Tweemaandelijkse uitgave Revue bimestrielle

Tweemaandelijkse uitgave Revue bimestrielle - Imso.be Tweemaandelijkse uitgave Revue bimestrielle - Imso.be

20.09.2015 Views

Il y a dʹabord la densité de ces pixels sur une surface restreinte. Il faut savoir que capteur dʹimage dʹun photoscope professionnel atteint à peine les dimensions de la pellicule photo argentique, soit 24 x 36 mm. Mais tous les autres ne représentent quʹune fraction de cette surface. Au mieux, la moitié, dans les cas les moins favorables, un quart voire un seizième. Si les technologies poussées des constructeurs de CCD ou de CMOS permettent de placer de plus en plus de millions de pixels sur une même surface, les effets secondaires ne sont pas négligeables. Le plus ennuyeux de ceux‐ci est constitué de lʹaugmentation du ʺbruit numériqueʺ. Ce dernier se traduit par des points colorés ou blancs dans lʹimage. Les fabricants arrivent à corriger cet inconvénient, mais pas complètement. Nous connaissons ainsi des photoscopes 4 Mpxls (millions de pixels) dont le résultat final est meilleur que dʹautres titrant 5 Mpxls. Pour faire bref, disons quʹun tirage 10 x 15 cm, le format ʺcarte postaleʺ conventionnel, se satisfait dʹun capteur 3 Mpxls dont les signaux sont bien traités dans le photoscope. Bien traités Cʹest que derrière son capteur dʹimage, le photoscope dispose encore dʹun convertisseur analogique/numérique et dʹun logiciel de traitement des images. Le convertisseur sert à transformer les signaux électriques analogiques, produits par le capteur, en données numériques, des successions de 0 et 1, bien plus faciles à traiter que les premiers. La qualité de la conversion influe sur la qualité de lʹimage. Cʹest surtout au niveau du traitement de lʹimage – donc des données numériques – que se décide la qualité technique finale de la photo. Ce logiciel embarqué – que lʹon appelle parfois ʺmoteurʺ – est destiné à éliminer les imperfections originelles telles les aberrations chromatiques, le rendu des couleurs, la netteté, le résultat de la conversion analogique/numérique. IMSO 2005 / 6 50

Lʹobjectif Le photoscope a hérité lʹobjectif de ses ancêtres analogiques. De nos jours, cʹest généralement un zoom, une optique qui permet de ʺvoir grandʺ mais aussi dʹaller chercher un détail dans un ensemble. En termes photographiques, on parlera de grand angle et de télé‐objectif. La plage focale du premier tourne généralement autour des 35 mm, celle du télé se situant entre 90 et 120 mm. La fabrication de ces zooms est compliquée. Ceux‐ci comportent une dizaine de lentilles, qui doivent être usinées et traitées avec la plus grande précision. Raison pour laquelle les fabricants de photoscopes, issus du secteur de lʹélectronique de loisirs tels les Panasonic, Samsung et Sony ont rapidement vu le bénéfice à tirer de grands noms de la photographie. Leurs objectifs sont signés Leica, Pentax ou Carl Zeiss. Bien sûr, les marques déjà connues de lʹunivers photographique argentique ont capitalisé sur leur renommée pour doter leurs photoscopes des optiques maison, dont la réputation nʹétait plus à faire. Les critères dʹappréciation dʹun objectif se situent principalement au plan de la résolution – le nombre de lignes – des aberrations géométriques – barillet, tonneau, coussin – des aberrations chromatiques – dominantes de couleur – et du rendu des couleurs. Toutes notions que vous ne découvrirez pas ou rarement dans les spécifications techniques des catalogues. Mieux vaut sʹen remettre ici aux tests publiés par des magazines spécialisés. Ou de demander au revendeur de pouvoir réaliser un essai, comprenant le tirage des photos. En tenant compte des possibilités de lʹimprimante sur laquelle il tirera ses épreuves. (suite au prochain numéro) Frans De Kuyssche IMSO 2005 / 6 51

Il y a dʹabord la densité de ces pixels sur une surface restreinte.<br />

Il faut savoir que capteur dʹimage dʹun photoscope professionnel atteint à peine<br />

les dimensions de la pellicule photo argentique, soit 24 x 36 mm. Mais tous les autres<br />

ne représentent quʹune fraction de cette surface. Au mieux, la moitié, dans les cas les<br />

moins favorables, un quart voire un seizième.<br />

Si les technologies poussées des constructeurs de CCD ou de CMOS permettent<br />

de placer de plus en plus de millions de pixels sur une même surface, les effets<br />

secondaires ne sont pas négligeables.<br />

Le plus ennuyeux de ceux‐ci est constitué de lʹaugmentation du ʺbruit<br />

numériqueʺ. Ce dernier se traduit par des points colorés ou blancs dans lʹimage. Les<br />

fabricants arrivent à corriger cet inconvénient, mais pas complètement.<br />

Nous connaissons ainsi des photoscopes 4 Mpxls (millions de pixels) dont le<br />

résultat final est meilleur que dʹautres titrant 5 Mpxls.<br />

Pour faire bref, disons quʹun tirage 10 x 15 cm, le format ʺcarte postaleʺ<br />

conventionnel, se satisfait dʹun capteur 3 Mpxls dont les signaux sont bien traités<br />

dans le photoscope.<br />

Bien traités<br />

Cʹest que derrière son capteur dʹimage, le photoscope dispose encore dʹun<br />

convertisseur analogique/numérique et dʹun logiciel de traitement des images.<br />

Le convertisseur sert à transformer les signaux électriques analogiques, produits<br />

par le capteur, en données numériques, des successions de 0 et 1, bien plus faciles à<br />

traiter que les premiers. La qualité de la conversion influe sur la qualité de lʹimage.<br />

Cʹest surtout au niveau du traitement de lʹimage – donc des données<br />

numériques – que se décide la qualité technique finale de la photo.<br />

Ce logiciel embarqué – que lʹon appelle parfois ʺmoteurʺ – est destiné à éliminer<br />

les imperfections originelles telles les aberrations chromatiques, le rendu des<br />

couleurs, la netteté, le résultat de la conversion analogique/numérique.<br />

IMSO 2005 / 6 50

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!