NEWS

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LE MAGAZINE DE L'ICHEC ET DE SON RÉSEAU ALUMNI
Belgique - Belgïe
P.P / P.B
B - 010
N° d’agrégation : P404008
51
jan.2016
ichec, révélateur
d’entrepreneurs
PORTRAIT
Alain
Dehaze
CEO d’Adecco,
numéro 1 mondial
de l’interim et du
recrutement.
Diplômé ICHEC 1986
en page 16

Christophe Hardiquest Bon Bon
Aider les entrepreneurs belges à
transformer leurs idées en succès,
on se donne à 100 % pour y arriver.
Christophe Hardiquest, un chef la tête dans les étoiles.
Le restaurant Bon Bon, c’est une expérience culinaire inoubliable.
La ténacité, la vision et, surtout, la volonté de partager sa passion
avec ses clients, ont permis à ce chef d’exception d’accomplir
son rêve d’enfant. Et de décrocher une deuxième étoile au
Guide Michelin ! Au-delà du soutien financier pour ses projets
d’expansion, il a pu compter sur Belfius pour étendre son réseau.
La Belgique regorge de talents. Des hommes et des femmes
qui, comme Christophe Hardiquest, prennent des risques
pour réaliser leur rêve. Notre économie a besoin de ces
entrepreneurs mais, pour donner vie à leurs idées, ils ont besoin
d’un partenaire financier loyal et solide qui les comprend et les
soutient. Chez Belfius, nous sommes convaincus que notre
rôle est de tout mettre en œuvre pour transformer ces idées
en succès. Animés par la passion du métier, nous sommes à vos
côtés au quotidien pour toujours mieux vous satisfaire.
Agence
Brugmann
Avenue Brugmann 247
1180 Bruxelles
Tél. 02 348 47 50
Découvrez tout ce que nos spécialistes Business peuvent faire pour vous sur belfius.be/entreprendre .
Les idées de Christophe Hardiquest ont pu se réaliser
grâce au concours de l’agence Belfius Brugmann.
Belfius Brugmann scrl - Avenue Brugmann 247 1180 Bruxelles -
RPM Bruxelles 0466.378.374 - FSMA no. 045994 cA-cB - IBAN BE15 0670 5775 2030
2
Belfius Banque SA, Boulevard Pachéco 44, 1000 Bruxelles - IBAN BE23 0529 0064 6991 – BIC GKCCBEBB – RPM Bruxelles TVA BE 0403.201.185 – FSMA no. 19649 A.

Edito
éloges et
remerciements
Les évènements de ces derniers mois ont secoué de
manière importante notre société et les valeurs humaines
qu’elle défend. Plus que jamais les valeurs de l’ICHEC,
solidarité, respect et intégrité, font sens. Nous ne pouvions
commencer cet éditorial sans avoir une pensée pour ces
nombreuses familles meurtries, tant dans nos contrées
que dans des pays plus éloignés.
Du côté de l’ICHEC Brussels
Management School, la rentrée
a été marquée par un nombre
important d’étudiants tant en
première année que dans le
deuxième bloc qui a vu arriver
plus d’étudiants que d’habitude
puisque ceux-ci peuvent y
accéder dès qu’ils ont réussi
45 crédits. Cette rentrée, c’est
également le lancement de la tridiplomation
avec l’UCL et l’ULB
pour nos masters en gestion de
l’entreprise mais aussi un choix de
masters dispensés totalement en
anglais, qui attirent de plus en plus
d’étudiants étrangers.
ICHEC Formation Continue a
lancé son nouveau site qui rassemble toutes les pépites
de l’ICHEC en formation continue : ICHEC-Entreprises,
ICHEC-PME, ICHEC-ESSF. Le rassemblement de toutes
ces entités nous permet de présenter un vaste programme
de formations unique en Belgique. Le groupe ICHEC se
renforce ainsi au travers de ses trois forces vives : ICHEC
Brussels Management School, ICHEC Formation Continue
et ICHEC Alumni.
« Vous ne serez dès
lors pas étonnés
d’apprendre que 84%
de nos étudiants
trouvent un emploi
moins de trois mois
après être sortis de
l’ICHEC. »
ICHEC Alumni qui, par son dynamisme, par l’organisation
de ses nombreux évènements et conférences mais aussi
par les parcours professionnels de ses membres fait
rayonner encore plus l’ICHEC. L’ICHEC que plus de 90%
de nos étudiants recommanderaient à d’autres. Et ceci
pour le choix d’options très diversifiées, pour le lien au
monde de l’entreprise au travers
de l’apport d’experts et de la
réalisation de leur stage, et pour
l’internationalisation du cursus…..
Vous ne serez dès lors pas
étonnés d’apprendre que 84% de
nos étudiants trouvent un emploi
moins de trois mois après être
sortis de l’ICHEC.
Cette réussite, nous la devons à
la recherche de qualité dans
notre organisation, dans
nos processus mais
surtout dans notre
enseignement.
Rien ne pourrait
être réalisé sans
l’apport quotidien
de chacun
d’entre vous à
ICHEC Brussels Management School,
ICHEC Formation Continue et ICHEC
Alumni.
Un immense merci pour tout ce que vous
avez réalisé en 2015. Je vous souhaite
une excellente année 2016.
Très cordialement.
Professeur
Brigitte Chanoine
Recteur de l’ICHEC

Sommaire
NEWS
LE MAGAZINE DE L'ICHEC ET DE SON RÉSEAU ALUMNI
6
L’ICHEC, révélateur d’entrepreneurs
Dans une école de management comme l’ICHEC, entreprendre est un peu une seconde
nature. Quels programmes existent ? A qui sont-ils destinés ?
16
PORTRAIT
Alain Dehaze
Depuis le 1 er septembre dernier, c’est un
Ichéquien qui dirige le groupe suisse Adecco.
Amérique
du Nord
158
Europe
(ex
Belgique)
1130
Moyen-
Orient
50
Asie
86
Amérique
du Sud
66
Afrique
169
Océanie
23
18
international
L’internationalisation du campus ICHEC ?
La globalisation a changé la donne
20
ichec FUND
DANS LES YEUX DE LA NEXT GEN
Premier livre-outil de repreunariat familial.
22
ichec formation continue
nouvelle coupole
Réunir les énergies des 3 pôles historiques de
formation continue du Groupe ICHEC.
24
2015 grand cru pour
ichec alumni
Des events inédits, de nouvelles
opportunités de networking...
26
les brèves de l’ichec
ils bougent
28
People, events &
networking
EDITEURS RESPONSABLES
Brigitte Chanoine (Ichec)
Philippe de Selliers de Moranville
(Ichec Alumni)
Boulevard Brand Whitlock 2
1150 Bruxelles
Rue au Bois 365 A
1150 Bruxelles
RESPONSABLES DE LA COMMUNICATION
Sylviane t’Kint de Roodenbeke (Ichec)
Natasha Vanoye (Ichec Alumni)
DESIGN GRAPHIC & PRINT
Brain4you - 02 343 08 04
www.brain4you.be
Tirage : 9.300 exemplaires
Pour toute information
info@ichec.be
info@Ichec-alumni.be
Ichec Alumni
remercie ses partenaires
4

Nouvelle formule de votre
ICHEC-News :
Voilà ce que nous allons changer !
Cette année, nous avons réalisé une grande enquête en ligne auprès
de vous, nos lecteurs, pour connaître votre avis sur le magazine
ICHEC-NEWS. Les résultats du sondage sont très révélateurs et nous
ont permis de prendre différentes décisions.
La grande majorité des répondants a voté pour garder le nom « ICHEC-
NEWS » de la revue comme représentatif de la Communauté ICHEC.
L’ICHEC-NEWS, un magazine de « communication » avec des
articles pertinents et des avis d’experts. Un magazine qui donne des
nouvelles de l’institution et des anciens. Tels sont les objectifs que
nous poursuivrons car ils répondent à vos attentes.
Nous avons été agréablement surpris de savoir que, dans l’ensemble,
le public est vraiment satisfait de ce magazine et le trouve intéressant,
voire très intéressant. Forts de ces résultats, nous avons décidé de
continuer sa publication aussi bien en version papier, préférée par
53% de nos lecteurs, qu’en version électronique (demandée par
20% d’entre vous) pour nos envois à l’étranger.
Globalement, le magazine crée un sentiment d’appartenance tant
au niveau des étudiants, « je suis fier de le recevoir à la maison, …
que l’ICHEC pense à nous », qu’au niveau du corps professoral et
des Alumni, « le lien avec l’Alma Mater ». Nos diplômés à l’étranger
sont souvent impatients de le recevoir, « l’ICHEC-NEWS, mon cordon
ombilical avec la Belgique ».
Un étudiant nous dit « je lis plein de trucs intéressants en lien avec
mes études que je ne savais pas sur l’ICHEC ; il montre les différentes
facettes de l’ICHEC ».
Dans ce magazine, nous avons répondu à votre appel de lire plus de
témoignages et de portraits d’Ichéquiens, demandés surtout par les
jeunes diplômés :
« Plus de carnets : que sont-ils devenus ? Parler des Ichéquiens qui
se lancent, des Business à l’honneur, ...des Success Stories d’anciens,
mais aussi des autres moins médiatisés ».
Même si le contenu des articles, le style rédactionnel, la pertinence
des informations et la cohérence de la revue ont été généralement
bien perçus, nous avons décidé de répondre à votre demande en
dynamisant le lay-out, en intégrant des articles de fond en rapport
avec l’actualité académique, économique ou encore au travers de
sujets de thèses qui viennent d’être défendues. Dans votre désir de
voir un magazine ICHEC « plus ouvert sur l’extérieur et le monde des
affaires », nous avons créé un nouveau dossier transversal avec un fil
rouge qui mettra en avant les publics qui composent la Communauté
ICHEC. Dans ce numéro, ce dossier sera consacré à l’entrepreneuriat.
Cette ouverture se retrouve également dans votre souhait de
trouver plus de sujets liés à l’international : « les étudiants, l’ICHEC
et les Alumni à l’étranger ». Un thème que nous développerons de
plus en plus.
Montrer la créativité, le dynamisme, la richesse et les initiatives de
toute la Communauté ICHEC, créer un sentiment d’appartenance et
de fierté d’être Ichéquien, tel sera notre leitmotiv.
N’hésitez pas à vous faire connaître, à témoigner et à partager votre
expérience professionnelle ou de vie à toute
la Communauté ICHEC en nous contactant.
L’ICHEC, c’est vous ! !
Sylviane t’Kint
Responsable Communication
Sylviane.tkint@ichec.be
5

ENTREPRENEURSHIP
thinking
l’ICHEC,
révélateur
d’entrepreneurs
Vincent Huart
Responsable de l’UFR
Entrepreneuriat et PME
Dans une école de management comme l’ICHEC, entreprendre est
un peu une seconde nature. Autant pour ses étudiants que pour les
actuels ou futurs entrepreneurs qui aspirent à lancer ou à améliorer
leur projet. Quels programmes existent ? A qui sont-ils destinés ?
Quel est le quotidien des étudiants qui entreprennent ? Et où en
sont les créateurs d’entreprises ? Réponses dans ce dossier.
Xavier De Poorter
Directeur-fondateur
d’ICHEC-PME
En 2014, 81.660 entreprises ont été créées en
Belgique, d’après une étude de Graydon, contre
78.928 entreprises dissoutes. Même s’il commence
à se stabiliser, le secteur de l’entrepreneuriat
continue à grandir et à se professionnaliser.
Entreprendre, c’est, pour certains, simplement
lancer sa propre entreprise. Pour d’autres, c’est
un investissement total, une passion, une remise
en question continuelle, une joie de créer. Pour
d’autres encore, c’est oser mettre en œuvre une
idée. Quelles que soient les définitions, l’entrepreneuriat
est né avec le deuxième millénaire.
« Dans les années 90, on était vu comme des
extraterrestres lorsqu’on parlait de PME et d’entrepreneuriat
», s’accordent
à dire Vincent Huart et
Xavier De Poorter, respectivement
responsables de la
mineure « Entrepreneuriat
et PME » et d’ICHEC-PME.
Aujourd’hui, on conjugue
ce terme à toutes les personnes
: entrepreneuriat
féminin, durable, étudiant, IT... L’ICHEC suit cette
tendance, en mettant en place des programmes
destinés à révéler les talents entrepreneurs.
« Dans les années 90,
on était vus comme
des extraterrestres
lorsqu’on parlait de PME
et d’entrepreneuriat »
1. La mineure Entrepreneuriat et PME
pour prendre conscience du monde
entrepreneurial
Pour certains étudiants, l’entrepreneuriat est une
évidence. Pour d’autres, c’est un univers attirant,
mais le grand saut est difficilement concevable.
La mineure en formation initiale « Entrepreneuriat
et PME » s’adresse précisément à ces deux profils
: les étudiants désireux de créer leur boîte et
ceux qui souhaitent travailler dans des structures
à taille humaine. « Le but de cette formation est
d’inviter les étudiants à réfléchir sur le milieu
entrepreneurial et à se rendre compte de tout
ce qu’il implique. Pour cela,
on essaye de mettre les étudiants
sur la même longueur
d’onde de la gestion concrète
d’une entreprise », explique
Vincent Huart, responsable
de cette option.
Au fil des années, la théorie
a laissé place à plus de pratique
: « Depuis 3 ans, l’un des travaux consiste
à créer une entreprise fictive jusqu’à la phase de
test. En allant sur le terrain, les étudiants réalisent
6

« Le but de cette formation
est d’inviter les étudiants
à réfléchir sur le milieu
entrepreneurial et à se
rendre compte de tout ce
qu’il implique. »
une tonne de choses, comme le timing,
l’intérêt ou non du public, etc. Cela nourrit le
processus de création qui était avant plutôt
porté sur les chiffres. »
Dans cette mineure, au fil des cours de
gestion, de création et de transmission,
l’équipe apprend aux étudiants à adopter
les bons réflexes, à se poser les bonnes
questions, à chercher les bonnes réponses
et à être rigoureux et créatifs. Toutes
les qualités d’un bon entrepreneur.
Parmi les étudiants passant par la case
« Entrepreneuriat et PME », seuls 5% lancent
leur boîte dès la sortie des études.
D’après Vincent Huart, « on ne devient
pas entrepreneur, on naît entrepreneur. La
mineure en formation initiale vise à révéler
les talents, à partir de l’intuition du futur
entrepreneur et à challenger son intuition »
pour relever le grand défi d’entreprendre.
2. La Formation Continue d’ ICHEC PME
pour accompagner et concrétiser
Entreprendre, c’est (ré)apprendre tous
les jours. L’ICHEC propose pour cela des
formations-accompagnement destinées à
un public professionnel, avec ICHEC-PME.
Xavier De Poorter en est le fondateur depuis
1993 : « Il y a deux types de programmes :
PME-PLUS et PME-START. Le premier
s’adresse aux dirigeants d’une entreprise
existante depuis plus de dix ans. Le second
s’adresse à des créateurs qui ont un projet
solide ou à des start-ups qui ont deux ans
maximum ». L’objectif de ces formations, est
d’accompagner ou d’aider à créer un projet
qui correspond vraiment à la personnalité
de l’entrepreneur. « A l’ICHEC, on part des
gens », souligne Xavier De Poorter.
L’objectif, avec ces
formations, est
d’accompagner ou d’aider
à créer un projet qui
correspond vraiment
à la personnalité de
l’entrepreneur. »
Concrètement, ces programmes s’organisent
en groupes de 25 participants sélectionnés
parmi une centaine de dossiers.
« Cela permet de créer une dynamique,
d’échanger, d’être soutenu dans la création
de son projet ». La formation se veut très pratique
et centrée sur la réalisation du projet,
mais surtout sur sa maturation : « on ne crée
pas une boîte en un week-end ! » D’octobre
à avril, à raison d’une séance par semaine en
horaire décalé, les participants rencontrent
des intervenants de qualité et sont coachés
par des professionnels. Comment se préparer
à la vente ? Comment réaliser un plan
financier ? Comment instaurer une bonne
politique de communication ? ICHEC-PME
répond à ces questions de manière très
concrète afin de créer une entreprise qui
correspond à son créateur.
3. Le club d’étudiants entrepreneurs
UStart pour rester informé
« De la passion à l’impact ». Voilà le slogan
de UStart, le club d’étudiants-entrepreneurs
dont une branche locale existe à l’ICHEC
depuis 2 ans. Cette organisation agit aux
niveaux local et national. La dizaine d’étudiants
de l’ICHEC en charge de ce club
organisent des événements informatifs, tels
que des conférences, des visites d’entreprises
ou des dîners entrepreneuriaux.
Tout bientôt, ils organiseront également
des workshops. « A long terme, on voudrait
intégrer des clubs de Flandre et viser davantage
la pratique que la théorie », explique
Jean van den Bossche, vice-président de
UStart. Au niveau national, un workshop
à propos de l’entrepreneuriat est organisé
toutes les semaines à destination de tous
les étudiants. « L’objectif d’UStart est de
promouvoir l’entrepreneuriat auprès des
étudiants des hautes écoles et des universités
francophones », conclut Jean van den
Bossche.
« on ne devient
pas entrepreneur,
on naît
entrepreneur. »
7

ENTREPRENEURSHIP
Philippe
de Moerloose
Fondateur et CEO du consortium SDA-SDAI
Diplômé ICHEC 1990
L’entrepreneuriat commence par une bonne formation
Philippe de Moerloose (promo 1990), fait partie de ces entrepreneurs qui ont osé se lancer dans les années
90, alors que l’entrepreneuriat n’était pas encore très en vogue. Entretien et portrait d’un entrepreneur qui
a beaucoup appris à l’ICHEC.
Après une enfance et une adolescence à Lubumbashi, en République
démocratique du Congo, ce jeune entrepreneur en devenir revient
en Belgique pour étudier à l’ICHEC. En 1991, encore étudiant en
dernière année, il crée Demimpex, une société coopérative d’exportation
de pièces automobiles de rechange en Afrique. En 1995,
Philippe de Moerloose se met à vendre des véhicules à l’exportation.
En 2001, il rachète la société Auto Transport Company (ATC) qui
détient les droits de distribution de la marque Nissan en République
démocratique du Congo, première étape dans la mutation de l’activité
de trading vers celle de la distribution. En 2008, la Société de
Distribution Africaine (SDA) voit le jour, suivie de près, en 2012,
par la Société de Distribution Africaine Internationale (SDAI). Le
consortium SDA-SDAI équivaut actuellement à 900 millions d’euros
de chiffre d’affaires et à 3500 employés. Philippe de Moerloose est
également actif dans les secteurs de l’hôtellerie, de la construction,
de la sous-traitance minière et de la fabrication de chaux, via la
holding « African Equities ». Un parcours riche en rebondissements
dont chacun tirera de bons enseignements.
Se lancer dans les années 90, ce n’est pas comme se
lancer aujourd’hui. Qu’est-ce qui a été le plus compliqué ?
Le problème principal, c’était la sous-capitalisation. Un peu comme
aujourd’hui, mais à l’époque, c’était encore plus difficile de se lancer
sans argent. Pour créer ma société, je n’avais qu’un petit budget
d’étudiant de 1700€. L’autre problème est plutôt lié à l’époque : c’était
compliqué de communiquer avec l’Afrique, sans internet, sans GSM.
Nous n’avions pas les moyens de communication actuels. Donc tout
prenait plus de temps.
Qu’est-ce qui vous a aidé à lancer votre projet ?
La formation à l’ICHEC ! J’y ai appris à raisonner, tout en ayant une
vision très pratique du monde entrepreneurial. En 2ème licence, je
me sentais prêt à me lancer. J’étais capable d’interpréter des chiffres
de comptabilité, je connaissais les principales règles du droit du travail,
j’avais une vision claire de la macro-économie, etc.
Pour vous, la formation à l’entrepreneuriat est donc
primordiale ?
Oui ! Le monde économique a beaucoup évolué depuis les années
90. Aujourd’hui, il faut se former pour bien lire les signes de la
conjoncture économique, et pour bien comprendre la stratégie de
la concurrence.
Quelles sont les qualités d’un bon entrepreneur ?
Tout commence par une bonne formation. Ensuite, les ingrédients
d’un bon entrepreneur sont le courage, la persévérance et la remise
en question. Il est important d’ouvrir les yeux sur le monde pour faire
grandir son entreprise.
Quelles leçons tirez-vous de votre expérience ?
C’est une expérience géniale d’être à côté de ses équipes et de
les voir grandir. La gestion des ressources humaines constitue un
défi journalier majeur pour notre Groupe. Parvenir à stabiliser un
personnel de plus de 3500 salariés n’est pas évident mais nous y
parvenons grâce à la stratégie de gestion des Ressources Humaines
mise en place.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui voudrait
se lancer ?
Il faut oser et prendre des risques même sans moyens financiers.
Et puis, je conseillerais de sortir de l’Europe. Ici, la concurrence est
assez agressive. Il ne faut pas hésiter à aller voir plus loin, au-delà
des frontières européennes !
8

Programme Starter
Concrétisez votre projet de
start-up avec Ichec Alumni
SDA, nouveau partenaire du programme PME Starter d’ICHEC Alumni !
Intimement convaincu qu’une bonne formation et un accompagnement
par des experts sont les ingrédients indispensables pour
assurer le succès des jeunes entrepreneurs et de leurs start-up,
Philippe de Moerloose, fondateur et dirigeant du consortium SDA,
a naturellement décidé de soutenir le programme Starter du réseau
alumni du Groupe ICHEC.
Encore un programme d’accompagnement des starters ? Oui mais
ce programme a un atout de taille à faire valoir : son réseau et les
compétences des alumni qui le composent !
L’offre de services du programme Starter s’articule autour de
3 piliers :
Inspire - Ce premier pilier répond à un double objectif : procurer
de l’inspiration aux créateurs et de la visibilité aux entrepreneurs
aguerris par le biais de soirées-témoignages « My Startup Story ».
A cela s’ajoute des workshops thématiques pour fournir une information
approfondie sur un aspect spécifique de la création d’entreprise.
Advise - Ce deuxième pilier donne l’occasion aux starters de
tester leur projet devant un jury de spécialistes dans le cadre de
« Pitch Nights ».
Connect – les starters bénificient de mises en relation, de conseils
ou d’un coaching par les experts du hub d’ICHEC Alumni, constitué
de diplômés ayant des profils pointus dans divers domaines (finance,
comptabilité, marketing, RH, entreprenariat,…).
Vous souhaitez profiter des services d’ICHEC ALUMNI STARTER ?
Contactez-nous !
starter@ichec-alumni.be
Entreprendre,
une aventure
passionnante !
Le 15 octobre dernier, ICHEC Alumni, en partenariat avec Belfius, vous faisait
vivre une aventure originale avec une « soirée pour provoquer la chance ».
Forts de leur expérience professionnelle, a priori sans rapport,
Thomas de Dorlodot, aventurier, et Olivier Kahn, expert-comptable
et conseiller fiscal, ont décliné devant nous une étonnante comparaison
entre l’aventure extrême et l’entreprenariat, deux domaines
entre lesquels ils sont parvenus à établir des parallélismes inattendus
et inspirants.
S’adressant à un large public, cette conférence a offert à chacun
l’opportunité de développer son esprit d’entreprise, d’une manière
dynamique et excitante.
La soirée s’est poursuivie tard dans la nuit au cours d’un cocktail
où public et orateurs ont pu échanger à bâtons rompus, tout en
découvrant des saveurs venues d’ailleurs : vins sud africains, gins
tonic au gingembre, zakouskis d’insectes…
Le public était particulièrement nombreux à ce rendez-vous : plus
de 600 inscrits ! Un évènement original et excitant qui témoigne
une fois de plus du dynamisme qu’ICHEC Alumni déploie en faveur
de ses anciens, l’objectif étant que ceux-ci réalisent demain leurs
rêves d’aujourd’hui !
Pour visionner la vidéo de la conférence :
https ://www.youtube.com/watch ?v=W3CdhQceSIw&feature=youtu.be
9

ENTREPRENEURSHIP
Ces alumni qui ont fait le grand
Nombreux sont les diplômés ICHEC ayant créé leur entreprise ! Ci-dessous, nous vous
d’autres viennent d’en sortir. Mais tous ont un jour osé lancer leur projet, avec tous les
« Duo for a job »,
entreprendre pour mieux vivre ensemble
« Pour entreprendre,
il faut être passionné et
convaincu, puis foncer ».
Matthieu Legrelle, 33 ans, incarne à merveille
le proverbe « Les voyages forment la jeunesse
». Actuel cofondateur de l’ASBL « Duo for
a job », Matthieu termine ses études à l’ICHEC
en 2005. A ce moment-là, il n’est pas tellement
attiré par l’entrepreneuriat et choisit la voie de
l’humanitaire. Après sept ans de voyages dans
des zones de conflit comme la Palestine, le
Pakistan, la Syrie, l’Irak,…, il a envie de voir autre
chose. « Mon associé m’a proposé de lancer un
projet social de mise en relation des personnes
en fin de carrière et des jeunes issus de l’immigration
», raconte-t-il. « L’idée était d’organiser
du ‘mentoring’ afin que les jeunes trouvent un
emploi. A travers ce projet, on voulait vraiment
décloisonner nos sociétés et créer un espace de
rencontre ».
Fin 2012, les deux trentenaires commencent à
rencontrer des tas de personnes pour tester
l’idée. « On a frappé à toutes les portes. Le
plus important, c’est de semer. Par moments,
on doutait. Tout le monde trouvait l’idée géniale
mais personne n’osait y participer ! Il a donc
fallu prendre le temps de convaincre », ajoute
l’entrepreneur.
En juin 2013, un groupe-pilote de cinq mentors
est constitué, des formations sont dispensées et
les premiers duos sont créés. Pendant six mois,
le mentor coache le jeune à raison d’une fois par
semaine. Aujourd’hui, 170 mentors sont inscrits,
210 duos ont été créés. 75% des participants
trouvent une solution (stage, emploi...) et 97%
des mentors renouvellent l’expérience.
Derrière ces chiffres enthousiasmants, il y a des
mois d’hésitation pendant lesquels Matthieu
Legrelle a beaucoup appris : « Pour entreprendre,
il faut être passionné et convaincu, puis foncer ».
« Noukie’s », le bonheur de créer
et d’être autonome
« N’attendez pas
trop longtemps pour
vous lancer. Il ne faut
pas forcément de
l’expérience, il faut de
l’enthousiasme
et de la motivation. »
C’est une marque qui peuple la plupart des
chambres et berceaux d’enfants. Elle est née
de la créativité et de la persévérance d’une
diplômée de l’ICHEC, promotion 1988. Katia
De Paepe est la fondatrice de la société
« Amtoys » qui conçoit, produit et distribue les
peluches Noukie’s.
Son diplôme d’ingénieur commercial en poche,
Katia travaille pendant près de trois ans dans
différentes entreprises de chimie. Mais il lui
manque quelque chose : « J’avais envie d’être
plus proche du consommateur, d’être en
contact avec le terrain et d’apprendre la vente. »
En 1991, à 26 ans à peine, la jeune femme crée
la société « Amtoys ». Son créneau : l’importation
de peluches fabriquées en France et en
Allemagne. En 1996, la marque Noukie’s naît.
Pour Katia De Paepe, « la formation généraliste
de l’ICHEC a été un atout majeur. En sortant
de ces études, je n’étais pas experte dans
un domaine particulier, mais je pouvais me
débrouiller en comptabilité, en achat, en finance
et en marketing. La seule chose que j’ai vraiment
dû apprendre moi-même, c’est la vente. »
Katia a plus d’un conseil à donner : « N’attendez
pas trop longtemps pour vous lancer. Il ne
faut pas forcément de l’expérience, il faut de
l’enthousiasme et de la motivation. Le plus
dangereux, c’est de s’installer dans un confort
de vie et de ne plus oser se lancer. » En 2016,
Noukie’s fêtera ses 20 ans. Katia De Paepe
se réjouit de travailler dans un marché aussi
dynamique et d’être présente dans 26 pays.
10

ENTREPRENEURSHIP
saut de l’entrepreneuriat
en présentons 4. Certains sont passés par cette case il y a longtemps,
risques et les bonheurs que cela comporte.
« Maï », les premiers pas dans la mode
et l’entrepreneuriat
Ce sont les petits nouveaux du monde de l’entrepreneuriat.
Maximilian Quick et Audrey
Vanden Bauw ont respectivement 24 et
23 ans et une société de mode entre les mains.
Il y a quelques mois, ils étaient encore sur les
bancs des auditoires de l’ICHEC, Maximilian en
finance et Audrey en marketing. « On voulait
lancer un produit dans le secteur de la mode
parce qu’on aimait le côté créateur et designer
belge », racontent les jeunes entrepreneurs. Au
début de leur dernière année d’étude et dans
le cadre de leur mémoire, ils décident donc de
lancer une marque de pull en maille, en s’associant
à la créatrice Valérie Hanneuse. « C’était
vraiment la débrouille. Valérie tricotait les pulls.
Et nous, on faisait les études quantitatives et
qualitatives, on allait avec nos produits dans les
magasins, on faisait des photos nous-mêmes,
etc. », se souvient Maximilian. Fin juin 2015, ils
vendent leur première collection et en août
2015, le premier pull est en magasin.
Aujourd’hui, la marque Maï existe. Il s’agit de
pulls en maille 100% belges, tricotés à la main,
avec des matières 100% naturelles. « On voulait
créer une identité jeune, rock, dynamique et de
qualité », ajoute Audrey.
Pour les deux jeunes, la formation à l’ICHEC a
été un déclic. « Le fait de lancer notre projet
dans le cadre d’un mémoire nous a donné
une vision critique et structurée », expliquentils.
Avec la formation « Entrepreneuriat et
PME », Maximilian avoue « avoir appris à
jongler rapidement avec les outils nécessaires
à l’entrepreneur. » Et tous deux tirent déjà de
bonnes leçons : « Le principal atout dans notre
secteur, c’est d’être un bon vendeur. Au-delà
de ça, c’est une aventure pleine d’émotions,
positives comme négatives. »
« Le fait de lancer notre
projet dans le cadre d’un
mémoire nous a donné
une vision critique
et structurée »
« Latour et Petit »
de la livraison de pizzas à l’immobilier
Pour Denis Latour, une chose est sûre, il est
né avec la fibre entrepreneuriale. Et pour cause :
« Je n’ai jamais utilisé mon diplôme d’ingénieur
commercial, puisque j’ai toujours créé mes
propres entreprises ». En 1987, Denis crée sa
propre société de livraison de pizzas, Arrivero,
alors qu’il est en 4 ème année à l’ICHEC. « Très
peu d’étudiants lançaient leur entreprise. Il y
avait donc tout à créer, mais déjà l’ICHEC nous
encourageait », raconte-t-il. A la fin des années
90, c’est un autre chemin que veut prendre
Denis Latour. En 2001, alors qu’il a toujours
été passionné par l’immobilier, il crée l’agence
immobilière « Denis & Latour » … qui va bientôt
fêter ses 17 ans.
« Je crois qu’on naît entrepreneur, mais qu’on
peut également le devenir. Il faut juste avoir une
fibre entrepreneuriale de départ, c’est-à-dire
être humble, critique par rapport à son travail, ne
pas avoir peur de mettre la main à la pâte, bien
s’entourer et prendre de la hauteur par rapport
à la concurrence. » Et même si le diplôme de
Denis Latour n’a pas été valorisé dans d’autres
entreprises, son passage par l’ICHEC fut plus
qu’enrichissant : « d’abord, un diplôme, ça donne
de la crédibilité. Ensuite, la formation généraliste
de l’ICHEC m’a permis d’aborder tous les sujets
(juridique, comptabilité, marketing, langues…)
de manière décontractée », explique le directeur.
Après 28 ans en tant qu’entrepreneur, Denis
Latour peut bien nous livrer quelques bons
conseils : « Il faut se lancer quand on est
jeune, parce qu’on a du temps. Il faut rester
mesuré dans l’investissement financier et
surtout, choisir ses partenaires pour créer une
association équilibrée. »
« Il faut se lancer quand
on est jeune, parce
qu’on a du temps. Il
faut rester mesuré dans
l’investissement financier
et surtout, choisir
ses partenaires pour
créer une association
équilibrée. »
11

education
La cérémonie de
rentrée académique :
Il permet à tous - représentants du secteur académique, étudiants,
enseignants, politiques, journalistes et amis - de se rendre compte
de la belle progression de l’ICHEC et ce, grâce à l’exposé de
Brigitte Chanoine, notre Recteur. Celle-ci nous
annonce que, dorénavant, des cours en ligne
et des podcast existent, que des professeurs
ont défendu brillamment leur thèse et que
deux nouvelles associations d’étudiants ont été
créées, U-Start et Student Investment Club.
Le Recteur nous a également fait part de
ses inquiétudes face au décret « paysage » :
« Compte tenu des nouvelles règles de réussite,
plus d’étudiants de première passent dans le
bloc supérieur. Ceci est sans doute motivant
pour les étudiants mais ce système ne sera-t-il
pas au final plus perfide ? N’arriverons-nous pas
à un allongement de la durée des études ou à
l’exclusion plus tardive d’étudiants ? ».
Mais ce décret a, également, permis à notre
institution de développer des collaborations de co-diplomation avec
les universités. L’UCL et l’ULB se sont associées à l’ICHEC pour proposer
aux étudiants un Master en Gestion de l’entreprise tri-diplomé,
diplôme unique en Fédération Wallonie-Bruxelles.
L’évènement
parfait pour
conjuguer
retrouvailles,
bilans et projets.
Autre sujet de préoccupation, le refinancement de l’enseignement
supérieur : « A l’instar des universités, les hautes écoles ont rencontré
le Ministre Marcourt pour lui demander un refinancement de leur
enseignement à concurrence de 82 millions.
En effet, il faut sortir du sous-financement de
l’enseignement supérieur dû principalement à
ce système d’enveloppe fermée, où une allocation
globale allouée à tous les établissements
reste inchangée malgré l’accroissement important
du nombre d’étudiants accédant à l’enseignement
supérieur. (…) Enfin, il serait temps
que nos étudiants de 2 ème master puissent être
financés à 100% et non à 50% comme c’est le
cas depuis la réforme de Bologne ! »
En ce qui concerne les projets, il y a le renouvellement
de l’accréditation EPAS, cette
année, et l’acquisition de celle d’AACSB en
2016-2017 ; le lancement de la première école
ECEC par le pôle jeune, Step2you ; mais aussi
la mise en ligne du tout nouveau site d’ICHEC
Formation Continue.
Professeur Brigitte Chanoine
Recteur de l’ICHEC
La leçon inaugurale fut prononcée par
Saskia Van Uffelen,
CEO Ericsson Belux et
Digital Champion Belgium :
« Tous patrons ! Les différences
intergénérationnelles, un atout pour
l’entreprise »
12

Marcourt….toujours !
Un an après !
education
Le décret du 7 novembre 2013, mieux connu sous le nom de décret Paysage ou décret Marcourt, continue à nous occuper
amplement en ce début d’année académique 2015-2016.
En effet, si l’an dernier seuls les étudiants de première année étaient soumis à cette nouvelle législation, en 2015-2016,
c’est le cas pour l’ensemble de l’institution. Les réformes de programmes ont donc été mises en œuvre dès cette rentrée
amenant leur lot de nouveaux cours ou plutôt de nouvelles unités d’enseignement …
En effet, commençons peut-être par une petite leçon de vocabulaire !
• Ne dites plus Bac 1 ou Bac2 mais Bloc 1 ou Bloc 2….
• Ne dites plus cours mais unité d’enseignement, composée parfois
de plusieurs activités d’apprentissage
• Ne dites plus étalement mais allègement
• Ne parlez plus de moyenne de réussite à 12/20 mais à 10/20
•Ne parlez plus de réussite ou d’échec mais de validation de crédits
• Ne parlez plus de grade d’année mais seulement de grade de cycle
Autre changement, la réussite à 45
crédits pour les étudiants de première
année de bachelier.
En effet, s’ils ont validé 45 crédits sur
les 60 que comporte le programme de
1 ère , ils peuvent poursuivre leur parcours
en 2 ème mais en gardant bien sûr dans
leur programme personnalisé, les unités
d’enseignements pour lesquelles ils
ont échoué. Une des conséquences de
cette nouveauté a été une augmentation
significative du nombre d’étudiants
arrivant en 2 ème bloc. Nous avons donc
dû réagir très rapidement en adaptant
notre encadrement de bloc 2 pour
accueillir cette centaine d’étudiants
supplémentaires.
Mais, si ce nouveau système est très
certainement motivant pour les étudiants
qui ont le sentiment d’avancer,
la question se pose de savoir si cela
ne mènera pas à un allongement de la
durée des études ou à l’exclusion plus tardive d’étudiants qui auront
toujours dans leur « sac à dos » des cours de première non réussis ?
C’est un risque dont nous prenons l’ample mesure. C’est pourquoi,
une évaluation précise des effets de ce système devra nécessairement
avoir lieu dans quelques années.
Par ailleurs, les étudiants qui en fin de première, ont validé entre
30 et 44 crédits, peuvent, même s’ils restent en Bloc 1, suivre déjà
des unités d’enseignement de la suite du cursus et compléter ainsi
leur programme.
Vous l’aurez compris, un des éléments clés de ce décret est la notion
de programme personnalisé de l’étudiant. En effet, hormis les étudiants
primo-arrivants en bloc 1 qui ont en principe un programme
préétabli, tous les autres peuvent choisir les unités d’enseignement
qui composent leur programme de l’année académique. Bien sûr
il existe des balises afin de maintenir une certaine cohérence dans
ces choix :
• D’une part les prérequis et corequis qui maintiennent une séquence
dans le suivi des cours. Ainsi par exemple l’étudiant ayant échoué
en comptabilité financière en bloc 1 ne pourra pas mettre à son
programme de bloc 2 la comptabilité financière avancée.
• D’autre part le fait que tout programme doit être validé par l’institution.
Cette validation est confiée en première ligne aux coordinateurs
d’année et de programme et confirmée ensuite par la
« commission programme du jury de cycle ».
Cette personnalisation des parcours étudiants a
nécessité un investissement important de la part
des coordinateurs d’années et de programmes
qui n’ont pas ménagé leurs efforts pendant les
premiers mois de cette année académique.
Un autre effet essentiel de ce décret se situe
au niveau des rôles et missions des jurys. Tout
d’abord la notion de jury de cycle est importante
à mentionner ici. Etant donné que les étudiants
avanceront chacun avec des programmes personnalisés,
la notion d’année tend à disparaître.
En effet, en fin de bloc 2 par exemple, le rôle du
jury se limitera à la validation des crédits afférents
aux unités d’enseignement pour lesquelles
l’étudiant aura obtenu au moins 10/20. Ces crédits
lui seront acquis définitivement tandis qu’il
devra représenter les examens des unités d’enseignement
échouées. Dès lors ce ne sera qu’en
fin de cycle que le jury attribuera des grades
aux étudiants qui auront validé l’ensemble des
crédits avec une moyenne ad hoc. Voilà un beau
défi pour nos jurys de délibérations de juin et
septembre prochains !
Mais le décret Marcourt a également permis à l’ICHEC de mettre
en œuvre le Master tridiplômé avec l’UCL et l’ULB. Les premiers
étudiants se sont inscrits dans cette formation unique en Belgique
francophone, et suivent en 2015/2016 trois cours de tronc commun
à l’ULB et un module d’option de trois cours à l’UCL sur le site de
Louvain-la-Neuve ou de Mons.
Une chose est certaine on peut dire que le décret « Paysage » modifie
bien notre paysage ichéquien en ce début d’année….
Martine Osterrieth
Secrétaire académique aux études
13

LA RECHERCHE
Comment les PME vivent-elles
le passage au web 2.0 ?
Quel est l’impact du consomm-acteur sur leur business model et leur communication ?
Le web 2.0 est-il subi ou au service de la stratégie des PME ?
Le 4 juin 2015 à l’Université de Bordeaux j’ai soutenu ma thèse de
doctorat intitulée « Environnements numériques et PME : figures du
chaos et nouveaux usages » devant un jury international. Le thème
principal était de savoir si la mise en réseau, portée par le web 2.0
qui met l’utilisateur au centre des processus de la PME, avait opéré
un changement de paradigme communicationnel.
Après avoir rappelé le contexte d’une société fluide, inscrite dans
l’incertitude et la complexité, cette thèse se consacrait à la prise
en compte par les PME des ajustements transversaux en lien avec
le web 2.0. Ce dernier peut être vu comme source de désordres
dans l’organisation et la PME sera tentée de vouloir uniquement les
réguler. Néanmoins, certaines PME choisiront de s’en servir comme
d’un tremplin. Elles vont à la fois construire sur des compétences
existantes et améliorer l’efficience de la PME (activité d’exploitation)
mais également explorer des champs totalement nouveaux (activité
d’exploration) dont l’intelligence collective et le crowdsourcing sont
des exemples. Elles deviennent donc des PME ambidextres s’inscrivant
dans la lignée des travaux de March.
Les outils du web 2.0 sont des indicateurs du passage d’une technologie
« outils » considérée comme stable vers une technologie
« sociale » caractérisée par l’instabilité. Si le web 2.0 peut se concevoir
comme un levier de pilotage vers une organisation plus centrée
sur les individus et les groupes, il pose néanmoins des défis aux PME.
L’éclairage des sciences du chaos et de la complexité semblait une
piste intéressante pour comprendre cet équilibre à atteindre entre
ordre et désordre.
Cette thèse interdisciplinaire croise les sciences de gestion et celles
de l’information et de la communication afin de prendre en compte
la complexité des rapports transversaux mais aussi de co-construction
entre consom’acteurs et PME. Ma recherche s’est appuyée sur
un terrain de 93 PME, que j’ai auditées en tant qu’expert, entre 2010
et 2014 pour la Région Wallonne.
Réussir le pari de la prise en compte du multiple et de la polyphonie
débouche sur une baroquisation de la PME où coexiste le monde
1.0 fonctionnant avec les notions de contrôle, d’hiérarchie etc. avec
le chaos généré par le 2.0 prônant la transversalité, l’intelligence
collective.
Cette thèse sera publiée en 2016 aux Presses Universitaires de
Bordeaux dans la collection Labyrinthes.
Isabelle Choquet est docteur en sciences de l’information et de la communication de l’Université de Bordeaux-
Montaigne, où elle est chercheuse au laboratoire Mica-Gresic et licenciée en Sciences du Travail de l’Université
Catholique de Louvain-La-Neuve. Elle est chargée de cours à l’ICHEC Brussels Management School, professeur
invité à l’Université de Lorraine et à l’Université de la côte d’Opale. Son activité académique est toute entière
centrée sur les nouvelles technologies en lien avec les entreprises. Elle est experte en nouvelles technologies
auprès de plusieurs organisations publiques belges et accompagne de nombreuses start-up et PME dans leurs
développements.
14

vie estudiantine
L’ICHEC Junior
Consult,
pour se faire de
l'expérience
en consultance
Nombreux sont ceux qui, après des
années d’étude à l’ICHEC, prennent
le chemin de la consultance. Depuis
2011, avant même d’apprendre sur
le terrain, les étudiants peuvent se
faire de l’expérience grâce à ICHEC
Junior Consult. Cette association
L’IJC en visite à l’usine Audi à Drogenbos
offre des services de consultance à
des entreprises, principalement des
PME et des start-ups. « Le but », explique Zoë Stubbe, présidente de l’association, « est d’offrir une première expérience professionnelle à
ceux qui ont envie de s’investir. C’est l’occasion de mettre en pratique ce qu’on a appris en cours, de se confronter à des professionnels et
d’apprendre le travail d’équipe ». Mais que font-ils ces étudiants novices en consultance ? Dès qu’un projet arrive chez ICHEC Junior Consult,
une équipe de 4 à 6 étudiants est sélectionnée parmi les membres en fonction de leur profil. « Pour les entreprises, c’est l’occasion d’avoir
une vision jeune et innovante sur leur projet, à un prix compétitif », ajoute la présidente. Management international, finance, marketing et
stratégie sont les quatre domaines de prédilection d’ICHEC Junior Consult.
L’AIESEC ICHEC,
pour trouver un
stage ou un job !
Plus d’une vingtaine d’entreprises
issues du monde
financier et commercial ont
participé à la Job Day/Job Fair
organisée, le 17 novembre, par
l’AIESEC ICHEC.
Nous y avons donc convié les
étudiants de BAC 3 à Master 1
afin de leur permettre d’entrer
plus facilement en contact
avec le monde du travail. Ils
ont eu l’opportunité d’assister
à des workshops, de rencontrer
et de discuter avec les
entreprises présentes, avec
peut-être à la clé un stage ou
un job.
L’ESN, pour offrir un séjour
inoubliable à nos Erasmus IN
Ce quadrimestre, L’ESN ICHEC
(Erasmus Student Network) a
accueilli près de 121 étudiants
provenant des 4 coins de la
planète. Vingt ichéquiens pleins
d’enthousiasme ont uni leurs
forces pour assurer l’intégration
de nos étudiants étrangers.
Au programme : la « Welcome
Party », des karaokés, une « Latin
Night », une « Bus Party », des
« Pubs Crawls » (tournée des
bars dans Bruxelles), des visites
de Mons et Gand ou encore des
matchs de football, hockey ou
volley. Tout est fait pour leur
garantir un séjour optimal à Bruxelles. Ils repartent d’ailleurs ravis de leur expérience bruxelloise.
le cichec, le côté festif
Depuis cette année, le campus d’Anjou accueille les « Apéros de l’ICHEC ». Trois éditions
ont déjà eu lieu au premier quadrimestre avec, à chaque fois, de très nombreux
étudiants (et professeurs) au rendez-vous. Vins chauds, mojitos, bières, braseros, petite
restauration : tout était prévu pour satisfaire les visiteurs. La première soirée D100
« Back to School » sur le campus d’Anjou a remporté un énorme succès ! Plus de
700 étudiants ont répondu présent. Et le 18 novembre, Benoît Cerexhe, Bourgmestre
de WSP, nous a fait l’honneur de sa visite (surprise) lors de la soirée festive Red Devils,
organisée sur le campus d’Anjou. Le CICHEC, ce sont 26 étudiants motivés qui offrent
aux Ichéquiens des événements dignes de ce nom !
Benoît Cerexhe, Bourgmestre de WSP,
lors de la soirée festive Red Devils
15

PORTRAIT
Depuis le 1 er septembre
dernier, c’est un
Ichéquien qui dirige le
groupe suisse Adecco,
le numéro 1 mondial
de l’intérim et du
recrutement. Rencontre
et portrait.
Alain
Dehaze
CEO d’Adecco
Diplômé Ichec 1986
Paru le 1 er octobre dans
le magazine Trends-
Tendances, son portrait
titrait : « Le Belge qui met
un million de personnes au
travail ». Une affirmation
choc, qui a d’ailleurs fait
mouche, mais conforme
à la réalité. A quelques
milliers d’unités près, c’est
bien à un million d’employés, ouvriers et cadres
qu’Adecco procure chaque jour du travail, le
groupe comptant lui-même 32.000 salariés.
Moins connu que d’autres compatriotes, en
raison d’une carrière essentiellement accomplie
à l’étranger, Alain Dehaze est probablement
le Belge occupant le poste le plus important
dans le monde des affaires. Rencontre avec un
Ichéquien qui ne s’est vraiment pas pris la tête et
qui pratique d’emblée le tutoiement amical avec
un autre ancien.
L’ICHEC, c’est mieux… à deux
« l’ICHEC m’est apparue comme
une école à taille humaine avec
une orientation pratique, plutôt
« commerce » donc, et fort axée sur
les langues. Ce qui m’a aussi attiré,
c’est que plusieurs professeurs
étaient actifs en entreprise »
études économiques ou
commerciales, répond
Alain, et l’ICHEC m’est
apparue comme une
école à taille humaine
avec une orientation
pratique, plutôt « commerce
» donc, et fort
axée sur les langues.
Ce qui m’a aussi attiré,
c’est que plusieurs professeurs étaient actifs en
entreprise : j’ai d’excellents souvenirs de profs
qui avaient un (autre) métier. J’ai moi-même
donné cours au Cergeco ». Ce n’est pas sa seule
implication dans la famille ichéquienne : il a aussi
été administrateur de ce qui était à l’époque
l’ALICHEC : « ICHEC Alumni ? J’y crois beaucoup
et c’est pour cela que j’ai rejoint son conseil
d’administration en 2006. Les anciens, c’est
un réseau précieux, y compris d’ailleurs au sein
des entreprises. J’ai ainsi lancé une Alumni chez
Adecco France, qui devrait compter un millier de
membres d’ici la fin de l’année ».
Première question, incontournable : pourquoi
avoir choisi l’ICHEC ? « Je voulais faire des
Visiblement, Alain Dehaze n’a en rien regretté son
choix. « Non, d’autant moins que j’ai également
16

PORTRAIT
« C’est un gros bosseur,
qui suit les dossiers de près...
Un modèle pour les Ichéquiens,
à n’en pas douter. »
Parmi les clients d’Henkel figure très normalement le groupe ISS,
géant du nettoyage. C’est vers lui qu’Alain se tourne après une
dizaine d’années, dans l’optique d’occuper une fonction de direction.
Et c’est ainsi qu’il se retrouve à la tête du marché allemand. Et
qu’il revient à Düsseldorf, où il avait déjà vécu du temps de Henkel.
L’Ichéquien et sa famille auront au total passé 5 ans dans la ville rhénane
et 2 en Suisse alémanique. Pas étonnant que les Dehaze parlent
couramment allemand. Un atout de plus pour devenir le patron d’un
groupe basé à Zurich !
rencontré ma femme à l’ICHEC, sourit-il. Alors que nous sommes originaires
de la même région : moi de Tournai et elle de Mouscron ». Un
souvenir particulier ? Ce grand patron planétaire avoue avoir gardé
en mémoire… le stress de la proclamation des résultats. « Nous étions
peu nombreux en ingéniorat et elle se faisait oralement, par ordre
décroissant, du premier au dernier classé. Et ceci après annonce du
nombre de réussites. En première année d’ingéniorat, j’étais 12 ème sur…
12. Je me souviens d’avoir crié tant j’étais soulagé ! » Surprenant, pour
un homme aussi calme…
Ingénieur commercial : en Allemagne aussi
C’est dans les détergents que l’Ichéquien entame sa
carrière, un secteur qu’il préfère à la finance, l’autre
possibilité qui s’offrait alors à lui. Une banque américaine
lui proposait en effet un poste de trader. Ce
qui l’intéresse en réalité chez Henkel, c’est en quelque
sorte de poursuivre sa formation, dans le marketing
et la vente en l’occurrence. Le groupe allemand a en
effet la réputation de former les jeunes, à l’instar de
ses concurrents Unilever et surtout Procter & Gamble
(P&G). Alain Dehaze rejoint en cela Bernard Gustin,
autre Ichéquien aujourd’hui patron de Brussels Airlines, qui qualifiait
P&G de « fabuleuse école » (lire son portrait sur www.ichec-alumni.
be). Au sein du groupe Henkel, Alain travaillera en Belgique, mais aussi
en France, en Suisse et en Allemagne. En Suisse, il dirige une usine,
non de détergents, mais de matériel, avec des activités de moteurs
électriques, d’injection plastique, ainsi que de R&D. « Ma formation
d’ingénieur commercial m’a beaucoup aidé. Les Allemands la comprennent
bien, eux qui en ont une semblable : Wirtschaftingenieur.
Elle n’existe quasiment dans aucun autre pays européen. Sans une
telle formation, je n’aurais sans doute pas pu diriger une usine après
avoir été actif dans la vente et le marketing ».
Premier déjà à Paris
Un autre atout, c’est d’avoir dirigé Adecco France pendant 4 ans.
Entré dans le groupe suisse en 2009, après 7 ans déjà passés dans
le secteur de l’intérim, Alain y fait d’emblée partie du comité exécutif
tout en étant nommé directeur pour l’Europe du Nord. Il occupe
la fonction deux ans à peine, avant de diriger la France, premier
marché du groupe, où une mission délicate l’attend : piloter la fusion
entre Adecco France et Adia Interim. C’est le genre de défi qui pèse
lourd dans une carrière. Et dont la réussite ouvre visiblement les
portes de l’échelon supérieur, le dernier de l’échelle en vérité, celui
qu’Alain Dehaze occupe donc depuis le 1 er
« Ma formation d’ingénieur
commercial m’a beaucoup
aidé...Sans une telle
formation, je n’aurais
sans doute pas pu diriger
une usine après avoir été
actif dans la vente et le
marketing »
septembre dernier… Il y succède du reste à
un autre Belge : Patrick De Maeseneire. Nos
compatriotes sont décidément en état de
grâce chez Adecco !
Parmi les autres cordes qu’il importe d’avoir à
son arc, il y a bien entendu une grande force
de travail, que ses collègues reconnaissent au
nouveau big boss. Il est réellement humain,
mais en même temps déterminé et exigeant,
explique l’un d’eux. C’est un gros bosseur, qui suit les dossiers de
près, observe un autre. Un modèle pour les Ichéquiens, à n’en pas
douter. Et en matière de conseil à leur donner, on retient volontiers
ce commentaire que fait Alain entre la relation qu’on peut imaginer
entre son poste de CEO d’Adecco France et celui de l’ensemble du
groupe : « Dans le cadre de son développement personnel dans un
grand groupe international, il faut apprendre à gérer un grand pays.
Car gérer un petit pays, ce n’est pas le même métier ». Le message
est clair : the sky is the limit, à condition de ne pas se contenter pour
tremplin de son (petit) pays d’origine. Fut-il, comme chacun sait, une
terre de bravoure et de talents…
« Dans le cadre de son développement personnel
dans un grand groupe international, il faut
apprendre à gérer un grand pays. Car gérer un
petit pays, ce n’est pas le même métier »
Propos recueillis par Guy Legrand,
promo 1974
Rédacteur en chef adjoint
Trends Tendances
17

international
L’internationalisation
du campus ICHEC ?
La globalisation a changé la donne
Sophie Péters
Vice-Recteur aux affaires
internationales
La Commission Européenne a réalisé une étude
récente intitulée : « Effects of mobility and
employability of students and the internationalisation
of higher education institutions. »
Cette étude nous confirme que les soft skills
acquises ou développées lors d’un séjour
Erasmus à l’étranger sont celles qui font la différence
auprès des futurs employeurs. Au niveau
des soft skills, nous retrouvons la confiance en
soi, la connaissance de soi, la curiosité, la tolérance,
la capacité de s’adapter et d’agir dans des
situations nouvelles, etc.
Cette étude nous apprend aussi qu’un étudiant
qui a participé à un échange Erasmus est mieux
placé pour obtenir son premier emploi et qu’il
est, à terme, plus susceptible de vivre à l’étranger.
En bref : Promouvoir la mobilité internationale
des jeunes vise à faciliter leur insertion professionnelle.
C’est aussi un enjeu majeur pour notre
institution.
Mais, à l’ICHEC, comment forme-t-on des
managers ouverts sur le monde ?
Les expériences à l’étranger de nos
étudiants :
Nous savons que 70% de nos étudiants ont, au
moins, une expérience internationale durant
leur parcours à l’ICHEC, 30% en connaissent
deux et une grande minorité 0,1% va jusqu’à 5
expériences : Summer Program en première
année, Housing Project en fin de deuxième
année, échange académique durant la troisième
année, échange Erasmus et stage à l’étranger
en master. Ces échanges impliquent un solide
apprentissage en langues, ce qui reste une force
de notre institution.
La mixité culturelle de nos auditoires :
L’internationalisation de notre
cursus :
Au-delà de notre responsabilité de former des
étudiants-acteurs du monde, un autre enjeu
pèse sur la pérennité de nos établissements. Le
traité de Bologne a pour objectif de pousser
les étudiants du monde entier à effectuer leur
Bachelor dans leur pays d’origine et leur Master
à l’étranger. Le traité de Bologne, qui fixe une
norme européenne, devenue internationale,
quant aux durées d’études et à leur évaluation, a
rendu possible les cursus multinationaux.
Les établissements d’enseignement supérieur
doivent accueillir des étudiants venus de l’étranger
pour compenser tous ceux qui décideront
« d’aller voir ailleurs » après le Bachelor. L’ICHEC
a donc réagi à cette demande et, depuis cette
année le master en gestion de 120 ECTS est
dispensé totalement en anglais et attire des
étudiants des quatre coins du monde. Bien
entendu, il ne faut pas en négliger l’impact sur
l’institution : coaching en anglais des services
administratifs, traduction de tous les documents
de cours, organisation de défenses de mémoires
en anglais, …
L’internationalisation de la
Communauté ICHEC : « La globalisation
a changé la donne »
Il y a quelques années, il suffisait qu’un établissement
envoie un groupe d’étudiants ou signe
quelques accords à l’étranger pour justifier de son
« internationalisation ». La globalisation a changé
la donne. Aujourd’hui, ce sont les étudiants mais
aussi les professeurs, les chercheurs et au-delà
les services pédagogiques, de communication,
de relations avec les entreprises, et même les
standards qui doivent devenir « internationaux ».
De par notre localisation, nous avons déjà plus
ou moins 20 % d’étudiants internationaux à
l’ICHEC. Si nous rajoutons à cela les 120 étudiants
en échange chez nous, nous arrivons à 25
%. Pas étonnant donc que la communauté ICHEC
devienne multilingue dans un environnement
pluriculturel comme Bruxelles.
18

international
Les alumni ICHEC dans le monde
un diplômé sur six a choisi l’expatriation
Parmi les 11,000 diplômés ICHEC, 9.300 sont en Belgique et près de 1.700 ont choisi de partir à l’étranger. 2/3 des alumni à l’étranger sont
restés en Europe tandis que plus de 500 alumni vivent et travaillent dans des contrées plus lointaines : l’Afrique est le deuxième continent
prisé par les alumni suivi de près par l’Amérique du Nord avec plus de 150 alumni vivant aux Etats Unis ou au Canada. En Asie, c’est la Chine
qui attire le plus de diplômés.
Amérique
du Nord
158
Europe
(ex Belgique)
1130
Moyen-
Orient
50
Asie
86
Amérique
du Sud
66
Afrique
169
Océanie
23
3%
1%
10%
Afrique
Répartition
des alumni
par continent
hors belgique
10%
4%
5%
67%
Amérique du Nord
Amérique du Sud
Asie
Europe
Moyen-Orient
Océanie
états-Unis
108
Luxembourg
386
Canada
50
France
232
Congo
49
Royaume Uni
121
Chine (incl HK)
46
Suisse
106
Maroc
32
Espagne
103
Mexique
émirats Arabes Unis
27
24
Top 10 des pays
Pays-Bas
Allemagne
38
35
Australie
20
hors Europe
Italie
26
Top 10 des pays
Brésil
19
comptant le plus
Portugal
18
en Europe
Singapour
18
d’alumni ICHEC
Danemark
13
(hors Belgique)
19

ichec fund
Dans les yeux de la Next Gen
Premier livre-outil de repreneuriat familial
20
Comme son titre
l’indique, Dans les
yeux de la Next Gen
invite le lecteur à
chausser les lunettes
des jeunes de 18 à 35
ans afin de considérer
l’entreprise familiale
à travers leur regard.
Les auteurs, Valérie
Denis, chercheuse en
sciences de gestion et
Manuela Hollanders,
portraitiste d’entreprises,
ont rassemblé la vision
de ces jeunes, révélée
par les témoignages et
résultats de l’étude Next
Gen*. Elles l’ont passée
au crible d’experts
multidisciplinaires :
spécialistes en gestion,
en communication,
en psychologie, en
neurocognitivisme, en
tendances sociétales
et en problématiques
intergénérationnelles.
Constater
« J’étais motivé à l’idée de reprendre l’entreprise
familiale et avais orienté mes choix d’études en
ce sens. Quand j’ai enfin osé en parler à mon
père, il m’a dit qu’il venait de vendre l’affaire,
croyant que je n’étais pas intéressé ».
Absurde, ce scénario est bien plus fréquent
qu’on ne le croit. C’est ce qu’a découvert la
Chaire Familles en Entreprises, en interrogeant
327 jeunes de 18 à 35 ans, tous concernés par
une entreprise familiale. Cette étude axée sur
la Next Gen révèle aussi que 7 jeunes sur 10 se
déclarent intéressés à jouer un rôle pour leur
entreprise familiale, celle qu’ils considèrent
comme « l’autre enfant de la famille ». Mais ils ne
savent pas de quelle manière entamer la discussion
avec la génération cédante et ignorent qu’il
existe une grande variété de rôles possibles au
sein de l’entreprise…
Comprendre
Le livre présente les mécanismes émotionnels
qui habitent la Next Gen durant son processus
de prise de décision à rejoindre ou pas l’entreprise
familiale, et les difficultés des cédants à
transmettre.
Il contient de nombreux conseils pratiques permettant
à chaque jeune de faire face à sa famille
et de surmonter ce « mal à dire » si fréquent. Il
constitue une invitation à l’écoute authentique et
à la conscientisation, au dialogue intrafamilial et
d’une génération à l’autre.
Il a pour but d’aider le jeune et ses interlocuteurs
à communiquer, évoluer et prendre des
décisions de façon adulte. « Cette démarche
est d’autant plus délicate que, face à des enjeux
économiques considérables, en termes d’emplois,
de savoir-faire, de talents et d’innovation,
elle concerne ceux pour et sur qui les familiaux
comptent le plus. », explique Valérie Denis, coauteure
du livre.
Agir
Pour aller plus loin, le livre-outil renvoie les lecteurs
directement concernés par une entreprise
familiale au site internet www.danslesyeuxdelanextgen.be
où sont à leur disposition des
exercices concrets et accessibles, facilitant la
communication inter et intragénérationnelle.
« Conçu comme un véritable outil de repreneuriat,
ce livre a pour but d’encourager la réflexion
personnelle du lecteur et d’ouvrir les portes
du dialogue intrafamilial », précise Manuela
Hollanders, co-auteure du livre, portraitiste
d’entreprises.
Se reconnaître entre pairs
« Dans les yeux de la Next Gen » s’adresse à
toutes celles et ceux qui s’intéressent au devenir
des entreprises familiales. Ils se reconnaîtront
certainement dans les propos des jeunes de
18 à 35 ans, quelles que soient la génération à
laquelle ils appartiennent ou la qualité de leur
lien avec l’entreprise familiale. C’est cette envie
de partager qui a motivé 10 jeunes à accepter de
témoigner dans ce livre.
Pour en savoir plus, commander et recommander
le livre : www.danslesyeuxdelanextgen.be
Valérie Denis
Directrice de la
Chaire Familles en Entreprises

Comment optimiser la gestion
des projets en partenariat
Leçons à tirer de projets collaboratifs à vocation sociétale
ichec fund
La Chaire en Gestion Durable et RSE a pour objectif d’analyser les phénomènes qui viennent renforcer
les capacités des entreprises et des organisations à répondre de manière économique et stratégique
aux enjeux sociétaux dans une logique de « Valeur Partagée » développée par le professeur Michaël
Kramer et Mark Porter.
Les modèles collaboratifs représentent des opportunités liées
aux innovations sociétales mais également un pas important vers
l’acceptation de la complexité des problèmes à résoudre.
Les logiques collaboratives viennent renforcer les éléments qui
permettent à une innovation d’apporter un changement concret et
durable :
• meilleure compréhension du problème à la base ;
• mise en commun d’expériences, compétences, points de vue, ressources
complémentaires ;
• meilleure adéquation entre la solution proposée et les réels besoins
et capacités d’assimilation sur le terrain ;
Un projet collaboratif implique la volonté
collective de plusieurs acteurs de participer à
un projet commun qui est :
•co-construit autour d’un objectif commun ;
•co-géré pendant tout son déroulement ;
•co-assumé en termes de risques et
responsabilités ;
•co-évalué en termes de résultats obtenus ;
•basé sur des expertises spécifiques
complémentaires.
Nous avons analysé plusieurs projets menés en partenariat. La particularité
de ces projets c’est qu’ils ont tous un objectif sociétal.
Tant BNP Paribas Fortis qu’ENGIE ou la STIB, partenaires fondateurs
de la Chaire, ont été eux-mêmes à l’origine de projets menés
en collaboration avec le monde associatif, d’autres entreprises, le
secteur scolaire etc…Ils en connaissent donc la grande valeur ajoutée
mais également les risques et difficultés.
Notre objectif final était de proposer un outil, un guide, qui permette
de diminuer ces risques et difficultés afin d’encourager d’autres
entreprises à se lancer dans une telle démarche.
Ces partenariats à vocation sociétale sont également une source
essentielle de « lessons learned » pour tout type de projet mené en
collaboration avec des acteurs externes.
Le guide peut donc avoir différents niveaux de lecture :
• Une ressource pratique et structurée qui permet d’identifier les
spécificités d’un projet en partenariat en comparaison d’une gestion
de projet « classique ».
• Une aide à la réussite d’un projet à vocation sociétale.
La collaboration est, de fait, une réelle opportunité d’innover, d’avoir
plus d’impact, d’affecter les ressources humaines et financières de
l’entreprise de manière plus efficace.
Brigitte Hudlot
Directrice de la Chaire RSE
21

La nouvelle coupole de formation
continue de l’ICHEC
Parallèlement à son Ecole de gestion, l’ICHEC a développé depuis
son origine de multiples programmes de formation continue pour
adultes dans les domaines de la gestion et liés à la gestion. La diversité
des programmes, la qualité reconnue des formations et le succès
rencontré auprès d’un vaste public font de l’ICHEC, le leader de la
formation continue en gestion en Belgique.
Notre Histoire Continue… tous ensemble…
UN PROJET… se réinventer pour offrir de nouvelles possibilités de
développer les talents de ses clients mais aussi de ses équipes.
UNE EVIDENCE… réunir les énergies des 3 pôles historiques de
formation continue du Groupe ICHEC en une marque forte et unique
Pour atteindre ces objectifs, nous comptons sur :
Une nouvelle identité
Un nouveau site internet : www.ichecfomrationcontinue.be
Une navigation simple et fluide pour l’utilisateur
Un outil de recherche performant permettant un accès rapide
au panel de ses formations
Une inscription en ligne performante
UN HERITAGE… celui qui a permis aux 3 pôles historiques de développer
des formations parfaitement adaptées aux spécificités et aux
besoins de leurs clients respectifs.
management
stratégie
FINANCE
CONTRÔLE
fiscalité
DROIT
MARKETING 2.0
VENTE
rh – people
management
ENTREPRENARIAT
gestion de PME
Tout en maintenant ces pôles d’expertise et leurs spécificités, nous
avons travaillé de manière collective pour développer une vision
d’avenir porteuse de sens et de motivation pour notre équipe, nos
clients, nos formateurs et nos partenaires. Nous désirons :
Positionner ICHEC Formation Continue comme une marque
unique et forte, porteuse de promesses pour nos clients, notre
équipe et nos partenaires
Proposer l’offre de formation la plus complète et la plus cohérente
dans le domaine de la gestion
Développer une proposition de valeur unique centrée sur la
qualité des formations et de l’expérience vécue par nos clients
Innover tant dans les thématiques des formations proposées
que dans leur contenu et les méthodes pédagogiques
INTRA-
ENTREPRISES
SUR MESURE
EXECUTIVE
EDUCATION
Un réseau de plus de 400 formateurs, réels partenaires pour
co-innover en matière de contenu, de formule et de méthodes
de formations.
L’ICHEC Brussels Management School, vivier d’innovation grâce
à ses professeurs, ses chercheurs, ses Chaires et ses étudiants.
Tous ensemble, nous pouvons être plus innovants et plus agiles pour
relever les défis qui nous attendent et devenir le partenaire de formation
privilégié des entreprises, des organisations et des individus
tout au long de leur parcours professionnel.
Brigitte Hudlot
Directrice
ICHEC Formation Continue
22

8 DIPLôMES RéCOMPENSéS PAR NOS PARTENAIRES MéDIAS
Comme chaque année, ICHEC-Entreprises a combiné sa rentrée
académique 2015-2016 avec la proclamation des meilleurs travaux
de fin d’études et la remise des diplômes de l’année 2014-2015. Ses
partenaires médias ont récompensé quelques lauréats avec Grande
Distinction et la plus Grande Distinction et les Félicitations du jury.
Camille van VYVE, Rédactrice en chef adjointe de Trends-
Tendances, a récompensé le meilleur TFE du DES en Marketing
et Communication : Eric FLECIJN - « Développement de la 1 ère
campagne de notoriété grand public pour Candriam » - TFE obtenu
avec Grande Distinction
David KRONFELD, Business Manager Mediafin – L’Echo, a
récompensé le meilleur TFE du DES en Management : Céline EYERS
- « Les droits de propriété intellectuelle comme outil de stratégie
d’une entreprise » - TFE obtenu avec la plus Grande Distinction et
les Félicitations du jury
Jean-Paul ERHARD, Managing Partner de MRH – Peoplesphere, a
récompensé le meilleur TFE du Certificat en People Management :
Alice NOEL - « Itinéraire d’une chrysalide devenant papillon » - TFE
obtenu avec avec la plus Grande Distinction et les Félicitations du
Jury
Jean-Paul ERHARD, Managing Partner de MRH – CFO Magazine, a
récompensé le meilleur TFE du DES en Finance : Byron VERMEULEN
- « Feasability Study : The Cloister, Chiang Mai » - TFE obtenu avec
avec la plus Grande Distinction et les Félicitations du jury
Benoît JULY, Rédacteur en Chef de Références - Groupe Rossel,
a récompensé le meilleur TFE du DES en Ressources Humaines :
Nathalie LAMBRECHTS - « Overview of the Internal Job Market at
Solvay and recommendations to improve it » - TFE obtenu avec la
plus Grande Distinction et les Félicitations du Jury
La Libre Belgique a récompensé le meilleur TFE du CERGECO :
Thomas Ghysel : « UCB Pharma sa » - TFE obtenu avec Grande
Distinction
Le prix spécial du jury d’ICHEC-Entreprises a récompensé le meilleur
TFE du Certificat en People Management : Thibaut SANA – « Journal
de bord de l’Amiral Thibaut Sana » - TFE obtenu avec la plus Grande
Distinction et les Félicitations du jury
ICHEC-Entreprises a également récompensé le meilleur TFE du
Diplôme en Management International : Bruno de TERWANGNE :
« Analyse du potentiel de marché et stratégie de commercialisation
de l’attrape moustiques MOSKITERO : cas de la République
Démocratique du Congo » - TFE obtenu avec la plus Grande
Distinction et les Félicitations du jury
Encore un tout grand merci à nos partenaires médias !
5 NOUVEAUX PROGRAMMES DE FORMATION CONTINUE DéS JANVIER 2016
Deux fois par an, en septembre et en janvier, la Formation Continue de l’ICHEC présente une offre de formation renouvelée sur base des
attentes exprimées par les entreprises. C’est ainsi qu’à partir de janvier 2016, nous lancerons 5 nouveaux programmes dans les thèmes
Management, Finance et Marketing :
Certificat en Gestion de Projets
Analyse Financière et Evaluation des Entreprises
Finance Internationale
Certificat en Marketing et Communication
Diplôme en Marketing Stratégique
Découvrez-les sur www.ichecformationcontinue.be
Se réinventer
pour développer vos talents
Notre histoire continue sur
ichecformationcontinue.be
23

ichec alumni
2015
Grand Cru
pour ICHEC Alumni !
Nous vous
avions annoncé
de nombreuses
nouveautés en 2015
pour booster le
réseau des alumni :
des events inédits,
de nouvelles
opportunités de
networking et
d’accompagnement
et une meilleure
visibilité … Résultat ?
21 conférences et
workshops ayant
accueilli plus de
1900 participants –
Record battu !
Plus d’inspiration, d’humour et de
découverte avec des events innovants
• Quoi de mieux pour commencer l’année que
de rire et de profiter d’un somptueux cocktail
dînatoire dans un lieu chaleureux et une
ambiance décontractée ? C’est ce que nous
vous proposions pour notre New Year Cocktail
avec Alex Vizorek au B19 en février dernier.
• La première rencontre du « Wine & Spirits
Business Club » organisée avec notre partenaire
Pernod Ricard était l’occasion de découvrir
l’histoire et les origines du whisky irlandais…
mais surtout de profiter d’une dégustation
d’excellents crus !
• Comment aborder l’entrepreneuriat de manière
originale et inspirante ? C’était le pari de notre
« soirée pour provoquer la chance » en partenariat
avec Belfius en octobre dernier. Pari plus
que réussi avec près de 650 inscrits !
Ces trois events d’un nouveau genre pour ICHEC
Alumni complétaient parfaitement l’agenda des
21 conférences et workshops ayant accueilli plus
de 1900 participants en 2015 !
Plus de networking, de coaching et
d’avantages
• Du nouveau pour les Young Pros : En plus des
workshops, job dating et mentorship offerts
pour démarrer leur carrière avec succès, les
étudiants Master ont eu la chance cette année
de visiter la salle des marchés de notre partenaire
Belfius.
• Et un nouveau programme pour les Starters :
suite au succès de la soirée networking « de
l’Inspiration à la Réalisation » en mars dernier,
ICHEC ALUMNI STARTER a créé un tout
nouveau programme de pré-incubation en 7
étapes avec comme objectif d’aider les starters
à gagner du temps et de l’argent tout en
construisant un solide projet de startup.
• Sans oublier tous les autres membres qui bénéficient
désormais d’une multitude d’avantages
grâce à la carte EKIVITA.
Plus de visibilité, de notoriété et de
communication
Cette nouvelle dynamique méritait bien un site
internet flambant neuf, à la hauteur des ambitions
de notre réseau ! C’est chose faite depuis
la rentrée de septembre grâce à l’aide de notre
agence web, BSide, créée et dirigée par Pierre
Stassen, diplômé ICHEC 1996.
Outre un design plus dynamique et des facilités
de connection, ce nouveau site a pour objectif
de vous offrir plus de contenu (avec notamment
des offres ou des articles de nos alumni et/ou
de nos partenaires) et plus de visibilité de nos
diplômés par le biais de portraits de nos alumni
ou de leurs entreprises. Vous voulez bénéficier
de cette visibilité ou connaissez un ancien qui
pourrait faire l’objet d’un portrait ? Dites-le nous !
Et vous avez pu constater la nouvelle formule
du magazine ICHEC News que vous tenez entre
vos mains… Aussi plus en phase avec l’image de
l’ensemble du Groupe ICHEC dont vous avez pu
lire les derniers développements dans les pages
précédentes.
En résumé, 2015 aura été l’année du changement
pour ICHEC Alumni ! Toutes ces nouveautés
démontrent l’ambition de notre réseau d’offrir
des services et activités de qualité pour que nos
membres continuent à partager, se retrouver et
évoluer.
le mot du Président
Chers Ichéquiens, Chères Ichéquiennes,
Comme vous avez pu le lire, et le vivre pour une grande partie d’entre-vous, l’année 2015 a
été une année avec de nombreuses nouveautés. Et 2015 est surtout une excellente rampe de
lancement pour 2016.
24
Nous avons l’ambition en 2016, de vous surprendre encore plus, de vous faire passer de
bons moments et de jouer notre rôle pour favoriser l’échange entre anciens et renforcer
l’esprit Ichec.

ichec alumni
Merci à nos partenaires !
Alex Vizorek lors
du cocktail du
Nouvel An 2014
Workshop Young Pros
Visite de la salle des marchés
Toutes ces nouveautés, tous les efforts
qu’ICHEC Alumni déploie en faveur de ses
diplômés ne seraient pas possibles sans l’aide
de nos sponsors et partenaires. Nous souhaitons
remercier sincèrement toutes ces sociétés
qui nous soutiennent et nous permettent de
constamment nous améliorer.
Nous en profitons pour souhaiter la bienvenue
aux quatre partenaires qui nous ont rejoint
cette année : Belfius Insurance - partenaire
corporate, SDA - partenaire du programme PME
Starter, Mercuri Urval - partenaire du Cercle
Ressources Humaines et Coca-Cola - partenaire
du programme Young Pros.
Bernard Gustin
CEO de Brussels Airlines
Conférence « Une soirée pour
provoquer la chance »
avec Thomas de Dorlodot
Wine & Spirits Business Club
Toutefois, pour ce faire, nous avons besoin de nos sponsors qui, pour la plupart, nous soutiennent depuis de nombreuses années, mais
également de nouveaux qui nous font le plaisir et l’honneur de nous rejoindre.
Nous avons également besoin des administrateurs qui, bénévolement, dépensent une énergie folle pour développer notre association.
N’oublions pas notre permanence, qui suit au mieux tous nos projets.
Mais tout cela ne servirait à rien sans le soutien des membres actuels et celui des membres futurs.
25

les brèves
Le 22 septembre 2015, Damien Dallemagne,
Founder and CEO Innergic sprl a prononcé la
conférence de rentrée des formations en soirée
d’ICHEC-Entreprises et d’ICHEC-ESSF sur
« Les nouveaux business modèles – Economie
de la fonctionnalité et de la coopération ».
LES
BRèVES
DE
L’ICHEC
Dans le cadre d’une journée d’échanges
organisée par la Hogeschool Gent, les étudiants
de Master 2 de la mineure Entrepreneuriat et
PME se sont rendus à Gent ce 17 novembre, où
ils ont été accueillis par les étudiants en gestion
des PME de HoGent. Ils ont passé la matinée
à échanger avec eux sur leurs formations
respectives. Ils ont ensuite visité ensemble des
entreprises locales. Le 17 février 2016, nous leur
rendrons la politesse en les accueillant à notre
tour à l’ICHEC.
Le 14 octobre, à l’occasion de la semaine équitable, OIKOS a
proposé un brunch avec toute une gamme de produits issus du
commerce équitable. Le responsable de « La Ruche Qui dit Oui ! »
a été invité pour promouvoir son système de circuit court ; une
solution pour assurer une rémunération correcte des producteurs,
tout en proposant des prix attractifs par rapport au marché.
A quoi ressemblera la pédagogie en 2035 ? Que sera la journée
d’un étudiant dans 20 ans ? Telles étaient les questions posées
lors de la journée « Hack’Apprendre » organisée par le Louvain
Learning Lab le 13 décembre et à laquelle Isabelle Choquet a
assisté. Nous le découvrirons dans le prochain numéro.
Le recteur Brigitte Chanoine a fait partie de la Visite d’État de
Leurs Majestés le Roi et la Reine des Belges à la République de
Pologne du 13 au 15 octobre. Le recteur a participé à un séminaire
de haut niveau sur la mobilité des étudiants à l’Université de
Varsovie. L’occasion de renforcer nos programmes d’échanges
avec les universités polonaises.
Eric Domb, Manager de l’année 2015 et patron de Pairi Daisa,
était l’invité privilégié de Luc Moeremans, responsable de
l’UFR Management, le 21 octobre. L’entrepreneur a partagé son
expérience de la gestion et son business model devant un public
passionné de près de 300 étudiants.
L’ICHEC fait partie des
signataires, provenant
essentiellement du monde
de l’entreprise, de la lettre de
soutien remise à nos ministres
belges qui sont allés à Paris à
la COP21, la conférence sur
le climat. L’objectif : tenter de
conclure un accord universel
juridiquement contraignant
sur le climat, ayant pour but
de maintenir le réchauffement
climatique en-dessous de 2°C.
26

les brèves
« Les entreprises belges sur-performantes. Qui sont-elles et comment font-elles ? ». Le 18 novembre, une soirée Réseau-Club ICHEC-PME
en partenariat avec EY a rassemblé des entrepreneurs, des dirigeants de PME et des experts en gestion. Stratégies gagnantes, échanges
entre pairs et convivialité ont fait de cette soirée un véritable succès. Vous souhaitez connaître les recettes des 520 entreprises belges surperformantes
? Contactez aurelie.denis@ichec.be pour recevoir l’étude complète menée par EY.
Le 15 octobre, Christel Dumas a défendu publiquement sa thèse « The challenges
of responsible investment mainstreaming : beliefs, tensions and paradoxes » à la
faculté d’économie et gestion de l’université de Gand en présence du recteur Brigitte
Chanoine et de nombreux collègues, et devant un jury composé notamment des
personnalités suivantes : le Prof. dr. Marc De Clercq, recteur à l’université de Gand,
et le Prof. dr. Lutgart Van den Berghe, promoteur de l’université de Gand et Vlerick
Leuven Gent Management School. Sa thèse est disponible en ligne, et publiée par
articles dans des revues scientifiques. Le premier chapitre de la thèse est publié dans
Business & Society et a été primé “Best PhD Paper Award at the 2012 CBERN-PRI
conference”. Le deuxième chapitre de la thèse a été publié en tant que chapitre de
livre et a été primé « Outstanding Author Contribution in the 2015 Emerald Literati
Network Awards for Excellence ».
ILS BOUGENT
Salvino Ferrante (promo 1997) a rejoint l’équipe Investments
Funds Services d’Experta Corporate & Trust Services S.A. en tant
que Senior Fund Administrator.
Après un détour par les Etats-Unis, Isabel Carrion (promo 1994)
revient en Belgique pour rejoindre les équipes de Mobistar en tant
que Chief People Officer.
Jérôme Naif, formateur pour ICHEC-ENTREPRISES a rejoint fin
septembre l’équipe de Mountain View en tant que Social Media
Strategist.
Maxime Charbit (promo 2014) a lancé avec un collègue et ami,
l’agence de communication DIGITAG dont le but est d’accompagner
les entreprises dans leur digitalisation.
Fin septembre aura lieu la première édition du No Man’s World
Desert Festival. Il a rassemblé entre 1500 et 2000 personnes.
Maxime Aslan a créé ce festival avec deux amis Cédric Moulin et
Pierre Moiny, étudiant en gestion à l’ICHEC.
Après avoir fondé Zelos, société active dans le management sportif,
l’ancien directeur de RTL Belgique, Freddy Tacheny (promo
1984) crée Sports Media Saleshouse. SMS est une régie publicitaire
d’un nouveau genre, qui vise à mettre en relation les annonceurs
et l’univers du sport en Belgique.
Diplômé de l’ICHEC-ESSF, Yves Caprara est depuis 2008 à la tête
de Prayon.
27

people
La Cérémonie de Rentrée Académique
16 septembre 2015
Benoît Yu, Senior Consultant
Templay, Nicolas Van Dijk,
digital marketing & brand
manager, Pernod Ricard
Belgium et Gerald Bocken,
Systems and Administration
Eamonn Bates.
Laura Vierset,
Luna Aslan,
Sabrina Eippers,
Elisabeth Coomans
Saskia Van Uffelen, CEO Ericsson Belux et Brigitte Hudlot,
Directrice d’ICHEC Formation continue
Conférence « Les TIC au service du développement économique »
avec Rudy Demotte, Ministre Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles | 6 octobre 2015
Vincent Ulens, Sales Manager EBRC, Françoise
Delfosse, conseillère CERACTION et Michel
Delbrassine, Account Manager Konica Minolta
Pascale Schütz, Partner, Mercuri Urval,
Denis de Groote, Agency Head Google Belgium et
Alice Guisgand, International Business Consultant Mercuri Urval
Rudy Demotte,
Ministre Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles,
Brigitte Chanoine,
Recteur de l’ICHEC Brussels Management School,
Jacques Segers, Managing Partner Virtuoso et
Marie Miltcheva, Administrateur de l’ASBL Domaine Solvay
28

people
Conférence « Une soirée pour provoquer la chance »
avec Thomas de Dorlodot, aventurier et Olivier Kahn, Expert Comptable Cabinet-conseil Olivier Kahn &
partners | 15 octobre 2015
Sarah Berckmans, Marketing
Coordinator Red Market, Ilse
Claerhout Senior Commercial
Marketing Manager Belfius,
Thomas de Dorlodot, Olivier
Kahn, Géraldine Lantin,
Business Banking Expert
Belfius, Natasha Vanoye,
directrice ICHEC Alumni et
Sylviane T’Kint, responsable
Communication ICHEC.
Conférence « Culture et Valeurs, Cliché ou Ressort ? » | 9 décembre 2015
Pascal Laffineur, CEO d’Altran,
Murielle Machiels, directrice générale des Editions Plantyn et
Etienne Gossart, VP & Country Director Belux de Coca-Cola Enterprises
Camille Van Vyve, rédactrice en chef de Trends Tendances
et Sylvie Dumortier, Tax Director PWC
Isabelle Hennequin, directrice des ressources humaines
du Grand Hôpital de Charleroi, Mohamed Takhim,
CEO Ecophos et Laurence Albert, directrice générale des
Iles de Paix
Nathalie Mazy, CEO Mercuri Urval et
Pascale Luyckx,
Managing Partner HRBP-Consulting
Pascale Schütz,
partner Mercuri Urval
29

agenda
ICHEC
A partir de janvier :
Lundi 1 er février
Samedi 5 mars
Lundi 7 mars
Vendredi 11 mars
Jeudi 17 mars
Mardi 22 mars
Mercredi 23 mars
Lundi 18 avril 2016
Lundi 2 mai 2016
ICHEC Formation Continue : Agenda des formations www.ichecformationcontinue.be
ICHEC-ESSF : Avantages de toute nature
ICHEC : Portes Ouvertes
ICHEC-ESSF : Planification patrimoniale et transmission d’entreprise
CICHEC : 50 ème anniversaire du BAL de l’ICHEC
Step2you : Dream Day
AIESEC : Conférence sur l’Europe
AIESEC : International Night
ICHEC-ESSF : Déclaration à l’impôt des sociétés
ICHEC-ESSF : Conciliation fiscale et décisions anticipées
agenda
30
ICHEC ALUMNI
Samedi 30 janvier
Mardi 16 février
Jeudi 25 février
Jeudi 10 mars
Jeudi 17 mars
Jeudi 24 mars
Jeudi 21 avril
Jeudi 28 avril
Cocktail de Nouvel An | La Ligue d’impro et
ICHEC Alumni font leur show !
Conférence | Cercle Business & Technology
Starter | Workshop 3 - Building My Team : Leadership & Personality
Starter | My Startup Story 2 - How I Met Sales Success
Conférence | Internet nous rend-il moins intelligent ? avec Luc de Brabandère
Starter | Workshop 4 - Funding & Legal aspects of my Startup
Starter | Workshop 5 - Pitching my project
Starter | Pitching Night

EXPERTISE RECONNUE
ET SOLIDITÉ DÉMONTRÉE
UNE BANQUE PRIVÉE
EN PLEINE CROISSANCE
ANVERS BRUXELLES HASSELT LIÈGE MEISE NAMUR SINT-MARTENS-LATEM WAREGEM
www.pldw.be
31

Nous croyons
en un avenir
SMART pour
les entreprises.
Une entreprise SMART s’engage dans
l’avenir avec confiance et efficacité.
Elle est capable de relever tous les défis
du monde des affaires d’aujourd’hui.
Comment ? En concentrant ses efforts
sur cinq facteurs clés : structure, mobilité,
aptitudes, ressources et technologie.
Pour en savoir plus sur les pratiques
qui peuvent vous aider à penser
SMART, rendez-vous sur :
smartalwayswins.be
Advisory • Tax • Accountancy • Audit
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(“ESV/GIE”) and a member firm of the KPMG network of independent
member firms affiliated with KPMG International Cooperative (“KPMG
International”), a Swiss entity. All rights reserved. Printed in Belgium.