millénaire
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Guillaume ROLLAND, premier finaliste français du Google<br />
Science Fair, fondateur nantais de Sensor Wake (réveil<br />
olfactif)<br />
« Les nouvelles technologies ont à la fois<br />
un pouvoir conservateur et un pouvoir<br />
« rémémorateur » grâce la découverte<br />
virtuelle de scènes historiques... »<br />
Les nouvelles technologies ont à la fois un pouvoir<br />
conservateur (scanne d’anciens parchemins, numérisation<br />
de matériel historique ...) et un pouvoir “remémorateur”<br />
(découverte virtuelle de scène historique, immersion dans<br />
l’ambiance vécue à l’époque ...). Ces pouvoirs permettent de<br />
valoriser fortement le territoire et son ADN historique.<br />
Google développe actuellement un programme culturel visant à intégrer le numérique à la culture pour<br />
sa conservation en grande partie. Un système de capture 360° permet de scanner une zone à fort apport<br />
touristique et de la faire revivre virtuellement avec Google Street View (outil Google Maps). L’aspect “diffusion<br />
de parfum” peut être à fort potentiel.<br />
« La capacité de se remémorer une scène historique grâce aux sons, aux<br />
images et maintenant grâce aux odeurs permet d’avoir une approche globale<br />
de l’environnement et de l’ambiance et ainsi mettre en immersion totale<br />
l’utilisateur. »<br />
Une odeur de poudre à canon pour les affrontements, une odeur de parchemin pour les moines copistes,<br />
d’Embrun de la mer pour la marée montante...<br />
J’apprécie fortement le palais de la découverte pour son intégration d’outils ludiques, digitaux et interactifs.<br />
Le Mont St Michel pourrait s’inscrire dans cette une vision - très à la mode - et ainsi proposer des outils<br />
ludiques, pédagogique et intégrant un aspect digital pour les plus jeunes.<br />
A titre d’exemple, l’Institut culturel de Google, dirigé par Amit Sood, a été créé à Paris en 2011 autour d’une<br />
équipe d’ingénieurs. Google s’est associé à près de 400 musées et institutions culturelles issus de 50<br />
pays pour donner accès sur une plateforme en ligne à des œuvres d’art (Google Art project), des archives<br />
historiques et des monuments.<br />
80 musées sont ainsi visitables virtuellement grâce à la technologie Street View. Google permet aussi aux<br />
internautes de voir certains chefs d’œuvres dans des conditions optimales avec une précision dans le détail<br />
qui surpasse celle de la vue des œuvres à l’œil nu dans un musée.<br />
Les musées partenaires choisissent les œuvres mises en avant par Google mais ils fournissent ces données<br />
gratuitement. Seules les œuvres tombées dans le domaine public (70 ans après la mort des artistes) sont<br />
donc concernées. En attirant de jeunes artistes en résidence, Google souhaite sans doute remédier à la<br />
pauvreté de la représentation sur sa plateforme de l’art moderne et contemporain.<br />
D’autres expérimentations existent. Porteur de légendes et emblème touristique d’Avignon, le pont Saint-<br />
Bénezet a fait l’objet d’une campagne de recherches de longue haleine qui permet aujourd’hui de restituer<br />
au public son histoire et son aspect intégral, en 3D en réalité augmentée.<br />
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