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[ SÉCURITÉ ]
Vigilance et cohésion sociale
Conflit de voisinage, incivilités, tapages…
les troubles de la tranquillité publique sont
souvent imprévisibles. D’autres risques,
notamment liés à la sécurité, sont, eux, saisonniers.
Dans ce cas la prévention et la présence
de proximité jouent pleinement leur
rôle. La police municipale a ainsi un rôle de
cohésion sociale et de maintien de la qualité
de vie de tous, des missions « aux marges »
de celles de la gendarmerie.
Le quotidien de la police municipale est fait
d’imprévu et d’accidentel, mais aussi d’aléas
plus circonstanciels donc plus prévisibles. Fins
de journée, périodes de vacances, fêtes de fin
d’années, rassemblements et festivités sont
potentiellement sources d’incidents, d’infractions
voire de délits.
Question de calendrier,
donc mais aussi de territoires.
Certains lieux,
comme la passerelle,
constituent des points
sensibles. Les zones
de « frottement » où l’occupation de l’espace
public par les uns met à mal la tranquillité
des autres, font aussi l’objet d’une attention
particulière : stades, aires multisports, abords
du collège ou du tram, et autres lieux de
rassemblements collectifs. « Au collège par
exemple, on sait que les incidents montent en
Sur ces lieux névralgiques,
la police municipale a besoin
d’être vue régulièrement…
intensité vers la fin du trimestre. C’est pourquoi
notre présence est indispensable à ces
périodes. » note Louis Rey, chef du service de
la police municipale.
Sur ces lieux névralgiques, la police municipale
a besoin d’être vue régulièrement et
d’être fermement présente. Fermement, c’està-dire
en opérant des contrôles et en verbalisant
si nécessaire. Les opérations conjointes
avec la gendarmerie (cf. page suivante) font
partie d’une panoplie d’outils… très utiles.
Au rang des problèmes récurrents et terriblement
prévisibles, mobilisant quotidiennement
Louis Rey et ses collègues, les infractions liées
à la sécurité routière et au stationnement emportent
sans conteste
la palme. Excès de vitesse,
imprudences (téléphone
au volant, etc.),
non respect de la zone
bleue - « dispositif souhaité
par les commerçants
», rappelle le chef de police -, stationnements
sauvages, sur places réservées, sur
pistes cyclables : autant de fléaux quotidiens
contre lesquels la police municipale garde le
cap de la fermeté, pour participer à la préservation
de la qualité de vie pour tous.
La police municipale de
Seyssins assure une présence
dans l'espace public de
62 heures par semaine.
De 8 heures à 17 h 15, les équipes
sont sur le terrain : devant les
écoles, en patrouille dans les
rues et près des équipements des
différents quartiers. Deux soirs
par semaine, cette vigilance se
prolonge jusqu'à 21 heures.
Une fois leur service terminé, ils
cèdent la place à la gendarmerie
ou aux médiateurs de nuit. Non
armés, les policiers sont équipés
de gilet pare-balles et de bombes
lacrymogènes.
Des médiateurs
de nuit
Avec d’autres communes du Sird, la
ville de Seysssins a mis en place un
dispositif de médiation sociale de nuit.
Les médiateurs circulent à pied ou en
véhicule, entre 15 et 22 heures. Les
horaires seront élargis. Le circuit varie
selon les saisons, mais l’objectif reste
le même : engager le dialogue sur les
lieux de regroupements nocturnes,
désamorcer d’éventuelles crises. Ils
interviennent aussi sur appel, lors de
conflits de voisinage et tapages. Dotés
d’une solide formation à l’écoute et
à la parole, ils opèrent discrètement
tout en faisant le relais avec les autres
professionnels.
Contact : 04 76 26 22 00
Depuis trois ans, les policiers municipaux utilisent des vélos à assistance électrique pour
effectuer certaines patrouilles. Un moyen de passer là où une voiture ne va pas, d'approcher sans
être vu ni entendu. Le vélo rapproche aussi des habitants, facilite le dialogue : une des missions
de la police est aussi d'être à l'écoute des Seyssinois et de recueillir des informations utiles à son
travail.
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INFO SEYSSINS - déc. 2013 / JANV. 2014 - N°191