante du
programme de
sensibilisation
environnementale. Cet
évènement aura à l’affiche
des d’écoliers organisés en
groupes pour présenter
différentes pièces de
théâtre, des poèmes et des
danses. Toutes les
présentations sont conçues
de manière à véhiculer des
messages sur la
conservation de la nature et
des prix sont décernés aux
lauréats du concours sur
une base annuelle.
· 25 ème édition du
Symposium sur les
secteurs pétrilier et
gazier et
l’environnement au
Nigeria (juin –août) -
Quatre grandes sociétés
d’exploration pétrolière du
Eight international Partners
of the NCF will be featured
in a week-long promotional
publicity package. A
reception for NCF Partners
will also be organized during
the 3 rd week of November
before the annual dinner
dance. The Partners of the
NCF expected at the
Partners reception are
WWF, BirdLife
International, RSPB,
Wetlands International,
IUCN, MacArthur
Foundation and Wildlife
Conservation Society.
• NCF 25 th
anniversary Annual
Dinner Dance A grand
reception for NCF friends,
supporters and collaborators
Grauer’s Swamp Warbler offspring moving around – photo by
Nsabagasani
Oisillon immature de la Fauvette de Grauer
Nigeria à l’instar de Shell,
Mobil, Chevron et Agip,
participeront à un débat sur
le déversement de produits
pétroliers et gaziers et la
réaction du secteur contre
la pollution par les
hydrocarbures. Il est prévu
un panel de dix experts en
marketing et production
pour participer au débat en
qualité de crtitique.
· Semaine des
Partenaires en marge du
25‘eme anniversaire de
la NCF– Huit partenaires
internationaux de la NCF
seront également à l’affiche
dans le cadre d’un
événement promotionnel
d’une semaine. Ces
partenaires de la NCF
seront aussi conviés à une
PARTNER NEWS ROUND-UP TOUR D’HORIZON DE L’ACTUALITÉ

BirdLife Africa Afrique
10
in Nigeria. The event will
feature launching of the
NCF History Book – NCF:
“back to the future”.
NCF will also give award to
individuals and groups that
have contributed to the
success of her activities in
various areas of concern.
Survey
uncovers
Grauer’s
Swampwarbler
nest
Recent surveys of Africa’s
Albertine Rift Valley have
shed new light on Grauer’s
Swampwarbler
Bradypterus
graeuri, a particularly
vocal Endangered
réception organisée durant
la 3 ème semaine du mois de
novembre avant le dîner de
Gala. Ceux invités à cette
réception sont WWF,
BirdLife International,
RSPB, Wetlands
International, IUCN,
Fondation Mac Arthur et
Wildlife Conservation
Society.
Albertine Rift endemic.
In the past, adult swampwarblers
have been
recorded throughout the Rift
Valley; in Burundi,
Democratic Republic of
Congo, Uganda and
Rwanda. Yet breeding and
nesting behaviour –two vital
facets of information for
conservationists working to
save the species- remained
largely unknown until now.
“During our routine surveys
of the Kabatwa Swamp in
the Volcanoes National Park
[Rwanda], we came across
a small cup-shaped nest
perched in foliage 35cm
from the ground. The nest
was built from Poa
leptocrada and other
sedges. To our surprise
there were two chicks
sitting in the nest.” said
Claudien Nsabagasani,
· Dîner annuel de Gala
organisés dans le cadre
du 25 ème Anniversaire de
la NCF – Il est prévu une
grande réception à
l’intention des amis de la
NCF, sympathisants et
collaborateurs au Nigeria. Il
est prévu en marge de cet
événement, le lancement du
livre sur l’historique de la
NCF: “regard
sur l’avenir”.
La NCF
décernera
également des
prix aux
individus et
groupes ayant
contribué à la
réussite des
activités de la
fondation dans
des domaines
de prédilection.
Wildlife Club
members,
students,the local community engaging in pond –dipping, an
environmental activism project - photo by Nature Seychelles,
Les membres du Club Nature, les étudiants et la communauté
locale participent à la réalisation d’un étang piscicole, un
projet de protection de l’environnement
Ornithological Researcher
with Dian Fossey Gorilla
Fund International
(DFGFI) and IBA Focal
Point for Association pour
la Conservation de la
Nature au Rwanda -
ACNR (BirdLife in
Rwanda). “We revisited
the Swamp-warbler nest
daily from then on to
acquire information on
nesting and feeding
behaviour before the
chicks fledged a week
Découverte
d’un nid de
la Fauvette
de Grauer
Des enquêtes récentes
menées dans le Rift
Albertin ont permis un
nouveau regard sur la
Fauvette de Grauer
(Bradypterus graeuri),
un oiseau qui chante d’une
manière particuliètre et
qui est endémique dans le
Rift Albertin.
Par le passé, des individus
adultes de la fauvette des
marais avaient été
enregistrés dans tout le
later.”
Photos taken of the warbler
nest are Rwanda’s first,
shedding important light on
the reproductive ecology of
the species.
The surveyors, supported by
funding from RSPB
(BirdLife in the UK) and
DFGFI, had been monitoring
Grauer’s Swamp-warbler
over four seasons in the
Volcanoes National Park, an
Important Bird Area (IBA)
Nature Seychelles (Birdlife in Seychelles) has in recent
months embarked on a vigorous awareness raising campaign
in an effort to protect Seychelles’ unique island biodiversityphoto
by Nature Seychelles
Nature Seychelles (BirdLife au Seychelles) s’est lancé
au cours des derniers mois dans une campagne
vigoureuse de sensibilisation en vue de protéger la
biodiversité insulaire unique des Seychelles
Rift, au Burundi, en
République Démocratique du
Congo, en Ouganda et au
Rwanda. Il se trouve
cependant que
jusqu’aujourd’hui, leurs
caractéristiques de
nidification et de
reproduction - deux facteurs
cruciaux d’information pour
les agents de protection de
l’environnement investis
dans les actions de
sauvegarde de ces espèces
– restent encore un mystère.
“Au cours de nos
observations de routine dans
les marais de Kabatwa
situés dans Parc National
des Volcans (Rwanda), nous
avons rencontré un petit nid

since July 2006.
“With threatened species,
every nest counts,”
said Paul Kariuki
Ndang’ang’a, the Species
Programme Manager at
BirdLife Africa Partnership
Secretariat. “Information on
where the birds choose
to make their nests; at what
height, and in what foliage –
these are all crucial pieces
of information for those
involved in managing and
surveying these sites to help
secure populations
of threatened species.”
Grauer’s Swamp-warbler is
listed as Endangered
because of its very small,
fragmented and declining
range – a reflection of
habitat loss as the Rift
Valley’s mountain
forests are converted
to cultivation and
en forme de coupe, perché
dans le feuillage à 35 m au
dessus du sol. Le nid était
construit à partir de Poa
leptocrada associé à
d’autres plantes des marais.
Agréable a été notre
surprise en trouvant deux
oisillons dans le nid”, nous
livre Claudien Nsabagasani,
assistant de recherche en
ornithologie au Fonds
international Dian Fossey
pour la protection des
Gorilles (DFGFI) et Point
focal des ZICO de
l’Association pour la
Conservation de la Nature
au Rwanda – ACNR –
(BirdLife au Rwanda).
“Depuis lors, nous nous
sommews rendus chaque
jour sur le site afin d’étudier
le mosde de nidification et
d’alimentation des oisillons
avant leur premier envol
une semaine plus tard.”
Des photos prises du nid de
la fauvette sont une grande
première au Rwanda. Elles
font un éclairage important
sur l’écologie de la
reproduction de ces
espèces.
Cela fait quares saisons que
des chercheurs parrainés
pasture.“The populations
that exist in the Volcanoes
IBA are protected, which is
encouraging news for the
future of these
newly discovered young
fledglings,” said Serge
Nsengimana, the President
of ACNR. “But site
protection remains a critical
issue for the species as a
whole – hopefully this
added knowledge on nesting
behaviour will help in our
efforts to save this endemic
species from possible
extinction.”
In 2005, an ACNR-led
team discovered Rwanda’s
first Grauer’s Swampwarbler
nest at Rugezi
Swamp, an IBA currently
lacking legal protection.
par la RSPB (BirdLife au
RU) et le DFGFI ont
entrepris de surveiller le
comportement de la
fauvette de Grauer dans le
Parc National des Volcans,
une ZICO importnte, et ce,
depuis le mois de juillet
2006.
“En matière d’espèces
menacées, chaque nid revêt
une certaine” déclare Paul
Kariuki Ndang’anga’a,
Coordinateur du
Programme sur les espèces
au sein du Secrétariat du
Partenariat Africain de
BirdLife. “Des données
relatives au choix de
l’emplacement du nid, à leur
hauteur par rapport au sol et
le type de feuillage utilisé
sont d’une grande
importance pour les
enquêteurs impliqués dans
l’étude et la gestion des
sites”.
La Fauvette de Grauer fait
partie des espèces
menacées d’extinction en
raison de sa portée
géographique très restreinte
– ce qui est indice de perte
de son habitat au fur et à
mesure que les forêts des
montagnes du Rift sont
Awareness
leads to
action in
Seychelles
Nature Seychelles (BirdLife
in Seychelles) has in recent
months embarked on a
vigorous awareness raising
campaign in an effort to
protect Seychelles’ unique
island biodiversity.
Renowned for its success in
habitat restoration and
population recovery of
critically endangered
species, Nature Seychelles
has broadened its
environmental campaign. To
stimulate impetus for action
by local people, the
awareness package now
includes educational site
visits, media contacts, social
marketing and community
interactions.
converties en zones
cultivables et en pâturages.
“La population qui a élu
domicile dans la ZICO des
Volcans est protégée; ce qui
est encourageant eu égard à
l’avenir des jeunes oiseaux
hors du nid et nouvellement
découverts”, déclare Serge
Nsengimana, Président de
l’ACNR. “Cependant, la
protection du site demeure
une grande préoccupation
en ce qui concerne l’espèce
dans son ensemble – nous
esperons bien que cette
information supplémentaire
sur leur mode de nidification
va contribuer à nos efforts
de sauvegarde de cette
espèce endémique afin de
lui éviter une éventuelle
extinction”.
En 2005, une équipe
conduite par l’ACNR a
découvert le premier nid de
la fauvette de Grauer au
Rwanda dans les marais de
Rugezi, une ZICO dénué de
tout statut de protection
légale.
“Conservationists were
once content to see
endangered species ringfenced,
but in reality
conservation is inextricably
linked to wider socioeconomic
issues. It is only
by reaching out to all levels
of society to generate
action that we can truly
make a lasting difference,”
said Nature Seychelles
CEO Nirmal Jivan Shah.
Nature Seychelles manages
Cousin Island, a 27 hectare
nature reserve which was
purchased specifically for
conservation back in 1968
by BirdLife International
(then ICBP).The island is a
model that showcases
efforts to rehabilitate
critically endangered
populations. Seychelles is
home to a number of
endemic landbirds including
Seychelles Magpie Robin,
and Seychelles White-eye
and is also a western Indian
Ocean’s hawksbill turtle
Les effets
de la
sensibilisation
environnementale
aux
Seychelles
Nature Seychelles (BirdLife
aux Seychelles) s’est lancée
au cours des derniers mois,
dans une campagne
vigoureuse de sensibilisation
en vue de protéger la
biodiversité insulaire unique
des Seychelles. Rendue
célèbre par le succès
enregistré dans le cadre des
initiatives de restauration de
l’habitat et de protection
des populations des espèces
sérieusement menacées,
Nature Seychelles a élargi
sa campagne
environnementale. En vue
de stimuler l’engouement
des communautés locales,
l’initiative de de
sensibilisation comporte
aujourd’hui des visites
d’information sur le site, des
contacts au niveau des
PARTNER NEWS ROUND-UP TOUR D’HORIZON DE L’ACTUALITÉ

BirdLife Africa Afrique
12
nesting stronghold. It is a popular
tourist destination (10,000 visitors-ayear)
and visitors are key focus of
Nature Seychelles’ environmental
awareness programmes.“Engaging
Wildlife Club members, students, the
local community and visitors in our
projects is the most direct and
strategic way of educating people
about our work and acting as
environmental activism,” said Mr
Shah.
Examples of recent highlights of
Nature Seychelles’ awareness-toaction
activities include a project to
rehabilitate the Seychelles Paradiseflycatcher
(the last of the country’s
Critically Endangered birds), the
publication and launch of a wildlife
guide book, and the opening of the
Island Conservation Centre on
média, le marketing social et les
interactions communautaires.
“Pour une fois, les agents de
conservation étaient heurewux de voir
des espèces en danger protégées par
un enclos mais en réalité, la
conservation est inextricablement liée
aux questions socio-économiques
d’une portée plus grande. Ce n’est
qu’en impliquant toutes les couches de
la société aux fins d’actions palpables
que nous faisons véritablement la
différence” annonce Nirmal Jivan
Shah, Directeur de Nature Seychelles.
Nature Seychelles s’occupe de la
gestion de l’île Cousin, une réserve
naturelle de 27 hectares acquise
spécialement par BirdLife
International (alors ICBP) en 1968 aux
fins d’actions de conservation.
L’île constitue un modèle qui atteste
des efforts de réhabilitation des
espèces menacées d’extinction. Les
Seychelles abritent en effet, plusieurs
espèces aviaires terrestres
endémiques, dont le Shama dayal des
Seychelles (Copsychus sechellarum)
et le Zostérops des Seychelles. On y
trouve également dans la région ouest
de l’Océan Indien, pour la zone de
nidification de la Chelonidé imbriquée
(Eretmochelys imbricata) qui est un
site de prédilection pour les touristes
(10.000 visiteurs par an), principale
Seychelles’ second island, Praslin.
These activities have been developed
with the participation of local and
international stakeholders and
implemented with the goal of
mobilising national support. By
Matthew Harper and Nirmal Jivan
Shah.
BirdLife South
Africa’s new
Division aimed at
Developing the
Intricate Link
between People’s
Livelihoods and
IBA Conservation
Demonstrating the link between
people’s livelihoods, natural
resources and biodiversity
conservation is a great challenge.
The purpose of integrating
conservation into development is
to stimulate interest and mobilise
support for conservation from
base des programmes de
sensibilisation initiés à ce jour par
Nature Seychelles.
“L’implication des membres des clubs
nature, des étudiants, de la
communauté locale et des visiteurs
dans notre projet constitue l’aproche la
plus directe et la plus stratégique à
l’information de la population sur nos
activités en tant qu’écologistes”,
déclare M. Shah. Des exemples de
réalisations récentes et marquantes de
Nature Seychelles comprennent un
projet de réhabilitation de la Tchitrec
des Seychelles (la dernière espèce
d’oiseaux sérieusement menacée
d’extinction à l’échelle nationale), la
publication et le lancement d’un guide
nature et l’ouverture du Centre de
Conservation insulaire à Praslin, la
deuxième île des Seychelles.
Ces activités ont été mises en oeuvre
avec la participation d’opérateurs
locaux et internationaux visent pour
objectif, la mobilisation du soutien
national.
Par Matthew Harper et Nirmal
Jivan Shah
local communities. Increasing their
ability to benefit from and contribute
to biodiversity conservation by
involving them in decision-making
will offset the opportunity costs of
conservation. BirdLife South Africa’s
newly established Division of
Community Based Conservation
takes cognizance of all these
challenges, and plans to use the
immense BirdLife network to share
experiences and learn from other
Partners where the SSG approach
has been successful. The purpose of
this new Division at BLSA is to
develop the capacity of the local
communities to conserve key
biodiversity sites so as enhance both
the status of the sites and people’s
livelihoods through sustainable
income generating activities
The programme aims to establish and
sustain community-based
conservation projects at three key
threatened biodiversity sites. The
projects will entail feasibility studies
and the development of community
Une Nouvelle
Division de
BirdLife Afrique
du Sud chargée
d’étabir des
liens étroits
entre la
Conservation
ZICO et les
Moyens de
Subsistance des
Populations.
des
Le fait de démontrer l’existence de liens
existants entre les moyens de subsistance des
populations, les ressources naturelles et la
conservation de la biodiversité
constitue un grand défi. Or, le but
recherché à travers l’intégration de la
conservation au sein des initiatives de
développement c’est de stimuler
l’intérêt et mobiliser le soutien des
communautés locales pour la
conservation. Le renforcement de
leurs capacités afin de tiere profit et
contribuer en même temps, aux efforts
de conservation de la biodiversité tout
en les impliquant dans la prise de

participatory conservation
management strategies. It is
envisioned that capacity
development and the
initiation of incomegenerating
activities will
ensure self-employment and
self-sufficiency. BLSA has
a long history of site-based
activities at two of the
project sites. Wakkerstroom
is an important wetland and
grassland site well known
for its birdlife and as a
popular tourist destination.
However, the local people
have not benefited
economically from tourism
or any wetland related
activities. This project aims
to ensure that local people
benefit from the wetland
and its biodiversity through
active participation and
livelihoods improvement.
The Klipspruit Wetland in
Soweto, a tributary to the
décision, doit pouvoir
compenser les coûts
opportunistes inhérents.
La nouvelle Division de
BirdLife Afrique du Sud
chargée de la Conservation
communautaire est
consciente de tous ces défis
et entend exploiter le vaste
réseau de BirdLife en vue
d’un échange d’expériences
et de lecons avec les autres
partenaires dans les
circonstances où l’approche
à base de SSG a été une
réussite.
L’objectif visé par cette
nouvelle Division de BLSA
c’est de développer la
capacité des communautés
locales à conserver les sites
clés de biodiversité ainsi que
d’améliorer à la fois, le
statut du site et les moyens
de subsistance des
populations à travers des
activités pérennes de
génération des revenus. Le
programme vise établir et à
soutenir des projets de
conservation basés sur la
participation communautaire
au niveau de trois sites
importants de biodiversité
Klipriver, is heavily polluted
from domestic and
industrial effluents, and
people living on its banks
are extremely poor.
Activities at this site will
entail working with the
various stakeholders to
develop strategies for
rehabilitating the wetland.
Ultimately, the rehabilitated
wetland will provide a safe
and healthy environment for
recreation and income
generation through tourism.
The third project targets the
Chata community and
indigenous forest situated on
the Amatola Mountains in
the Eastern Cape. BLSA is
partnering with a local
NGO, (Border Rural
Committee) to improve local
people’s livelihoods and
conserve the indigenous
forest, which is a stronghold
of the rare Cape Parrot
(Poicephalus robustus).
The project will develop the
Few photos exist of Critically Endangered Uluguru Bushshrike
Malaconotus alius by Martin Woodcock
Peu de photos existent sur le Gladiateur des
Uluguru(Malaconotus alius), une espèce d’oiseau
très sérieusement menacée d’extinction -
menacés. Cette va
nécessiter des études de
faisabilité et la formulation
de stratégies de gestion
participative et
communautaire des
initiatives de conservation.
Il est anticipé que le
renforcement des capacités
et la mise en oeuvre
d’activités génératrices de
revenus contribueront à
promouvoir les emplois et
l’autosuffisance.
BLSA a une longue
expérience en matière
d’activités basées à en
juger par les initiatives
menée sur deux sites.
Wakkerstroom et Klipspruit.
Wakkerstroom est un
important site que l’on
retrouve en zone humide et
de prairies, bien connu pour
son avifaune et comme
destination touristique très
prisée. On note cependant
que les communaués locales
n’ont bénéficié ni du
tourisme ni d’aucune autre
activité associée à ce site.
Ce projet a donc pour
objectif, d’assurer que les
communautés locales tirent
profit des potentialités de la
zone humide et de sa
biodiversité à travers leur
implication active et une
amélioration de leurs
moyens de subsistance.
La zone marécageuse de
Klipspruit à Soweto, un
affluent de Klipriver, est
fortement polluée par les
effluents domestiques et
industriels et les populations
community’s skills for them
to maximise benefits from
avi-tourism, initiate
alternative livelihood
promotion activities while
improving the habitat for the
survival of the Cape Parrot.
Contact: Daniel
Marnewick, Manager:
Community Based
Conservation Division,
BLSA, E-mail:
community@birdlife.org.za
Uluguru
Bush-shrike
found over
the limit
Until January 2007, a single
doubtful record from 1981
was the only evidence for
the presence of the
Critically Endangered
Uluguru Bush-shrike
vivant sur ses rivages sont
extrêmement pauvres. La
mise en œuvre d’activités
au niveau de ce site
impliquera divers
intervenants en vue de
formuler des stratégies de
réhabilitation de la zone
marécageuse. Au bout du
compte, cette réhabilitation
va offrir un environnement
sain et propice de
villégiature et pour la mise
en œuvre d’activités
génératrices de revenus par
le biais du tourisme.
Le troisième projet vise la
communauté Chata et la
forêt indigène située sur les
chaînes montagneuses
d’Amatola dans la région du
Cap oriental. BLSA
entretient un partenariat
avec une ONG locale
(Comité rural frontalier), en
vue d’améliorer les moyens
de subsistance des
populations rurales et de
préserver la forêt indigène,
qui est un bastion du rare
Perroquet du Cap
(Poicephalus robustus).
Le projet contribuera au
renforcement des capacités
des communautés afin
PARTNER NEWS ROUND UP TOUR D’HORIZON DE L’ACTUALITE

Malaconotus alius in the Uluguru
South Forest Reserve, which was
believed to be above its normal
altitudinal limit. Repeated surveys had
failed to find it until a team from
Wildlife Conservation Society of
Tanzania (WCST, BirdLife in
Tanzania), repeatedly sighted the bird
in the Uluguru South Forest Reserve.
They also collected evidence that
suggests the bush-shrikes are breeding
there. In 1999-2000 a census by
WCST estimated a population of 1,200
pairs, the bulk of this population being
in the 84 km 2 Uluguru North Forest
Reserve and adjacent areas still
holding a good tract of flat forest at
1,200-1,500m. The Uluguru North and
South Forest Reserves are separated
by the Bunduki Gap (1.5km), thought
by many to be a potential obstacle to
dispersal of Uluguru Bush-shrike,a
canopy-reliant bird.
altitude of 1,739 metres. The area is
the nearest part of Uluguru South to
the Uluguru North Reserve, with
almost the same forest structure as
Uluguru North. Later that morning the
team heard another Uluguru Bushshrike
about 400m from the first pair
and this was traced to an altitude of
1,885m; the highest record of the
survey.
In February 2007, Jasson John and
Elias Mungaya both of WCST
returned to Uluguru South at the same
census point aiming to capture the
original pair. They placed mist-nets up
in the tree canopy and, used playback
to attract the birds, but the birds
elusively avoided the nets. On two
occasions one flew into the net but
bounced back and on another
occasion one even tried to attack a
Loveridge’s Sunbird, (another Uluguru
endemic), that was caught in the nets.
The pair rarely came to the playback
together. A month before, the birds
had always been seen together. “We
suspect the female was probably
Sustainable Organic Agriculture (SOA) technique in action near Echuya IBA in
Uganda-photo by C.Magin
Technique d’agriculture organique durablee (SOA) en cours d’ application près de
la ZICO d’Echuya en Ouganda – Photo C. Magin
BirdLife Africa Afrique
14
During the January 2007 visit, a pair
of bush-shrikes was attracted by
playback to a census point at an
qu’elles tirent au maximum profit dews
avantages issus de l’avi-tourisme,
initient des activités alternatives de
promotion des moyens de subsistance
tout en réhabilitant l’habitat en vue de
la survie du Perroquet du Cap.
Contact: Daniel Marnewick,
Coordinateur: Division de la
Conservation à base communautaire,
BLSA, E-mail:
community@birdlife.org.za
La Pie-grèche
d’Uluguru
retrouvée au-delà
des limites
connues
Jusqu’en janvier 2007, un
enregistrement unique et douteux
effectué en 1981 était la seule
indication de la présence du Gladiateur
des Uluguru (Malaconotus alius), une
espèce d’oiseau sérieusement
menacé d’extinction endémique
dans la Réserve Forestière au sud
des Uluguru que l’on croyait située
au-delà des limites altitudinales
normales. Des enquêtes
intempestives n’ont pas permis la
découverte de cette espèce d’oiseau
jusqu’au moment où une équipe de
la Worldlife
Conservation
de Tanzanie
(WCST, BirdLife
en Tanzanie),
ait pu déceler
cet oiseau à
plusieurs
reprises dans la
Réserve
Forestière au
Sud des Uluguru. L’équipe a pu
même relever des traces de
nidification de la Pie-Grieche dans
cette zone.
Le recensement mené entre 1999 et
2000 par la WCST porte la population
à 1.200 paires, dont l’essentiel nidifie
dans un rayon de 84 km 2 au sein de la
Réserve Forestière au nord des
Uluguru et dans les zones adjacentes
couverte de forêt située sur un terrain
plat à 1.200 ou 1.500 m d’altitude. Les
Réserves forestières au nord et sud
des Uluguru sont séparées par la
trouée de Bunduki (1,5 km) que
beaucoup considèrent comme un
obstacle potentiel à la dispersion du
Gladiateur des Uluguru, un oiseau qui
dépend pour sa survie, de la
couverture végétale.
Durant la visite effectuée au mois de
janvier 2007, une paire de Gladiateurs
des Uluguru était attirée par un
enregistrement sonore vers un point de
recensement à une altitude de 1.739
mètres. Cette zone est le point le plus
plus proche au sud d’Uluguru par
rapport à la Réserve au nord des
Uluguru qui présent quasiment la
même structure forestière que celle au
nord des Uluguru. Vers la fin de cette
matinée, l’équipe a perçu le chant d’un
autre Gladiateur à environ 400m de
distance du point de rencontre de la
première paire à une altitude de 1.885
m, le point élevé jamais enregistré
durant l’enquête.
En février 2007, Jasson John et Elias
Mungay, tous deux de la WCST sont
retournés au sud des Uluguru au
même point de recensement dans le
but de capturer la paire d’oiseaux
identifiée initialement. Ils y ont déployé
des filets dans le le feuillage de l’arbre
et se sont servi d’un enregitrement
sonore pour attirer les oiseaux mais
ceux-ci ont habilement évité les filets.
En deux occasions, l’un des oiseaux
s’est jeté dans les filets mais en est
vite ressorti. Une autre fois, l’un a

sitting on a nest” explained Jasson. The project “A second
population assessment of the Uluguru Bush Shrike in
Uluguru Mountains” was funded by the Critical
Ecosystem Partnership Fund
Jasson John, WCST (wcst@africaonline.co.tz)
Striking a balance between
the needs of minority
groups and conservation of
nature. A case of Batwa at
Echuya Central Forest,
Uganda.
The Batwa Communities in Echuya Forest Uganda, are
traditionally forest dwellers who depend on the forest for
among others, food, medicine, shelter and as areas of
worship. With the designation of Echuya forest reserve,
the Batwa were de-linked from the forest. Their access to
the forest was restricted and hence the Batwa became a
disfranchised community as all their skills were linked to
même failli attaquer un nectarin de Loveridge, (une espèce
également endémique des Uluguru) pris au filet. Rarement,
la paire était attirée à la fois par l’enregistrement sonore.
Un mois auparavant, les oiseaux étaient toujours
ensemble. “Nous suspectons que la femelle devait
probablement être en train de couver”! Avait expliqué
Jasson.
Le projet intitulé “Une seconde évaluation de la population
de Gladiateurs des Uluguru dans les montagnes des
Uluguru” était financé par Le Fonds du Partenariat pour
les Ecosystèmes Critiques
Jasson John, WCST (wcst@africaonline.co.tz)
Recherche d’un équilibre
entre les besoins des
groupes minoritaires et la
conservation de la nature.
Cas des Batwa de la Forêt
central d’Echuya, Ouganda
Les communautés Batwa de la forêt d’Echuya en
Ouganda sont essentiellemen des forestiers qui dépendent
de cet environnement pour entre autres, se procurer des
ressources alimentaires, des plantes médicinales, des abris
et un espace pour des rituels religieux. Avec la désignation
de la réserve forestière d’Echuya comme aire protégée,
les Batwa furent contraints de quitter la forêt dont l’accès
leur était désormais limité. Les Batwa sont donc devenus
aujourd’hui une communauté privée de certains droits
constitutionnels dont le droit de vote car toutes leurs
compétences étaient assujetties à l’exploitation des
ressources forestières.
the exploitation of forest reserves.
A number of agencies came in to support the Batwa in
adopting alternative lifestyles and sources of livelihoods.
Through adult literacy, land purchase and support to
undertake formal education, the agencies believed that the
Batwa would adjust to life outside the forest. However,
Batwa themselves were not prepared to undertake the
prescribed interventions. Secondly, some values were not
transferable outside the forest for instance the Batwa had
and still have their places of worship inside the forest.
Needless to say, little progress was made by these early
efforts.
Since the early 1990s, there has been growing
appreciation that the Batwa view their lifestyles and
relationships with nature quite differently from the non-
Batwa communities living around the forest. The Batwa
find their hunter-gathering life in the forest rich and
satisfying, while the non-Batwa see this as backward and
extremely harsh. While it may not be possible to sustain
the Batwa’s preferred lifestyle in view of continued
population increase and a reduction in the size and
complexity of natural ecosystems, conservationists can be
more discerning and ensure that the Batwa are
empowered to contribute in discussions on natural
Bon nombre d’organisations aident les Batwa à adopter un
mode de vie alternatif et d’autres moyens de subsistance.
Grâce à l’alphabétisation, à l’acquisition de terres et à
l’appui pour entreprendre l’éducation formelle, ces
agences pensent que les Batwa seraient à même de
s’adapter à une nouvelle vie hors de l’environnement
forestier. Les Batwa eux-mêmes n’étaient pas préparés à
entreprendre les interventions préconisées. D’autre part,
certaines valeurs ne sont pas transférables hors de la
forêt. Il y a par exemple des rituels religieux qui ne
peuvent s’opérer que dans la forêt. Il va sans dire que très
peu de progrès ont été réalisés dans ce sens.
Depuis le début des années 90, les Batwa font l’objet
d’une reconnaissance de plus en plus croissante au point
qu’ils perçoivent différemment leur syle de vie et leur
relation avec la nature par rapport aux autres
communautés non- Batwa vivant à la rizière de la forêt.
Les Batwa estiment riche et exaltant, leur mode de vie
forestière basé sur la chasse et la cueillette tandis que les
non Batwa considèrent cette situation comme rétrograde
et extrêmement dure. Même s’il ne s’avère plus, les
agents de conservation doivent faire preuve de
discernement et s’assurer possible de laisser les Batwa
mener leur mode de vie préféré du fait de la croissance
démographique et de réduction de la taille et la complexité
des écosystèmes naturels que les Batwa sont hablités et
prennent part au débat sur l’utilisation des ressources
naturelles.
Le projet de conservation de la forêt d’Echuya, financé
par la Civil Society Challenge Fund du DFID (G.B) à
travers la RSPB et mis en eouvre par NatureUganda, met
pleinement à contribution les connaissances techniques
locales de ces communautés en vue d’une planification et
d’une mise en oeuvre effective des initiatives de
conservation et de promotion des moyens de substances
des communautés locales vivant à la lisière de la réserve
forestière d’Echuya. Les Batwa justifient d’une profonde
PARTNER NEWS ROUND UP TOUR D’HORIZON DE L’ACTUALITE

esources use.
The Echuya forest conservation
project, funded by the Civil Society
Challenge Fund of the UK’s DFID
through RSPB and implemented by
NatureUganda, is already taking full
advantage of the indigenous technical
knowledge of this group people to
effectively plan and implement
conservation and livelihood
interventions in local communities
around Echuya forest reserve. The
Batwa have intricate knowledge of
trees and animals in the forest that is
very valuable in resource planning and
promoting non-timber forest products.
This is becoming possible because
these Batwa are being empowered
(through applying the Site Support
Group approach) to contribute to
discussions on resources use.
Uganda:
Birdwatchers tap
fortune from
Swamp
He has built a house, bought a car and
is able to look after his seven children,
thanks to birdwatching. Meet
Hannington Kasasa, a 28 year old
resident of Mabamba village whose
Mabamba Swamp, an IBA in Uganda – photo by Nature Uganda
Le Marais de Mabamba, Une ZICO en Ouganda – Photo Nature
Uganda
prosperity comes from birdwatching.
He works as a guide in the nearby
Mabamba Swamp, an Important Bird
Area opposite Entebbe International
Airport in Uganda. Hannington got
into bird guiding by accident. While
still a teenager, his parents asked him
to help a group of birdwatchers to
locate the elusive Shoebill. He obliged
and the satisfied birdwatchers offered
to pay his school fees in
appreciation.On the recommendation
of this initial group of visitors,
Mabamba started receiving increasing
numbers of tourists. A few other
residents of the village started cashing
in on the guiding fees. Each group of
tourists pays up to $30 (Ug shs
50,000) for the guiding services and
when the turn-up is good the total
earnings can be up to $120 (Ug shs
200,000) a week.
Through the efforts of NatureUganda
(BirdLife in Uganda) and the Uganda
Bird Guides Club, interested members
of the local community have been
organised into a Site Support Group,
the Mabamba Bird Guides and
BirdLife Africa Afrique
16
connaissane des plantes et des
animaux de la forêt, laquelle s’avère
cruciale dans la planification des
ressources et la promotion des produits
forestiers non boisés. Cette habilitaion
est la résultante d’un effort de
renforcement des capacités des
Batwa (sur la base de l’approche des
Groupes de Soutien au Site) qui les
rend apte à prendre part au débat sur
l’utilisation des ressources.
Ouganda: Des
Ornithologues
font fortune à
partir des
ressources des
marais
Il a bâti sa maison, s’est acheté une
voiture et prend soin de ses sept
enfants grâce à l’observation ds
oiseaux. Nous vous présentons
Hannington Kasasa, un résident du
village de Mabamba agé de 28 ans, qui
doit sa prospérité à l’observation des
oiseaux. Il travaille comme guide
ornithologique dans les marais
avoisinants de Mabamba, une Zone
d’Importance pour la Conservation des
Oiseaux sise en face de l’aéroport
international d’Entebbe en Ouganda.
C’est par hasard que Hannington s’est
retrouvé dans la peau d’un guide
ornithologique. Encore adolescent, ses
parents lui ont proposé d’aider un
groupe d’ornithologues à localiser
l’insaisissable Bec-en-sabot du Nil. Il a
accepta volontiers et ravi, le groupe
d’ornithologgues offrit de payer ses
frais de scolarité.
Sur les conseils de ce premier groupe
de visiteurs, Mabamba se mit à
recevoir un nombre important de
touristes. Quelques résidents de ce
village commencèrent à gagner de
l’argent en tant que guides. Chaque
groupe de touristes paie jusqu’à 30
$EU (soit l’équivalent de 50.000 Shs
ougandais) pour les services de guide
et lorsque la saison est bonne les
recettes hebdomadaires peuvent
atteindre 120 $EU (200.000 Shs
ougandais).
Grâce aux efforts de Nature Uganda
(BirdLife en Ouganda) et du Club
ougandais des guides ornithotophiles,
les membres intéressés de la
communauté locale se sont constitués
en un Groupe de Soutien au Site
dénommé “Association Mabamba des
guides ornithotophiles et pour la
Conservation de la nature”. La

Conservation Association. Its
Chairperson, Ms Mary Nanyonjo
acknowledges that the SSG has
contributed to changing attitudes of
local communities through raising
awareness of the need for the
conservation of Mabamba swamp for
their own benefit.
People like Hannington are considered
prosperous, but poverty still affects
most inhabitants in the village. There
are opportunities to set up more
sustainable nature-based enterprises
to help the local community appreciate
wildlife even more, such as a guest
house to accommodate visitors who
may want to view birds early in the
morning or those who may want to
stay longer in the area, selling
handicrafts, preparing traditional
cuisine, dances and telling local
stories.
NatureUganda is working with the
SSG, the district authorities, other
community-based organisations,
the Wetland Inspection Division
and the private sector to develop
Mabamba village into a
présidente de l’association en pa
personne de Mlle Mary Nanyonjo
reconnaît que le GSS a contribué au
changement d’attitudes des
communautés locales grâce à une
grande prise de conscience de la
nécessité de conservation des marais
de Mabamba dans leur propre intérêt.
Des gens comme Hannington ont fait
fortune, mais la pauvreté affecte
encore une bonne partie des habitants
du village. Il existe des opportunités
pour promouvoir des activités pérennes
à base de ressources naturelles et
aider la communauté locale à mieux
apprécier la faune sauvage. Il s’agit
d’activités en relation par exemple
avec la construction d’une maison
d’accueil pour loger les visiteurs qui
souhaiteraient observer des oiseaux
très tôt le matin ou ceux qui voudraient
rester un peu plus longtemps. Il s’agit
également de la vente de produits
artisanaux, de la promotion cuisine
locale, de danses traditionnelles et de
contes locaux.
Nature Uganda collabore avec les
GSS, les autorités des Districts, les
autres organisations à base
communautaire, la Division de
l’Inspection des zones humides et le
secteur privé pour transformer le
village de Mabamba en aire de
conservation et de villégiature au profit
conservation and recreational area for
the benefit of the residents and the
biodiversity in the IBA.
Stop Press: Annual General
MeetingsRecent elections at the
Annual General Meetings of AAO
(BirdLife in Tunisia) and Zambia
Ornithological Society (ZOS BL in
Zambia) have resulted in new
Presidents/Chairs of the Executive
Committees:Mourad Amari-
President of AAO Email:
aao.president@topnet.tn
Chairperson ZOS- Lizanne
Roxburgh, Email:
Lizanne@coppernet.zm. More
details in the next issue!
Landbirds (passerines and nearpasserines)
Oiseaux terrestres (passerines)
des autochthones et de la préservation
de la biodiversité dans la ZICO
Nouvelle-éclair: Assemblées générales
annuelles
Les récentes élections organisées lors
des assemblées générales annuelles de
l’AAO (Birdlife en Tunisie) et de la
Société ornithologique de Zambie
(ZOS BL en Zambie) ont permis la
nomination de nouveaux Présidents/
Présidents des Comités exécutifs:
Mourad Amari - Président de l’AAO :
adresse électronique:
aao.president@topnet.tn
Lizanne Roxburgh - Président de ZOS,
adresse électronique :
Lizanne@coppernet.zm
Pour de plus amples informations, voir
le prochain numéro!
Waterbirds (waders, waterfowl,
flamingos)
Oiseaux d’eaux
(échassiers,Flamants,Canards
Soaring Birds (raptors, storks, pelicans)
Oiseaux planeurs (rapaces, marabout,
pélicans)
“L’Initiative des
Voies de
Migration des
Oiseaux”de
BirdLife
International:
Conservation des
oiseaux
migrateurs selon
l’approche des
voies de
migration.
Le phénomène de migration a toujours
fasciné l’homme. L’arrivée et le
départ des oiseaux migrateurs
constituent un des phénomènes
naturels les plus impressionnants sur
terre. Les oiseaux migrateurs assurent
la liaison entre les peuples et les
cultures et offrent un cadre
extraordinaire de collaboration
CONSERVATION & RESEARCH CONSERVATION ET RECHERCHE

BirdLife
International
‘Flyways
Initiative’:
Conserving
migratory birds
using a flyways
approach.
The wonder of migration has always
fascinated humankind and the arrival
and departure of migrants is one of
the most impressive natural
phenomena on earth. Migratory birds,
link people and cultures, and offer an
extraordinary opportunity for
international collaboration. However,
many migratory bird species are
sharply declining and there is an
increasing sense that these declines
are linked to the bigger environmental
issues facing humankind. There is
growing urgency for the BirdLife
Partnership to capitalise more
effectively on the powerful messages
that migratory birds can send to the
internationale.
On observe cependant, un déclin de
drastique de la population des oiseaux
migrateurs et il y a une tendance à
associcer ce phénomène aux sérieux
problèmes environnementaux
auxquels fait face l’humanité
aujourd’hui. Il est donc impérieux que
les Partenaires de BirdLife mettent un
accent particulier sur des messages
forts à l’effet que les oiseaux
migrateurs peuvent transmettre au
public et aux décideurs.
On croit en particulier que les oiseaux
migrateurs peuvent servir d’outil pour
la sensibilisation du public et de
réponses à l’exploitation irrationnelle
des ressources foncières à travers
notamment les tgechniques agricoles
modernee et la foresterie, ainsi que la
menace imminente que posent les
changements climatiques. Les oiseaux
migrateurs peuvent également jouer
un rôle important dans le
renforcement du Partenariat de
BirdLife, tant au niveau du réseau
mondial qu’à travers le
développement des partenaires
individuels.
C’est sur cette toile de fond que fut
lancée une nouvelle initiative sur les
oiseaux migrateurs lors de l’atelier
tenu les du 10 et 11 mars 2007 à
Cambridge en G.B. En s’inspirant des
programmes et projets existants,
public and decision makers. In
particular there is a view that
migratory birds can help to raise
public awareness and action in
response to unsustainable land-use
such as modern agriculture and
forestry, as well as the looming threat
of climate change. Migratory birds
could also play a more powerful role
in strengthening the BirdLife
Partnership both as a global network
and through the growth of individual
Partners.
It is againt this background that a new
initiative on migratory birds was
launched through a workshop held on
10 and 11 March 2007 in Cambridge,
UK. Drawing on existing BirdLife
programmes and projects, the
workshop aimed to develop a
framework for a global flyways
conservation programme for BirdLife.
The workshop was organised within
the framework of a Global Flyways
Conservation project, funded by
Vogelbescherming (BirdLife in the
Netherlands) and was attended by 34
people from the BirdLife partnership
and secretariat covering 19 countries.
Through this project, which has a
special focus on West Africa, a
‘flyways approach’ to bird
conservation will be developed and
‘tested’ along the East Atlantic
Flyway and the Black Sea/
Mediterranean Flyway.
The Great Rift
Valley
Conservation
Initiative
The Great Rift Valley (GRV) is one
of the most outstanding natural
landscape features on earth. It covers
22 countries in Africa, the Middle
East and Europe; stretching over
7000km from Turkey to Zimbabwe
and harbours immense bird and other
biodiversity. In Africa, The 3,000km
East African Rift System (EARS)
BirdLife Africa Afrique
18
l’atelier se devait d’élaborer un cadre
mondial de développement d’un
programme de BirdLife pour la
conservation des voies de migration
des oiseaux. Cet atelier s’est tenu
sous les auspices du Projet mondial de
conservation des voies migratoires sur
financement de Vogelbescherming
(BirdLife au Pays- Bas). On y notait
la participation de 34 délégués issus
du Partenariat et du Secrétariat de
BirdLife représentant 19 pays.
A travers ce projet dont l’accent porte
essentiellement sur l’Afrique de
l’Ouest, il est prévu d’élaborer une
approche à base de voies de migration
face à la conservation des oiseaux,
laquelle sera ‘expérimentée’ le long de
la voie de migration de l’Atlantique
Orientale et celle de la Mer noire/
Méditerranée.
L’Initiative de
Conservation de
la Vallée du
Grand Rift
La Vallée du Grand Rift présente un
des paysages naturels les plus
remarquables du monde. Elle couvre
22 pays d’Afrique, du Moyen-orient et
d’Europe. Elle s’étend sur plus de
7.000 km, depuis la Turquie jusqu’au
Zimbabwe et est le site d’une
population aviaire importante ainsi que
d’autres éléments de biodiversité. En
Afrique, les 3.000 km du Système
Est-africain du Rift (EARS)
traversent l’Ethiopie, le Kenya, la
Tanzanie, le Malawi, le Mozambique,
l’Ouganda et la République
Démocratique du Congo. De facon
éclairée, la Vallée du Rift constitue un
couloir principal pour les oiseaux
migrateurs du Système de migration
des oiseaux du Paléarctique africain,
notamment les oiseaux planeurs, les
oiseaux aquatiques et les oiseaux
terrestres.
Il existe plus de 100 Zones
Importantes pour la Conservation des
Oiseaux aquatiques et terrestres dans
la Vallée du Grand Rift.

uns through Ethiopia, Kenya,
Tanzania, Malawi, Mozambique,
Uganda and the, Democratic
Republic of Congo. Critically, the Rift
Valley stands out as a key global
flyway for migrant birds in the
Palaearctic-African Bird Migration
System, especially soaring birds,
waterbirds and landbirds. There are
more than 100 Important Bird Areas
for waterbirds and soaring birds in the
Great Rift Valley.
Sites at either end of the Red Sea at
which birds cross from the Middle
East into Africa are key bottlenecks.
For example at Bab el-Mandab
between Yemen and Djibouti over
250,000 birds, including 100,000
Steppe Buzzard and 80,000 Steppe
Eagle cross the bottleneck every
year. It was in this context that the
World Heritage Centre convened a
Leadership Scientific Workshop on
the Great Rift Valley as a potential
World Heritage Serial trans-national
site in Nairobi from 26 – 29 March
2007. The overall objective of the
Les sites qui se trouvent aux deux
extrémités de la Mer Rouge, où les
oiseaux en provenance du Moyenorient
s’envolent vers l’Afrique, sont
sériweusement embouteillés. A Bab
el-Mandab par exemple entre le
Yémen et Djibouti, plus de 250.000
oiseaux y compris 10.000 Buses et
80.000 Aigles des steppes
franchissent ce couloir embouteillé
chaque année. C’est dans ce contexte
workshop was to promote the
conservation and protection of
migratory species along the GRV in
Africa. Specific objectives included
the development of an Action Plan for
designating the entire Rift Valley a
serial trans-national World Heritage
site. BirdLife was represented at the
workshop by the Africa Secretariat,
NatureKenya and the Society for
Protection of Nature in Israel and
made a presentation on the Rift Valley
as an avian migratory flyway. A
steering committee was elected to
take forward recommendations from
the workshop and BirdLife was
elected as an advisory member. A
series of key activities were identified
for progressing “the Great Rift Valley
Conservation Initiative”. These
include: fundraising, advocacy, an
inventory of key sites and prioritisation
of sites for conservation action. A
Nairobi Great Rift Valley Declaration
was drafted that will be
circulated shortly.
que le Centre pour le
patrimoine mondial a
organisé les 26 et 29 mars
2007 à Nairobi, un atelier
scientifique de Leadership
sur la Vallée du Grand Rift
en tant que site transnational
potentiel des patrimoines
mondiaux.
L’objectif global de l’atelier
était de promouvoir la
conservation et la
protection des espèces
migratrices le long de la
VGR en Afrique. Les
objectifs spécifiques
portaient sur le
développement d’un Plan
d’action pour la
désignation de la vallée
tout entière en tant que
site transnational du
Patrimoine mondial.
BirdLife y était
représenté par le
Secrétariat africain,
Uluguru Forest in
Tanzania – photo by
Kariuki Ndang’ang’a
La forêt des Uluguru
en Tanzanie
Keeping track of
biodiversity
within a ‘hot’
region…
The Eastern Arc Mountains and
Coastal Forests of Kenya and
Tanzania
With over 1600 plant and animal
species confined to it, the Eastern
Arc Mountains and Coastal Forests
of Kenya and Tanzania region is
indeed of interest! In fact it was
previously classified as a biodiversity
‘hotspot’ itself, but now lies within
Charcoal Burning a major threat to
forests – photo by Neil Burgess
La Production du charbon de
bois: une menace majeure à
l’égard des forêts - photo Neil
Burgess
Nature Kenya et la Société pour la
Protection de la Nature en Israël dont
les délégués ont fait une
communication sur la Vallée du Rift
comme couloir de migration de
l’avifaune.
Un comité de pilotage a été mis en
place avec pour mission, de mettre en
œuvre les recommandations issues de
cet atelier et BirdLife a été désigné
comme membre consultatif dudit
comité. Une série d’activités ont été
identifiées pour promouvoir
“l’Initiative de Conservation de la
Vallée du Grand Rift”. Ces activités
comportent entre autres, la
mobilisation de fonds, le plaidoyer, un
inventaire des sites importantse et une
hierarchisation des sites pour la mise
en œuvre d’actions de conservation.
L’atelier a débouché sur une
déclaration dite “La Déclaration de
Nairobi sur la Vallée du Grand Rift” a
été élaborée et sera distribuée bientôt.
CONSERVATION & RESEARCH CONSERVATION ET RECHERCHE

two such ‘hotspots’. This region has attracted
hundreds of researchers and conservationists
eager to gather further knowledge and track
biodiversity changes in the region. Unfortunately
this has in the past not been properly coordinated
across the region, thus making information difficult
to interpret at a regional scale, and probably reinventing
wheels in some instances due to limited
networking and communications especially among
researchers.
To address this problem, since February 2005 with
funding from the Critical Ecosystem Fund (CEPF),
BirdLife International and its Partners in Kenya
and Tanzania - NatureKenya and Wildlife
Conservation Society of Tanzania (WCST)
respectively, have been coordinating a five-year
project that aims to coordinate a standardised
sustainable biodiversity monitoring system for the
region. In 2005 this initiative brought stakeholders
together who reviewed the existing biodiversity
work in the region and agreed to institute a
collaborative and coordinated approach to
biodiversity monitoring. Stakeholders took a closer
look at the different methods being used to track
biodiversity in the region and agreed on a small set
of common and usable indicators and respective
methods. This will allow easy aggregation, sharing
and comparison of data across the region. Already
data is being received from many researchers and
fieldwork being collected by NatureKenya and
WCST. Currently BirdLife Africa Secretariat maintains a contact
list of over 350 persons which is networked through quarterly
communications with an electronic bulletin giving highlights on
new biodiversity monitoring information arising in the region. This
enables stakeholders to know who is doing what where and to
share information. Databases are also being maintained on: (1)
threatened/endemic species (over 340), exact sites where they
continue to be located and research and conservation actions
targeting them (2) site (over 160 Key Biodiversity Areas)
management information, and (3) existing literature. A list of key
institutions that house different types of biodiversity data and how
to access it is also maintained and availed to stakeholders. More
information: paul.ndanganga@birdlife.or.ke
CEPF funds eighty-five
projects in the Eastern Arc
Mountains and Coastal Forests
Region of Kenya and Tanzania
The Eastern Arc
Coastal Forests
region of Kenya
and Tanzania
includes 160
Key
Biodiversity
Mountains and
(EACF)
BirdLife Africa Afrique
20
Surveillance de la
biodiversité dans une
région “chaude”
La région des montagnes de l’arc oriental et les
Forêts côtières du Kenya et de la Tanzanie
Avec plus de 1.600 espèces florales et fauniques
endémiques, la égion des montagnes de l’arc
oriental et des forêts côtières du Kenya et de
Tanzanie est digne d’intérêt ! Elle a été en fait
classifiée naguère comme ‘zone chaude de
diversité biologique’ mais se retouve actuellement
au sein de deux zones chaudes similaires. En
revanche, cette région a attiré de milliers de
chercheurs et d’écologistes venus collecter de plus
amples données et impliqués dans des activités de
surveillance des changements éventuels qui
interviennent dans la biodiversité de cette région.
Ces activités n’ont malheureusement pas été bien
coordonnées par le passé, ce qui rende impossible
l’interprétation des données à l’échelle régionale et
nécessite probablement de réinventer la roue dans
certaines circonstances, en raison de l’insuffisance
d’initiatives menées en réseau et en matière de
communication entre les chercheurs.
Pour faire face à ce problème, BirdLife
International et ses partenaires au Kenya et en
Tanzanie, en l’occurrence Nature Kenya et la
Wildlife Conservation
Society of
Tanzania (WCTS) se sont impliqués
depuis,
dans la coordination d’un projet qui s’exécute sur 5 ans et
dont l’objectif vise ela mise en oeuvre d’un système standard et
durable de surveillance de la biodiversité dans la région.
En 2005, cette initiative a mobilisé les parties prenantes qui ont
passé en revue les actions engagées dans le domaine de la
biodiversité et ont convenu d’instituer une approche collaborative
et coordonnée eu égard à la surveillance de la biodiversité. C’était
l’occasion pour les parties prenantes d’examiner de près, les
différentes méthodes de surveillance en vigueur dans la région et
de convenir d’une série d’indicateurs communs et pratiques ainsi
que de méthodes pertnentes. Ceci a permis la mise en commun,
l’échange et la comparaison de données à travers la région. Déjà,
quelques données sont collectées auprès des chercheurs et à
partir des travaux effectués sur le terrain par Nature Kenya et
Wildlife Conservation Society of Tanzania (WCTS).

Areas (KBAs overlap with IBAs)
and 345 globally threatened species
(28 bird, 30 mammal, 242 plant, 39
amphibian and 7 gastropod species).
EACF is one of the regions where
the Critical Ecosystem Partnership
Fund (CEPF) is providing financial
and technical assistance towards the
conservation of global biodiversity
hotspots!
The CEPF is now in its fourth of a
five-year conservation programme in
the EACF worth USD7million, which
started in 2004. By March 2007, out
of 338 proposals submitted to CEPF,
85 projects had been funded totaling
USD 6,3 million (91% of USD 7
million investment).Projects focus on
filling gaps in biological knowledge,
sites and species monitoring,
standardization and harmonization of
existing monitoring within the region,
rehabilitation of degraded habitats,
connecting fragmented landscapes,
raising awareness, livelihood
improvements activities and capacity
building. So far, five projects focusing
Actuellement, le Secrétariat de
BirdLife en Afrique dispose d’une
liste d’adresses de plus de 350
personnes organisées en réseau sur la
base d’un système de communication
trimestrielle à base d’un bulletin
électronique qui donne un aperçu du
système de surveillance de la
biodiversité en vigueur dans la région
en question. De telles mesures
permettent aux parties prenantes de
s’informer sur les activités des
intervenants et le niveau auquel ils
opèrent aux fins d’échanges
d’informations.
Des bases de données sont également
maintenues sur:
(1) les espèces menacées/endémiques
(plus de 340), les sites exacts
d’hivernage ainsi que les actions de
recherche et de conservation
entreprises en ce qui les concerne,
(2) les informations relatives à la
on avian research, conservation and
monitoring have been funded including
Spotted Ground Thrush, Uluguru
Bush-shrike (see separate story) and
Udzungwa Forest Partridge. View
summary of funded projects at
http://www.cepf.net/xp/cepf/
project_database/
eastern_arc_mountains.xml
CEPF is a joint initiative of
Conservation International, the Global
Environment Facility, Government of
Japan, MacArthur Foundation and the
World Bank. The Partnership aims to
dramatically advance conservation of
the earth’s biodiversity hotspots. A
fundamental goal is to ensure that the
civil society is engaged in biodiversity
conservation. BirdLife International
(African Partnership Secretariat,
NatureKenya and Wildlife
Conservation Society of Tanzania) is
involved in this initiative as a grantee
and a member of the Coordination
Unit comprising the International
Centre for Insect Physiology and
Ecology, World Wide Fund-East
gestion du site (plus de 160 Zones
critiques de biodiversité) et (3) la
littérature existante. Il est tenu
également une liste des principales
institutions qui abritent différents types
de données sur la biodiversité et leur
mode d’accès
Pour de plus amples information,
prière de consulter le site Web suivant:
paul.ndanganga@birdlife.or.ke
African Regional Programmes Office
and Tanzania Forest Conservation
Group. The role of the CU is to
ensure an effective, efficient and
coordinated approach amongst
stakeholders is established to achieve
the CEPF conservation outcomes for
the EACF Biodiversity Hotspot.
Le CEPF finance
85 projets dans
la région des
montagnes de
l’arc oriental et
les forêts
côtières du Kenya
et de Tanzanie.
Les région des montagnes de l’arc
oriental et les forêts côtières du
Kenya et de Tanzanie (EACF) sont
constituées de 160 zones critiques de
biodiversité (les ZIB se chevauchent
avec les ZICO) et sont le sanctuaire
de 345 espèces menacées d’extinction
au plan mondial (28 espèces avaiares,
30 espèces de mammifères, 242
espèces végétales, 39 espèces
d’amphibiens et 7 espèces de
gastéropodes). L’EACF est l’une des
CONSERVATION & RESEARCH CONSERVATION ET RECHERCHE
AAnswer
Reponse:
African Snipe (Gallinago nigripennis)
Sterne fuligineuse (Sterna fuscata)
(see photo on pg. 22)

Focus on Important Bird
Areas in Africa
Sao Tome Lowland Forest ST
001
São Tomé and Príncipe is the second smallest country in
Africa, situated in the Gulf of Guinea, off the west coast
of Africa, and lying at the Equator between longitudes
0 o N and 2 o N. It has a population of about 70,000 with a
total land area of 1,001km 2 Annual average temperatures
range between 22 o C and 33 o C and annual average rainfall
is 7,000mm in São Tomé and 5,000mm in Príncipe. The
biodiversity of São Tomé and Príncipe is particularly
unique, comprising 95 bird species of which 27 species
are endemic to the islands, and about 685 species of
plants. The islands also hold a few indigenous mammals.
The shrew Crocidura thomensis (VU) is the only
endemic terrestrial mammal, and is found on São Tomé.
São Tomé also boasts two endemic bat species of which
Myonycteris brachycephala (EN) is notable as being the
only known mammal with an asymmetric dental formula.
32 bird species of which 10 are of global conservation
concern and is the only site for Sao Tome Fiscal (Lanius
newtoni), Sao Tome Short-tail (Amoaurocichla bocagei)
and Sao Tome Grosbeak (Neospiza concolor) three
critically endangered species. Over the last few centuries,
extensive parts of the Islands were initially cultivated for
sugar and later for cocoa and coffee. However, these
agricultural activities have been on the decline since the
1970s and forest regeneration is underway. Some of the
major threats in this IBA include, capture of birds for trade
particularly African Grey Parrots, introduction of alien
Ian Nason
Sao Tome has three IBAs, of which the Sao Tome
Lowland Forest IBA (ST 001) covers approximately
130km 2 (15% of the total area of Sao Tome). It contains
African Snipe La Bécassine africaine
(photo by Ian Nason)
BirdLife Africa Afrique
22
régions qui bénéficie du financement et de l’assistance
technique de la part du Fonds pour le partenariat sur les
écosystèmes critiques dans le cadre de la conservation des
zones importantes de biodiversité!
Le CEPF entre actuellement dans sa quatrième année de
mise en eouvre, dans le cadre d’un programme de
conservation conçu pour cinq ans et à entreprendre dans
la région des montagnes de l’arc oriental et les forêts
côtières du Kenya et de Tanzanie (EACF) sur la base
d’un financement à hauteur de 7 millions $EU. Ce projet a
démarré en 2004. Dès le mois de mars 2007, sur 338
propositions de projet soumises au CEPF, 85 ont été
financées à hauteur de 6,3 millions $EU (soit 91% des 7
millions $EU d’investissement). Les projets mettent
l’accent sur l’amélioration des connaissances biologiques,
la surveillance des sites et des espèces, la normalisation et
l’harmonisation des mécanismes actuels de surveillance en
vigueur dans la région, la réhabilitation des habitats
dégradés, la connection des zones fragmentées, la
sensibilisation, la mise en œuvre d’activités pour améliorer
les moyens de subsistance des communautés et le
renforcement des capacités. Jusqu’ici, cinq projets portant
sur la recherche aviaire, la conservation et la surveillance
des écosystèmes ont été financés, y compris la recherche
sur la Grive tachetée, le Gladiateur des Uluguru (se
référer à la rubrique appropriée) et le Perroquet de la forêt
d’Udzungwa.
Pour se faire une idée sommaire des projets
financés, prière de consulter le site Web: http://
www.cepf.net/xp/cepf/project_database/
eastern_arc_mountains.xml
Le CEPF est une initiative conjointe de Conservation
International, du Fonds pour l’Environnement mondial
(FEM), du Gouvernement du Japon, de la Fondation Mac
Arthur et de la Banque mondiale. Le Partenariat vise à
promouvoir de manière substantielle, la conservation des
zones importantes de biodiversité sur la terre. L’objectif
majeur est de permettre l’implication de la société civile
dans des actions de conservation de la biodiversité.
BirdLife International (qui regroupe le Secrétariat du
Partenariat de BirdLife en Afrique, Nature Kenya et la
Wildlife Conservation Society of Tanzania) est impliquée
dans cette initiative en tant que bénéficiaire de la
subvention et aussi comme membre de l’Unité de
coordination qui comprend également le Centre
international sur la physiologie et l’écologie des insectes
(ICIPE), le Bureau régional pour l’Afrique de l’Est du
Fonds mondial pour la nature (WWF-EARPO) et le
Groupe de conservation des forêts en Tanzanie. L’UC a
pour rôle de garantir la promotion d’une approche
effective, efficiente et cordonnée au sein des parties
prenantes en vue de réaliser les attentes du CEPF en
matière de conservation de la zone importante de
biodiversité de l’EACF.
Focus sur les Zones
Importantes pour la
Conservation des Oiseaux
en Afrique:La Forêt de
baltitude de Sao-Tomé
ST001
Sao Tomé-et-Principe est le second pays le plus petit
d’Afrique situé dans le Golfe de Guinée au large de la côte
ouest-africaine et à cheval sur l’Equateur, entre les
longitudes 0 o et 2 o au nord. Le pays compte une population

species such as snails and hunting, which is mainly
focused on introduced mammals, but also affects two
endemic pigeons.The BirdLife Africa Partnership in
collaboration with SPEA (Birdlife in Portugal) and with
financial support from VBN (BirdLife in the Netherlands),
have initiated activities to develop the capacity of local
conservation organizations to safeguard this important but
unprotected IBA. A BirdLife International/SPEA
mission to the island in 2006 identified and recommended
the Associação de Biólogos Santomenses, ABS,
(Association of Biologists of São Tomé
and Príncipe) to be considered as the
BirdLife national contact NGO in Sao
Tome. BirdLife is collaborating with this
NGO to initiate the BirdLife Species
Guardian and Champions approach for
three species – Dwarf Olive Ibis
(Bostrychia bocagei), São Tomé Fiscal
(Lanius Newtoni), and São Tomé
Grosbeak (Neospiza concolor) with the
ultimate aim to ensure the long term
conservation of these species.
In addition to the Species Guardians/
Champions work, BirdLife International
intends to establish a long term presence
in the country through the development of
d’environ 70.000 habitants avec une
superficie totale de 1.001 km 2 . Le pays connaît des
températures annuelles moyennes qui varient entre 22 o C
et 33 o C et des précipitations annuelles moyennes de
l’ordre de 7.000 mm à Sao Tomé et 5.000 mm à Principe.
La biodiversité de Sao Tomé et Principe est
particulièrement unique, avec 95 espèces d’oiseaux dont
27 sont des endémiques dans les îles et environ 685
espèces végétales. Les îles abritent aussi quelques
espèces de mammifères indigènes dont la musaraigne
Crocidura thomensis (VU), seul mammifère terrestre
endémique de Sao Tomé. L’île de Sao Tomé peut aussi se
vanter de ses deux espèces de chauves-souris endémiques
en l’occurrence le Myonycteris brachycephala (EN)
remarquable parce qu’elle le seul mammifère connu, ayant
une formule dentaire asymétrique.
L’île de Sao Tomé possède trois ZICO, dont la Forêt en
terre basse de Sao Tomé (ZICO ST001) qui couvre
approximativement 130 km 2 (15% de la superficie totale
de Sao Tomé). On y rencontre 32 espèces d’oiseaux dont
10 qui nécessitent des mesures particulières de
conservation. C’est uniquement dans cette ZICO que l’on
trouve la Pie-grièche de Sao Tomé (Lanius newtoni), Sao
Tome Short-tail (Amoaurocichla bocagei) et la Néospize
de Sao Tomé (Neospiza concolor) trois espèces
sérieusement menacées d’extinction.
Au cours des derniers siècles, de grandes étendues des
îles furent aménagées pour la culture de la canne à sucre
et par la suite celle du Cacao et du Café. Ces activités
agricoles sont déclin depuis 1970 laissan place à la
régénération de la forêt. Certaines des menaces majeures
qui affectent les ZICO sont relatives à la capture des
oiseaux aux fins commerciales. Il s’agit particulièrement
a country programme with focus on enhancing the
capacity of ABS as a potential future partner that will
ensure sustainable conservation and monitoring of birds
and all IBAs in the country.
Ôbo national park in Sao Tome Lowland forest IBA
(ST 001)
Le Parc National d’Ôbo dans la ZICO de forêt de
basse altitude de Sao Tomé (ST001)
du Perroquet gris d’Afrique, de l’introduction des espèces
exotiques envahissantes telles que les escargots et de la
chasse contre particulièrement les mammifères introduites
mais qui affecte aussi deux espèces de pigeons
endémiques.
Le Partenariat de BirdLife en Afrique, en collaboration
avec SPEA (BirdLife au Portugal) et avec l’appui
financier de VBN (BirdLife au Pays-Bas), a initié des
activités visant à développer la capacité des organisations
locales de conservation pour présrver cette ZICO
importante mais non protégée. Une mission conjointe
BirdLife International /SPEA effectuée dans l’île en 2006,
a identifié et recommandé que Associação de Biólogos
Santomenses, ABS, (Association des Biologistes de Sao
Tome et Principe) soit considérée comme une ONG
nationale de contact dans l’île de Sao Tome. Depuis lors,
BirdLife collabore avec cette ONG pour mettre en oeuvre
l’approche de BirdLife relatives aux gardiens et
défenseurs d’espèces en vue de la protection de trois
espèces, ‘a savoir : l’Ibis de Sao Tomé ou Ibis de bocage
(Bostrychia bocagei), la Pie-grièche de São Tomé
(Lanius Newtoni), et la Néospize de Sao Tomé (Neospiza
concolor) avec comme objectif ultime, la conservation
pérenne desdites espèces.
En plus de cette iniative de sauvegarde et de défense des
espèces, BirdLife International entend établir une
représentation permanente dans le pays à travers le
développement d’un programme portant sur le
renforcement des capacités de ABS en tant que
paretenaire potentiel censé mettre en œuvre des actions
durables de conservation et de surveillance des oiseaux
ainsi que de toutes les ZICO du pays.
(.Consv & Resrch ...cont..on pg 31)
CONSERVATION & RESEARCH CONSERVATION ET RECHERCHE

Partnerships in the
conservation of Important
Bird Areas in Africa:
experiences from the
BirdLife Partnership in
Africa
Between 1998-2002, the BirdLife Africa Partnership
implemented a UNDP/GEF-funded project aimed at
building partnerships for the conservation of Important
Bird Areas (IBAs) in Africa. During this project, entitled
the “African NGO-Government Partnerships for
Sustainable Biodiversity Action Project”, two types of
partnerships were established in each of the ten
participating countries: between national BirdLife
Partner NGOs and government agencies on the one
hand, and between BirdLife Partners and local
communities adjacent to IBAs on the other. These local
community groups became known as ‘Site Support
Groups’ (SSGs); the national steering groups which
were established to oversee the project and engage
stakeholders at national level were called ‘National
Liaison Committees’ (NLCs). Recently, an external
review was carried out to assess the success of SSGs
and NLCs which were established through this project.
A selection of its key conclusions:
Site Support Groups (SSGs)
In general, the review concludes that the SSG approach
has proved very effective in engaging local communities in
IBA conservation in Africa. Some SSGs have become
very strong and are not only actively involved in tangible,
site-based conservation activities, but also do their own
Crafts being sold at SSG Nabajuzzi Observatory, an
IBA in Uganda, photo by Nonie Coulthard
Vente des produits d’artisanat à l’Observatoire de
Nabajuzzi, une ZICO en Ouganda – Photo Nonie
Coulthard
BirdLife Africa Afrique
24
Partenariat en matière de
sauvegarde des Zones
Importantes pour la
Conservation des Oiseaux
en Afrique: Expérience du
Partenariat de BirdLife
en Afrique
Entre 1998 et 2002, le Partenariat de BirdLife en
Afrique a mis en oeuvre un projet financé par le PNUD/
FEM dont l’objectif était de nouer un partenariat pour la
sauvegarde des Zones Importantes pour la Conservation
des Oiseaux (ZICO) en Afrique. Durant la mise en
oeuvre de ce projet intitulé “Partenariats ONG
africaines-gouvernement en vue d’une action durable
pour la conservation de la Biodiversité”, il fut crées deux
types de partenariats dans chacun des 10 pays
participants. D’un côté un partenariat entre les ONG
nationales partenaires de BirdLife et les agences
gouvernementales et l’autre, entre les partenaires de
BirdLife et les communautés locales adjacentes aux
ZICOs. Ces groupes communautaires locaux sont
dénommés “Groupes de Soutien aux Sites” (GSS). Des
comités nationaux de pilotage dénommés “Comités
Nationaux de Liaison” (CNL) ont également été
institués d’assurer le suivi du projet et impliquer les
parties prenantes au niveau national. Tout récemment,
une évaluation externe a été effectuée pour mesuere le
succès des GSS et des CNL ainsi établis.
Il est présenté ci-dessous quelques conclusions clés:
Les Groupes de Soutien aux
Sites (GSS)
De manière générale, l’évaluation a conclu que l’approche
à bas de GSS s’est avérée effective en matière
d’implication des communautés locales dans les initiatives
de conservation des ZICOs en Afrique. Certains GSS sont
devenus très performants au point qu’ils ne s’impliquent
pas uniquement dans des activités concrètes de
conservation sur le site, mais ils constituent également
leure propres résaux, mobilisent les fonds et font du
plaidoyer au niveau local. Certains ont tellement affinés
leurs compétences qu’ils sont sollicités par les autorités
publiques nationales (à travers le Partenaire national de
BirdLife) pour entreprendre des enquêtes en matière de
biodiversité et contribuer directement au processus de
l’élaboration des rapports de la Convention sur la Diversité
Biologique (CDB). Il se trouve que dans la plupart des cas,
le rôle du Partenaire de BirdLife à travers son assistance

networking, fundraising, and local advocacy work.
Some have also become sufficiently skilled to be
contracted by their national government (through the
BirdLife Partner in-country) to carry out biodiversity
surveys and contribute directly to CBD reporting
processes. However, in most cases the role of the
BirdLife Partner in providing long-term support to
SSGs is still crucial for their success.
The review mentions three other main lessons from
the experience with SSGs so far. Firstly, a key
strength of the SSG approach across the Partnership
is the fact that it is a very flexible tool, easily
adaptable to national and local circumstances.
Secondly, SSGs are very popular among communities,
although there may be tensions within a community
between those who are involved in the SSG and those
who are not. Also, both local communities and local
governments may be suspicious of new groups at the
start of the process of establishment. It is therefore
important for an SSG to establish its own, local
agenda, in tune with the local community aspirations.
Thirdly, the SSG approach has enabled communities
to organise themselves to develop new skills and gain
real financial benefits through improved practices
(e.g. in agriculture or crafts manufacture and
marketing). Individuals and groups feel that this has
aux GSS pour garantir leur réussite, reste encore
crucial.
La revue fait état de trois autres leçons
importantes tirées de l’expérience avec les GSS.
Primo, l’atout fondamental de l’approche à base
de GSS dans le contexte du Partenariat tient au
fait qu’il s’agit d’un outil très flexible, facilement
adaptable aux circonstances nationales et
locales. Secondo, les GSS sont très populaires au
sein des communautés, en dépit des tensions
interne entre les membres du GSS et les non
membres. Il y a d’autre part, les suspicons que
nourissent les communautés locales et les
collectivitése vis-à-vis des nouveaux groupes au
début du processus de leur installation. Il est
alors important que le GSS établisse son propre
programme en symbiose avec les aspirations de
la communauté locale. Et puis tertio, l’approche à
base de GSS a permis aux communautés de
s’organiser elles-mêmes afin de développer de
nouvelles conmpétences et générer de réels
anvantages financiers à partir des meilleures
pratiques (par exemple dans le secteur agricole,
de la production ou de commercialisation des
produits artisanaux). Tant pour les individus que
pour les groupes, il s’agit-là d’une opportunité
pour améliorer leurs conditions de vie tout en se
concentrant sur la valorisation de la biodiversité
de leur site. De cette manière, on établit des liens
pratiques et visibles entre les actions de
conservation et de promotion des moyens de
subsistance. Les GSS estiment également que le
given them the opportunity to improve their lives while also
focusing on the biodiversity value of their site. In this way,
conservation and livelihoods have been linked in a very
practical and visible manner. SSGs also find that the best way
to learn is through exchanges of information and ideas and
visits to each others’ sites to learn from each other.
National Liaison Committees
(NLCs)
At the national level, the process of establishing NLCs was a
decisive factor in the success of the “African NGO-
Government Partnerships for Sustainable Biodiversity Action
Project”. Not only through the guidance these NLCs provided
to the implementation of the project, and thus to achieving its
conservation objectives, but also (often even more so) through
the individual linkages and relationships which developed
between the implementing BirdLife Partner NGOs, and key
people or (government) institutions, through the NLC. The
review further suggests that, when establishing an NLC or
similar body, it is more effective to select individual members
with specific skills, knowledge and interest to contribute
(rather than “an organisational representative”). In those
cases where the NLC was very strong and active during the
project, they often continued to have major impacts well after
the project’s end, for instance, through influencing
meilleur moyen d’apprendre c’est de le faire à travers les
échanges d’informations et de connaissances ainsi qu’à
travers les visites réciproques des sites dans le but de
s’inspirer mutuellement des expériences des uns te des autres.
Les Comités Nationaux de
Liaison (CNL)
Au niveau national, le processus d’établissement des CNL fut
un facteur déterminant dans la réussite du projet dénommé
“Partenariat entre les ONG africaines et les gouvernements
en vue d’une action durable pour la conservation de la
biodiversité”. Ceci est l’aboutissement non seulement des
orientations fournies par les CNL dans le cadre de la mise en
oeuvre du projet, mais aussi et surtout, grâce aux relations
individuelles qui se sont nouées entre les ONG Partenaires de
BirdLife impliquées dans l’exécution du projet et les acteurs
clés ou autres institutions gouvernementales. La rfevue faite
suggère enfin que lors de l’établissement des CNL ou
d’organes similaires, il est plus effectif de sélectionner des
membres individuels justifiant d’aptitudes spécifiques, de
connaissances et intéressés à contribuer (plutôt ‘’qu’une
simple représentation institutionnelle”). Dans les circonstances
où les CNLs ont été très solides et actifs durant le cycle du
projet, ils n’ont cessé d’avoir un impact significatif même à la
fin du cycle du projet. Cela s’est par leur influence sur les
gouvernements dans le processus de ratification des
conventions relatives à la biodiversité et pour que ceux-ci
accordent une protection juridique à l’ensemble des ZICO
nationales.
SPECIAL FEATURE TRIBUNE

BirdLife Africa Afrique
26
governments to ratify biodiversity related conventions and
according legal protection to the national set of Important
Bird Areas.
Conclusion
In short, even though the project was completed in 2002, it
has left a tangible legacy in the countries where it was
implemented, by means of these SSGs and NLCs. To a
large extent, this is the result of the enthusiastic and hard
work of the BirdLife Partners in Tunisia, Sierra Leone,
Ghana, Burkina Faso, Cameroon, Uganda, Tanzania,
Kenya, Ethiopia and South Africa. But it would have been
impossible without the support of UNDP/GEF, the RSPB
(BirdLife in the UK), the national governments in the ten
participating countries, and a wide array of other local,
national and regional stakeholders in Africa and beyond.
Many thanks and kudos to all.
The Site Support Group
manual – now available!
The experiences of the BirdLife Africa Partnership in
engaging local communities in the conservation of
Important Bird Areas have been compiled into a Site
Support Group manual. It is available in English and
French, in hardcopy and as a pdf and can be downloaded
from the BirdLife website: www.birdlife.org/news/news/
2007/ 03/
successful_ssg_support.html
or purchased from NHBS:
www.nhbs.com/.
The manual provides lessons
learnt, best practices and
advice about establishing,
managing, and sustaining Site
Support Groups (also known
as ‘Local Conservation
Groups’). Although the focus
is on Africa, the manual
entitled ‘Conserving
Biodiversity in Africa:
Guidelines for applying the
Site Support Group Approach’
will be equally useful to
Partners on other continents.
Arabuko Sokoke Manual
Enhanced sustainability at Arabuko Sokoke Forest:
Conservation successes, Challenges and Lessons Learnt”
is a product from a study funded by USAID in Nairobi,
Conclusion
En Bref, même si le projet a pris fin en 2002, il a quand
même laissé un impact visible dans les pays où il a été mis
en oeuvre, grâce à l’existence de GSS et des CNL. Ceci
résulte dans une grande mesure, de l’enthousiasme et de
l’engagement véritable des partenaires de BirdLife dans
les pays concernés par le projet, à savoir: la Tunisie, la
Sierra Léone, le Ghana, le Burkina Faso, le Cameroun,
l’Ouganda, la Tanzanie, le Kenya, l’Ethiopie et la
République sud-a fricaine. Un tel résultat aurait été
impossible cependant, sans le concours du PNUD/FEM,
de la RSPB (BirdLife en G.B), les autorités des dix pays
participants et toute une kyrielle d’autres parties prenantes
locale, nationale et régionale en Afrique et outre mer. Aux
uns et autres, nous disons merci et “Kudos”.
Le Manuel sur les Groupes
de Soutien aux Site est
désormais disponible!
L’expérience du Partenariat de BirdLife en Afrique en
matière d’implication des communautés locales dans les
actions de conservation des Zones Importantes pour la
Conservation des Oiseaux a été consignée dans un manuel
approprié. Celui-ci est disponible en anglais et en français,
en version imprimée et électronique (en PDF)
téléchargeable à parir du site suivant: www.birdlife.org/
news/news/2007/ 03/successful_ssg_support.html. Il est
également disponible auprès de NHBS en cosultant le site:
www.nhbs.com/.
Ce manuel est une compilation des leçons apprises, des
meilleures pratiques et des conseils portant sur
l’établissement, la gestion et les moyens de pérenniser les
Groupes de Soutien aux Sites (connus également sous
l’appellation de “Groupes de conservation
locaux”). Bien que ce manuel intitulé
“Conservation de la Biodiversité en Afrique:
Principes d’application de l’approche basée sur
les Groupes de Soutien aux Sites” se focalise
essentiellement sur l’Afrique, il sera également
d’une certaine utilité pour les Partenaires des
autres continents.
L’ouvrage sur le renforcement
des principes de pérennisation
de la Forêt d’Arabuko Sokoke:
Expériences positivews en
matière de conservations, Défis
inhérents et Leçons apprises:
C’est le résultat d’une étude financée par le
bureau de l’USAID à Nairobi avec pour objectif,
l’extration, la mise en évidence, la documentation
et la dissémination des innovations, des meilleures
pratiques, des expériences positives, des défis et des
leçons de plus d’une décennie de mise en oeuvre d’un
projet sur la conservation et les initiatives pérennes en
termes de moyens de subsistance menées par BirdLife
International, Nature Kenya et les agences
gouvernementales dans la forêt d’Arabuko Sokoke du
Kenya, riche en biodiversité.
Le document démontre à suffisance, le lien existant entre

Kenya, with the objective of distilling, capturing,
documenting and disseminating innovations, best practices,
successes, challenges and lessons learnt from the
over two decades of conservation and
sustainable livelihood initiatives by BirdLife
International, Nature Kenya and
Government institutions at the biodiversity
rich Arabuko-Sokoke Forest in Kenya.
The document demonstrates the link
between biodiversity conservation and
livelihoods through the promotion of
nature-based sustainable enterprises
and involvement of the
communities in the active
management of the forest. It is
envisaged that successes
achieved and lessons learnt at this site could be
replicated elsewhere. For more information, please
contact Paul Matiku, Executive Director, NatureKenya at
director_naturekenya@mitsuminet.com
New Books
1. Strategy for the Conservation and Sustainable
Management of Important Bird Areas in Africa: 2005 - 2015
2. Livelihoods and the environment at
IBAs; Listening to Local Voices.
3. Monitoring Important Biodiversity
Areas in Africa:Biodiversity Status
and Trends Report 2005.
la conservation de la biodiversité et les moyens de
subsistance des communautés à travers la promotion des
initiatives durables basées sur les ressources naturelles et
l’implication des communautés elles-mêmes dans la gestion
active de la forêt. Les résultats positifs et les leçons
découlant de cette expérience pourront être repris
sur d’autres sites.
Pour de plus amples informations,
prière de contacter Paul Matiku,
Directeur exécutif de NatureKenya ‘ à
l’adresse suivante:
director_naturekenya@mitsuminet.com
Nouvelles parutions
1.Stratégies de Conservation et Gestion durable des Zones
Importantes pour la Conservation des Oiseaux en Afrique:
2005 – 2015
2.Moyens de subsistance et environnement dans
les ZICO; Prêter l’oreille aux communautés
locales.
3.Surveillance des Zones Importantes pour la
Conservation des Oiseaux en Afrique: Rapport
de 2005 sur l’Etat et les Tendances de la
Biodiversité.
INFORMATION FOR CONSERVATION INFORMATION POUR LA CONSERVATION

BirdLife Africa Afrique
28
WELCOMES AND INTRODUCTIONS
Regional Policy and Advocacy Coordinator – Africa
Secretariat
Mrs. Jane Ngugi Gaithuma joined BirdLife Africa
Partnership Secretariat staff in February 2007 as the new
BirdLife Africa Policy and
Advocacy Coordinator. Ms.
Gaithuma holds a Masters
degree in Strategic
Management and a Bachelors
in Sociology.
She has previously worked at
the regional level coordinating
the Advocacy and Action for
Children Program of the World Conference of Religions
for Peace (WCRP) International where she has been
involved in programme coordination in nine African
countries. She has also worked with Plan International
Kenya and UNDP-GEF/Small Grants Programme.The
main focus of her role at BirdLife will be to provide
support for the policy and advocacy work of Partners
mainly through the activities of the Africa Policy and
Advocacy Working Group and the sectoral focal points of
the Africa Partnership. In addition, Jane will support the
implementation of appropriate regional BirdLife projects in
Africa, especially the “Improving livelihoods of local
communities in Africa” project funded by Swedbio. Jane’s
email address is Jane.Gaithuma@Birdlife.or.ke.
Lewis Mbumwae : Project Manager Zambian
Ornithological Society (ZOS)
ZOS is pleased to announce that Lewis
Likando Mbumwae has been appointed as
the new Project Manager of the
organisation. .Lewis Mbumwae comes to
ZOS with extensive local and international
experience: technical, managerial and
executive, in government, private sector
and NGOs. He was educated in Europe
(Russia, Belgium and Germany) and holds
various degrees in Resources Engineering
and Management. Since then, he has assumed several
positions in Zambia culminating with the Directorship of
Water Affairs in the Ministry of Energy and Water
Development. In addition he has led several other natural
BIENVENUES ET
PRESENTATIONS
Coordinatrice régionale en matière de politique et
de plaidoyer - Secrétariat du Partenariat de BirdLife
en Afrique (BLAPS)
Mme Jane Ngugi Gaithuma a rejoint le Secrétariat du
Partenariat de BirdLife en Afrique en février 2007 en
qualité de nouvelle Coordinatrice en matière de Politique
et de Plaidoyer. Mme Gaithuma est titulaire d’une Maîtrise
en Gestion stratégique et d’une Licence en Sciences
sociales.
Elle a déjà exercé au plan régional comme coordinatrice
du Programme Plaidoyer et Action pour les Enfants au
sein de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix
(WCRP) où elle s’occupait de la coordination d’un
programme couvrant 9 pays africains. Elle a également
travaillé pouer le compte de Plan International Kenya et
dans le cadre du Programme sur les petites subventions du
PNUD-FEM. Sa fonction principale consistera en un
appaui aux activités de palidoyer et de mise en œuvre des
politiques du Conseil du Partenariat aficain (CPA), à
travers notamment les activités du Groupe de travail sur la
Politique et le Plaidoyer en Afrique et les points focaux
sectoriels du Partenariat de BirdLife en Afrique. Jane
s’occupers par ailleurs du suivi de la mise en oeuvre des
projets régionaux de BirdLife en Afrique et plus
particulièrement du projet financé par Swedbio sur
l’amélioration des moyens de subsistance des
communautés locales du continent. Elle joignable à
l’adresse suivante: Jane.Gaithuma@Birdlife.or.ke.
Recrutement d’un Coordinateur du Projet de la
Zambian Ornithological Society (ZOS): Lewis
Likando Mbumwae
La ZOS a le plaisir d’annoncer la nomination de Lewis
Likando Mbumwae en qualité de nouveau Coordinateur du
Projet.Lewis Mbumwae apporte à ZOS, une vaste
expérience tant locale qu’internationale, aux
plans techniques et de la gestion qu’il a tirée
de son passage dans les institutions publiques,
du secteur privé et les ONGs. Il a fait ses
études en Europe (Russie, Belgique et
Allemagne) et il possède divers diplômes en
Technologie et Gestion des ressources. Au
terme de sa formation, il a assumé plusieurs
fonctions en Zambie assorties de hautes
responsabilités à l’instar de Directeur du
département hydrologique au sein du ministère
de l’Eau et de l’Energie. Il a en outre assumé
la direction de plusieurs autres programmes de
développement des ressources naturelles, sur
financement de WWF, FEM-UNOPS-PNUD,
FAO, et le Fonds français pour
l’Environnement mondial (FFEM).
Lewis exercera ses fonctions à temps plein dans les
nouveaux bureaux de l’organisation sis Chindo Road,
Woodlands, Lusaka en Zambie. Adresse électronique:
lewismbumwae@yahoo.ca; Pour de plus amples
informations, prière se référer au CV en annexe.

esources development programmes under WWF, GEF-
UNOPS-UNDP, UNFAO, and the French Global
Environment Facility FFEM. Lewis will be assuming the
position on a full time basis at new offices located along
Chindo Road, Woodlands, Lusaka, Zambia. Email:
lewismbumwae@yahoo.ca;
Sub-Regional Waterbird Officer, Wings over
Wetlands Project, Wetlands International based at
BirdLife Africa Partnership Secretariat,
Oliver Nasirwa holds an undergraduate degree
in Wildlife Management and a Masters in Applied
Ecology and Conservation. Before joining the
project, Oliver was the Regional Coordinator for
the Wetlands Biodiversity Monitoring Scheme for
Eastern Africa. Prior to this he worked as a
Senior Research Scientist at the National
Museums of Kenya, National Coordinator for
Kenya in the African Waterfowl Census, Project Ecologist
with World Wide Fund for Nature and Darwin Project
Officer for eastern Africa with the Wildfowl and Wetlands
Trust, UK. Oliver is the current Eastern Africa Regional
Representative to the African Eurasian Waterbird
Agreement’s Technical Committee and Representative for
eastern Africa for the IUCN Flamingo Specialist Group.
He is the Chair of the Bird Committee of the East Africa
Natural History Society, alternate Chair of the Pan
African Ornithological Congress Committee and a
committee member of the Conservation Committee of the
East Africa Wildlife Society. Email:
oliver.nasirwa@birdlife.or.ke
Geremew Gebreselassie – Ethiopian Wildlife and
Natural History Society (EWNHS)
Geremew Gebreselassie joined EWNHS to
coordinate the activities of the Society at
Berga wetland, which is located some 70km.
north-west of Addis Ababa. Before joining
EWNHS in January 2007, Geremew worked
in government institutions, holding different
positions, which among others include, as
lecturer in Wondo Genet College of Forestry,
Head of a Community Forestry and Soil
Conservation Training Centre in Amhara Regional State,
and Acting Head of Environmental Education Department
in the Federal Environmental Protection Authority.
Although Geremew was not a student of natural science,
he showed keen interest in natural resource conservation
Oliver Nasirwa, Agent sous-régional chargé de la
protection des oiseaux aquatiques,
Projet dénommé Wings over Wetlands, Wetlands
International et basé au sein du Secrétariat du
Partenariat de BirdLife en Afrique.
Oliver est titulaire d’une Licence en Gestion de la faune et
de la flore sauvages et d’une Maîtrise en Ecologie et
Conservation aplliquées. Avant d’arriver au projet, Oliver
a d’abord travaillé en qualité de Coordinateur régional du
Programme de Surveillance de la Biodiversité des Zones
Humides pour l’Afrique de l’Est. Mais
avant cela, il a également exercé les
fonctions de Chercheur principal au Musée
National du Kenya, de Coordinateur
national du Kenya dans le cadre du
recencement des oiseaux aquatiques
d’Afrique, d’Ecologiste dans le Projet du
Fonds mondial pour la Faune et la Flore
(WWF) et comme Agent dans le cadre due
Projet Darwin pour l’Afrique de l’Est. Il a
travaillé également pour le compte de
Wildfowl et Wetlands Trust, G.B. Oliver est
le Représentant régional actuel pour
l’Afrique de l’Est au sein du Comité
technique sur les accords africains et eurasiens sur les
oiseaux aquatiques. Il est aussi le Représentant de
l’Afrique de l’Est du Groupe d’experts de l’IUCN sur le
Flamand rose. Il préside le comité d’ornithologie de la
East Africa Natural History. Il est président suppléant du
Comité pour le Congrès Panafricain d’Ornithologie et
membre du Comité de Conservation de la East Africa
Wildlife Society.
Adresse électronique : oliver.nasirwa@birdlife.or.ke
Geremew Gebreselassie – Ethiopian Wildlife and
Natural Society (EWNHS)
Geremew Gebreselassie a rejoint EWNHS pour y assurer
la coordination des activités de la Société au niveau de la
zone humide de Berga située à environ 70 km au nordouest
d’Addis Abeba. Avant de rejoindre EWNHS en
janvier 2007, Geremew Gebreselassie a d’abord travaillé
pour la Fonction publique où il a occupé diverses fonctions,
dont notamment, celle d’enseignant à l’institut de
foresterie de Wondo Genet, de Chef du Centre de
Formation en Foresterie communautaire et Conservation
des sols dans l’Etat régional d’Amara, et enfin celle de
Chef de Département de l’Education
Environnementale par intérim au sein de
l’Agence Fédérale de Protection de
l’Environnement.
Bien que Geremew n’ait pas fait d’études en
sciences naturelles, il a manifesté un intérêt
pour la conservation des ressources
naturelles même lorsqu’il a entamé ses
activités dans le secteur de la foresterie en
1983. Il a participé entre autres, à des cours
d’agro-foresterie, de vulgarisation forestière,
de communication environnementale. Il croit
que son arrivée au sein de l’EWNHS lui offre une
nouvelle opportunité qui lui permettra d’apprendre
davantage les techniques de conservation des ressources
naturelles.
WELCOMES & INTRODUCTIONS BIENVENUE & PRESENTATION

ever since he started working in the forestry sector back in
1983. He attended courses in agro-forestry, forestry
extension, environmental communication, to name just a
few. He believes that working in EWNHS is a new
opportunity which will enable him to learn more about
natural resource conservation.
Thandiwe Chokomo :Coordinatrice régionale du
Projet EC-de Surveillance des ZICO
Mlle Thandiwe Chikomo est arrivée au Secrétariat du
Partenariat de BirdLife en Afrique en juin 2007 en qualité
de Coordinatrice régionale du Projet - EC de Surveillance
ZICO. Elle est titulaire d’une maîtrise en politique et
planification environnementales ainsi qu’une licence en
administration.
Thandiwe Chikomo: EC-IBA Monitoring Regional
Project Manager- Ms Thandiwe Chikomo joined
Birdlife Africa Partnership Secretariat staff in June 2007
as the substantive EC-IBA Monitoring Regional Project
Manager. Ms Chikomo holds a Masters Degree in
Environmental Policy and Planning and a Bachelors
Degree in Administration.She
has previously worked at the
regional level coordinating the
EU Funded Conservation and
Sustainable Use of Biological
Diversity in the Arid and Semi
–Arid Lands in Africa for eight
Southern African countries.
The project was implemented
within the framework of the
Convention of Biological
Diversity. She has also worked with Africa Resources
and Zimbabwe Trust. Ms Chikomo also has hands on
experience in community based natural resources
management, advocacy and lobbying at regional and Thandiwe.Chikomo@birdlife.or.ke
international level. She is a Hubert Humphrey Fellow and a
Ford Motor Company Fellow. She has been involved in
consultancy work with the International Union of
Conservation and Nature, DFID, NORAD, Inter-Consult,
WWF, EU Zimbabwe Development Cooperation Project
and the United States Embassy of Public Affairs. She has
undertaken a number of courses and training workshops at
national, regional and international level.The main focus of
her role will be to ensure the objectives, outputs and
activities of the ‘Instituting effective monitoring of
Protected Areas as a Contribution to reducing the rate of
biodiversity loss in Africa’ Project are achieved on time
and to the satisfaction of the donor, the European
Commission and all stakeholders. Email:
Thandiwe.Chikomo@birdlife.or.ke
Elle a exercé auparavant des fonctions au niveau régional
en qualité de Coordonatrice d’un projet financé par l’UE
sur la Conservation et l’Utilisation durables de la
biodiversité dans les terres arides et semi-arides dans 8
pays de l’Afrique australe. Elle a également travaillé pour
le compte de Africa Resources and Zimbabwe Trust. Il
s’agit d’un projet mis en œuvre dans le cadre de la
Convention sur la Diversité Biologique.
Mlle Chikomo justifie également d’une expérience dans la
gestion communautaire des ressources naturelles, le
plaidoyer et le lobby aux niveaux régional et international.
Elle est boursière de la Fondation Hubert Humprey et de
la Compagnie Ford Motor. Elle a également entrepris des
activités des services-conseils impliquée pour le compte de
l’Union mondiale pour la Nature (IUCN), du DFID, du
NORAD, de Inter-Consult, du WWF, du Projet de l’UE
sur la Coopération et le Développement au Zimbabwe et a
travaillé au Département des affaires publiques de
l’Ambassade des Etats Unis.
Elle a participé à plusieurs séminaires de formation tant
aux niveaux national, régional qu’international. Son rôle
principal consistera à veiller à la réalisation effective et
diligente des objectifs, des résultats et des activités du
Projet relatif à l’institutionnalisation de la surveillance des
aires protéges dans le cadre de la contribution aux efforts
de réduction du taux de perdition de la biodiversité en
Afrique, à la satisfaction du bailleur qui n’est autre que la
Commission européenne. Adresse électronique:

.(.....cont....from .pg 23)
IMPROVING LIVELIHOODS
PROJECT - SWEDBIO
The BirdLife International ‘Improving Livelihoods Project’
funded by the Swedish Biodiversity Programme
(SwedBio) supports some of Africa’s poorest people
through creatively and sustainably using biodiversity. The
overall objective of the project is to improve the livelihoods
of local communities in Africa by promoting the sustainable
use of renewable natural resources through increased
participation in biodiversity policy-making and
implementation. The project is being piloted in Kenya,
Burkina Faso and
Botswana. Local
community groups (Site
Support Groups) are
engaged to implement
innovative projects that
demonstrate sustainable
use of biodiversity and
provide tangible benefits
that improve local
livelihoods. In Kenya, the
Site Support Groups
involved in this project are
in South Nandi Forest,
Kereita Forest and on the
Kinangop Grasslands.
These groups are engaged
in various sustainable income-generating activities, such as
apiculture, forestry, wool spinning, beekeeping, and kitchen
gardening. They have also been involved in national and
local advocacy activities, for instance, 82 people have been
trained in forest law. In Burkina Faso, three Site Support
Groups are active at Parc National Kabore Tambi, Sourou
Valley, and Lake Oursi. The main activities they engage in
include agro-forestry, micro-credit finance schemes, and
setting up tree nurseries. One of their main achievements
sofar is the establishment of a 1.2 km long protective live
hedge on the banks of Lake Oursi. In Botswana, there are
also three Site Support Groups working in this project, one
at Mannyelanong Hills woodland, one at Lake Ngami and
one at Makgadikgadi Pans. These groups are more
focused on avitourism, bird guiding, and species
monitoring.
To support these activities of the BirdLife Partners in
these three countries, and their Site Support Groups, the
BirdLife Secretariat has developed a set of guidance tools
on capacity assessment, biodiversity surveys and socioeconomic
surveys. The project hopes to use lessons learnt
from this project to scale up and replicate the concept
elsewhere.
PROJET D’AMELIORATION DES
MOYENS DE SUBSISTANCE
Le projet de BirdLife International sur “l’Amélioration des
moyens de subsistance” financé par le Programme suédois
de conservation de la biodiversité (SwedBio) appuie
certaines initiatives des communautés les plus démunies du
continent à travers une utilisation créatrice et judicieuse de
la biodiversité. L’objectif majeur du projet consiste à
améliorer les moyens de subsistance des communautés
locales d’Afrique grâce à l’utilisation durable des
ressources naturelles renouvelables en encourageant une
plus grande participation dans la prise de décision et la
mise en oeuvre des programmes relatifs à la biodiversité.
Ce projet est exécuté actuellement au Kenya, Burkina
Faso et Botswana. Des groupes communautaires locaux
(Groupes de Soutien
au Site) sont
impliqués dans la
mise en oeuvre des
projets novateurs qui
sont un exemple
d’utilisation durable
de la biodiversité et
présentent des
avantages concrets
en termes
d’amélioration des
moyens de
subsistance des
communautés
bénéficiaires.
Au Kenya, les
Groupes de Soutien
au Site impliqués
dans ce projet opèrent dans la partie sud de la forête de
Nandi, la forêt de Kereita et la savane de Kinangop. Ces
groupes s’adonnent à diveres activités génératrices de
revenus à l’instar de l’apiculture, de la foresterie, du
tissage de la laine et d’entretien de potager. Ils
interviennent également dans des activités de plaidoyer
aux niveaux local et national. C’est dans ce cadre que 82
personnes ont pu bénéficier d’une formation sur la
législation forestière. Au Burkina Faso, trois Groupes de
Soutien au Site sont actifs dans le Parc National Kabore
Tambi, dans la Vallée de Sourou et le lac Oursi. Les
principales activités dans lesquelles ils sont engagés se
refèrent à l’agro-foresterie, aux projets de micro-crédits et
à l’aménagement de pépinières. L’une des réalisations
importantes enregistrées jusqu’ici concerne la construction
d’une haie vive de 1,2 km le long des rivess du lac Oursi.
Au Botswana, trois Groupes de Soutien au Site travaillent
également dans le cadre d’un projet du genre, répartis
dans dans les collines boisées de Mannyelanong, le lac
Ngami et la zone de Makgadikgadi. Ces groupes se
concentrent essentiellement sur l’avi-tourisme, les visites
ornithologiques guidées et la surveillance des espèces
aviaires.
Pour venir en appui à ces activités, les Partenaires de
BirdLife dans les trois pays, leurs Groupes de Soutien aux
Sites et le Secrétariat de BirdLife ont élaboré un ensemble
d’outils d’orientation pour l’évaluation des capacités, les
enquête en matière de biodiversité et socio-économiques.
Ce projet espère tirer des leçons pertinentes dans le but de
développer davantage ce concept et l’appliquer ailleurs.
CONSERVATION & RESEARCH CONSERVATION ET RECHERCHE

DIARY DATES DATE A RETENIRR
BirdLife Africa Afrique
32
DIARY DATES
23-25 July: International Conference on the East Africa
Rift System: Geoscientific, Economic, and Environmental
Challenges, Kampala, Uganda. Contact Geological
Society of Uganda
13-14 September 2007: 2 nd East African ESRI User
Conference, Kampala, Uganda. Contact: Willy Simons
(wsimons@esriea.co.ke)
15-19 October 2007: BirdLife Council for the Africa
Partnership Meeting (CAP 2007), Organized by BirdLife
Africa Partnership Secretariat, Hosted by NatureKenya-
,The East Africa Natural History Society, Contact: Dr
Hazell Shokellu Thompson ,Tel: +254 20 8562246, Fax:
+254 20 8562259, Email: hazell.thompson@birdlife.or.ke
29 October - 2 November 2007: Trondheim,
NorwayFifth Trondheim Conference on Biodiversity,
Organized by: Norwegian Government, United Nations
Environment Programme, Contact: Mr. Finn Katerås,
Norwegian Government. Tel: + 47 73 58 08 30, E-mail:
finn.kateras@dirnat.no
3 - 6 December, 2007: The 6th TAWIRI Scientific
Conference: “Consequences of global environmental
changes to natural ecosystems”. Arusha, Tanzania.
Organized by Tanzania Wildlife Research Institute
(TAWIRI). Register through conference@tawiri.org or
visit www.tawiri.org
DATES À RETENIR
23-25 juillet 2007: Conférence internationale sur le
Système du Rift de l’Afrique de l’est: Défis
géoscientifique, économique et environnemental, Kampala,
Ouganda. Contacter la Geological Society of Uganda.
13-14 septembre 2007: 2 ème Conférence est-africaine
des Utilisateurs ESRI, Kampala, Ouganda. Contacter
Willy Simons (wsimons@esriea.co.ke)
15-19 octobre 2007: Réunion du Conseil du Partenariat
africain. La dixième session du CPA organisée en même
temps que la Réunion du Conseil mondial de BirdLife.
Nairobi, Kenya. Contacter: hazell.thompson@birdlife.or.ke
29 octobre - 2 novembre 2007, Trondheim, Norvège,
Cinquième Conférence de Trondheim sur la Biodiversité,
Organisée par le Gouvernement norvégien, Programme
des Nations Unies pour l’Environnement , Contacter: Mr.
Finn Katerås
Gouvernement norvégien, Tel: + 47 73 58 08 30
E-mail: finn.kateras@dirnat.no
3 - 6 décembre 2007: 6 ème Conférence Scientifique de
TAWIRI sur le thème: “Conséquences du changement
environnemental à l’echelle planétaire sur les écosystèmes
naturels”. Arusha, Tanzanie. Organisée par Tanzaniajn
Wildlife Research Institute (TAWIRI). Enregistrement via:
conférence@tawiri.org ou visiter le site: www.tawiri.org

3 - 14 December 2007: 13th Session of the Conference
of the Parties (COP13) and 3rd Session of the
Conference of Parties serving as meeting of the Parties
to the Kyoto Protocol (COP/MOP 3), Organized by:
United Nations Framework Convention on Climate
Change(UNFCC), Tel: + 49 228 815 1999, E-mail:
secretariat@unfcc.int
4 - 9 May 2008: 4 th International Geosphere-Biosphere
Programme Congress: Sustainable livelihood in a changing
Earth System. Contact Guy Midgley, midgley@sanbi.org
7 -12 September 2008: 12th Pan-African Ornithological
Congress. Theme: Birds and People - Interaction, Utilisation
and Conservation. Contact: Doug Harebottle
(Doug.Harebottle@uct.ac.za). Also visit: http://
paoc12.adu.org.za/sciprog.html
28 October - 4 November 2008:Changwon,
Gyeoungnam, Republic of Korea10th Meeting of the
Conference of the Contracting Parties, Organized by:
Ramsar Convention Wetlands, Contact: RAMSAR
Convention Secretariat, Ramsar Convention WetlandsTel:
+41 22 999 0170, Fax: +41 22 999 0169, E-mail:
ramsar@ramsar.org
3 - 14 décembre 2007(Date à déterminer),13 ème
Conférence des Parties (COP-13) et 3 ème Conférence des
Parties en guise de réunion des Parties au Protocole de
Kyoto (COP/MOP- 3)Organisée par la Convention Cadre
des Nations Unies sur le Changement climatique,
Contacter: Secrétariat de la Convention Cadre des
Nations Unies sur le Changement climatique (CCNUCC),
Tel: +49 228 815 1999, E-mail: secretariat@unfccc.int
4-9 mai 2008: 4 ème Congrès international sur le
Programme Géosphère-Biosphère sur le thème suivant :
Moyens de subsistance durables dans un système
terrestre en mutation. Contacter Guy Midgley :
midgley@sanbi.org
7-12 septembre 2008: 12 ème Congres Pan-africain
d’Ornithologie. Thème: Oiseaux et Peuples - Interaction,
Utilisation et Conservation. Contacter: Doug Harebottle
(Doug.Harebottle@uct.ac.za). Ou visiter: http://
paoc12.adu.org.za/sciprog.htm
28 octobre - 4 novembre 2008:Changwon,
Gyeoungnam, République de Corée
10 ème Conférence des Parties à la Convention Ramsar,
Organisée par La Convention Ramsar sur les Zones
Humides, Contacter: Secrétariat de la Convention
RAMSAR
Tel: +41 22 999 0170, Fax: +41 22 999 0169, E-mail:
ramsar@ramsar.org
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BirdLife Africa Afrique
BirdLife Africa Partnership Secretariat Secrétariat du Partenariat de BirdLife en Afrique
Head of Secretariat Chef du Secrétariat
Dr Hazell S.Thompson hazell.thompson@birdlife.or.ke
IBA Programme Manager
Coordinateur du Programme ZICO
Dr Julius Arinaitwe julius.arinaitwe@birdlife.or.ke
West Africa Sub-regional Coordinator
Coordinateur du Programme de la sous-région d’Afrique de
l’Ouest
Dr Paulinus Ngeh paulinus@africaonline.com.gh
Institutional Fundraiser for Africa
Chargée de la levéedes fonds institutionnels pour l’Afrique
Maaike Manten maaike.manten@birdlife.or.ke
Administration Manager
Chef del’Administration
Edith Onyango edith.onyango@birdlife.or.ke
Species Programme Manager
Chef du Programme sur les Espéce
Paul Kariuki Ndang’ang’a paul.kariuki@birdlife.or.ke
IBA Monitoring Regional Project Manager
Chef Régionale du Projet EC-de surveillance des ZIC
Thandiwe Chikomo thandiwe.chikomo@birdlife.or.ke
Regional Policy & Advocacy Co-ordinator
Coordinatrice Régionale en matiére de Politique & Plaidoyer
Jane Gaithuma jane.gaithuma@birdlife.or.ke
Sub-regional Waterbirds Officer, Wings Over Wetlands
Project,
Agent sous-régional chargé de la protection des
oiseaux acquatiques, Projet dénommé Wings Over
Wetlands
Oliver Nasirwa oliver.nasirwa@birdlife.or.ke
34

Project Officer Chargé de projets
George Were Eshiamwata
george.eshiamwata@birdlife.or.ke
Project Officer, West Africa Sub-regional Office, Accra,
Ghana
Chargé de projets, sous-regional du programme en Afrique
del’Ouest,
Stephen Twumwasi, stwumwasi@wildlifesociety.org.gh
Project Officer Chargé de projets
Samuel Osinubi Samuel.osinubi@birdlife.or.ke
Administrative Officer,
Chargée del’Adminisration
Antoinette Otieno Antoinette.otieno@birdlife.or.ke
Receptionist Réceptioniste
Rebecca Okongo Rebecca.okongo@birdlife.or.ke
Driver Chauffeur
Joseph Ouko joseph.ouko@birdlife.or.ke
Programme Offices Bureaux
des Programmes
Madagascar programme Programme de Madagascar
Programme Director Directrice du Programme
Mme Voninavoko (Vony) RAMINOARISOA
BP 1074, Antananarivo 101, Madagascar
Tel +261 20 22 53607
Email: zicoma@birdlife-mada.org; vonyr@birdLifemada.org
Site Action Unit Groupe d’action de conservation
des sites
(Cambridge, UK-based basé à Cambridge, au R-U)
Head, Site Action Unit
Directeur du Groupe d’action de conservation des sites
Dr David Thomas
Email: david.thomas@birdlife.org
Programme & Projects Manager
Coordonnateur de Programme et Projets
Dr Roger Safford, Email: roger.safford@birdlife.org
Programme & Projects Manager
Coordonnateur de Programme et Projets
Dr Jonathan Barnard, Email:
Jonathan.Barnard@birdlife.org

The African Partnership Le Partenariat Africain
BirdLife Africa Afrique
36
Botswana
BirdLife Botswana (A)
blb@birdlifebotswana.org.bw www.birdlifebotswana.org.bw
Burkina Faso
Fondation des Amis de la Nature (NATURAMA, P)
naturama@fasonet.bf www.Naturama.org
Burundi
Association Burundaise pour la Protection de la Nature (ABO, A)
aboburundi@yahoo.fr www.abo-conservation.org
Cameroon Cameroun
Cameroon Biodiversity Conservation Society (CBCS, A)
cbcs@iccnet.cm
Egypt Égypte
Mr Sherif Baha El Din (A)
baha2@internetegypt.com
Ethiopia Ethiopie
Ethiopian Wildlife and National History Society (EWNHS, P)
ewnhs.ble@ethionet.et
Ghana
Ghana Wildlife Society (GWS, P)
wildsoc@ighmail.com www.ghanawildlifesociety.org
Kenya
NatureKenya/the East Africa Natural History Society (P)
office@naturekenya.org
www.naturekenya.org
LiberiaLibéria
Society for the Conservation of Nature in Liberia (A)
Scnlib2001@yahoo.com
Nigeria Nigéria
Nigerian Conservation Foundation (NCF,)
ncf@hyperia.com www.ncf-nigeria.org
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(Edith.Onyango@birdlife.or.ke)
Editor, BirdLife Africa Newsletter
BirdLife International Africa Partnership Secretariat
P O Box 3502
00100 Nairobi
Kenya
Rwanda
Association pour la Conservation de la Nature au Rwanda
(ACNR, A) acnrwanda@yahoo.fr
Seychelles
Nature Seychelles (PD)
nature@seychelles.net www.nature.org.sc
Sierra Leone
Conservation Society of Sierra Leone (CSSL, P)
cssl@sierratel.sl
South Africa
BirdLife South Africa (BLSA, P)
info@birdlife.org.za www.birdlife.org.za
Tanzania Tanzanie
Wildlife Conservation Society of Tanzania (WCST, P)
wcst@africaonline.co.tz
Tunisia Tunisie
Association les Amis des Oiseaux (AAO, PD)
aao.bird@planet.tn
Uganda Ouganda
NatureUganda/the East Africa Natural History Society (P)
nature@natureuganda.org www.natureuganda.org
Zambia Zambie
Zambian Ornithological Society (ZOS, A)
zos@zamnet.zm www.wattledcrane.com
Zimbabwe
BirdLife Zimbabwe (P)
birds@zol.co.zw http://birdlife.mweb.co.zw
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Deadline for the next issue:
La date limite de soumission d’articles pour le prochain
numéro:
25 September 2007 25 septembre 2007
Production Team Équipe de Production
Editors Rédacteurs:
Edith Onyango-Hongo, Nick Langley
Production & Design Conception et Production:
Antoinette Otieno
www.birdlife.org/africa
BirdLife International is a UK-registered charity no. 1042125 BirdLife International est une organisation caritative reconnue d’utilité publique au Royaume-Uni no. 1042125