LG 180

OCTOBRE 2015 N°180
WWW.GEMENGEN.LU
WOLFGANG SCHROEDER
DIRECTEUR GÉNÉRAL
SALES-LENTZ
DOMINIQUE RISTORI
TECHNOLOGIE ET ÉNERGIE,
LA COMBINAISON GAGNANTE
SECRÉTAIRE D’ÉTAT AU LOGEMENT
LOGEMENT:
DE NOUVELLES SOLUTIONS
OLIVIER TOTH
«JE VIS MA PASSION
POUR LA MUSIQUE AUTREMENT»

TM
Switch
15
12
9
0,5
0.1
0.5
TM
0.7 1.2
2.0
2.5
ASCENSEUR
HYDRAULIQUE
ASCENSEUR
AVEC
RÉDUCTEUR
ASCENSEUR
SANS
RÉDUCTEUR
GEN2 TM
SWITCH
PUISSANCE UTILISÉE (kW)
AMPOULE
INCANDESCENTE
GeN2 TM
SWITCH
MICRO ONDES
SÈCHE
CHEVEUX
ASPIRATEUR
FOUR
ÉLÉCTRIQUE
Consommant moins qu’un micro-onde ou qu’un sèche cheveux, l’ascenseur GeN2 TM Switch d’Otis est unique sur le
marché. Quasi autonome, le GeN2 Switch utilisera l’énergie de ses batteries en cas de panne de courant. Branché sur
une prise de courant 220V il peut également être alimenté par les énergies renouvelables, comme l’éolien et le solaire.
De la machine compact à l’éclairage LED, en passant par son système de mise en veille, tous les composants du
GeN2 Switch sont conçus pour une efficacité énergétique optimale.
Le GeN2 Switch d’Otis devient LA nouvelle référence en matière de respect de l’environnement.
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Sales-Lentz 26
LETZEBUERGER GEMENGEN
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EDITO
Exiger une transparence accrue
«Il nous faut un plan d’action et une solidarité
mondiale face aux défis énormes de la
lutte contre le changement climatique»,
déclarait le Premier ministre Xavier Bettel lors
Ce rapport vient mettre de l’huile sur le feu
sur le dossier Volkswagen, déjà bouillant. Le
constructeur est accusé d'avoir équipé ses
véhicules diesel de logiciels dissimulant leur
de la 70 e
assemblée générale des Nations niveau réel d'oxydes d'azote, polluants nocifs
Unies fin septembre. «La communauté internationale
s’est engagée de manière exceptionnelle
et je suis confiant que cet engagement
sera réaffirmé lors de la conférence
2015 sur le climat à Paris».
pour l'organisme. Mais il n’est sûrement pas
le seul. L'organisation allemande de protection
des consommateurs et de l'environnement
Deutsche Umwelthilfe juge que l'affaire
Volkswagen concerne en fait l’entièreté de
l'industrie automobile européenne, qu'elle
Peut-être faudrait-il alors commencer par soupçonne «de fraude organisée».
obliger l’industrie automobile à plus de transparence.
En effet, les émissions réelles de
CO 2 produites par des voitures immatriculées
en 2014 en Europe ont été en moyenne de
40% supérieures aux chiffres des constructeurs
et cet écart s'accentue, affirme un rapport
de l'ONG Transport & Environment.
C’est plus qu’en 2012: les émissions étaient
de 31% supérieures aux résultats des tests
d'homologation des véhicules. «Le système
de test des voitures destiné à évaluer l'économie
de carburant et les émissions de CO 2 –
dommageables pour le climat – est discrédité»,
estime l'ONG basée à Bruxelles, pour
Au Grand-Duché, les conséquences de cette
affaire sont encore difficilement prévisibles,
notamment sur les primes et avantages financiers
accordés par l’Etat selon des critères
environnementaux. En Belgique, les régions
wallonnes et flamandes se préparent, au
moment d’écrire ces lignes, à des actions en
justice contre le constructeur allemand. Leur
but est de récupérer d’éventuelles primes
environnementales indues. Ces dernières profitent
aux constructeurs automobiles, selon
nos confrères du Jeudi, via les consommateurs
qui les achètent. Suivrons-nous l’exemple
qui l'écart est «devenu un gouffre».
de nos voisins?
CD

Pierre Gramegna 20 Marc Hansen 36 Nico Toisul 42
SOMMAIRE
PRÉSIDENCE LUXEMBOURGEOISE
MOBILITÉ
10 L’éradication de la pauvreté, d’ici 2030
30 Une semaine pour bouger mieux
32 Safe Mobility,
12 Dominique Ristori, directeur général à l'Énergie
pour une conduite plus responsable
Commission européenne
Technologie et énergie,
la combinaison gagnante
IMMOBILIER & CONSTRUCTION
18 Dan Biancalana – Prosud
Le syndicat Prosud
36 Marc Hansen, secrétaire d’Etat au Logement
Logement: de nouvelles solutions
42 Nico Toisul – CLK
FINANCE
Du sur-mesure pour votre projet de maison
20 Pierre Gramegna, ministre des Finances
Luxembourg takes over the EU Presidency
44 Clément Wampach – ThyssenKrupp Ascenseurs
Encore une étape franchie sur la voie de l’écologie
52 Bruno Kenens – SIPEL
COVERSTORY
Connaître le client pour un meilleur conseil
26 Wolfgang Schroeder et Christophe Reffay
Sales-Lentz
Sales-Lentz, une entreprise responsable
56 Inauguration de la maison du savoir,
de la maison des sciences humaines
et de la maison de l’innovation à Belval

Étienne Schneider 58 Elisabeth De Sousa 66 Olivier Toth 72
SOMMAIRE
RECHERCHE
PARTENAIRES COMMERCIAUX
58 Étienne Schneider, ministre de l’Économie;
Carlo Thelen, Chambre de commerce;
Christian Scharff, IMS et Jeremy Rifkin
Le Grand-Duché,
laboratoire idéal d’idées novatrices?
Fonds du Logement, Ferroknepper Buderus,
Fujitsu Technology Solutions, Sales-Lentz
Participations, Engel & Voelkers Luxembourg,
Chambre de Commerce, Voyage Flammang, IFSB,
A. Berl & Cie s.à r.l., marco zenner s.à r.l., Minusines,
Handicap International, IUIL, Clearstream Deutsche
Börse AG, CK, Philips Belgium, PWC Luxembourg,
FORMATION
ImmoDA, Procom, CLK Home, SIPEL, KPMG
Luxembourg, ThyssenKrupp ascenseurs Luxembourg,
62 Pol Wagner - IUIL
Oui à la formation continue,
Alliance des Artisans, Art Thermic, Téléphonie,
Soludec, Otis Luxembourg, Nyuko, Cimalux
mais de façon réfléchie
Avec l’aimable collaboration de Accentaigu, Aegis
66 Elisabeth De Sousa – IFSB
Media, Dété Publicité
«La formation est une nécessité, pas une option»
70 Ne pas sous-estimer l’aspect "networking"
ERRATUM
Dans l’article «Dématérialisation: un contrôle
sur plusieurs niveaux» de l’édition de septembre,
PORTRAIT DU MOIS
ce ne sont pas les PSTC, mais les PSDC
(Prestataires de Services de Dématérialisation
72 Olivier Toth – La Rockhal
«Je vis ma passion pour la musique autrement»
ou de Conservation) et le règlement eIDAS
et non AIDAS.

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Ce cycle de conférences, qui a lieu 4 fois par an, a pour ambition d’être une plateforme de
discussion, d’échange et de partage de nouvelles tendances, défis et opportunités spécifiques aux
différents acteurs publics.
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Responsable Secteur Public et Institutions Européennes
+352 49 48 48 5822
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distincte, et dont les actes ou omissions ne sauraient en aucun cas engager la responsabilité de PwC IL.

Index - Décideurs politiques & économiques
Source photo: European Commission
Dominique
Ristori 12
Director General for Energy
European Commission
Dan
Biancalana 18
Bourgmestre de Dudelange
Président de Prosud
Prosud
Pierre
Gramegna 20
Ministre des Finances
Wolfgang
Schroeder 26
Directeur Général
Sales-Lentz
Square de Meeus, 8
B-1049 Bruxelles
12, Avenue du Rock’n Roll
L-4361 Luxembourg
Ministere-Finances@fi.etat.lu
3, rue de la Congrégation
L-1352 Luxembourg
ZAE Robert Steichen
4, rue Laangwiss
L-4940 Bascharage
Christophe
Reffay 26
Directeur Marketing & Business
Development
Sales-Lentz
ZAE Robert Steichen
4, rue Laangwiss
L-4940 Bascharage
Gilbert
Lentz 34
Directeur Général
Voyages Flammang
info@flammang.lu
58, rue de l’Alzette
L-4010 Esch/Alzette
Frank
Linster 34
Directeur Marketing et Commercial
Voyages Flammang
info@flammang.lu
58, rue de l’Alzette
L-4010 Esch/Alzette
Marc
Hansen 36
Secrétaire d’Etat
Ministère du Logement
info@ml.public.lu
Bâtiment Alcide de Gasperi
4, Place de l'Europe
L-1499 Luxembourg
Nico
Toisul 42
Gestionnaire des ventes et conseiller clientèle
CLK
Clément
Wampach 44
Directeur-gérant
Thyssenkrupp Ascenseurs Luxembourg s.àr.l.
Alain
Weyrich 46
Président du comité de direction
Alliance des artisans
Bruno
Kenens 52
Responsable du département éclairage
SIPEL s.à r.l.
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2, Zone Industrielle
L-9166 Mertzig
Z.A. Weiergewan
22, rue Edmond Reuter
L-5326 Contern
contat@alliance.lu
81, rue de Luxembourg
L-4391 Pontpierre
42, ZAE Le Triangle Vert
L-5691 Ellange (Mondorf)
Tania
Glodt 52
Conseillère en éclairage
SIPEL s.à r.l.
Pol
Wagner 62
Directeur
IUIL
Elisabeth
De Sousa 66
Responsable Développement durable
et Chef de projets
IFSB
Olivier
Toth 72
Directeur Général
Rockhal
42, ZAE Le Triangle Vert
L-5691 Ellange (Mondorf)
Maison du Savoir (10 e étage)
2, avenue de l’Université
L-4635 Esch-Alzette
Formation@ifsb.lu
5, ZAE Krakelshaff
L-3290 Bettembourg
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5, avenue du Rock'n'Roll
L-4361 Esch/Alzette

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Présidence luxembourgeoise
L’éradication de la pauvreté,
d’ici 2030
Alors que nous sommes déjà à la moitié de la période de la Présidence luxembourgeoise
du Conseil de l’Union européenne – qui pour rappel s’étend du 1 er juillet jusqu’à la fin
de cette année – Xavier Bettel, Carole Dieschbourg et Romain Schneider ont fait une
petite pause dans cet agenda pour s’envoler vers les Etats-Unis. Un des objectifs du
voyage: le sommet de l’ONU sur le développement durable. Cette réunion de plus de
150 dirigeants mondiaux au siège de l’organisation à New York avait pour but d’adopter
un nouvel agenda ambitieux en faveur du développement durable.
«I want to be a part of it», chantait Sinatra à
propos de New York et c’est un peu ce qu’on
peut retenir de l’allocution de notre Premier
ministre, lorsqu’il a pris la parole en annonçant
la participation du Luxembourg à l’effort
général de développement durable.
Il a notamment insisté sur le point de la
lutte contre le changement climatique.
«Nous n’allons pas surmonter les crises
majeures – les migrations, les guerres et la
faim – sans restituer la dignité des hommes
et des femmes dans le respect de la terre qui
nous nourrit», a-t-il déclaré. Il a promis que
le Luxembourg s’engagerait de manière
significative dans le financement international
de l’action climatique: «Notre contribution
10
LG - Octobre 2015

©SIP /Charles Caratini, tous droits réservés
totale s’élèvera à 120 millions d’euros pour
les années de 2014 à 2020».
Accompagné par Romain Schneider, ministre
de la Coopération et de l'Action humanitaire,
ainsi que de Carole Dieschbourg,
ministre de l’Environnement, le numéro un
du pays représentait le Grand-Duché lors
de ce sommet dont le but était d’adopter
un programme de développement durable
àl'horizon 2030. Après deux années d’intenses
négociations, les 17 objectifs de cet
agenda, intitulé «Transformer notre
monde: le Programme de développement
durable à l’horizon 2030», ont enfin été
acceptés par les 193 Etats membres de
l’Organisation des Nations Unies.
Le premier point et but principal de ce
nouveau guide est l'élimination de la pauvreté
sous toutes ses formes d'ici 2030.
Les objectifs qui suivent sont, entre
autres, l'élimination de la faim, l'accès de
tous à l'éducation et à la santé, l'égalité
des sexes, l’accès à l’eau, la lutte contre le
dérèglement climatique, la conservation
des ressources naturelles, la protection de
la biodiversité, le travail décent pour tous,
la réduction des inégalités et l'avènement
de sociétés pacifiques.
Le Premier ministre a salué ce programme
ambitieux, ainsi que les indicateurs précis
mis en place par l’ONU pour mesurer les
progrès accomplis par chaque pays, en
commentant dans son discours: «Un suivi
rigoureux de la mise en œuvre des mesures
adoptées aujourd’hui sera capital, afin de
pouvoir mesurer objectivement les résultats
et avoir une vue d’ensemble des progrès
accomplis et à accomplir. Le leadership des
Nations Unies, épaulé par les efforts régionaux
et nationaux, devra être le garant
d’une mise en œuvre inclusive et transversale
de l’agenda».
Sachant qu’aujourd’hui plus de 1,22 milliards
de personnes vivent avec moins de 1,25 dollar
par jour, il reste encore à ces 193 Etats
beaucoup de travail à accomplir. SoM
Nous n’allons
pas surmonter les crises
majeures sans restituer la
dignité des hommes et
des femmes dans le respect
de la terre qui nous
nourrit
“
”
LG - Octobre 2015 11

Technologie et énergie,
la combinaison gagnante
«En 2014, la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique de l'UE est passée
à15,3%», explique Dominique Ristori, directeur général à l'Energie de la Commission
européenne. Il est intervenu ce 21 septembre lors de la Set Plan Conference à Luxembourg,
un forum européen de recherche, innovation et compétitivité énergétique organisé par My
Energy G.I.E., la structure nationale pour la promotion d’une transition énergétique durable.
Pouvez-vous me résumer en quelques
mots quels sont les objectifs du Set Plan?
Comment est-il né?
Le nouveau Plan Stratégique intégré pour les
Technologies énergétiques (SET Plan), adopté
par la Commission européenne le 15 septembre
dernier, présente la stratégie à mettre en
œuvre envue de l'accélération de la transformation
du système énergétique européen, et
ceci au meilleur coût. Cette ambition exigera,
par exemple, que les producteurs et fournisseurs
d’énergie innovent dans leurs méthodes
de production, de transport et de distribution
aux consommateurs ainsi que dans les services
qu’ils proposent.
En identifiant les défis du système énergétique
et les nouvelles opportunités en matière de
recherche et d'innovation, cette communication
va au cœur de la dimension de la recherche,
de l'innovation et de la compétitivité qui
est l'une des cinq dimensions de l'Union européenne
de l'énergie que la Commission a proposé
en février de cette année.
Les origines du SET Plan remontent à 2007
mais il a beaucoup évolué depuis. C'est ainsi
que le nouveau SET Plan présente une
approche intégrée, fondée sur le système
énergétique d'aujourd'hui. Il propose 10
actions articulées autour de priorités clés
identifiées en matière de recherche, d’innovation
et de compétitivité.
Ces priorités sont notamment: être au premier
rang mondial dans la mise au point de
la prochaine génération de technologies
liées aux énergies renouvelables; faciliter la
participation des consommateurs à la transition
énergétique; mettre en place des systèmes
énergétiques efficients et maîtriser la
technologie requise pour que le parc immobilier
accède à la neutralité énergétique,
ainsi que mettre en place des systèmes de
transport plus durables.
S'y ajoutent deux priorités de recherche qui
justifient une collaboration nettement plus
poussée entre la Commission et les Etats
membres désireux d'utiliser les technologies
en question: favoriser une approche visionnaire
du piégeage et du stockage du carbone
(CCS) et du piégeage et de l'utilisation
du carbone (CCU); appliquer strictement les
normes de sûreté, sécurité, gestion des
déchets et non-prolifération nucléaires et,
pour l'UE, conserver son avance technologique,
y compris d'avancer sur le projet
d'ITER.
«Le plan SET encourage les efforts de
recherche et d'innovation à travers
l'Europe en soutenant les technologies
avec le plus grand impact sur la transformation
de l'UE à un système énergétique
à faible émission de carbone».
Pouvez-vous me donner quelques
exemples de ces technologies?
L'Europe joue un rôle moteur dans le développement
mondial et l'installation à grande
échelle des technologies liées aux énergies
renouvelables. En 2014, la part des énergies
renouvelables dans le bouquet énergétique
de l'UE est passée à 15,3%. Il faut mentionner
en particulier les secteurs éolien et photovoltaïque,
mais aussi les biotechnologies et
les technologies de conversion de biomasse.
Les entreprises européennes sont leaders des
technologies liées à des ressources spécifiques
comme l'énergie des marées et des
courants, l'énergie géothermale ou le solaire
thermodynamique à concentration.
Du côté de la demande, des nouvelles approches
ont permis à l'Europe d'améliorer son efficacité
énergétique de 15,5%. Nos nouveaux
bâtiments consomment moins d'énergie que
dans le passé, en particulier dans le domaine
du chauffage et de la climatisation. Le transport
doit se préparer à l'électro-mobilité.
Quant au transport d'électricité, l'Europe
continue de dominer le marché des brevets
portant sur les différentes composantes du
réseau électrique facilitant la stabilité du
réseau. Tout en relevant le défi de l'intégration
des sources d'énergie renouvelables,
celui-ci permet de garantir une continuité de
l'approvisionnement de 99,99%.
12
LG - Octobre 2015

“
Nos nouveaux bâtiments
consomment moins d'énergie
que dans le passé
”
Cette conférence est la huitième du
genre. En quoi est-elle différentes des
précédentes?
La Conférence de cette année a marqué le
début d'un nouveau cycle dans le développement
du SET plan: la mise en place de la
stratégie intégrée qui trouve ses bases dans
la Feuille de route développée par la
Commission en étroite collaboration avec les
Etats membres et les différentes parties prenantes
pour le secteur de l'énergie.
Cette année, la conférence a été suivie par le
Conseil informel des ministres de l'énergie,
consacré aux nouvelles technologies et à l'investissement.
Ceci reflète l'importance de la
recherche et de l'innovation dans la mise en
œuvre de l'Union européenne de l'énergie et
je tiens à remercier la Présidence luxembourgeoise
d'avoir mis cette thématique au premier
plan.
Nous pouvons être d'autant plus optimistes
que la volonté politique est renforcée par les
possibilités de financement qu'offre le nouveau
Fonds européen pour les investissements
stratégiques, proposé par le Président de la
Commission Jean-Claude Juncker et adopté
par le Conseil et le Parlement européen.
Sur quels plans l’Europe devrait-elle faire
le plus d’efforts en matière énergétique?
Offrir une énergie à un prix compétitif pour
tous les consommateurs, accroître la sécurité
d’approvisionnement énergétique et modérer
significativement la demande en privilégiant
l'efficacité énergétique pour les produits,
les bâtiments et le transport. Ceci
créera les conditions pour la croissance et
l’emploi compte tenu des liens entre l'énergie
et l'économie.
Source photo: Commission européenne
L'Union européenne de l'énergie, avec sa
dimension de recherche, innovation et compétitivité,
et le SET Plan intégré au cœur,permet
de fournir une réponse commune à des
objectifs qui seront profitables à l'Europe
mais aussi à tous ses citoyens.
Quel rôle le consommateur européen peutil
jouer-dans la transition énergétique?
Le consommateur a un rôle fondamental à
jouer dans la transition énergétique. Cela a
encore été affirmé avec l'adoption du
"Paquet d'été" de l'Union de l'énergie le 15
juillet dernier. La Communication intitulée
"Une nouvelle donne pour les consommateurs",
qui en faisait partie, prévoit clairement
de placer les consommateurs au centre
de l'Union de l'énergie. Il s'agit de mieux les
informer afin qu'ils puissent faire des choix
Dominique Ristori
éclairés, lorsqu'ils achètent, par exemple, un
nouvel appareil électroménager - grâce à
une simplification des étiquettes énergétiques
figurant sur les produits par exemple -
ou pour les aider à choisir un fournisseur
d'énergie qui corresponde à leurs besoins.
L'efficacité énergétique est un principe fondamental
de la stratégie de l’Union de l’énergie.
Il s'agit d'un moyen efficace pour réduire
les émissions tout en permettant aux
consommateurs de réaliser des économies!
Par ailleurs, si nous consommons moins mais
mieux nous réduisons notre dépendance à
l’égard des importations de combustibles
fossiles. Tout ceci ne sera possible que si l'on
donne au consommateur, pas seulement
l'obligation de payer sa facture, mais le droit
de maîtriser ses choix et sa consommation
énergétiques. L'évolution des technologies
facilitera cette transition au même titre que
l'adaptation du cadre règlementaire.
LG - Octobre 2015
13

Brèves ministérielles
Lydia Mutsch
Buderus sera présent
au salon Home&Living 2015!
Buderus, spécialiste des systèmes de chauffage
et de production d’eau chaude, exposera
une vraie révolution dans le monde du
chauffage avec sa ligne «Titanium» pendant
le salon Home & Living (10 au 18 octobre)
àLuxExpo au Kirchberg.
En tant que salon du logement, de la
construction et de la rénovation, le salon
répond aux nouvelles attentes des consommateurs
comme réunir l’essentiel de l’habitat
et tout ce qui va avec!
En parallèle, la Semaine Nationale du
Logement est organisée dans le hall 9.
Acette occasion, nos spécialistes de chauffage
seront heureux de vous conseiller et
répondre, sur notre stand Ferroknepper
Buderus dans le hall de la Chambre des
Métiers et en coopération avec LuxExpo,
àvos questions sur le thème de l’économie
d’énergie, de la rénovation énergétique et
de l’utilisation intelligente de l’énergie
renouvelable.
N’hésitez pas à visiter le salon Home &
Living pour vivre l’expérience unique de la
ligne «Titanium» et découvrez la chaudière
du futur.
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www.buderus.lu
Illustrations fournies par Buderus
Rencontre européenne
contre les stupéfiants
Les 28 coordinateurs nationaux «drogues»
des États membres se sont retrouvés deux
jours durant, à Luxembourg. Le forum qui a
été inauguré le 28 septembre, par la ministre
de la Santé, Lydia Mutsch, est une occasion
unique pour les coordinateurs d’échanger sur
des sujets d’actualité et sur la stratégie et les
plans d’actions antidrogue de l’UE.
________________________________________
Jean Asselborn àl’ONU
Le ministre des Affaires étrangères et européennes
du Luxembourg a fait sa déclaration
devant l’Assemblée générale des Nations
unies le 1 er
octobre. Tout au long de son
déplacement, le chef de la diplomatie luxembourgeoise
a participé à de nombreux évènements
lors desquels il est notamment
intervenu sur des sujets tels que l’Ukraine, les
conflits au Moyen-Orient et en Afrique du
Nord, la menace terroriste mais aussi sur la
migration et sur la Syrie.
________________________________________
Signature de l’accord
de Bratislava
Le Conseil national des finances publiques qui
est l’organisme indépendant en charge de la
surveillance des finances publiques du
Luxembourg, annonce son adhésion en tant
que membre fondateur au réseau des institutions
budgétaires indépendantes de l’Union
européenne.
________________________________________
Luxembourg
garde son “AAA”
L’agence de notation financière Standard &
Poor’s a réaffirmé au 25 septembre 2015, le
triple A avec une perspective «stable» pour
le Grand-Duché. Le pays bénéficie toujours
de la meilleure notation des trois grandes
agences S&P, Moody’s et Fitch.
________________________________________
L’ADEM et le FES
vont collaborer
Une convention de collaboration a été
signée entre l’Agence pour le développement
de l’emploi et le “Fedil Employment
Services” qui regroupe les entreprises de travail
intérimaire établies au Luxembourg. Les
emplois intérimaires ont le vent en poupe
notamment parce qu’ils répondent aux
besoins de flexibilité des entreprises. Le FES
et ses membres s’engagent à communiquer
leurs offres de mission à l’ADEM et à participer
à leur suivi administratif. Le travail intérimaire
représente 1/5 e
des mouvements
observés sur le marché de l’emploi national.

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Tel: 495858-539
Les journées
du patrimoine
Elles ont toujours autant de succès et pour
cause, du 24 septembre au 11 octobre, il
vous est permis de découvrir les joyaux
architecturaux du Grand-Duché. Un total de
28 visites guidées est proposé, dont le
Château Renaissance de Beaufort et le
Grand-Château d’Asembourg. Organisées
par le Service des sites et monuments nationaux,
ces journées sont destinées au grand
public et l’édition 2015 est placée sous le
thème «D’Faarwe vum gebauten lerwen -
les couleurs du patrimoine bâti».
________________________________________
Dudelange
commémore la résistance
La Journée de Commémoration Nationale qui a
eu lieu le samedi 10 octobre fut consacrée au
souvenir de la lutte menée par le peuple luxembourgeois
pendant l’occupation de la Seconde
Guerre mondiale. Un dépôt de gerbe au pied du
“Mur du Souvenir” à l’ancien cimetière vers
9h30 fut suivi d’une cérémonie solennelle au
Monument aux Morts à 9h45.
________________________________________
Esch-sur-Alzette:
Se promener à travers
l’Histoire
Aux côtés des traditionnels musées, la ville
d’Esch-sur-Alzette propose des parcours guidés
à travers le centre-ville. Le Parcours de la
Mémoire offre un point de vue unique sur les
événements tragiques de 1940 à 1945 en
mettant l’accent sur le sort de la communauté
juive du pays. Les “Stolpersteine”
donnent des renseignements individuels sur
l’une ou l’autre des victimes du régime nazi.
Renseignements au 54 84 72.
________________________________________
Differdange:
La saison des bons
produits est ouverte
Le jeudi 24 septembre a marqué l’ouverture
du marché hebdomadaire sur la place du
marché de la ville de Differdange. Entre les
allées qui étalaient les fruits et légumes de
saison, les fromages et charcuteries régionaux,
les organisateurs ont offert un verre de
l’amitié sous la musique de l’orchestre
“Happy Song”.
Le marché hebdomadaire aura lieu tous les
jeudis de 14h30 à 18h30.
________________________________________
Aucune excuse!
La nouvelle édition du “Strongmanrun
Luxembourg” sera dorénavant accessible à
tous puisque les organisateurs proposent un
mi-parcours, soit un seul tour de 11km et ses
15 obstacles au prix de 49 euros. T-Shirt et
médaille vous seront remis à la fin du périple
qui traverse Differdange et ses alentours.
Rendez-vous le 18 octobre prochain.
Plus d’infos sur www.strongmanrun.eu

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Le syndicat Prosud
C’est à la sortie d’une réunion concernant le plan de mobilité pour les employés communaux
que nous avons rencontré Dan Biancalana, bourgmestre de Dudelange et Président de Prosud
depuis 2014. Le syndicat, qui regroupe onze communes de la région sud, a été créé en 2003.
Si certains continuent de véhiculer une image industrielle de la région, force est de
constater qu’avec l’Université, les centres de recherches et les centres culturels, le chemin
parcouru est énorme et que les Terres Rouges sont devenues un lieu d’innovations.
“
Après dix ans
d’existence, l’autocritique
est primordiale
”
Vous aviez déclaré que votre stratégie
serait au plus près des besoins des
communes, pouvez-vous nous dire où
en sont les avancées?
Je crois qu’il y a dans le travail actuel de Prosud,
un volet à court terme, à moyen et à long termes.
Le court terme permet à nos concitoyens de
ressentir rapidement l’aboutissement de notre
travail. Je prends pour exemple les discussions
actuelles sur les E-bike qui requièrent des
échanges intercommunaux dans le but de
visualiser la carte des villes participantes à ce
réseau. Ces échanges permettent d’élaborer
une stratégie efficace afin de relier les pistes
cyclables intercommunales au réseau national.
Pour ce qui est de la communication et plus particulièrement
du “Hotcity”, nous travaillons sur
une application avec un visuel commun où chaque
commune sera libre de choisir le contenu qui
lui conviendra. Esch-sur-Alzette est un précurseur
mais d’autres sont déjà intéressées. Si ces deux
projets ont des impacts directs sur les citoyens,
d’autres doivent êtrepensés sur le long terme.
La nouvelle convention signée avec le ministère
du Développement durable consolide notre
collaboration en nous assurant un financement
annuel de 50.000 euros pour les cinq prochaines
années. Nous avons défini des lignes directrices
sur lesquelles nous travaillerons ensemble
et le volet du développement durable dans la
région sud pourra être analysé davantage.
Très prochainement, la réunion concernant le
Plan d’Aménagement Communal Sud devrait
permettre une meilleure harmonisation des différents
projets concernant les zones de développement
économique et du logement, car dès
lors qu’on peut les visualiser, les intérêts seront
plus justement communiqués au gouvernement.
Quelles sont justement vos actions
concernant la pénurie de logement?
Ce sujet important figure au calendrier de Prosud
et nous discutons régulièrement des logements
sociaux locatifs que les communes gèrent, qu’elles
font construireou que les promoteurs publics
font construire. Le sud du pays connait un réel
dynamisme en la matière avec des initiatives parfois
semblables mais parfois différentes. L’enjeu
est alors de les regrouper afin d’avoir une vue
d’ensemble car il ne s’agit pas d’inventer sans
cesse de nouveaux plans, nous pouvons également
nous inspirer des réussites existantes.
Nos objectifs ne sont pas nécessairement chiffrés
parce que chaque commune est autonome en la
matière, mais je rappelle que presque toutes les
communes du sud ont signé le pacte logement
qui les engage à une croissance de 1,5% sur dix
ans, ce qui donne une certaine ligne de route.
Il existe une réelle volonté de l’Etat et des communes
de trouver les terrains adéquats afin de
mettre en place des projets de constructions.
18
LG - Octobre 2015

Dan Biancalana
L’Université de Luxembourg vient de
s’installer à Belval, quels sont les chantiers
qu’il reste à faire?
Certaines communes ont déjà mis en place
des logements pour les étudiants et nous
avons édité une brochure disponible en ligne
pour visualiser les infrastructures sportives et
culturelles déjà existantes. Il reste cependant
beaucoup à entreprendre sur les infrastructures
sportives qui arrivent à un point de saturation.
Les demandes des étudiants sont
nombreuses et les infrastructures déjà utilisées
par les clubs ne sauraient y répondre,
c’est pourquoi le gouvernement va
construire un nouveau centre sportif sur
Belval.
L’hétérogénéité de la population
luxembourgeoise est une réalité et la
région du sud a une réelle tradition en
matière d’immigration et d’intégration,
est-ce là l’une de vos préoccupations?
Oui, Prosud a eu des réunions avec les différentes
commissions d’intégration du sud et
nous avons constaté que notre région comptait
45% de non-Luxembourgeois, si le ratio
àDudelange est de 40-60, certaines communes
comme Differdange comptent plus
de 50% de non-Luxembourgeois. Derrière la
réalité des chiffres se trouve tout l’enjeu de la
cohésion sociale et du rôle important de
l’éducation et de l’enseignement.
Le bourgmestre de Kayl a émis de vives
critiques à l’encontrede Prosud en déclarant
que le syndicat «ne remplissait pas
ses fonctions» et que Esch-sur-Alzette et
Dudelange «étaient toujours au centre
des débats», comment vous positionnezvous
face à ces déclarations?
En tant que président, mon rôle est de faire
évoluer la région sud. Le syndicat est un porteparole
de la région pour le gouvernement qui le
considère comme un collaborateur important.
L’une des premières actions de la nouvelle
équipe a été d’aller à la rencontre de la commune
de Kayl et d’écouter les critiques du
collège des bourgmestres et échevins. Les critiques
émises étaient fondées et elles ont été
intégrées dans notre programme de travail.
Certes, en fonction des projets qui sont
définis, certains concernent davantage
Dudelange et Esch mais il s’agit d’une notion
de complémentarité. Tous les projets n’ont
pas de bénéfices directs pour toutes les communes.
Nous avons entrepris une refonte des
statuts, des missions et des planifications et je
considère ces critiques comme constructives.
Après dix ans d’existence, l’autocritique est
primordiale et c’est pour cela qu’en novembreprochain,
des ateliers de travail sur le plan
directeur sud invitera toutes les forces vives
de la région et en dehors à prendre part aux
débats. Des acteurs communaux, politiques,
des employés communaux, des fonctionnaires
et des acteurs étatiques comme les ministères,
l’Université, la Chambre de Commerce,
pourront apporter leur expertise. JuB
LG - Octobre 2015
19

Finance
Luxembourg takes
over the EU Presidency
In July, Luxembourg, a founding member of the EU took up the European Presidency at
adecisive near-time in its history. An escalating migration crisis, near record unemployment,
avery modest economic recovery and the management of the third Greek bailout are
all key issues facing the EU during the six-month Luxembourg Presidency. LFF spoke
with the Luxembourg Finance Minister Pierre Gramegna, who is chairing the Economic
and Financial Affairs Council (Ecofin) during the Presidency, and asked him to outline
his key priorities in the financial area.
What are the priorities of the
Luxembourg Presidency of the EU in
the field of economy and finance?
Alongside the Banking Union, you have
also identified the Capital Markets
Union (CM U) as a key priority…
How will the Luxembourg Presidency aim
to strengthen the regulation of financial
services?
Firstly, it is both a privilege and a great responsibility
to be at the helm of the Ecofin
Council in such challenging times. The EU's
recovery is still weak, and too reliant on temporary
factors like low oil prices and quantitative
easing.
Too many people cannot find work, and too
many businesses cannot attract the investment
they need to grow and remain competitive.
There are also too many questions that
remain open in the field of company taxation
and issues associated with climate change.
Our top three priorities are to maintain financial
stability and budgetary prudence; second to
boost growth through productive investments,
and third to improve the EU’s global competitiveness
through structural reforms. These are
the key factors for Europe's recovery. In this
context, the Luxembourg Presidency is working
towards a quick implementation of the
"Juncker Plan", a 315 bn EUR investment
package aimed at boosting investment in the
EU. Concerning economic governance, our
objective is to better integrate the four pillars,
namely Banking Union, Fiscal Union, Economic
Union and the Political Union.
These are complementary indeed. Europe's
financial sector is too fragmented, particularly
since the crisis. This is stopping businesses
in need of financing from making productive
investments. It is also stopping those
with money to invest in finding good returns
beyond national boundaries.
We need to join up the dots to diversify sources
of funding for enterprises. This will enable
them to grow – and will make our financial
sector less vulnerable to systemic risk.
Capital markets need to play their full role in
channeling financial flows to the economy
throughout the EU.
Hence creating a CMU is so important, and we
are looking forward to the publication of the
Capital Markets Union Action Plan this autumn.
During its Presidency, Luxembourg will accelerate
the general discussion on CMU, as well as focus
on possible early results. This is possible in the
securitisation market, which needs simplification,
transparency and efficiency. We also need to
review the Prospectus regime to make it easier for
companies to raise capital. We will aim to make
rapid progress in both these areas as the
Commission has come forward with its proposals.
The Presidency will work on advancing the
negotiations on benchmark proposals and
insurance mediation. By the same token, I am
also looking forward to constructive negotiations
with the European Parliament on Bank
Structural Reform, following the adoption of
the Council position at the June Ecofin.
We will also play a crucial role in the preparation
of the EU's COP 21 negotiating mandate
to combat climate change. Indeed, the
Ecofin is taking responsibility for the financial
aspects of the EU position for this landmark
conference in Paris in November. We owe it
to our children to combat and mitigate the
impacts of climate change.
What are the challenges you face with
regards to taxation policy and the BEPS
issue?
Taxation policy is one of those areas where I
am the most determined.
At a time when many European countries grapple
with hardbudget constraints, achieving fair
taxation within the EU is an absolute priority.
20
LG - Octobre 2015

Europe's financial
sector is too fragmented,
particularly since the
crisis
“
”
Pierre Gramegna
On transparency, Luxembourg will do everything
to quickly reach an agreement on the
proposal on automatic exchange of information
on tax rulings during this presidency, i.e.
before the end of the year.
The OECD initiative on Base Erosion and Profit
Shifting (BEPS) should continue to guide our
work as we develop a coherent approach to
the taxation of multinationals across borders.
Transparency and the establishment of a "level
playing field" across the globe must remain
our guiding principle. OECD BEPS actions
endorsed by the G20 are a key reference
point. However, I'd like to underline that this
internationalist approach is complementary
with action at the EU level. The EU can and
should be a trailblazer, but has to make sure
that the G20 and OECD follow suit.
Under my presidency, the Ecofin Council will
also give careful consideration to the
Commission's Action Plan on Corporate
Taxation.
We will remain mindful of the need to protect
the integrity of the single market: the
free movement of capital and the freedom of
businesses to set themselves up where they
see fit.
GM
Communiqué par Luxembourg for Finance
LG - Octobre 2015
21

Finance
Cross-border expertise in Luxembourg
Luxembourg has built its financial centre on providing excellence in cross-border financial
services. It is an expertise the country has developed over many decades and across the
various sectors of its financial industry. LFF asked Christian Kremer, Managing Partner at
Clifford Chance Luxembourg, Rafael Aguilera, Executive Director of EY Luxembourg, and
Stéphane Karolczuk, Head of Arendt and Medernach's Hong Kong office to give their
insights into what makes Luxembourg's cross-border expertise so unique.
Luxembourg's multilingual and multicultural
environment translates into an international
mentality and outlook that encompasses all
aspects of business life. Having a relatively
small domestic market means that professionals
in Luxembourgspend most of their working
days with international clients in an
international environment. The Luxembourg
legislator constantly adapts company law to
take into account the needs and requirements
of international investors and ensure
that the legal framework is understandable
from an international perspective. Moreover,
the financial centre can serve clients in their
native languages, creating an environment
of trust and comfort for customers.
Rafael Aguilera, Executive Director of EY
Luxembourg, is an expert on cross-border
distribution within the asset management
industry and provides regulatory support in
entering new markets.
“Cross-border activities and related regulations
are becoming even more important in an
environment where growing market share in
new territories is the main driver for growth
versus mature markets”, says Rafael Aguilera.
The Grand Duchy has developed a strong
expertise in guiding financial groups into
these new markets, as well as addressing the
needs of clients who are active on different
markets within the EU and overseas.
“Luxembourg's unique selling point is that
we can support across borders from a single
hub with the same consistency and focus on
quality, resulting in a time to market advantage
for our clients”, Aguilera points out.
Innovative Legal Framework
The financial centre's cross-border expertise has
been driven by a spirit of innovation and entrepreneurship.
Luxembourg has always been
quick to identify new market opportunities and
has often been first to implement EU regulation
in order to be able to serve the financial industry
and to cope with regulatory changes.
“Astute cross-border expertise is crucial in
supporting the financial industry as regulations
are not only issued at the national level
but inspired and imposed by supranational
organisations or via European Directives.
Indeed when it comes to regulatory strategies,
Luxembourg has always been able to
address challenges head on be it in the banking,
insurance or asset management sector”,
says Aguilera.
It is this ability to look beyond its borders, to
understand, accommodate and navigate
multiple legal and regulatory frameworks,
and to provide solutions to deal with the
complexity that arises as soon as clients have
investments, activities or their family in more
than one country, which has been one of the
drivers of Luxembourg's success as a financial
center over the past 50 years.
Where international companies and
investors feel at home
Luxembourg's legislation allows for the
creation of investment vehicles that are suitable
and familiar to investors from many
different countries. Legal professionals in
Luxembourg are particularly adept at bringing
national law or EU law into a cross-border
context.
“Professionals in Luxembourg have developed
an unmatched ability to build products
that are compliant with EU law, and that can
be exported“, explains Christian Kremer,
Managing Partner at Clifford Chance, a
Luxembourg law firm.“What is remarkable
here is the huge size and complexity of the
international market in Luxembourg compared
to our small domestic market”.
Investors from different countries can benefit
from Luxembourg's innovative legal framework
that allows for the creation of
investment vehicles taking into account the
latest regulatory requirements.
“If you have the necessary cross-border
expertise you can anticipate changes and
guide a client to tackle the issues that come
up with new legislation. We can also take
this opportunity to review the client's business
and assess what can be put in place to
address future coming legislation”, explains
Kremer, who advises international companies
and investors.
22
LG - Octobre 2015

“There is a foreign law element in everything
we do here in Luxembourg. For example a
private equity house in the UK wants to
acquire a business in Germany and chooses
to structure the investment through
Luxembourg. Or a loan agreement whereby
aloan is granted to a Luxembourg entity by
aforeign bank or by a Luxembourg bank to a
foreign entity with collateral in Luxembourg
or abroad. The governing law of the contract
can be a law other than Luxembourg law or
that the actors in the transaction are non-
Luxembourg entities, so in other words we
need to know Luxembourg law but we need
to recognise the impact of foreign law“.
This ability to accommodate various national
regulatory, legal and fiscal requirements and
provide suitable compliant solutions to international
investors and companies is difficult
to find anywhere else.
Supportive cross-border ecosystem
An entire ecosystem dedicated to cross-border
finance ensures that Luxembourg's flagship
financial activities – banking, wealth
management, funds and insurance – stay
one step ahead of the competition.
“The ecosystem provides dedicated support
to financial institutions and clients.
The network having been developed over
the last 30 years provides a fully collaborative
and experienced assistance ranging
from legal, tax, operational, and advisory
services along the value chain of financial
services in the different sectors. Clients of
the financial sector will always experience a
complete hands-on approach by the
Luxembourg service providers being able
to connect between themselves to offer a
solution which tackles all the business
needs on a cross-border basis”, explains
Rafael Aguilera.
Expanding horizons
Beyond its traditional pillars and
European roots, the Luxembourg financial
centre is playing a leading role in other
key growth areas such as international
renminbi activities, Islamic finance, as
well as FinTech, accompanying also
inbound and outbound investments to
and from Asia, and in particular China.
Stéphane Karolczuk, head of Luxembourg
law firm Arendt and Medernach's Hong
Kong office advises on a daily basis Asian
players willing to expand their horizons
and take advantages of the natural
strengths of Luxembourg in order to
achieve this objective.
“Our very open cross-border approach in
Luxembourg has enabled us to make all
actors in the value chain, including
foreign authorities and regulators, comfortable
with our products and services.
This in turn has attracted a lot of business
to Luxembourg such as RMB business,
Shariah compliant activities, FinTech, etc.
from Asia in particular. We have for
example the largest Chinese banks, the
largest Chinese asset managers, a number
of issuers of RMB bonds which can be listed
on the Luxembourg Stock Exchange
and quite a large number of companies
using Luxembourg as their European hub.
These businesses helped us build expertise
in various sectors and have kept us on
top of our game. As an EU centre of professional
excellence with continuous learning,
Luxembourg can expect to attract
even more business from Asia to
Luxembourg".
GM
Communiqué par Luxembourg for Finance
“
There is a foreign law
element in everything we
do here in Luxembourg
”
Christian Kremer
Rafael Aguilera
Stéphane Karolczuk
LG - Octobre 2015
23

Découvrez les lauréats
du parcours 1,2,3 GO,
créateurs d’entreprises innovantes
Les projets innovants de la 15 e édition du parcours 1,2,3 GO ont été révélés lors de la
Grande Soirée de Clôture qui s’est tenue le jeudi 17 septembre 2015 à la CCI Sarre à
Sarrebruck en Allemagne. Près de 150 personnes ont assisté à cet événement phare sur
l’entrepreneuriat innovant en Grande Région.
Parmi les 32 business plans déposés, 12 lauréats ont convaincu le jury: Bike43, Houser,
Humix, Traacking (Grand-Duché de Luxembourg), Eyevido, ALGAE-SL, IOXP, Qivalon,
Senvisys (Allemagne), Keybate (Belgique francophone), Bluenovia et Horseee (Lorraine,
France). Le projet luxembourgeois Bike43 a remporté le prix de la catégorie spéciale du
«Coup de Cœur des Sponsors».
“
Les lauréats
de cette édition ont été
introduits de façon originale
par des courts-métrages
”
La Soirée de Clôture 1,2,3 GO est le rendez-vous
annuel incontournable pour tous
ceux qui souhaitent découvrir ce que la
Grande Région recèle de plus précieux en
termes d’innovation. Invité d’honneur de la
soirée, Ammar Alkassar, PDG de la société
Sirrix qui développe des solutions en
matière de sécurité digitale, a d’abord partagé
son expérience en tant qu’entrepreneur
confirmé dans son discours «De la
start-up sarroise au leader mondial du
marché». Il est responsable pour les affaires
COMSEC (sécurité des communications) et
BOS (organismes de sécurité), ainsi que
pour les domaines transversaux de la
vente, du développement de l'entreprise et
de la communication d'entreprise. Il a à son
actif une carrière de 15 ans dans le
domaine de la cryptographie et de la sécurité
informatique, comprenant des séjours
scientifiques aux États-Unis et en Finlande.
Pour ses réalisations, en particulier dans le
transfert de technologies, il a déjà remporté
plusieurs prix. Lors de son discours,
M. Alkassar a dévoilé les clés de son succès
au public.
Ensuite, tous les porteurs de projet ayant remis
un business plan lors de l’édition 2014-2015 du
parcours 1,2,3 GO ont été honorés et présentés
sur scène. Les lauréats de cette édition ont
été introduits de façon originale par des courtsmétrages
réalisés par la société AV Works.
Les lauréats de la quinzième édition du
parcours 1,2,3 GO sont:
Au Grand-duché de Luxembourg:
Bike43 (Jean-Michel Mertz, Etienne
Richelle): Conception d'un vélo électrique
familial stable, sûr, modulaire et compact.
Houser (Kevin Colgan, Matti Heikkila): Site
web de recherche, comparaison et analyse
de l'évolution des biens immobiliers.
Humix (Siva Bactavatchalou, Pranjul Shah,
Clemens Ostrowicz, Erica Monfardini): Solution
facilitant le développement de produits pharmaceutiques
pour améliorer le microbiome intestinal.
Traacking (Charles Josa, Gautier Renault):
Solution brevetée permettant de mesurer et
vérifier le nombrede fois qu'une annonce est
vue sur une page web.
24
LG - Octobre 2015

Ammar Alkassar
En Allemagne (Sarre):
En Belgique francophone:
Un autre prix spécial a été attribué
ALGAE-SL (Industrielle Mikroalgenzucht):
Keybate (Jean-François Rees, Lucie Thieule,
par la CCI Sarre au projet Heinen &
(Ferdinand Bierbrauer, Franz Josef Major):
Stéphanie Roland): Application mobile qui a
Ochs (Reifenreinigungsvorrichtung) (Michael
Procédé industriel breveté pour la culture
pour but de faciliter les interactions en
Heinen, Julian Ochs) qui a développé un
de microalgues.
conférence en remplaçant le microphone
équipement de nettoyage des pneus de trac-
Qivalon (Christian Ebert): Solution logi-
mobile par le smartphone lors des séances de
teurs afin d'éviter le salissement des routes.
cielle pour la détermination d'une stratégie
questions-réponses.
Ce projet a également remporté 4.500 euros.
d'optimisation de consommation de carburant
pour les transporteurs routiers euro-
En France (Lorraine):
Pour conclure la cérémonie de clôture du
péens.
Bluenovia (Ammar Oulamara): Edition de
15 e parcours 1,2,3 GO, Nicolas Buck, prési-
Senvisys (Houssam El Moutaouakil, Savina
solutions logicielles de gestion et d'optimisa-
dent de nyuko asbl, a remercié les partenai-
Takeva): Développement d'un échangeur
tion de tournées pour des flottes de véhicu-
res, félicité les lauréats et lancé la nouvelle
de rails, permettant d'augmenter la sécu-
les intégrant des véhicules électriques.
édition du parcours 1,2,3 GO.
rité des passants aux passages à niveau et
Horseee (Raphaele Leyendecker): Plateforme
L’événement, animé par Harald Martin du
pouvant être intégré de manière peu coû-
d’intermédiation entre les cavaliers, les éta-
Saarländischer Rundfunk, s’est terminé par
teuse aux systèmes ferroviaires existants.
blissements équestres et les marques intéres-
un cocktail festif en présence des porteurs de
sées par ce secteur niche.
projet, des membres du réseau 1,2,3 GO,
En Allemagne (Rhénanie-Palatinat):
des différentes personnalités des mondes
Eyevido (Tina Walber, Christoph Schaefer):
économique et politique de la Grande
Développement d'une solution pour réali-
Ces projets ont été récompensés par un sou-
Région, des partenaires et sponsors ainsi que
ser des études de eyetracking à distance
tien financier de 4.500 euros chacun pour les
de la presse.
pour l'optimisation de produits design.
aider à démarrer leurs projets d’entreprises.
IOXP (Alexander Lemken): Système permettant
de créer automatiquement du
contenu pour des manuels à réalité augmentée.
Le projet Bike43 a par ailleurs été sélectionné
lauréat de la catégorie spéciale «Coup de
Cœur des Sponsors», doublant ainsi son soutien
financier.
1,2,3 GO est organisé par nyuko asbl
www.123go-networking.org
www.nyuko.lu
Source photos: NYUKO
LG - Octobre 2015
25

Coverstory
Sales-Lentz,
une entreprise responsable
Reconnue comme un modèle en matière de RSE, l’entreprise estampillée du logo
Made in Luxembourg est un acteur incontournable de la mobilité durable pour le
transport et le déplacement de personnes en cars, bus ou camionnettes, pour le public
ou le privé, pour les affaires ou le loisir. La mission est simple, «des collaborateurs
passionnés pour des clients enthousiastes» et l’objectif ambitieux, «être au Luxembourg
et au-delà des frontières la référence dans l’accomplissement des désirs de voyages et de
mobilité», affirment Wolfgang Schroeder et Christophe Reffay, respectivement directeur
Général et directeur Marketing & Business Development de Sales-Lentz.
“
Rendre
le transport simple, accessible
et convivial
”
Des principes d’entreprises
Sales-Lentz se porte responsable de la promotion
et de la formation adéquate de tous ses
employés, sur base d’une égalité absolue et
d’une affectation profitable de personnes différemment
douées dans les différents domaines
de travail et les salaires sont alors basés sur
la performance de chacun. La communication
interne et externe est primordiale et les
employés ont la priorité lors de la transmission
d’informations importantes dans leur secteur
individuel et sur l’entreprise en général.
Le client se trouve au cœur des activités et
des préoccupations. L’objectif est d’édifier
avec eux une relation à long terme en leur
offrant un rapport qualité-prix équitable.
L’écoute est indispensable, et un point
d’honneur est mis pour traiter les remarques
et les critiques avec sérieux et respect afin de
répondre aux attentes des clients avec le plus
haut degré de qualité possible.
La sécurité et la santé des usagers sont assurées
en les faisant voyager dans des cars d’une
qualité technique supérieure, bénéficiant d’un
entretien irréprochable. Cette sécurité,
les clients en jouissent également grâce aux
services d’un personnel qualifié et
très bien formé. Les ateliers
Sales-Lentz ont été nommés atelier agréé par
Van Hool ainsi que par Mercedes-Benz et
Setra. En plus de la formation obligatoire à
Colmar-Berg, les chauffeurs sont formés
régulièrement en interne.
Ouverte aux idées novatrices qui sont examinées
en fonction de leur utilité pour les
clients, l’entreprise s’efforce d’être à la
pointe du progrès technique dans tous les
domaines et encourage les employés à
échanger leurs idées et réflexions.
Dans le cadre de ses possibilités, Sales-Lentz
utilise des énergies alternatives et dans la
mesure de ses moyens, son matériel roulant
est conçu pour n’émettre qu’un minimum de
gaz nocifs pour qu’elle puisse jouer un rôlephare
dans le secteur du transport public.
Incitant ses collaborateurs et partenaires à
mettre des mesures destinées à protéger
activement l’environnement au sein
des différents secteurs d’activité,
l’entreprise se veut un
acteur important de la
RSE.

Wolfgang Schroeder

Coverstory
Christophe Reffay
“
Répondre aux attentes
des clients avec le plus
haut degré de qualité
possible
”
Pour tous vos déplacements en groupe,
Sales-Lentz dispose d’un large choix d’autocars,
répondant ainsi à tous vos besoins. Du
petit groupe souhaitant louer un bus de huit
places, au groupe d’amis désirant un service
original pour un événement, toutes les occasions
trouvent leur solution de location de
bus ou camionnette grâce à Sales-Lentz.
L’entreprise offre en effet un service surmesure,
quelle que soit la taille du groupe
concerné, comme par exemple la location de
minibus, mais aussi d’autocars et d’autobus.
Présent sur l’ensemble du territoire national,
Sales-Lentz compte dans ses activités, un
service d’autobus scolaire. L’expertise
acquise dans le secteur permet à la compagnie
d’accompagner les communes dans une
relation de confiance durablement établie.
Forte de nombreuses années d’expériences
dans les voyages scolaires, la Bus-Schoul a
été mise sur pied.
Consciente de la responsabilité qui lui
incombe d’intégrer et de sauvegarder les
emplois existants, la compagnie est soucieuse
de les garantir et contribue à la réussite
économique du pays en assurant son
rôle vis-à-vis des régions dans lesquelles elle
développe ses activités. Promoteur d’un
tourisme plus responsable, plus consensuel
et plus respectueux, Sales-Lentz occupe
une place de précurseur dans les changements
de mentalités et donne le bon exemple
en soutenant, chaque année et de
manière ciblée, un projet d’aide de son
choix.
Une approche client spécifique
Sales-Lentz propose de nombreuses solutions
dédiées à tous les voyageurs désirant bénéficier
d’un transport individuel en autobus et autocars
au Luxembourg. Quelles que soient vos destinations,
vos besoins et vos envies, l’entreprise
s’adaptera à vos contraintes afin de rendre le
transport simple, accessible et convivial. Pour
tous vos voyages en autobus au Luxembourg,
Sales-Lentz vous propose un service de transport
public fiable et étendu, couvrant la capitale mais
aussi l’ensemble du pays, la Belgique et la France.
De nombreuses solutions personnalisées existent.
Sales-Lentz répond aussi aux besoins de
transport des entreprises et propose de nombreuses
solutions en termes de déplacement
professionnel. L’offre de location de bus personnalisée
et sur-mesure est mise à la disposition
des sociétés. Elle est aussi élargie à différentes
configurations d’événements commerciaux
et d’entreprise.
Sales-Lentz
ZAE Robert Steichen
4, rue Laangwiss • L-4940 Bascharage
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28
LG - Octobre 2015

Votre mobilité.
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Mobilité
Une semaine pour bouger mieux
Du 16 au 22 septembre, le Verkéiersverbond a, une fois de plus, coordonné les activités
de la Semaine européenne de la mobilité, dans notre pays. Actions, excursions,
concours, conférences: tout était bon pour mettre à l’honneur les transports alternatifs,
avec comme slogan cette année “Choose. Change. Combine.”
“
En 2014, 2013 villes
de 44 pays différents se
sont engagées dans la
campagne
”
Le ministre du Développement durable et des
Infrastructures, François Bausch, l’a rappelé
lors de la conférence de presse de lancement:
le Luxembourg participe activement à la
Semaine européenne de la mobilité depuis
2005. L’objectif est de sensibiliser tout le
monde: petits, grands, entreprises et autorités
locales, afin d’inciter chacun à prendre des
mesures et des initiatives en vue d’un transport
plus durable, mais aussi d’une meilleure santé
et qualité de vie pour les habitants du pays.
Cette année, l’accent était mis sur les possibilités
alternatives via le slogan “Choose.
Change. Combine.” Les événements ponctuant
la semaine ont été nombreux: course
Tunnellaf d’inauguration du nouveau tronçon
d’autoroute de la route du Nord, distribution
de chiffon microfibre pour remercier
les usagers du train, sondage géant dans les
gares, distribution de sacoches aux cyclistes
de Luxembourg-Ville, ou encore remise des
prix du concours Mam Vëlo Op D’schaff.
Un événement très symbolique était également
à l’agenda: la pose de la première
pierre du Centre de remisage (CRM) du très
attendu futur tramway luxembourgeois.
Acteurs principaux de cette semaine, les
communes ont eu - comme à leur habitude -
un grand rôle à jouer. En effet, trois conditions
sont fixées par la coordination européenne,
pour permettre aux communes
participantes de gagner un prix dénommé
«European Mobility Week Award»: une
semaine entière d’actions de sensibilisation
envers les habitants de leur commune, la
mise en place de mesures permanentes et
la fermeture de ses routes ou d’une partie
de ses routes à l’intérieur de la commune le
22 septembre, comme aboutissement de la
semaine écoulée. Cette année, 41 communes
avaient annoncé des actions dans leur
programme respectif, et ont ainsi disposé
d’une magnifique vitrine pour présenter
leurs actions en faveur de la mobilité
douce.
En 2014, 2013 villes de 44 pays différents se
sont engagées dans la campagne. Un total
de plus de 9.000 mesures permanentes ont
été mises en œuvre. Depuis son introduction
en 2002, l'impact de la Semaine européenne
de la mobilité n'a cessé de croître.
30
LG - Octobre 2015

FrAnCine
JOrdi
Andy
SChleCK
Päi chtCroi ière
2016
vom 15.05. - 22.05.2016
an Bord der MSC OrCheStrA ★★★★+
Venedig - Bari - Katakolon - Santorin -
Piräus / Athen - Korfu - Kotor - Venedig
Tel.: 31 81 32 •www.flammang.lu

Mobilité
Safe Mobility,
pour une conduite plus responsable
Destiné à tous les salariés du secteur de la construction, le projet Safe Mobility porté
par l’IFSB depuis 2013 et financé par le Fonds Social Européen (FSE) et le Conseil pour
le Développement Economique de la Construction (CDEC) a été pensé pour prévenir les
risques liés aux accidents de trajets.
“
Les salariés
de ce secteur sont particulièrement
touchés par les
accidents routiers
”
Les salariés du secteur de la construction, souvent
amenés à se déplacer sur chantier,sont particulièrement
touchés par les accidents routiers. Il s’agit
àtravers le projet Safe Mobility de les sensibiliser
et de les alerter sur les dangers de la route, afin
de prévenir au mieux le risque routier en leur faisant
adopter les gestes d’une conduite responsable.
Pour ce faire, le projet s’articule autour de
deux aspects essentiels, à savoir le risque routier
d’une part, mais également la problématique de
la mobilité durable. Dans ce sens, l’IFSB a mis en
place différents modules de formations pratiques,
aussi pédagogiques que variés: le risque routier,
l’éco-conduite et les problématiques de l’arrimage
des charges pour camionnettes et camions.
Dans ce contexte, l’Institut a organisé le
13 juillet dernier une journée de sensibilisation
au sein de l’entreprise Costantini s.a. à
Schifflange, en partenariat avec le Centre de
Formation pour Conducteurs (CFC) de
Colmar-Berg.
Les ateliers à la fois théoriques et pratiques
ont permis de traiter de manière ludique des
risques fréquemment rencontrés tels que
l’alcool au volant ou la vitesse, mais aussi
d’évoquer les bons réflexes à adopter
comme le port de la ceinture de sécurité, le
respect des distances de freinage et l’écoconduite.
Cette action peut évidemment être mise en
place sur demande au sein d’autres entreprises,
quelle que soit leur taille, dans tous les
secteurs d’activités. Il convient d’ailleurs de
rappeler qu’en 2013, plus de 6.500 accidents
de trajets ont été déclarés au Luxembourg,
dont 16 mortels (source: l'Association d'assurance
accident, AAA).
Pour toute information ou demande complémentaire,
n’hésitez pas à contacter Patrick
Nemry, Chef du Département Sécurité,
Engins et Levages à l’IFSB par mail:
p.nemry@ifsb.lu ou par téléphone au: +352
26 59 56 -1.
32
LG - Octobre 2015

Les acteurs de la construction,
pas à l’abri des dangers de la route
Le projet Safe Mobility de l’IFSB permet aux entreprises du secteur de la construction
d’apprendre à gérer les risques routiers, ainsi que d’être sensibilisés à la mobilité durable
et à l’éco conduite. La compagnie Costantini s.a. s’est essayée à cette formation inédite
durant le mois de juillet dernier. «Les risques routiers étant quotidiens pour l’ensemble
de nos salariés, il nous paraissait indispensable de faire cette journée de sensibilisation
au risque routier. Je suis persuadé que cela a une influence positive sur l’ensemble des
participants», a expliqué Christophe Dardenne, administrateur délégué de Costantini s.a.
Source photos: IFSB

Mobilité
«Trouver et inventer
des rêves qui deviennent réalité»
Àla fin de l’année, les Voyages Flammang fêteront leur 66 e anniversaire en proposant
de nombreuses activités commerciales et notamment un grand concours qui sera lancé
le 27 octobre. Une occasion pour revenir sur les défis qui attendent l’entreprise.
Les nouvelles technologies, le multiculturalisme de la société luxembourgeoise ou
encore les nouveaux comportements et attentes des touristes sont autant de challenges
que Frank Linster et Gilbert Lentz, respectivement Directeur Marketing et Commercial
et Directeur Général des Voyages Flammang, comptent bien relever.
“
Au-delà de la vente,
c’est de la conception d’un
voyage, à son bon déroulement
et jusqu’au retour
du client que dépend l’avenir
de la profession
”
Une nouvelle communication
Des clients répartis sur trois, voirequatregénérations
obligent une entreprise à se réinventer en
répondant aux besoins et attentes de son époque.
Les plus jeunes ont désormais d’autres
moyens de communications que leurs aînés;
accéder rapidement aux informations et réserver
de chez soi est devenu possible grâce à Internet.
«Si nous n’utilisons pour l’instant les réseaux
sociaux qu’à des fins publicitaires, il s’agira dans
l’avenir, d’accéder à notre plateforme de réservation
en ligne via les réseaux sociaux», nous
confie Frank Linster. Si la réservation en ligne
d’un voyage forfaitaire est déjà une réalité, il est
plus difficile de la mettre en place lorsque le client
souhaite planifier et modifier son voyage. Même
si une fiche disponible en ligne permet d’établir
une liste de souhaits à laquelle les agents répondent
dans les plus brefs délais, rien ne remplace
une conversation en direct. Le tourisme à la carte
requiert les conseils avisés d’un personnel qui en
aimant voyager et sachant voyager peut au
mieux orienter le client vers les restaurants, les
musées ou les sites qui pourraient les intéresser.
Au-delà de la vente, c’est de la conception d’un
voyage, à son bon déroulement et jusqu’au
retour du client que dépend l’avenir de la profession.
Un public exigeant
Les résidents luxembourgeois ont l’habitude
de voyager et leurs exigences sont de
plus en plus affûtées. Même si les voyages
forfaitaires connaissent une demande
considérable, on constate depuis quelques
années une nouvelle tendance du voyageur
qui va élaborer un programme personnalisé
et les 15 agences du pays permettent d’entretenir
cette proximité et ce lien de
confiance avec les clients, assure Gilbert
Lentz.
Les voyageurs ont de nouvelles habitudes
touristiques. Des clubs de vacances très en
vogue dans les années 80, ils se tournent
de plus en plus vers l’authenticité, ils cherchent
le typique, les détails et le contact
avec les populations locales. C’est une
évolution qui emmène hors des sentiers
battus et qui oblige les agences de voyages
à s’adapter et à être encore plus créatives.
Comme le dit Frank Linster, «vendre toujours
la même chose, c’est prendre le risque de la
lassitude», il faut donc rester attentif aux
envies de notre époque et anticiper les nouvelles
tendances, ce qui implique une prise
de risques.
34
LG - Octobre 2015

Frank Linster
Gilbert Lentz
Nouveautés 2015-2016
Chaque année, les Voyages Flammang proposent
de nouvelles destinations et le programme
2016 promet de belles surprises. Passer une journée
au carnaval de Venise, s’émerveiller devant
le Cirque de Monte Carlo, visiter le château
d’Harry Potter et admirer les dorures du Palais
Catherine à St. Petersbourgsont au planning des
séjours culturels. Les voyages lointains ne sont
pas en reste, fêter la nouvelle année en Laponie
ou en Mongolie ou quitter le ciel gris de l’hiver
luxembourgeois pour la chaleur de Bali, du
Vietnam et plonger dans les eaux chaudes de la
Réunion sont disponibles à des prix attractifs.
La nouvelle brochure de la 31 e PäischtCroisière
vient de sortir et ce produit populaire a toujours
autant de succès. Une très jolie route maritime
partira de Venise, passera par les eaux turquoises
des Iles Grecques, pour rejoindre l’Italie. Les
escales permettront de connaître l’histoire millénaire
de Bari, le charme de Katakolon, d’admirer
les villages blancs à coupoles bleues de l’île de
Santorin mais aussi Athènes, Corfou et Kotor
seront les paysages de cartes postales qui
accueilleront les passagers.
Une grande palette d’animations avec des
artistes nationaux comme Fausti, Dj Al, Erny
&Ander et des internationaux comme Issac
Roosvelt accompagneront toute la croisière
et enflammeront les soirées à bord. Andy
Schleck a même tracé un circuit où les passagers
pourront tenter de le suivre à vélo.
L’un des défis pour le futur proche est de
toucher les francophones du pays.
Historiquement, le tourisme luxembourgeois
atoujours utilisé l’allemand mais à l’image
des résidents du pays, il faudra diversifier la
clientèle. Cela fait deux ans maintenant qu’il
existe des groupes francophones dans
les voyages terrestres ULT, et pour ce qui
est des croisières, qu’il s’agisse de la
PäischtCroisière, dont la brochure est également
éditée depuis 2011 en français, des
croisières “Neptun Cruises” ou de la
Compagnie du Ponant qui fait du yachting 5
étoiles, de MSC qui est bien installé sur le
marché français, les Voyages Flammang ont
les arguments nécessaires pour répondre au
marché national qui est multiculturel, «nous
voulons diversifier l’offre tout en gardant la
philosophie initiale», indique Gilbert Lentz.
Ce 66 e anniversaire est l’occasion de rappeler
que si les Voyages Flammang sont depuis si
longtemps en place, c’est bien grâce au
sérieux qui les caractérise. Les 14 et 15
novembre se tiendront les “Cruise Days” au
Domaine Thermal de Mondorf-les-Bains où
une vingtaine d’armateurs de compagnies
maritimes se présenteront et la foire
“Vakans” qui se déroulera en janvier proposera
de belles réductions.
Les Voyages Flammang sont une agence de
voyage avec tour opérateur et c’est là,
«notre unique métier, nous vivons ce rêve et
nous le transmettons à nos clients. Trouver,
inventer et vendre des rêves qui deviennent
réalités, c’est notre travail au quotidien»,
affirment les deux dirigeants.
Voyages Flammang
58, rue de l’Alzette
L-4010 Esch/Alzette
Tél.: 54 20 20
Contact: info@flammang.lu
www.flammang.lu
LG - Octobre 2015
35

Immobilier
Logement:
De nouvelles solutions
Un constat s’impose: il est de plus en plus difficile de trouver un logement accessible au
Grand-Duché. En attendant la semaine du Logement du 10 au 18 octobre, le secrétaire
d’Etat au Logement Marc Hansen propose différentes pistes pour remédier à la situation.
Rencontre.
“
Il nous faudrait
chaque année entre 6.000
et 8.000 logements
”
Selon une étude d’ING Group réalisée le
mois dernier, 94% des Luxembourgeois pensent
que l’accès à la propriété est de plus en
plus difficile. Marc Hansen tempère ce résultat.
«Si quelqu’un a un logement et qu’on lui
pose cette question, son sentiment est celui
d’un observateur. Beaucoup de personnes
possèdent un logement, sont propriétaires».
Le Secrétaire d’Etat reconnaît toutefois que se
loger représente un vrai problème pour de
nombreux étudiants, d’autant plus que le
Luxembourg n’a pas une tradition universitaire.
Mais des solutions sont mises en place petit-àpetit,
notamment sur le nouveau campus à
Belval. «Il y a beaucoup de nouvelles opportunités
que nous sommes en train de développer
dans le sud du pays. L’université possède un
plan quadriennal pour les logements étudiants
et un service universitaire accompagne les jeunes
pour trouver un logement». De plus, de
nouveaux logis sont en train d’être planifiés.
Les communes ou des acteurs privés manifestent
aussi de l’intérêt vis-à-vis de la construction
de logements étudiants. «Nous travaillons
ensemble avec ces acteurs pour mettre en
place de nouveaux projets. L’année passée, un
bâtiment de logements étudiants a été ouvert à
Belval. D’autres sont prévus dans des communes
avoisinantes».
Une fois son diplôme dans la poche, le jeune
travailleur rencontre toujours des difficultés à
se loger pour un prix abordable. Et cela
concerne tout le monde: «Tant ceux qui sortent
de l’université que ceux qui possèdent
un brevet professionnel rencontrent des difficultés
à trouver un logement». De nombreux
acteurs en sont conscients et essayent
de trouver des solutions pour ces jeunes.
«Les communes se manifestent, ainsi que le
Ministère de l’Education nationale, du
Logement et les Maisons des Jeunes».
Les jeunes ne sont pas les seuls à souffrir des
prix élevés des habitations. La pénurie du logement
représente un problème général.
«L’année passée, le solde migratoire était égal à
environ 13.000 personnes au Luxembourg.
D’un côté, c’est positif car cela montre que le
pays est toujours attractif. De l’autre, cela pose
problème pour trouver des habitats adéquats
pour tout le monde. Il nous faudrait chaque
année entre 6.000 et 8.000 logements supplémentaires.
C’est là qu’il faut travailler pour
trouver des solutions».
L’immobilier privé et public
L’une des options explorées actuellement par
le ministère du Logement est de convaincre
les particuliers de vendre leur terrain ou d’y
faire construire des habitations. En effet, seuls
7à10% des terrains constructibles appartiennent
au public. «Cette piste est présente dans
notre accord gouvernemental. Comment
peut-on impliquer les investisseurs privés dans
ce processus de création de logements?», se
demande Marc Hansen. «Nous sommes en
train de développer un programme en collaboration
avec des scientifiques allemands.
36
LG - Octobre 2015

Marc Hansen

Immobilier
“
Nous découvrons
de nouveaux quartiers,
d’autres manières de
construire
”
Nous tentons d’entrer en contact avec les
particuliers possédant des terrains constructibles
via les communes car celles-ci
connaissent souvent ces propriétaires. Elles
peuvent donc les sensibiliser au projet et
leur montrer la palette des possibilités, que
ce soit au niveau fiscal ou de la construction,
etc. En Allemagne, par exemple, cela a bien
fonctionné puisque 25% des privés ont
vendu ou viabilisé leur terrain suite au programme».
Quant à la question: «Comment peut-on
viabiliser davantage les terrains dans les
mains des privés?», le ministère du
Logement se lance sur la piste des conventions.
Actuellement, de nombreux terrains
appartenant aux privés se situent en dehors
des périmètres d’agglomérations. L’Etat
envisage donc de passer un accord avec ces
privés. A la condition que les terrains soient
viabilisés dans les trois à six années à venir,
les terrains entreraient dans le périmètre
d’agglomération. «Ce sujet est complexe au
niveau juridique parce qu’il faut aussi prévoir
ce qui se passera après ce laps de temps
si les terrains n’ont toujours pas été viabilisés».
Le ministère du Logement travaille actuellement
sur la réforme du fond du logement.
La loi est en train d’être préparée et sera
bientôt déposée. «Le logement social locatif
manque de possibilités au Luxembourg. Nous
travaillons avec les promoteurs privés pour
qu’ils puissent être plus actifs dans la création
de logements locatifs ou sociaux, avec un
loyer à coût modéré». Les promoteurs publics
doivent, eux, se lancer de manière encore
plus poussée dans le locatif. «Là aussi, nous
tentons de trouver des partenariats avec les
privés. Nous avons un besoin de plusieurs
milliers de logements mais le Fonds du logement
a seulement réussi à en procurer 30 ou
40 les années précédentes. Cela ne suffira
jamais, même s’il fait des efforts considérables,
à combler le manque actuel».
Quel futur pour le logement?
Le gouvernement a augmenté la TVA logement
pour les investisseurs à la fin de l’année
2014. Cela a provoqué une hausse considérable
d’autorisations de bâtir lors du dernier
trimestre en 2014. Actuellement, les cahiers
de commande des constructeurs sont donc
bien remplis jusqu’à la fin 2016. «Cela veut
dire que beaucoup de logements seront bientôt
achevés», s’enthousiasme Marc Hansen.
«Le premier semestre 2015 a tourné au
ralenti. C’est normal: si un investisseur achète
un logement en décembre 2014, il n’en achètera
pas un autre en mars 2015. Les marchés
primaire et secondaire commencent à nouveau
à bouger petit à petit».
Néanmoins, le temps presse. Le Luxembourg
est un petit pays attractif, compétitif. De nombreux
frontaliers y arrivent chaque jour pour
finalement y rester. C’est pourquoi il faudra
peut-être envisager de nouveaux modes et
types de logement, inscrits dans une optique de
durabilité. De nouvelles formes font déjà surface:
la colocation, la coopérative, etc. Elles
viennent de la population. Il faut réfléchir aux
moyens d’exploiter de la meilleure façon durable
et efficiente le peu d’espace disponible.
«Nous découvrons de nouveaux quartiers,
d’autres manières de construire. Le Kirchberg
par exemple connaît en ce moment un essor
important. Pourrons-nous toujours construire
dans ces quartiers urbains modernes de la
même façon qu’il y a une vingtaine d’années?»,
se demande, pensif, Marc Hansen. CD
38
LG - Octobre 2015

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Immobilier
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40
LG - Octobre 2015

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rendre visite à la
Home & Living
du 10 au 18
octobre.
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Immobilier
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depuis 1981 des maisons personnalisées de haute qualité, répondant aux souhaits de ses
clients. Au sein de leur showroom de 950 m 2 situé à Mertzig, Nico Toisul, gestionnaire des
ventes et conseiller clientèle a répondu à nos questions sur leur façon de procéder.
“
Nos clients bénéficient
d’un aperçu complet au
départ et d’une tranquillité
d’esprit durant toute phase
de la construction jusqu’à
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construction de leur rêve. Qu’entendezvous
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Construire une habitation est un procédé
laborieux. Tout un chacun peut s’y essayer,
en gérant un grand nombrede sous-traitants.
Mais c’est un sacré boulot et sans garantie de
résultat sur l’étanchéité et par conséquent le
respect de le classe énergétique AAA.
L’avantage premier d’une société telle que la
nôtre est que nous nous occupons de tout.
Notre intervention dure de la conception, à la
remise des clés et au-delà; telle l’élaboration
des démarches administratives ou des demandes
de primes et autres aides étatiques.
De plus, nous respectons l’individualité de
nos clients. A la différence de constructeurs
qui proposent principalement des modèles
sur catalogue, nous écoutons les particuliers
et essayons de découvrir ce qu’ils souhaitent.
Nous nous efforçons d’au mieux comprendre
les souhaits et désirs de nos clients. Une fois
leurs demandes bien cernées, nous les
confrontons avec les réalités du monde de la
construction, car tout n’est pas toujours réalisable
ou raisonnable. Enfin, nous essayons
de trouver le juste compromis entre leur souhait
et les restrictions dues au budget, aux
contraintes du passif, à la nature du terrain,
aux règlements communaux,…
Notre but est de leur montrer la juste voie
entre leur imaginaire et la réalité.
Les personnes qui se tournent vers nous sont
généralement des particuliers qui désirent
une maison où ils se sentiront bien au quotidien.
Au final, le projet que nous leur concevons
est un projet personnalisé qui tient la
route.
Vous sentez-vous prêts face aux exigences
européennes d’économie d’énergie
qui arriveront en 2017 et 2020?
Evidemment! Cela fait trois ans maintenant
que nous ne bâtissons presque plus qu’en
passif. En ce qui concerne l’exigence zéro
énergie, nous sommes également opérationnels.
En effet, pour rendre une maison
conforme à ce standard, il suffit d’ajouter des
panneaux solaires photovoltaïques, ainsi
qu’un récupérateur d’eau de pluie, à une
maison passive. Cela ne fait donc pas une
grande différence.
Ces types de bâtisses sont des espaces de vie
plus sains et plus agréables: pas de courant
d’air, pas de différence de température entre
les pièces, meilleure insonorisation, et surtout,
une économie significative sur votre
facture d’énergie.
De plus, une construction de ce type ne
requiert pas de budget beaucoup plus important
qu’une maison traditionelle. D’ailleurs,
cette différence est en large partie compensée
grâce aux primes et aides étatiques ainsi
qu’aux aux économies d’énergie quotidiennes.
42
LG - Octobre 2015

En prime, les propriétaires d’une maison passive
se mettent à l’abri des hausses de prix de
l’énergie.
Comment vous démarquez-vous dans
le monde concurrentiel très dense du
Grand-Duché?
Lorsqu’il bâtit sa maison, un particulier se
trouve face à une multitude de choix et de
posibilités. CLK offre des constructions traditionnelles
dans les règles de l’art. On offre à
nos clients une garantie de prix pendant la
durée de la construction, une garantie de
délai et un devis détaillé unitaire transparent.
En outre, nous avons un standard très élevé
et un showroom pour faciliter le choix des
parachèvements à nos clients. Pour CLK, un
futur propriétaire ne doit pas seulement
regarder le rapport qualité/prix mais devrait
aussi considérer le rapport valeur/coût
comme critère de sélection. La qualité d’une
offre est aussi composée des valeurs immatérielles
d’image, de responsabilité de l’entreprise
et de la marque, de sécurité, de facilité
et de tranquilité d’esprit.
Au préalable, lorsqu’un individu nous
consulte, l’élaboration de l’avant-projet,
l’étude du terrain et la conception 3D de la
maison ainsi que la préparation des diverses
demandes d’autorisation sont des services
sans engagement pour nos clients. Le particulier
n’engendre aucun frais avant de se
rendre, son dossier de projet complet ficelé
sous le bras, chez son banquier.Ensuite, pendant
la phase d’exécution - vu que nous maîtrisons
la chaîne entière de construction -
notre client entrera dans sa maison terminée
sans surprises. Carreleurs, architectes d’intérieur,
dessinateurs, chauffagistes, deviseursmétreurs,
menuisiers, cuisinistes, responsables
sanitaire, charpentiers: nous disposons
au sein de nos 130 salariés de la presque
totalité des corps de métier nécessaires pour
tous les aspects d’un bâtiment.
Avec déjà plus de 1.300 habitations
construites à votre actif, quelles sont
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Nico Toisul
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de Mertzig. Les sceptiques et les curieux y
passeront une nuit ou un weekend afin
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Quoi de mieux pour être convaincu que d’y
vivre, de toucher les matériaux, d’en sentir
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Home & Living dont les portes sont ouvertes
du 10 au 18 octobre. Ce salon est un
forum, un lieu de rencontre qui nous permettra
d’éveiller la curiosité de potentiels
clients, et pourquoi pas de les inviter à
continuer leur chemin avec nous. J’invite
toutes les personnes intéressées à venir
nous rencontrer à notre stand, pour discuter
de leur maison de rêve.
CLK
Constructions Luxembourgeoises
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2, Zone Industrielle L-9166 Mertzig
Tél.: 88 82 01
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LG - Octobre 2015
43

Immobilier
Encore une étape franchie
sur la voie de l’écologie
ThyssenKrupp Ascenseurs Luxembourg a reçu le label SuperDrecksKëscht certifiant que
l’entreprise gère ses déchets dans le respect de l’environnement. Cette reconnaissance
prouve, une fois de plus, que ThyssenKrupp agit dans le respect de ses valeurs écologiques.
Recevoir
cette reconnaissance de la
part de SuperDrecksKëscht
est la continuité logique
d’efforts déjà entrepris
précédemment
“
”
Dans une continuité verte
Depuis quelques années, ThyssenKrupp
Ascenseurs est certifié ISO 14001 pour son système
de gestion environnementale. Le 15 septembre
2015, la société a franchi une nouvelle
étape. La compagnie spécialisée en ascenseurs,
escalators, mobilité des personnes, accessibilité
aux bâtiments et parkings mécaniques pour
véhicules, s’est vue remettre le label
SuperDrecksKëscht ®
fir Betriber des mains de
Nico Schmit, conseiller à la SuperDrecksKëscht.
«Ensemble avec la société BERL, nous avons
installé une station de tri de déchets qui répond
aux plus hautes exigences environnementales.
Petit à petit, nous avons sensibilisé tous nos
salariés au tri», explique Aline Ringot, chargée
de la question environnementale pour
ThyssenKrupp Ascenseurs Luxembourg.
«La station de tri en collaboration avec la société
BERL prouve qu’une coopération interentreprises
en faveur de l’environnement est possible».
Clément Wampach, directeur-gérant, précise:
«Recevoir le label SuperDrecksKëscht
est la continuité logique d’efforts déjà entrepris
précédemment. Nous étions déjà certifiés
ISO 14001 par Vinçotte pour notre système
de gestion environnementale. De plus,
nous avons un partenariat avec Luxcontrol.
Deux fois par an, nous organisons un atelier
de veille réglementaire dans nos locaux».
Et l’entreprise continuera à surveiller ces évolutions
vertes dans le futur. «Nous voulons
rester à la pointe de ce qui se fait en matière
écologique. Nous sensibilisons continuellement
nos collaborateurs à donner le bon
exemple et nous encourageons une approche
d’amélioration continue», développe-t-il.
Après avoir remis avec tous les honneurs le
label SuperDrecksKëscht, Nico Schmit précise:
«Nos labels remportent un grand succès.
Le Luxembourg peut se targuer d’être
très en avance par rapport à ses voisins dans
la gestion écoresponsable de ses détritus».
44
LG - Octobre 2015

Innovation et responsabilité
Dans le cadre de sa politique environnementale,
ThyssenKrupp Ascenseurs a
aussi développé des produits innovants et
ingénieux qui garantissent des déplacements
rapides, économiques et écologiques.
Par exemple, la gamme SYNERGY BLUE ®
propose des produits design et économiques
qui séduisent les individus sensibles
aux aspects environnementaux et esthétiques.
Sachant s’accommoder d’un espace
restreint, cette gamme d’ascenseurs est
capable, lorsque la cabine est en descente
ou que l’ascenseur freine, de réinjecter
l’énergie récupérée directement dans le système.
De son côté, EVOLUTION BLUE ®
offre de
grandes possibilités modulaires avec plus
de 7.000 options de design. La technologie
E.COR®, un variateur de fréquence à
régénération de courant, permet de
réduire de manière substantielle la
consommation énergétique de ces machines,
et ainsi le budget lié à cette consommation.
ThyssenKrupp Ascenseurs Luxembourg
propose donc des produits dont l’excellence
ne peut pas être mise en doute.
Ce n’est pas tout, la société porte également
une grande attention à son offre de
services. D’abord, elle conseille ses clients
dès l’élaboration première d’un projet,
ensuite elle leur propose un contrat de
maintenance sur-mesure qui permet d’anticiper
et de prévenir l’usure et la dégradation
de l’installation. De plus, ses techniciens
qualifiés sont disponibles pour intervenir
24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 en
cas de panne.
En plus des certifications en matière environnementale,
ThyssenKrupp Ascenseurs
se distingue par des certifications en
matière de Santé & Sécurité (VCA) et en
matière de qualité (ISO 9001), récemment
renouvelées par l’organisme de certification
Vinçotte.
Présent dans le monde entier, ThyssenKrupp
doit à son professionnalisme, sa large
gamme de produits et de services, ses performances
uniques et sa volonté de toujours
mieux faire, d’être présent parmi les leaders
mondiaux de l’univers de l’ascenseur.
Clément Wampach et Nico Schmit
Thyssenkrupp Ascenseurs Luxembourg s.àr.l.
Z.A. Weiergewan
22, rue Edmond Reuter • L-5326 Contern
Tél.: +352 40 08 96 • Fax: +352 40 08 99
LG - Octobre 2015
45

Immobilier
L’alliance fait la force
Couvrir tous les besoins en bâtiment en regroupant plusieurs sociétés au sein d’un
Groupement d’Intérêt Economique, c’est le parti pris par Guy Rollinger en 2006, date à
laquelle il a choisi de céder la partie artisanale de ses activités à ses collaborateurs les
plus compétents. Un mode de fonctionnement intéressant aussi bien pour les dirigeants
des entreprises membres que pour leurs clients.
“
Les clients profitent
des synergies tissées entre
les différents corps de
métier
”
Le groupe Guy Rollinger n’était au départ
qu’une petite entreprise de toiture qui
employait quatre personnes, mais il a connu,
depuis sa création en 1982, une diversification
et un développement constants de ses
activités, ce qui lui permet, trente-deux ans
plus tard, de s’inscrire parmi les plus importantes
entreprises du secteur de la construction
au Luxembourg.
2006 a été une date charnière dans l’histoire
de la société puisque c’est à la fin de cette
année qu’une restructuration a amené Guy
Rollinger à décider de céder la partie artisanale
à ses meilleurs collaborateurs, leur donnant
ainsi la possibilité de se mettre àleur
compte, tout en assurant la pérennité des
activités. C’est ainsi qu’est née l’Alliance des
Artisans, sous la forme d’un Groupement
d’Intérêt Economique.
La formule est gagnante aussi bien pour les
entrepreneurs qui en font partie que pour
leurs clients.
D’une part, chacun de ses membres bénéficie
d’une plateforme administrative mutualisée
tout en gardant une totale indépendance,
bien que le GIE soit supervisé par un comité
de direction. Ainsi, les gérants, qui sont des
experts dans leur métier et non des secrétaires,
comptables ou informaticiens, peuvent se
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LG - Octobre 2015

Alain Weyrich, président du comité de direction
consacrer pleinement à l’organisation et à la
gestion de leurs chantiers au quotidien.
D’autrepart, les clients profitent des synergies
tissées entre les différents corps de métiers
représentés au sein de l’Alliance des Artisans
et ont affaire àun interlocuteur unique pour
tous leurs travaux de rénovation ou de
construction.
L’Alliance des Artisans est aujourd’hui composée
de plusieurs sociétés actives dans différents
domaines du bâtiment, qui couvrent
ensemble toutes les demandes de travaux qui
peuvent se présenter lors d’un projet de transformation,
de rénovation ou de construction.
Masterbuilders
En prenant en charge l’intégralité des projets de
construction, d’agrandissement ou de réaménagement
de ses clients, Masterbuilders leur évite
d’avoir à s’occuper eux-mêmes du recrutement
et de la coordonnation des différents intervenants
et leur fait ainsi gagner un temps précieux.
Ren-Innovations
Pose et dépose de murs (même porteurs), de
cloisons, de faux-plafonds et d’escaliers, Ren-
Innovations réalise toutes sortes de travaux de
maçonnerie et d’aménagement des alentours.
En tant que maître d’oeuvre agréé, Ren-
Innovations accompagne ses clients dans leur
projet d’amélioration de leur habitat, en leur
apportant ses conseils avisés afin que le résultat
final soit en parfaite adéquation à la fois
avec leurs attentes, leur budget et les
contraintes techniques existantes. Ren-
Innovations s’attelle à démontrer qu’on peut
fournir un travail soigné à des prix compétitifs.
Peintures & Façades
La société Peintures & Façades effectue tout
type de travaux de façades, en se concentrant
sur deux aspects primordiaux: l’esthétique
et l’efficacité énergétique.
A travers son entité Peintures & Décors,
la société est également habilitée à réaliser
dans les règles de l’art l’ensemble des techniques
de peinture intérieure (laque, peinture
LG - Octobre 2015 47

Immobilier
à l’éponge, enduits, patines, trompe-l’oeil,
etc.), mais également la pose de revêtements
muraux, la pose de sols souples et la peinture
sur meubles.
EIE-Entreprise d’Isolations et d’Etanchéités
L’entreprise EIE est spécialisée dans les travaux
d’isolations et d’étanchéités. Toitures
plates, toitures vertes, balcons, terrasses,
murs enterrés, parkings, sous-sols ou caves,
EIE réalise un barrage anti-humidité définitif,
ainsi que le drainage des installations.
La société s’occupe également de l’entretien
et de la maintenance des zones traitées.
Pro-Tec-Toit
Réalisation de tout type de charpente (charpente
traditionnelle, charpente-vue, charpente
en lamellé-collé, charpente légère, hall
en bois); toutes sortes d’isolations thermiques
(entre autres, écologique); aménagement de
greniers clé en main… et toutes sortes d’autres
travaux à la demande.
Ferblanterie zinc, cuivre, inox et aluminium,
couvertures en zinc, cuivre et inox à joint
debout; couvertures en tôles sandwich, profilés
Tout type de couvertures en ardoise, tuiles,
rénovations de toitures
Etudes de projets
48
LG - Octobre 2015

Toutes sortes de revêtements de façades
(bois, metal, Trespa…)
Terrasses en bois
Maisons en bois
Toutes sortes de réparations de toitures
Alliance Echafaudages
De l’échafaudage classique à la tourelle d’escalier
pour accéder à la toiture, en passant par
le recouvrement complet d’un bâtiment par
une toiture intempéries montée sur l’échafaudage,
Alliance échafaudages loue et monte le
matériel nécessaire. La société sait s’adapter
avec professionalisme aux spécificités de chaque
bâtiment, même atypiques comme un
château d’eau ou un clocher d’église. Alliance
échafaudages propose également des tribunes
pour les évènements sportifs et culturels.
La devise d’Alliance échafaudages: «échafauder
pour votre sécurité».
Lux Bâti Travaux
Lux Bâti Travaux exécute des chapes traditionnelles
associées à tous les supports courants
et destinées à recevoir tous types de
revêtement. La société se charge également
de la pose de carrelages, faïences et dalles.
Le tout assorti d’un conseil personnalisé.
SOS Techniques
SOS Techniques est une entreprise de services
à domicile. Elle effectue une multitude de
petits travaux de plomberie, détection et
réparation de fuite, déboucher un siphon,
brancher une machine à laver, électricité,
changer une ampoule, un fusible, poser un
écran plasma, installer la connectique TV ou
HIFI, installer un four, de l’électroménager,
fixer un élément encastrable, réparation en
tout genre en intérieur comme à l’extérieur,
jardinage, entretien des espaces verts, déneigement,
dépannage et remplacement de serrure,
aide au déménagement…
Alliance des Artisans – Groupe Guy Rollinger
81, route de Luxembourg
L-4391 Pontpierre
Tél.: 37 11 11 • Fax: 37 94 54
Mail: contact@alliance.lu
www.rollinger.lu • www.alliance.lu
Source photos des réalisations: Alliance des Artisans –Groupe Guy Rollinger
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Immobilier
«À l’écoute de nos clients»
La société Art Thermic SARL est spécialisée dans les chauffages, sanitaires, climatiseurs
et adoucisseurs d’eau. La certification “Passivhaus” qu’elle a obtenue cette année,
confirme le professionnalisme de toute l’équipe dans les énergies vertes. En plus
d’une large gamme de produits de haute qualité, la société vous fait bénéficier de
nombreuses aides pour financer vos projets.
Quel financement?
“
Des solutions performantes,
fiables, compétitives
et 100% propres
”
Energie verte
C’est parce que d’ici quelques temps, les
nouvelles constructions devront présenter un
passeport énergétique affichant un triple A
que l’entreprise est certifiée “Passivhaus”
selon la norme ISO 7733. L’écologie est
devenue ces dernières années une préoccupation
importante dans nos sociétés, et la
nature regorge de possibilités qui nous permettent
d’être énergétiquement plus indépendants:
récupération des eaux de pluie,
pompe à chaleur qui peut fournir gratuitement
jusqu’à 80% de votre énergie totale
par an et le solaire en sont des exemples. Art
Thermic SARL propose des solutions performantes,
fiables, compétitives et 100% propres.
L’énergie solaire fournit l’intégralité de
l’eau chaude en été, et le chauffe-eau solaire
individuel assure son préchauffage à la misaison.
Un système solaire combiné peut en
plus fournir l’appoint du chauffage de la
maison.
Sous condition d’acceptation de votre dossier,
vous pouvez bénéficier d’aides étatiques sur
l’investissement de votre installation et d’une
TVA àtaux réduit de 3%.
De plus, en faisant partie des artisans partenaires
d’Enovos, Art Thermic SARL permet à ses
clients de bénéficier d’Enoprimes et d’alléger
ainsi leur facturede rénovation. Ce programme
de subventions destiné aux particuliers, entreprises
et collectivités du pays accorde des primes
établies en fonction des économies d’énergie
réalisées. Ainsi, Art Thermic SARL se charge
des demandes lors de la réalisation du devis
pour que vous sachiez le montant de la prime
au moment de la signature. Également partenaire
de Partner.Cetelem.be, les clients d’Art
Thermic SARL peuvent y trouver un financement
à la hauteur de leur projet. De plus, chaque
dépanneur est équipé d’un boîtier Cetrel
qui permet au client de régler la facture directement
de chez lui, soit par carte, soit en
espèce.
Art Thermic SARL
7, rue de Sanem
L-4664 Niederkorn
Tél.: 26 51 14 80
Fax: 26 51 14 81
info@arthermic.lu
www.arthermic.lu
50
LG - Octobre 2015

Immobilier
Connaître le client
pour un meilleur conseil
En matière d’éclairage, bien connaître le client est primordial. «Il faut créer une émotion
pour les personnes quand elles rentrent dans une pièce», insiste Bruno Kenens.
Celui-ci est responsable du département éclairage pour SIPEL, la Société d’Importation
de Produits Electriques au Luxembourg. Il mène une équipe jeune et dynamique.
«C’est un métier très créatif. L’échange fait évoluer et avancer dans le choix d’un projet.
Cela permet aussi de se renouveler». Tania Glodt, conseillère en éclairage:
«La mixité homme et femme est très importante car nous avons des sensibilités et des
impressions différentes. Chaque projet est quasiment unique au client». Interview.
SIPEL sera-t-elle présente lors de l’Energy
Day le 10 octobre à Mondorf-les-Bains?
BK: Oui, nous y présenterons les différents
types de LED disponibles sur le marché. Nous
conseillerons aussi les personnes dans leurs
achats de produits d’éclairage pour qu’elles
puissent mieux s’en sortir au quotidien.
Comment bien conseiller un client?
TG: Il est indispensable de savoir ce que le
client souhaite, connaître l’architecture de
son projet. Nous a-t-il contactés dans le
cadre d’un nouveau projet ou d’une rénovation,
d’une transformation, etc.? Il faut aussi
savoir qui sont les différents membres du
projet: l’architecte, le bureau d’étude, l'électricien,
etc. C’est important pour pouvoir
conseiller le client au mieux dès le départ.
BK: Par exemple, quand un architecte d’intérieur
est impliqué dans le projet, nous l’écoutons
et l’accompagnons dans sa vision.
Nous devons nous informer plus précisément
des détails de finition: les couleurs, les matières,
les formes, l'implantation du mobilier,
l'intégration possible des luminaires, les
goûts des clients, etc. Il faut trouver une harmonie
avec tous ces éléments en se souciant
toujours de la satisfaction du client.
TG: Le problème avec les ampoules LED,
c’est que les personnes ne s’y retrouvent
plus. Il faut prendre en compte la puissance,
le flux lumineux, la température de couleur
du LED, etc. Ce sont des choses que nous
allons expliquer lors de l’Energy Day.
BK: Les clients privés qui viennent vers nous
sont des personnes soucieuses d’avoir un
intérieur confortable et qui convient à leurs
besoins. Certains aiment que ce soit très lumineux
chez eux, d’autres préfèrent plus d’obscurité
pour créer une certaine ambiance.
Quelle est la meilleure technologie en
matière d’éclairage?
BK: En principe, on peut faire énormément
de choses avec le LED. Nous sommes en
étroite collaboration avec les laboratoires qui
le développent pour savoir ce que l’on doit
acheter chez nos fournisseurs.
Quels sont vos projets actuels?
TG: Nous travaillons beaucoup sur des complexes
d’appartements et sur différentes
résidences en étroite collaboration avec
des fabricants comme Modular Lighting,
Wever&Ducre, Luceplan, Sattler-Lighting,
Iguzzini, Flos, Artemide, pour lesquels nous
avons la distribution sur le Grand-Duché.
Quel budget faut-il prévoir pour travailler
avec vous?
BK: Nous avons des solutions pour chaque budget,
il y a des entrées de gamme. Cela dépend
aussi de ce que veut le client. Nous lui présentons
différentes choses en lui expliquant pourquoi tel
luminairecoûte trois fois plus cher qu'un autre.
Vous déplacez-vous chez les gens?
TG: Les clients nous invitent souvent chez eux.
C’est important car nous voyons comment ils
vivent, comment leur maison est aménagée, etc.
C’est compliqué pour nous de choisir un luminairesi
nous ne connaissons pas le mode de vie
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LG - Octobre 2015

Michèle Marx, René Heintz, Tania Glodt, Bruno Kenens, Martina Joder, Henning Junkes, Sylvie Weigerding.
des personnes. Cela demande beaucoup de
temps et d’investissement. Un premier rendezvous
dure souvent entre deux et trois heures car
il faut dégrossir le projet et poser énormément
de questions au client pour connaître ses souhaits.
Le deuxième rendez-vous est plus court et
sert àdiscuter de choses plus techniques. Enfin,
le troisième concerne les détails.
BK: Souvent, après le premier rendez-vous, les
personnes ont besoin de quelques jours pour se
mettre d’accord sur la suite du projet. Nous ne
trouvons pas la solution du premier coup. Par
exemple, l'implantation du mobilier est importante
pour nous et elle n'est pas toujours définie
exactement au moment du premier rendezvous.
Nous sommes en quelque sorte obligés
d’entrer dans l’intimité des gens pour trouver des
solutions qui leurs conviennent.
Visitez-vous également les chantiers?
BK: Dans le cadre d’une rénovation, c’est intéressant.
Mais ça l’est aussi dans le cadre d’une
nouvelle construction. Une fois que le grosœuvreest
lancé, nous insistons pour savoir s’il
yades spécificités à prévoir comme des points
lumineux, etc. Nous allons sur place et voyons
avec le client ce qu’il faut faire. Nous les
aidons vraiment. C’est plus que de la vente,
c’est du conseil technique. Un de nos collègues
est d’ailleurs en ce moment sur un chantier
pour expliquer le concept à l’électricien.
C’est plus facile de communiquer avec les installateurs
des clients privés en se rendant sur
place. Nous pouvons leur expliquer directement
des choses plus techniques.
TG: C’est intéressant d’aller sur les chantiers
car on se rend compte aussi parfois de certaines
anomalies, de petites choses que l’on
pourrait faire différemment. Le plan reste le
plan. La réalité lors de la construction est différente.
“
Nous sommes
en quelque sorte obligés
d’entrer dans l’intimité
des gens pour trouver
des solutions qui leurs
conviennent
”
SIPEL Sàrl
42, ZAE Le Triangle Vert
L-5691 Ellange (Mondorf)
Tél.: +352 - 31 66 60 - 1
Fax: +352 - 31 66 60 - 64
www.sipel.lu
LG - Octobre 2015
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Immobilier
L’éclairage LED Philips:
une solution durable
pour les villes et communes
Tant les villes que les communes sont soumises à des pressions financières et contraintes
de réaliser des économies. L’éclairage public absorbe 30 à 50% de l’ensemble de
l’énergie utilisée par une commune. En opérant une transition rapide vers un éclairage
public au LED, les autorités locales peuvent réaliser d’importantes économies.
Les LED offrent en outre bien d’autres avantages.
“
En offrant l’accès
aux clients à un service et
non plus seulement à un
produit naît une société de
consommation durable
”
Économiser et revivifier la ville
L’éclairage LED représente une solution pour
les villes et communes. Ettelbruck, Diekirch
et Dudelange,… ont déjà franchi le pas.
Les trois grands avantages? Des économies
d’énergie et de coûts, une diminution des
émissions de CO 2 et une attractivité accrue
pour la ville.
L’éclairage LED est la source lumineuse la
plus efficace pour l’extérieur. L’économie
d’énergie peut atteindre les 70%. Le LED
génère par ailleurs d’importantes économies
en raison des coûts d’entretien moins élevés
que ceux de l’éclairage classique. Les villes
peuvent également profiter de l’éclairage
LED pour créer leur propre identité, augmenter
leur attractivité ainsi que le sentiment
de sécurité pour les habitants et les
touristes.
Ces quelques raisons devraient suffire à
convaincre les villes et communes d’effectuer
une transition rapide vers le LED.
La meilleure formule consiste à remplacer
l’ensemble de l’éclairage conventionnel du
quartier et non à procéder rue par rue.
Cela permet aux villes et communes d’investir
dans des mesures durables d’économie
d’énergie.
Connected Lighting: une étape supplémentaire
Les technologies de l’information et de la communication
sont devenues incontournables
dans notre société actuelle; y compris dans le
domaine de l’éclairage. Grâce à l’éclairage LED
connecté, les villes et communes disposent
d’un aperçu précis de leur consommation
d’énergie. Si l’éclairage public est moins nécessaire
dans certains quartiers, il peut aisément
être atténué et ainsi générer des économies
d’énergie supplémentaires. Tamiser l’éclairage
public permet d’économiser jusqu’à 50%
d’énergie. Le passage au LED des villes et communes
se déroule toujours en concertation et
en collaboration avec les sociétés de distribution
d’énergie bénéficiant également du
Connected Lighting. Ce système leur permet
de savoir à quels endroits il est utile de réaliser
des entretiens et de mettre en place une gestion
opérationnelle plus efficace.
54
LG - Octobre 2015

L’éclairage en tant que service
contraint d’engager des frais supplémentaires
àl’avance et paie un prix fixe durant toute la
Philips développe des solutions innovantes et
durée du contrat. Cette innovation est en
pertinentes. "L’éclairage en tant que service"
outre durable car le client dispose en perma-
en est une. Une formule particulièrement
nence des dernières technologies.
adaptée aux villes et communes. Le client
En bref, en offrant l’accès aux clients à un
reçoit
"l’usage de l’éclairage" sans avoir à
service et non plus seulement à un produit
faire d’investissements. Philips contribue
naît une société de consommation durable.
ainsi à la mise en place d’une "économie
Ce concept concorde avec le rôle commu-
circulaire". Un exemple? L’accord de collabo-
nautaire que Philips souhaite jouer dans ce
Philips Belgium S.A.
ration conclu entre Philips et Schiphol (Pays-
domaine.
80, rue des Deux Gares
Bas). Cette solution innovante de Circular
B-1070 Bruxelles
Lighting permet des économies d’énergie
significatives, une longévité accrue et une
durabilité importante. Le client n’est pas
Découvrez comment nous améliorons le
quotidien des individus dans le monde entier
sur philips.com/innovationandyou
Tel: +32 2 525 75 75
Fax: +32 2 525 75 79
LightingNews@philips.com
Source photo: Philips
LG - Octobre 2015
55

Recherche
Inauguration de la maison du savoir,
de la maison des sciences humaines
et de la maison de l’innovation à Belval
La maison du savoir, la maison des sciences humaines et la maison de l’innovation ont
été inaugurées à Belval le 22 septembre 2015, en présence de S.A.R. le Grand-Duc, du
président de la Chambre des députés, Mars Di Bartolomeo, du Premier ministre Xavier
Bettel, des ministres François Bausch, Claude Meisch et Lydia Mutsch, du secrétaire
d'État Marc Hansen, et de la bourgmestre de la Ville d'Esch-sur-Alzette, Vera Spautz.
Photo ©UNI/Patrick Galbats
Le gouvernement était représenté à Belval par
le Premier ministre, ministre d'État, Xavier
Bettel, le ministre du Développement durable
et des Infrastructures, François Bausch, le
ministre de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche, Claude Meisch, la ministre de la
Santé, ministre de l'Égalité des chances, Lydia
Mutsch, et le secrétaire d’État à l’Enseignement
supérieur et à la Recherche, Marc Hansen.
Lors de son allocution, François Bausch s'est
félicité de l'ouverture «de trois bâtiments
phares de la cité des sciences» marquant «un
pas décisif dans le développement du site».
Maison du savoir
La maison du savoir est le bâtiment central
de la cité des sciences et regroupe les fonctions
communes de l’Université du
Luxembourg: l’enseignement général, le rectorat
et l’administration centrale. Il accueille
également la fondation Restena, le Fonds
national de la recherche (FNR) et l'Institut
universitaire international Luxembourg
(IUIL). Premier projet de la cité des sciences,
la maison du savoir constitue le noyau,
autour duquel gravitent les maisons thématiques
qui accueillent les activités de recherche
dans les différentes disciplines scientifiques.
L’ensemble des amphithéâtres, salles de
séminaires et ateliers de l’Université du
Luxembourg sont situés dans la maison du
savoir. Cet ensemble comporte un total de
4.290 places.
Maison des sciences humaines
La maison des sciences humaines accueille
dorénavant les chercheurs et les étudiants en
Master de la Faculté des lettres, des sciences
humaines, des arts et des sciences de l’éducation
et du Luxembourg Institute of Socio-
Economic Research (LISER). Elle héberge également
le LIS (Cross-National Data Center).
L’essentiel de l’espace à l’intérieur du
bâtiment est consacré à des surfaces de
bureaux modulables selon les besoins des unités
de recherche. La recherche et les nombreux
séminaires exigent par ailleurs des laboratoires,
des salles de réunion et de travail pouvant
accueillir des groupes plus ou moins restreints.
Maison de l’innovation
La maison de l’innovation est un bâtiment destiné
aux activités de recherche dans les domaines
de l’information, de la communication et
de la santé. Il accueille certains départements
du nouvel institut dénommé Luxembourg
Institute of Science and Technology (LIST)
résultant de la fusion du CRP Henri Tudor et du
CRP Gabriel Lippmann, ainsi que les services de
Luxinnovation et du Centre de formation professionnelle
continue Dr. Widong.
Communiqué par le SIP
56
LG - Octobre 2015

RÉSIDENCE
PLATON
BELVAL
RUE WAASSERTRAP - BELVAL
UN QUARTIER JEUNE ET AMBITIEUX
CLASSE
ÉNERGÉTIQUE
AAA
La résidence PLATON se trouve dans le
quartier résidentiel situé sur le site de Belval
Nord, proche de l’université, de la Rockhal,
Ciné Belval ainsi que de plusieurs surfaces
commerciales.
DETE I MAD ABOUT SOUL
Studios et appartements (57 unités)
de 40 m 2 à 128 m 2
Façade super isolante
Triple vitrage
Terrasses, loggias ou jardin
pour tous les appartements
37 places de parking,
caves privatives, buanderie, local vélo
Architecte : Fabeck Architectes Sàrl
Promoteur et constructeur : Soludec
RÉSIDENCE
DU JAZZ
BELVAL
SQUARE MILE
SYMBOLE DE L’AVENIR
CLASSE
ÉNERGÉTIQUE
AAA
Le concept de l’immeuble du Jazz réussit
le pari de la cohabitation entre les logements
(appartements de 82 m 2 à 163 m 2 ), les
bureaux (2.500 m 2 au total) et les commerces
(2.500 m 2 au total).
96 appartements
Bureaux et commerces à surface
modulable
Façade super isolante
Loggias, places de parking,
caves privatives
Architecte : Metaform Architects Promoteur : Soludec - Asars Development Constructeur : Soludec
www.soludec.lu Tél.: 26 59 91
Responsable vente : emmanuel.sprung@soludec.lu
Soludec Development S.à r.l. Parc d’activité Gadderscheier L-4570 Differdange LUXEMBOURG info@soludec.lu

Recherche
Le Grand-Duché, laboratoire
idéal d’idées novatrices?
"The Third Industrial Revolution Strategy" est le nom de l’étude révélée le 24 septembre
dernier par le ministère de l’Économie, lors d’une conférence de presse. Réalisée en collaboration
avec la Chambre decommerce et l’IMS (Inspiring More Sustainability), le but de cette
étude d’envergure est d’identifier et de faciliter au Grand-Duché la mise en place à long
terme d’un nouveau modèle économique qui s’appuie sur la convergence des technologies
de l’information et de la communication (TIC), de l’énergie et des transports au sein
d’un réseau intelligent.
Jeremy Rifkin, économiste américain spécialiste
dans la prospective et conseiller entre
autres de l’Union européenne et de différentes
régions tels que le Nord-Pas-de-Calais en
France ou la province d'Utrecht aux Pays-Bas,
est chargé de réaliser cette étude. Celui-ci
considère que la jonction de la communication
par Internet et des énergies renouvelables
engendre une troisième révolution industrielle.
Soutenu par une économie de partage, le
monde qu’il a imaginé se caractérise par la
mise en place de systèmes intelligents capa-
Étienne Schneider
bles d'une plus grande adaptabilité, par une
allocation plus efficace des ressources et par
une interconnexion des systèmes. Cette révolution
se matérialise selon lui notamment par
un passage aux énergies renouvelables, le
déploiement massif de technologies de
stockage énergétique et la mise en place d’une
technologie Internet transformant l’énergie et
le transport en un réseau intelligent.
Lors de la conférence de presse, le Vice-Premier
ministre, ministre de l’Économie Étienne
Schneider a déclaré: «Conceptuellement, le
Luxembourgest déjà en train depuis longtemps
de développer avec succès les secteurs tels les
TIC, les écotechnologies et la logistique ainsi
que de déployer les infrastructures technologiques
nécessaires pour décliner concrètement la
pensée de Jeremy Rifkin. Il s’agit par exemple
du développement des réseaux à haut débit au
niveau national, de l'installation prévue de 850
bornes publiques pour la recharge de voitures
électriques sur tout le territoire d'ici 2020 ou
encore de la mise en place à partir de 2016 – à
travers tout le pays – de compteurs intelligents,
pour l’électricité et le gaz. Partant, la position de
départ pour réussir notre défi est prometteuse».
Lors de son intervention, Jeremy Rifkin a
annoncé que c’est la première fois qu’il réalise
un tel projet pour un pays entier: «Nous
ambitionnons de dessiner les mégatendances
pour la mise en œuvre d’une économie pleinement
interconnectée au Luxembourg,
capable de s'imposer en tant qu’acteur
majeur de l'avant-garde européenne. Le
Grand-Duché pourrait devenir ainsi le laboratoire
idéal pour tester ces différentes idées
novatrices et intelligentes à taille réelle et à
une échelle nationale. Le Luxembourg muterait
ainsi en un "living lab" et serait le précurseur
des solutions nécessaires pour relever
les grands défis du futur».
58
LG - Octobre 2015

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Jeremy Rifkin
“
Le Luxembourg
muterait ainsi en un
"living lab"
”
Christian Scharff
Carlo Thelen
Le directeur général de la Chambre de commerce,
Carlo Thelen, a quant à lui ajouté:
«Nous saluons l’initiative du gouvernement
pour consolider à travers cette approche
notre modèle de réussite économique à très
long terme. Nous nous sommes associés
volontiers à ce projet d’envergure qui bénéficiera
à la fois aux entreprises et aux
citoyens. La Chambre de Commerce s’investira
pour sensibiliser et mobiliser les décideurs
économiques pour ce projet commun.
Cette mobilisation collective va créer une
dynamique qui nous permettra le cas
échéant à nouveau de prendre une ou plusieurs
longueurs d’avance sur d’autres pays».
Le président de l’IMS (Inspiring More
Sustainability), Christian Scharff, a déclaré:
«Le développement durable fait partie intégrante
de la troisième révolution industrielle
de Jerermy Rifkin. Étant le plus grand réseau
national accompagnant les organisations
dans leur engagement en matière de responsabilité
sociétale des entreprises, nous contribuons
proactivement à cette initiative importante
et remplissons notre rôle de catalyseur
d’innovation sociale. Il est ainsi de notre
objectif d’amener les entreprises luxembourgeoises
à œuvrer comme levier majeur de la
transformation».
La durée de réalisation de cette étude pour
identifier de nouveaux modèles de production,
d’échange et de consommation dans
un contexte de transition économique sera
d’au moins dix mois.
Source : Ministère de l’Économie
60
LG - Octobre 2015

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Formation
Oui à la formation continue,
mais de façon réfléchie
L’IUIL, ou Institut Universitaire International Luxembourg, entend soutenir l’économie en
enrichissant les compétences. «Nous voulons favoriser le développement des organisations
au travers de leurs collaborateurs», explique Pol Wagner, directeur de l’IUIL. «Nous voulons
que les organisations repensent leur manière de recruter, leur façon de faire évoluer le
collaborateur, de l’envoyer en formation continue pour qu’il apprenne vraiment quelque
chose et qu’il transfère les acquis de la formation dans sa pratique professionnelle». Entretien.
“
Nous tenons compte
des contraintes spécifiques
à chaque secteur ou
organisation
”
L’IUIL est en charge de plusieurs missions.
La première d’entre-elles est la formation
continue universitaire et postuniversitaire.
L’IUIL développe de façon systémique des
formations en identifiant d’abord en amont
les besoins en formation pour répondre aux
spécificités de tel secteur économique ou de
telle entreprise ou organisation. Les formations
qui rencontrent le plus de succès en
nombre mais aussi du point de vue de la
qualité sont celles qui sont conçues sur
mesure. «Nous tenons compte des contraintes
spécifiques à chaque secteur ou organisation.
Cela prend beaucoup de temps pour
identifier les besoins en formation», développe
Pol Wagner. «Lorsque nous proposons
sur le marché une formation trop généraliste,
c’est là que nous rencontrons des problèmes.
Apartir du moment où nous concevons des
formations sur mesure pour les secteurs ou
les organisations, cela fonctionne».
Dans ce contexte, un défi auquel l’Institut
est confronté actuellement est la demande
de plus en plus croissante des organisations
des secteurs privé et public de revoir
àla baisse le nombre de jours de formation
en présentiel. Pol Wagner explique: «Par
exemple, la formation en management
pour le secteur hospitalier a été organisée
jusqu’à aujourd’hui en tenant compte d’un
format de 30 jours de formation en présentiel.
Sur demande du secteur, nous
avons revu àlabaisse le nombre de jours de
formation en présentiel et nous sommes passés
à 20 jours». La différence entre les 20 et
les 30 jours de formation est compensée par
des activités d’apprentissage à distance.
L’IUIL recourt au blended learning, aussi
appelé apprentissage hybride. C’est une
approche combinée entre des jours de formation
en présentiel, d’une part, et de l’apprentissage
à distance, d’autre part.
«Nous avons mis en place une plateforme
pédagogique que nous utilisons dans presque
toutes nos formations. Cela implique
que les participants à nos formations puissent
déjà consulter, en amont des jours de
formation en présentiel, des documents, des
présentations PowerPoint, qu’ils puissent se
préparer au moyen d’exercices autocorrectifs,
etc. Lorsqu’ils viennent en formation, ils
sont plus préparés. En aval de la formation,
ils peuvent continuer à consulter cette plateforme
et télécharger les documents qui les
intéressent. Notre objectif est de maximiser
le transfert des acquis de la formation dans la
pratique professionnelle au travers de ces
activités à distance».
Bien sûr, ces changements impactent également
les formateurs et leur façon de donner
cours. Ils deviennent davantage des accompagnateurs
pour les apprenants. L’IUIL les
guide dans ce changement au travers de formations
notamment.
62
LG - Octobre 2015

Apprendre gratuitement à créer son
plan d’affaires
Acôté de la plateforme dédiée aux formations
de l’IUIL, deux plateformes pédagogiques gratuites
ont aussi été mises en place. Elles sont de
plus en plus utilisées. La première est la plateforme
«businessplan.lu». Elle permet, si vous
avez le projet de créer une entreprise au
Luxembourg, de concevoir votre plan d’affaires
en ligne. «Nous vous posons toutes les
questions qu’un banquier ou un investisseur
vous posera aussi», dit en souriant Pol
Wagner. «Vous pouvez par après imprimer
votre plan d’affaires bien structuré et
venir avec celui-ci lors de votre première rencontre
avec votre banquier par exemple».
Depuis 2012, date de la dernière refonte de la
plateforme, jusqu’à aujourd’hui, près de
50.000 personnes ont visité la plateforme.
«Nous avons été sollicités par des banques de
la place financière travaillant avec des PME
luxembourgeoises. Les conseillers PME suggèrent
à leurs clients de recourir à cette plateforme
pour que par après, ils viennent avec un
plan d’affaires déjà bien préparé et surtout un
plan d’affaires qu’ils ont élaboré eux-mêmes.».
La deuxième plateforme publique mise en
place est celle de «business-learning.lu».
Elle permet, également en vue de la création
du plan d’affaires, de planifier presque soimême
son apprentissage. Elle est conçue de
Pol Wagner

Formation
“
Le développement
de votre organisation passe
par celui de vos collaborateurs
”
façon e-learning, très pédagogique, avec des
exercices d’auto-évaluation. Il est donc possible
de tester ses compétences techniques
lorsque l’on a bien répondu aux différentes
questions et bien consulté les différents chapitres.
«C’est un peu comme un livre, mais
plus facile à consommer», compare Pol
Wagner.
Encourager la formation
A côté de ces approches d’apprentissage
alternatives, l’Institut travaille depuis plusieurs
années sur le développement des
compétences au sein des organisations. Dans
ce contexte, Pol Wagner qualifie l’IUIL de
«laboratoire expérimental» au sein duquel
les approches RH permettant le développement
des compétences sont testées. Ceci
allant des entretiens de développement professionnels
à la mise en place de plans de formation
individualisés. Une question se pose:
Comment peut-on évaluer les collaborateurs
pour les faire évoluer positivement dans leur
carrière professionnelle? Cette question
concerne toutes les organisations indépendamment
de leur secteur d’activité.
Pol Wagner voit aussi cela en relation avec le
texte de loi portant sur la modernisation du
secteur public, où l’on veut aussi introduire
des entretiens de développement. «En ce qui
concerne la formation continue au sens large,
il y a lieu de constater que tout le monde est
envoyé à la même formation alors qu’une
personne n’a peut-être pas besoin de faire
cela mais plutôt de faire des choses qui ne
sont pas proposées». L’IUIL est plutôt intéressé
par un développement individualisé.
Bien sûr, cela prend du temps. «Nous sommes
une petite équipe d’une vingtaine de
personnes et nous observons déjà que cela
est chronophage. Mais si vous ne le faites
pas, vous n’allez pas réussir à développer
votre organisation. Le développement de
votre organisation passe par celui de vos collaborateurs».
Même quand les responsables d’entreprises
envoient leurs collaborateurs en formation
continue, il n’est nullement garanti qu’il y ait
un retour sur investissement pour l’organisation.
Surtout quand le collaborateur s’est fait
forcer la main. C’est aussi démotivant pour le
formateur que pour le reste du groupe.
«Je vous envoie en formation continue, je ne
vous fixe pas d’objectifs d’apprentissage,
vous n’allez pas utiliser cette formation pour
continuer à améliorer par après vos pratiques
professionnelles. Vous allez revenir, rien ne
va changer. Dans nos formations continues,
nous ne proposons pas à nos apprenants de
passer un examen théorique. Nous les faisons
à la place travailler sur un projet professionnel
très concret. Celui-ci est destiné à
être mis en place dans l’organisation. Il est
discuté et validé avec la direction de l’entreprise
pour préparer le terrain et s’assurer qu’il
s’agit bien d’un projet en cohérence avec la
formation de l’apprenant et les objectifs de
l’organisation. Un an plus tard, nous nous
permettons de retourner dans l’organisation
pour poser des questions. Nous voulons
savoir pourquoi cela s’est bien passé ou
pourquoi le projet n’a pas été implémenté.
Le retour sur investissement de la formation
continue nous intéresse énormément, tant
du point de vue de l’apprenant que de celui
de l’organisation qui finance».
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64
LG - Octobre 2015

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Formation
«La formation est
une nécessité, pas une option»
Optimiser son plan et son budget de formation, voilà le but du service Conseil en
Formation et Cofinancement proposé par Elisabeth De Sousa, responsable Développement
durable et Chef de projets à l’IFSB. L’objectif est bien entendu d’aider les entreprises à
récupérer leurs subventions, mais surtout de les inciter à former leurs salariés afin d’être
prêtes face aux changements à venir dans un milieu de la construction en ébullition.
“
Seulement 6%
des entreprises de construction
du pays déposent un
dossier de cofinancement
étatique pour la formation
”
«Seulement 6% des entreprises de
construction du pays déposent un dossier
de cofinancement étatique pour la formation.
C’est très peu», déclare d’emblée
Elisabeth De Sousa. «Par ailleurs, nous
avons remarqué que les entreprises de
petite taille ont plus de mal à se lancer
dans les parties administratives de ces
demandes de subvention.», ajoute-t-elle.
Pourtant, grâce au cofinancement, les
sociétés peuvent récupérer 20% de la
somme qu’elles investissent en formation.
«C’est un montant qu’il ne faut pas négliger»,
explique-t-elle, «de plus, la participation
financière de l’Etat atteint 35%
dans certains cas; pour les personnes qui
n’ont pas de diplôme reconnu ou les individus
de plus de 45 ans».
Au vu des subventions très intéressantes à
récupérer et du petit nombre d’entreprises
qui en font la demande, le constat est facile
àdresser: les entreprises ont un réel besoin
d’accompagnement dans leurs démarches.
L’IFSB, l’Institut de Formation Sectoriel du
Bâtiment, a donc créé une offre spécialement
dans cette optique, le Service Conseil en
Formation et Cofinancement, dont Elisabeth
De Sousa est la responsable.
Une aide au plan de formation et au
budget
Ce service se compose de deux volets.
«D’abord, nous travaillons à l’élaboration
d’un plan de formation annuel», développe
Elisabeth De Sousa. En collaboration avec
l’entreprise demandeuse, une prévision totalement
sur-mesure et adaptée aux besoins de
l’entreprise est conçue. Des questions telles
que «A quel moment dois-je envoyer mes
salariés en formation?», «A quel rythme?»
ou encore «Pour quelles compétences?»
sont ainsi analysées et traitées. Le but est de
constituer un plan précis qui réponde aux
nécessités actuelles et futures de l’entreprise.
«Se former oui, mais comment optimiser son
investissement?», voilà une autre question
que se posent les entreprises. Le second
volet de ce service proposé par l’IFSB est
donc la gestion du budget annuel de formation.
«Une fois la première phase de l’élaboration
du plan de formation réalisée, il est
plus facile de se pencher sur la gestion de
l’aide financière de l’Etat», explique Elisabeth
De Sousa. «Nous fixons un cadre administratif
et constituons le dossier de subvention».
66
LG - Octobre 2015

Elisabeth De Sousa
«Les entreprises ne considèrent pas assez les
formations internes, sûrement parce qu’elles
récupèrent les informations plus facilement
pour les formations externes», s’exclame la responsable.
En effet, récupérer les listes de présences
pour les formations internes n’est pas
toujours aisé. «Un chef de chantier qui stopperait
ses activités pendant une heure pour expliquer
une méthode précise ou un nouveau
maçon auquel on apprendrait des techniques
du métier,… Ce sont des temps d’apprentissages
qui ne sont malheureusement pas assez
valorisés. C’est dommage. Les entreprises
n’optimisent pas leur demande dans ce sens.
Notre rôle est aussi de les rendre attentives à
toutes ces possibilités qu’elles ignorent».
Elle explique: «Nous disposons de quelques
documents types, que nous partageons avec
l’entreprise pour faciliter la collecte des
données et la gestion au quotidien du plan
de formation. Par exemple, un outil qui facilite
la prise en compte de modifications sur le
plan et indique le budget adapté au fur et à
mesure, ainsi que les heures consacrées par
thématique.
Service offert par un organe compétent
L’IFSB est tout indiqué pour proposer cet
accompagnement, non seulement parce qu’il
possède la maîtrise de l’offre globale de formations
existante, mais aussi parce qu’il
détient la rigueur nécessaire à la gestion
administrative de tels exercices. Elisabeth De
Sousa complète: «Nous avons cet avantage
de maîtriser tous les aspects d’éligibilité.
En plus, nous disposons d’une vision globale
du secteur et de la conformité réglementaire».
LG - Octobre 2015
67

Formation
Une partie
de la rémunération de
notre service est variable
en fonction du résultat
obtenu
”
“
Nous offrons un service très transparent, dispensé
à la fois en luxembourgeois, français,
allemand et portugais, dont le prix est clair,
annoncé à l’avance, et respectant un planning
structuré jusqu’au bout de la prestation.
Depuis plus de 13 ans d’existence, la crédibilité
de l’IFSB s’est renforcée, mais notre vocation
reste la même: aider les entreprises à
avancer! Par ailleurs, que les entreprises
inquiètes se rassurent: notre rôle ici est celui
d’un conseiller indépendant et impartial.
Nous ne proposons donc pas uniquement les
formations dispensées par l’IFSB. Nous sommes
à même de vous conseiller pour des formations
organisées par d’autres organismes»,
ajoute-t-elle.
Pour les entreprises de tout horizon
Ce service est accessible à toutes les entreprises,
petites et grandes, et de tout secteur.
La seule condition à remplir est d’être une
entreprise privée, légalement établie au
Luxembourg. «Nous touchons aujourd’hui
des entreprises de taille variable, de 20 à 300
employés. Evidemment, nous sommes particulièrement
experts dans le domaine du bâtiment,
mais que cela ne freine pas de potentiels
intéressés d’autres secteurs», sourit la
responsable. «Nous souhaitons cependant
faire bénéficier en priorité les entreprises
membres cotisant au Conseil pour le
Développement Economique de la
Construction (CDEC), mais pas seulement»,
déclare-t-elle.
Projet lancé l’an passé, les retours en sont
déjà très positifs: 100% des entreprises
accompagnées dans ces démarches ont, au
bout du parcours, reçu le financement
demandé. «Une partie de la rémunération de
notre service est variable en fonction du
résultat obtenu», explique Elisabeth De
Sousa, «ce concept séduit beaucoup. De
plus, le prix que nous demandons est variable
en fonction de la taille de l’entreprise et
de la typologie de l’activité exercée. Il est
surtout calculé dans un objectif gagnantgagnant;
lorsque nous déduisons les frais
que nous leur demandons, nous souhaitons
que les entreprises y trouvent encore un
avantage. Notre prestation est également
cofinancée par le système étatique à hauteur
de 20%».
Car la formation est indispensable
«Notre but initial est que les entreprises se
forment. Pourquoi? Car le milieu de la
construction est un secteur qui a évolué très
vite et va encore beaucoup évoluer. Les défis
en matière d’efficacité énergétique et de
management sont conséquents. Dans ce
domaine en pleine mutation, la formation est
une nécessité, pas une option. Elle ne doit
pas êtrevue comme une charge mais comme
un investissement, qui permettra aux entreprises
de faire face aux contraintes règlementaires
techniques et technologiques lourdes
et évolutives», conclut la gestionnaire du
projet.
Actuellement, les formations en sécurité et
en techniques de construction sont très sollicitées
dans le milieu. Les formations en
construction durable sont de plus en plus
demandées également. «En effet, le secteur
se retrouve face à une échéance imminente:
en 2017, les entreprises doivent suivre les
réglementations des constructions passives
et doivent donc toutes en maîtriser les
outils».
Institut de Formation
Sectoriel du Bâtiment S.A.
5, ZAE Krakelshaff
L-3290 Bettembourg
Tél.: 26 59 56
Fax: 26 59 07 44
www.ifsb.lu
68
LG - Octobre 2015

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T (+352) 26 59 56 - 1 F (+352) 26 59 07 44
E formation@ifsb.lu
W www.ifsb.lu

Formation
Ne pas sous-estimer
l’aspect "networking"
Découvrons ce mois-ci le parcours atypique d’un étudiant de Sacred Heart University
passionné par les sciences environnementales. Après l’Espagne, les Etats-Unis et
l’Irlande, Gustavo Becerra Jurado a donc continué sa formation à Luxembourg.
Vous êtes d’origine espagnole. Décriveznous
un peu votre parcours.
Quel a été pour vous le résultat auquel
vous ne vous attendiez pas?
“
J’y ai publié sept travaux
de recherche, dont trois ont
bénéficié de publications
internationales
”
J’ai d’abord obtenu une licence en sciences,
spécialisation environnementale, à l’Université
de Córdoba en Espagne. J’ai par la suite travaillé
aux Etats-Unis dans le Parc Naturel de
Rhode Island. Puis, j’ai continué mes études en
obtenant un Master en sciences environnementales
à l’University College of Dublin.
Grâce aux bons résultats obtenus dans mon
Master, je me suis vu offrir une bourse d’études
pour un Doctorat au sein de l’unité aquatique
écologique de l’université. J’y ai publié sept travaux
de recherche, dont trois ont bénéficié de
publications internationales. Mon expérience
professionnelle s’est faite au sein de l’agence
gouvernementale pour la protection et la
conservation des ressources marines d’Irlande.
Après cette expérience, pourquoi le
Luxembourg et un MBA?
Pour des raisons personnelles, j’ai déménagé à
Luxembourg. Une formation en Management
et Finance, telle que le MBA, est venue naturellement
compléter mes connaissances techniques.
La Sacred Heart University m’a ainsi
permis de fairemon stage auprès d’une entreprise
privée s’occupant de projets européens
et internationaux dans le domaine de la télédétection.
J’y exerçais le rôle d’expert en système
d’information géographique.
J’avais en effet sous-estimé l’aspect relationnel,
"networking", que l’on peut développer
au cours du programme. Etant constamment
en échange avec des personnes de cultures
différentes et de professions différentes, j’ai
pu au cours de mes études du MBA rencontrer
des personnes que je n’aurais sûrement
pas connues ailleurs.
Continuez-vous à bénéficiez de ce
"network"?
Oui absolument. C’est d’ailleurs très important
d’entretenir son réseau. Il me sert professionnellement
et intellectuellement.
L’association se réunit chaque dernier mardi
du mois. Les anciens du programme ne sont
pas les seuls à venir. Nous avons également
des Professeurs, des membres de l’université
et des nouveaux étudiants. Du coup, le développement
de mon réseau se renouvelle en
permanence.
Un dernier mot?
Satisfaction. Le pays, mes études, toutes les
personnes rencontrées ici me donnent réellement
le sentiment de satisfaction. Je suis très
heureux d’avoir fait toutes ces découvertes.
70
LG - Octobre 2015

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Portrait du mois
«Je vis ma passion
pour la musique autrement»
Olivier Toth a seulement 43 ans mais possède déjà un parcours professionnel impressionnant.
Il vient en effet de fêter ses dix ans de carrière à la tête de la Rockhal. En vrai passionné,
il déborde de projets et voudrait que le temps ralentisse pour avoir l’occasion de tous les
réaliser. Nous l’avons rencontré dans ses bureaux, aux murs tapissés de photos rock’n’roll.
J’ai toujours
été captivé par les interactions
entre la musique
et le droit
“
”
Juriste de formation, rien ne prédestinait
Olivier Toth à devenir directeur de l’une des
salles de concerts les plus importantes du pays,
si ce n’est sa passion pour la musique. «J’ai
toujours été captivé par les interactions entre la
musique et le droit». De nombreuses personnes
pensent pourtant que ces deux disciplines
sont incompatibles. Le droit paraît assez strict
et l’art, plus ouvert. Olivier Toth réfute ces
aprioris. «Ce n’est pas entièrement vrai. Le
droit est flexible, interprétable. Il évolue. Il
s’adapte à la réalité, aux circonstances du quotidien.
Des sujets comme la propriété intellectuelle
et le droit d’auteur sont contraints de
s’adapter à l’environnement digital et aux défis
que présente l’évolution technologique. L’art
et le droit sont donc liés et en constante interaction.
C’est en partie cela qui m’a poussé à
m’intéresser au droit initialement».
Un but européen
En 2003, le musicien reçoit un courrier de la
part du ministère de la Culture lui demandant
s’il souhaite rejoindre le conseil d’administration
de la Rockhal. «J’ai évidemment tout de
suite accepté». En 2004, l’établissement public
est constitué. «En prenant le poste de directeur
général en mai 2005, cela me permettait de
mettre mon énergie au bénéfice du développement
du potentiel que je voyais dans le projet
de la Rockhal », dit-il en souriant.
En tant que directeur, son rôle principal et
quotidien est d’avoir une vision et de développer
avec son équipe une stratégie à atteindre.
Il doit aussi donner un environnement propice
àson équipe afin qu’elle puisse tout mettre en
œuvre pour réaliser les projets. Il est également
très impliqué dans l’établissement de
partenariats de différentes natures, tant commerciaux
que relationnels. «Ceux-ci nous font
avancer et nous mettent sur le plan d’attention
à un niveau européen. Cela a toujours été
important pour nous et je continue à travailler
d’arrache-pied dans ce sens. Nous sommes en
Europe, je ne peux pas seulement me focaliser
sur le marché national». La Rockhal vise en
effet d’abord le marché national, de la Grande
Région ensuite, et européen pour terminer.
«Nous devons nous positionner en Europe. En
dix ans, nous avons réussi à faire d’une petite
salle dans un petit pays, une salle connue de
tous les professionnels et d’une grande partie
du public en Europe. C’est cela qui nous
donne une énorme satisfaction. Nous avons
été nommés en 2013 et en 2015 comme l’une
des cinq meilleures salles d’Europe», annonceil
fièrement. «C’est très gratifiant».
Aider les artistes à se développer
La Rockhal fêtera son 10 e anniversaire le 16
octobre. Olivier Toth fouille à l’occasion dans
la boîte à souvenirs. «Nous n’avons pas
chômé. Nous étions 12 personnes à faire
l’ouverture en 2005. Aujourd’hui, nous sommes
32. Il doit rester une bonne petite demidouzaine
de personnes de l’équipe initiale»,
calcule-t-il. « Les débuts étaient très intéressants,
et même spectaculaires par moments.

Olivier Toth

Portrait du mois
d’idées à réaliser
“
”
J’ai énormément
Continuer la musique autrement
Le site était désert, il n’y avait qu’un petit
chemin menant à la Rockhal. Ensuite, nous
avons vu grandir le site et notre activité.
Nous avons développé beaucoup de projets
grâce au Rocklab». L’ancien Centre de ressources
est effectivement un lieu de rencontre,
d’échange, d’apprentissage, de mise en
réseau, etc. «Nous faisons la promotion de la
créativité et montrons qu’elle n’a pas de limites.
Cet endroit est très important pour nous.
Il donne un espace à la scène luxembourgeoise».
Promouvoir les artistes luxembourgeois est
l’une des missions importantes de la Rockhal.
Cela tient également à cœur à Olivier Toth.
«A travers différents outils, nous essayons
non seulement de les promouvoir, mais également
de les aider à se développer. L’image
du catalyseur me plaît beaucoup. Nous ne
sommes pas une école, une agence de casting
ou des agents. Par contre, nous attendons
d’un artiste qu’il ait un projet, une stratégie
et des buts. Nous l’aidons ensuite à les
atteindre et à mieux les planifier. C’est notre
point fort».
Pour y arriver, il faut idéalement une personne
suivant cette stratégie pendant que
l’artiste consacre la majeure partie de son
temps à être créatif. «C’est pour cela que j’ai
commencé à m’investir plus récemment dans
le Music Managers Forum Luxembourg et le
International Music Managers Forum. C’est
un groupement de managers d’artistes.
Amon avis, il est essentiel que l’artiste ait à ses
côtés une personne de confiance qui l’aide à
bien diriger sa carrière. Au fil des 25 dernières
années, j’étais en permance actif dans le
domaine de la musique, dans mon temps
libre comme artiste, en produisant nos enregistrements
et aujourd’hui dans ma fonction
à la Rockhal. Petit à petit, on acquiert
une belle expérience et on finit par entendre
très vite ce qui sonne bien ou pas.
Je peux vous dire après une ou deux chansons
si un artiste a du potentiel». A la question
«Vous êtes-vous déjà trompé?»,
il répond: «Bien évidemment, cela fait partie
du métier». De nombreux facteurs entrent
ensuite en jeu. «Je suis convaincu que si un
artiste veut se développer, il doit, en plus
d’avoir du talent, travailler très dur, être
déterminé et persévérant pour établir son
activité. Au Rocklab, nous prenons le temps
de discuter avec les artistes pour mettre à
leur disposition notre savoir théorique de
stratégie, d’objectifs, etc. pour développer
leur carrière. Cela m’arrive aussi d’avoir des
entretiens avec des artistes qui peuvent aller
au-delà de ce que le Rocklab propose, de les
mettre en relation avec des personnes qui
pourront les aider à développer leurs activités».
Ancien membre du groupe Low Density
Corporation, Olivier Toth continue principalement
à jouer de la musique avec ses deux
jeunes enfants et reste impliqué dans des
projets sporadiquement. «Je possède un
petit studio à la maison. Je pense que si vous
êtes une personne créative et que vous avez
eu l’occasion d’exprimer cette créativité, elle
ne vous quittera pas et vous ne la quitterez
pas non plus. Il y a toujours des moments où
il faut qu’elle sorte», s’esclaffe le musicien.
Il continue donc à pratiquer son instrument
fétiche, le synthétiseur. «Sans oublier l’ordinateur!»,
s’exclame-t-il. «Je suis fasciné par
le travail de production en studio».
Quand nous lui demandons pourquoi le
groupe n’existe plus, Olivier Toth nous
répond que le projet est en veille, le temps
disponible étant devenu un facteur rendant
les choses difficiles. «La vie professionnelle
prend une énorme partie de votre temps.
Cela vous arrivera de rentrer chez vous le
soir et de ne pas avoir la tête libre pour la
créativité de composition notamment car
vous vous rendez compte que vous êtes en
fait en train de penser à un autre projet. Très
souvent, une idée pour un projet que je
veux mener à la Rockhal me traverse l’esprit
le soir. Composer de la musique me vient
plus difficilement. Le volet de la production
musicale me passionne pour l’instant.
Sommes toutes, j’ai énormément d’idées à
réaliser et je vis ma passion pour la musique
autrement mais je continue à la vivre à travers
de nombreuses facettes», conclut
Olivier Toth, satisfait.
CD
74
LG - Octobre 2015

fiftyshadesof
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