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ACTIVITÉS COURANTES ET MISSIONS PERMANENTES<br />

524<br />

Ces documents sont accessibles sur le site de l’InVS, dans le dossier dédié<br />

à la DO.<br />

Les deux systèmes décrits, le PNSM et la DO, sont spécifiques par leurs<br />

méthodes mais complémentaires par leurs objectifs épidémiologiques, leurs<br />

populations d’étude et leurs outils : ils utilisent des fiches de notification<br />

et un questionnaire d’enquête d’exposition commun. Les derniers résultats<br />

produits à partir de ces deux systèmes sont publiés dans le Bulletin épidémiologique<br />

hebdomadaire thématique de janvier 2015 consacré à l’amiante.<br />

Concernant les derniers résultats du PNSM, dans les 21 départements<br />

couverts par le programme, une procédure standardisée de recueil actif et<br />

de confirmation anatomopathologique et clinique des tumeurs primitives<br />

de la plèvre est mise en œuvre. Les expositions vie entière (tant professionnelles<br />

qu’extraprofessionnelles) à l’amiante et aux autres facteurs étudiés ont<br />

été recueillies. Une étude cas-témoins avait été menée initialement (période<br />

1998-2002), et a mis en évidence les professions les plus touchées.<br />

Parmi les 3 992 cas de mésothéliomes recueillis sur la période 1998-2011,<br />

la procédure diagnostique a permis de certifier 83 % d’entre eux et d’en<br />

exclure 8 %, 9 % des cas demeurant incertains. On observe une augmentation<br />

du nombre de cas annuels estimés sur l’ensemble de la période, de<br />

736 à 1 073 cas entre les périodes 1998-2000 et 2009-2011. Les expositions<br />

à l’amiante ont été décrites pour tous ces cas. La part attribuable à une<br />

exposition à l’amiante (professionnelle et extraprofessionnelle) a été estimée<br />

à 87,3 % chez les hommes et à 64,8 % chez les femmes.<br />

Concernant la DO du mésothéliome, les 1 282 cas incidents pour les<br />

années 2012 et 2013 ont été notifiés entre janvier 2012 et avril 2014 par<br />

un pathologiste (76 %) ou par un clinicien (52 %). Pour ces cas, la tumeur<br />

était localisée au niveau de la plèvre (86 %), du péritoine (8 %) et, dans 6 %<br />

des cas, dans d’autres localisations. Les hommes sont 2,4 fois plus touchés<br />

que les femmes. Le niveau moyen d’exhaustivité pour les mésothéliomes<br />

pleuraux dans les départements couverts par le PNSM était de 46 % en 2012,<br />

avec de fortes disparités régionales. Les caractéristiques des cas notifiés sont<br />

similaires aux données de la littérature. L’exhaustivité pour 2012 et 2013<br />

montre une bonne adhésion des médecins, malgré des disparités régionales.<br />

La surveillance épidémiologique des mésothéliomes s’est donc progressivement<br />

renforcée, mais également complexifiée avec la mise en place<br />

du PNSM, puis de la DO. Par ailleurs, des systèmes experts en anatomiepathologique<br />

(Mesopath) et cliniques (Mesoclin et Renape) ont été créés sous<br />

la coordination de l’Institut national du cancer (INCa). Aussi, à la demande<br />

de son directeur général, le département santé travail de l’InVS va-t-il piloter<br />

en 2015 un groupe de travail composé d’experts des mésothéliomes, de<br />

chercheurs, d’un représentant de l’INCa et d’épidémiologistes de l’InVS. Ce<br />

groupe sera chargé de réfléchir à la mise en place d’un nouveau dispositif

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