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ACTIVITÉS COURANTES ET MISSIONS PERMANENTES<br />

Compte tenu de la transversalité du champ d’application de la directive,<br />

le Secrétariat général des affaires européennes (SGAE) a désigné le ministère<br />

de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (MEDDE) comme<br />

ministère pilote de la transposition, auquel sont associés les ministères<br />

chargés du travail et de la santé.<br />

Bien que la nouvelle directive ne bouleverse pas les orientations fixées<br />

par la directive 96/29/Euratom, transposée dans le code du travail par le<br />

décret nº 2003-296 relatif à la protection des travailleurs contre les dangers<br />

des rayonnements ionisants, elle introduit néanmoins plusieurs évolutions<br />

qu’il conviendra de prendre en compte, notamment en matière d’organisation<br />

de la radioprotection au sein de l’entreprise.<br />

Il convient de rappeler que les dispositions en matière de radioprotection<br />

ont été définies il y a près de 50 ans, à l’aube de l’industrie électronucléaire<br />

française et alors que l’usage des rayonnements ionisants dans le secteur<br />

médical était exclusivement restreint à la radiologie diagnostique.<br />

Dans cette perspective, en concertation étroite avec l’Autorité de sûreté<br />

nucléaire (ASN) et avec l’appui technique de l’Institut de radioprotection et<br />

de sûreté nucléaire (IRSN), la DGT a engagé depuis 2010 un chantier visant<br />

à identifier en profondeur les points forts et les faiblesses du dispositif réglementaire<br />

actuel afin d’en revoir les fondements, sans altérer la protection de<br />

la santé et de la sécurité des travailleurs. Ce travail est mené avec l’appui<br />

de groupes de travail mis en place par la DGT et dont le dernier en date,<br />

consacré à l’organisation du suivi radiologique des travailleurs, rendra ses<br />

conclusions en avril 2015.<br />

La prévention du risque amiante<br />

Le second mandat du groupe de travail national amiante et fibres<br />

(GTNAF)<br />

Le groupe de travail national amiante et fibres (GTNAF), créé par le<br />

décret nº 2008-101 du 31 janvier 2008 à la suite des rapports parlementaires<br />

sur l’amiante, est devenu, durant les quatre années de son premier mandat<br />

(2008-2012), un lieu d’échange d’informations, de suivi des études et des<br />

expérimentations en cours et de travail en commun entre les administrations<br />

centrales concernées (DGT, DGS, DGPR, Direction de l’habitat, de l’urbanisme<br />

et des paysages) et les organismes de prévention (INRS, Organisme<br />

professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics) et scientifiques<br />

(Institut de veille sanitaire, Agence nationale de sécurité sanitaire, de<br />

l’environnement et du travail, Inserm, Bureau de recherches géologiques et<br />

minières, Institut national de l’environnement industriel et des risques, etc.)<br />

qui en sont membres.<br />

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