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SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL : LES ACTIONS EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES<br />

La directive Euratom<br />

La directive 2013/59/Euratom du 5 décembre 2013, qui doit être transposée,<br />

dans les États membres, avant le 7 février 2018, fixe les normes de<br />

base relatives à la protection sanitaire contre les dangers résultant de l’exposition<br />

aux rayonnements ionisants. Abrogeant les directives 89/618/Euratom,<br />

90/641/Euratom, 96/29/Euratom, 97/43/Euratom et 2003/122/Euratom, cette<br />

nouvelle directive inclut désormais dans son champ d’application à la fois le<br />

public, les patients, les travailleurs et l’environnement.<br />

Compte tenu de la transversalité du champ d’application de la directive,<br />

le Secrétariat général des affaires européennes (SGAE) a désigné le ministère<br />

de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (MEDDE) comme<br />

ministère pilote de la transposition. Lui sont associés dans ce cadre les<br />

ministères chargés du travail et de la santé.<br />

Bien que la nouvelle directive ne bouleverse pas les orientations fixées<br />

par la directive 96/29/Euratom, transposée dans le code du travail par le<br />

décret 2003-296 du 31 mars 2003 relatif à la protection des travailleurs contre<br />

les dangers des rayonnements ionisants, elle introduit néanmoins plusieurs<br />

évolutions qu’il conviendra de prendre en compte, notamment en matière<br />

d’organisation de la radioprotection au sein de l’entreprise.<br />

Il convient de rappeler que les dispositions en matière de radioprotection<br />

ont été définies il y a près de cinquante ans, à l’aube de l’industrie électronucléaire<br />

française et alors que l’usage des rayonnements ionisants dans le<br />

secteur médical était exclusivement restreint à la radiologie diagnostique.<br />

Dans cette perspective, en concertation étroite avec l’Autorité de sûreté<br />

nucléaire (ASN) et avec l’appui technique de l’Institut de radioprotection et<br />

de sûreté nucléaire (IRSN), la DGT a engagé depuis 2010 un chantier visant<br />

à identifier les points forts et les faiblesses du dispositif réglementaire actuel<br />

afin d’en revoir les fondements, sans altérer la protection de la santé et de la<br />

sécurité des travailleurs. Cette évaluation est menée avec l’appui de groupes<br />

de travail mis en place par la DGT et dont le dernier en date, consacré à<br />

l’organisation du suivi radiologique des travailleurs, rendra ses conclusions<br />

en avril 2015.<br />

Les actions relatives aux nanomatériaux<br />

La Commission européenne, dans sa recommandation du 18 octobre 2011,<br />

définit un nanomatériau comme « un matériau naturel, formé accidentellement<br />

ou manufacturé, contenant des particules libres, sous forme d’agrégat<br />

ou sous forme d’agglomérat, dont au moins 50 % des particules, dans la<br />

répartition numérique par taille, présentent une ou plusieurs dimensions<br />

externes se situant entre 1 nm et 100 nm ».<br />

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