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PRATIQUE DE L ’ESTIMATION DES COUTS DE PROJETS DE SI

L'exposé portera sur trois études de cas détaillant le processus d ...

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C E N T R E D E<br />

MAITRISE <strong>DE</strong>S<br />

SYSTEMES ET<br />

DU LOGICIEL<br />

<strong>PRATIQUE</strong> <strong>DE</strong> L <strong>’ESTIMATION</strong><br />

<strong>DE</strong>S <strong>COUTS</strong> <strong>DE</strong> <strong>PROJETS</strong> <strong>DE</strong><br />

<strong>SI</strong><br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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PLAN<br />

• Pratique de l ’estimation<br />

– Introduction<br />

– Typologie des projets<br />

– Cas des projets « agiles »<br />

– Démarche générale<br />

– Ratios de productivité<br />

– Charges additionnelles<br />

– Estimation et suivi des délais de<br />

développement<br />

– Problématique du coût total de<br />

possession<br />

• Etudes de cas<br />

– Typologie à travers 3 cas<br />

– Récapitulatif des charges et<br />

délais<br />

– STARTALERT : Projet moyen de<br />

gestion<br />

– GESTMAT : Grand projet de<br />

gestion<br />

– GROUPWORK : Très grand<br />

projet d ’intégration<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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<strong>PRATIQUE</strong> <strong>DE</strong> L <strong>’ESTIMATION</strong><br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Introduction<br />

• Les méthodes d ’estimation COCOMO et Points de fonction ont<br />

été proposées en 1970-1980 pour les applications centralisées<br />

de l ’époque. Dans la pratique courante d ’aujourd’hui, la<br />

typologie des projets a beaucoup évolué. Néanmoins,<br />

moyennant quelques adaptations, ces méthodes sont encore<br />

globalement valables dans les environnements actuels.<br />

• De toutes façons, l ’étalonnage à partir des cas connus et<br />

mesurés (en terme de typologie, taille, complexité,<br />

environnement, etc.) reste fondamental, quand à la fiabilité des<br />

résultats.<br />

⇒ L ’utilisation des méthodes d ’estimation font partie des<br />

« bonnes pratiques » de l ’AQL (Assurance Qualité Logiciel).<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Typologie des projets (1/4)<br />

• La typologie proposée comprend les trois classes<br />

suivantes :<br />

– Développement d ’applications de gestion<br />

– Développement d ’infrastructures logicielles et applications<br />

techniques<br />

– Intégration de systèmes<br />

• Nota1 : Dans COCOMO-2, B.Boehm introduit une classe spécifique<br />

pour « End-User Programming ». Mais, les « end-user » n ’utilisant pas<br />

habituellement de méthodes d ’estimation, on négligera cette catégorie.<br />

• Nota2 : Les « embedded systems » sont devenus une catégorie<br />

importante. Leur estimation peut s ’approcher par des méthodes<br />

dérivées des points de fonction (Full Fonction Points)<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Typologie des projets (2/4)<br />

• Applications de gestion<br />

– Ce sont les applications de gestion traditionnelle développées en<br />

méthodologie MERISE ou objet.<br />

– Profil type :<br />

» Développement sous AGL orienté Gestion<br />

• Delphi, PowerBuilder, Uniface<br />

• AGL HTML, XML, JAVA, etc.<br />

» BD relationnelles<br />

» IHM graphiques et/ou « navigateur »<br />

» Mises à jour des BD en mode transactionnel<br />

» Environnements d ’exécution maîtrisés<br />

• Centralisé (classique, client léger)<br />

• Client /Serveur (2-tier, n-tier, web, ..)<br />

⇒ Méthode d ’estimation : Points de fonction (IFPUG, MKII)<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Typologie des projets (3/4)<br />

• Projets d ’infrastructures logicielles et applications techniques<br />

– Ce sont sont les développements chez les constructeurs (OS) et<br />

chez les éditeurs (middleware). On y rattache les applications<br />

techniques (CAO, DAO, etc.), ainsi que les logiciels embarqués.<br />

– Profil type :<br />

» Développement sous AGL orienté système<br />

• historiquement, développement en assembleur, puis C.<br />

• évolution vers C++, JAVA<br />

» Prise en compte de contraintes de productisation : portabilité,<br />

interopérabilité, évolutivité, maintenabilité, etc.<br />

» Environnement d ’exécution pouvant dépendre d ’aspects<br />

combinatoires, événementiels, sécuritaires, etc.<br />

⇒ Méthode d ’estimation : COCOMO (ou FFP ?)<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Typologie des projets (4/4)<br />

• Intégration de systèmes<br />

– Ce sont les « grands projets complexes » des domaines<br />

Défense, Avionique, Télécommunications, Energie, etc.<br />

– Profil type :<br />

» Ces projets cumulent la contrainte d ’adéquation à des besoins<br />

spécifiques « métier » propres aux applications de gestion,<br />

avec la complexité d ’architecture des infrastructures logicielles.<br />

» L ’ensemble implique une étude d ’architecture complexe, et<br />

une intégration d ’éléments hétérogènes (COTS, spécifiques,<br />

réutilisés).<br />

» Méthodologies de gestion de projet « lourdes » avec<br />

contraintes rigoureuses de gestion de configuration.<br />

⇒ Méthode d ’estimation bien adaptée : COCOMO + Points<br />

de fonction<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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• Cycle classique<br />

Cas des projets « agiles »<br />

– Les méthodes d ’estimation ont été proposées pour estimer<br />

des projets à spécification fonctionnelle pré-définie et<br />

développés suivant un cycle plutôt séquentiel.<br />

• Méthodes agiles<br />

– Les méthodes de développement dites « agiles » veulent<br />

supporter une spécification évolutive. L ’estimation à partir de<br />

la spécification est donc impossible dans ces<br />

conditions.Concrètement, l ’agilité implique souvent de<br />

considérer le budget de développement et le calendrier comme<br />

des données de départ.<br />

» Tout chef de projet confirmé sait de toutes façon que, même en<br />

méthode traditionnelle, les budgets et calendriers sont contraints.<br />

– En fait, ces méthodes sont plutôt réservées aux projets<br />

exploratoires, et de toutes façon limités en taille.<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Démarche générale (1/3)<br />

• Généralités<br />

– La démarche d ’estimation des charges et coûts par le Chef<br />

de Projet correspond à une phase de responsabilisation.<br />

– L ’état de l ’art en méthodes d ’estimation est loin d ’être<br />

parfait. Une marge d ’erreur de + -20% est acceptable.<br />

– A 99,999%, l ’écart est dans le sens de l ’augmentation<br />

» Syndrome de dérive des coûts/délai, avec pour cause<br />

fondamentale, la non stabilité de {F,Q}<br />

⇒ La démarche d ’estimation est un bon préambule à<br />

l ’analyse des risques projet, et à l ’analyse de la valeur.<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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• Les 9 étapes de l ’estimation<br />

Démarche générale (2/3)<br />

– 1 Cadrage général et identification de la classe de projet<br />

– 2 Modélisation fonctionnelle (découpage en fonctions)<br />

– 3 Estimation des charges de développement de chaque fonction<br />

et/ou module<br />

– 4 Estimation de certaines charges additionnelles, si elles sont omises<br />

dans la modélisation fonctionnelle.<br />

– 5 Cumul des charges pour obtenir la charge projet brute<br />

– 6 Application de facteurs correcteurs pour obtenir la charge projet nette<br />

– 7 Détermination des délais et calendriers de développement<br />

– 8 Analyse des risques projet Recommandé<br />

– 9 Analyse de la valeur (nécessite l’estimation des charges et coûts<br />

additionnels au développement proprement dit : infrastructure,<br />

déploiement, exploitation, formation, support, ..). Optionnel<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Démarche générale (3/3)<br />

• Remarques<br />

– Les étapes 1 à 7 constituent l ’estimation des charges et<br />

délais de développement (les tâches MOE, de la conception<br />

à l ’intégration)<br />

– L ’étape 8 est le plus souvent sous responsabilité conjointe<br />

MOA/MOE<br />

– L ’étape 9 est toujours sous responsabilité MOA<br />

⇒ L ’étape fondamentale est celle de modélisation (étape<br />

2), car elle est complètement structurante pour<br />

l ’identification des modules à développer.<br />

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• Généralités<br />

Ratios de productivité (1/4)<br />

– Une difficulté importante consiste à utiliser le bon ratio de<br />

productivité (étape 3 pour obtenir les h.j bruts). Ce ratio peut<br />

varier dans un rapport de 1 à 15 (ou plus), et est décroissant<br />

par rapport à la taille et à la complexité.<br />

– Dans le modèle COCOMO, l ’estimation de charge est<br />

donnée par :<br />

effort = A (KLS) b , où A et B sont des « constantes »<br />

KLS = taille en K.lignes source<br />

A croit avec la complexité<br />

B est un facteur d ’échelle (1,05-1,2)<br />

⇒ Dans la pratique, on utilise des formule simplifiées<br />

linéaire dans une fourchette de taille et complexité<br />

connues<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Courbe de productivité<br />

Ratios de productivité (2/4)<br />

Productivité<br />

Complexité<br />

Taille<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Ratios de productivité (3/4)<br />

Ratios de productivité COCOMO<br />

Type<br />

S<br />

P<br />

E<br />

FT<br />

Rappel de la<br />

définition<br />

Programme à<br />

spécification<br />

connue<br />

Nature combinatoire<br />

et optimisations<br />

spécifiques<br />

Gestion<br />

d’événements<br />

Tolérance aux<br />

fautes<br />

Productivité<br />

en KLS par<br />

an<br />

Pourcentage de<br />

Conception,<br />

Codage + tests<br />

unitaires, Intégration<br />

4 40/40/20<br />

2 40/30/30<br />

1 45/20/35<br />

0,25 40/10/50<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Ratios de productivité (4/4)<br />

• Ratios de productivité pour points de fonctions<br />

– Les ratios de productivité utilisées dans les estimations en<br />

points de fonctions sont souvent exprimées en PF/h.j<br />

– Dans la pratique on va de 0,2 PF/h.j (grands projets<br />

complexes) à 3 PF/h.j (petits projets sur PC).<br />

• Utilisation des facteurs d ’ajustement<br />

– Des facteurs d ’ajustement peuvent être utilisés avec<br />

COCOMO (5 facteurs) ou les points de fonction (14 facteurs).<br />

Dans la pratique, on applique souvent un facteur<br />

d ’ajustement global à la charge nominale brute pour obtenir<br />

la charge nette.<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Charges additionnelles<br />

• Dans l ’estimation, on doit comptabiliser toutes les<br />

activités, mais ne les compter qu ’une seule fois.<br />

• En particulier, le ratio de productivité inclut une valeur<br />

moyenne pour l ’activité de management projet MOE.<br />

Cependant dans certains cas, on considèrera des<br />

charge complémentaires, non incluses dans la<br />

productivité moyenne. Par exemple :<br />

– Activités liées à l ’amélioration de la qualité (CMM, ..)<br />

– Activités d ’assistance à la MOA (support aux pilotes, support<br />

au déploiement)<br />

• Les charges MOA elles mêmes sont toujours<br />

comptées séparément. Elles ne sont pas<br />

négligeables (couramment supérieures à 20%).<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Estimation et suivi des délais<br />

de développement (1/2)<br />

• Estimation du délai nominal<br />

– Par référence au modèle COCOMO, on calcule souvent une<br />

valeur du délai de développement dite « nominale », qui est<br />

plutôt interprétée comme le « minimum raisonnable ». Une<br />

formule couramment utilisée est :<br />

» Effort en h.mois<br />

» Délai en mois<br />

• Délai planifié<br />

Délai nominal = 2,5 (Effort) 0,38<br />

– Pour déterminer le délai planifié (et le calendrier), on tient<br />

compte des contraintes du projet. Par exemples certaines<br />

activités doivent être sérialisées, ou ont une date butée.<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Estimation et suivi des délais<br />

de développement (2/2)<br />

• Phénomène de dérive du calendrier<br />

– Le phénomène de dérive du calendrier de développement<br />

est parmi les plus fréquents problèmes de gestion de projet.<br />

Sa détection se fait à travers des outils de suivi du type<br />

« Tableau de bord »<br />

– Le syndrome classiques :<br />

» Question : Quel est l ’état d ’avancement de l ’activité X ?<br />

» Réponse : Il est terminé à 80%<br />

» Même question 1, 2, 3 ..mois plus tard<br />

» Même réponse<br />

– Comment éviter les dérive<br />

⇒ L ’analyse des risques projet permet d ’anticiper les<br />

problèmes, et d ’apporter les mesures correctives,<br />

éliminant ainsi les causes de dérive.<br />

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• Durée de vie totale d ’un <strong>SI</strong><br />

Coût total de possession (1/4)<br />

– Après développement et mise en service du <strong>SI</strong>, celui ci va vivre, recevoir des nouvelles<br />

fonctions (maintenance applicative), recevoir des corrections d ’erreurs (maintenance<br />

corrective), être supporté (fonction support), et finalement après obsolescence, il sera<br />

« démonté » et retiré du service. Pour les systèmes actuels, malgré l ’accélération des<br />

introductions de nouvelles technologies, la durée de vie d ’un système est souvent d ’au<br />

moins 5 ans (durée amortissement comptable).<br />

– Rappel du cycle de vie nominal (ISO 1207)<br />

Développement<br />

Pilote<br />

Maintenance<br />

Fin de vie<br />

Expression<br />

de besoins<br />

Déploiement<br />

Utilisation<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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• Pourquoi un coût total de possession<br />

Coût total de possession (2/4)<br />

– Dans la plupart des projets de <strong>SI</strong>, on distingue les coûts de développement,<br />

qui sont dépensés de façon non-récurrente durant les phases de<br />

conception/développement/déploiement, des coûts de fonctionnement, qui<br />

sont de nature récurrente, durant la durée de vie du système. Pour comparer<br />

réellement des alternatives d ’architecture, il faut alors comparer les coûts<br />

totaux sur une période significative. On prend souvent 5 ans qui correspond<br />

aussi à la durée d ’amortissement comptable.<br />

• Modèles d ’estimation des charges et coûts<br />

– Pour faire l ’estimation du coût total, on utilise en général les modèles<br />

d ’estimation suivants:<br />

» Conception/Développement: COCOMO, Points de fonction<br />

» Déploiement: métrique basée sur le nombre de sites à déployer.<br />

• Cas particulier des coûts de migration qui peuvent être très importants et/ou entachés<br />

d ’incertitude.<br />

» Fonctionnement: métrique basée sur les utilisateurs (nombre), l ’architecture<br />

(nombre et nature des sites à administre), les volumétries (flux réseau en<br />

particulier).<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Coût total de possession (3/4)<br />

• Exemples de postes de coûts de fonctionnement (récurrents)<br />

– Maintenance applicative<br />

– Maintenance Systèmes<br />

– Support utilisateurs (1er et 2e niveau)<br />

– Exploitation (ou hébergement) et administration des systèmes<br />

– Télécommunications (abonnements et volumes transportés)<br />

• Impact de l ’architecture sur les coûts<br />

– L ’architecture, en particulier s ’il s ’agit d ’architecture client/serveur, peut être<br />

très structurante pour les coûts, y compris sur les coûts de fonctionnement<br />

(administration, réseaux).<br />

– Dans l ’exemple réel suivant, des duplications journalières de référentiels de<br />

données vers des serveurs régionaux conduisent à des volumes transférés sur<br />

les lignes de télécommunication très importants, avec les coûts<br />

correspondants. Dans ce genre de situation, l ’architecture pourrait être revue<br />

pour diminuer les transferts (par exemple par gestion incrémentale des<br />

référentiels de données). Il s ’agit donc de procéder à une véritable ingénierie<br />

des coûts.<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Coût total de possession (4/4)<br />

• Exemple de bilan économique d ’un projet avec serveurs<br />

régionaux<br />

– Les chiffres suivants sont ceux d ’un projet réel de développement/déploiement d ’un<br />

système d ’information sur 25 serveurs régionaux et 1000 postes de travail (architecture<br />

client/serveur).<br />

Poste de coût Coût Total<br />

Matériel<br />

Développement<br />

Déploiement<br />

45 MF<br />

30 MF<br />

5 MF<br />

Total non récurrents<br />

80 MF<br />

Maintenance sur 5 ans 15 MF<br />

Support sur 5 ans 10 MF<br />

Exploitation sur 5 ans 20 MF<br />

Télécom. Sur 5 ans 40 MF<br />

Total récurrents sur 5 ans<br />

85 MF<br />

Grand total<br />

165 MF<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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ETU<strong>DE</strong>S <strong>DE</strong> CAS<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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• Tableau des cas étudiés<br />

Typologie à travers 3 cas<br />

Projet moyen<br />

Effort = 1-10<br />

h.ans<br />

Grand projet<br />

Effort = 10-100<br />

h.ans<br />

Très grand<br />

projet<br />

Effort > 100<br />

h.ans<br />

Modèle<br />

d’estimation<br />

Applications de<br />

gestion<br />

STARTALERT<br />

Supervision de<br />

trafic et diffusion<br />

d’alertes<br />

GESTMAT<br />

Maintenance<br />

d’équipements<br />

matériels<br />

Applications<br />

techniques<br />

Intégration de<br />

systèmes<br />

GROUPWORK<br />

Système intégré<br />

de travail<br />

coopératif sur<br />

objets complexes<br />

Points de fonction COCOMO Points de fonctions<br />

+ COCOMO<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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Récapitulatif des charges<br />

et délais<br />

Projet étudié Caractéristiques projet Charge<br />

nette de<br />

développe<br />

ment<br />

STARTALERT<br />

GESTMAT<br />

GROUPWORK<br />

Métho. Objet<br />

JAVA<br />

Archi. N-tiers<br />

Métho. MERISE<br />

AGL = UNIFACE<br />

Archi. Distribuée<br />

Objets complexes<br />

IHM graphiques et<br />

cartographiques<br />

Goupware/CORBA<br />

Progr. C++<br />

Délai de<br />

développement<br />

68 h.mois Nominal : 10 mois<br />

Projet non lancé<br />

321 h.mois Nominal : 1,7 ans<br />

Planifié : 2 ans<br />

Réel après retard : 3<br />

ans<br />

150 h.ans Nominal : 2,6 ans<br />

Planifié : 3 ans<br />

Réel : 3 ans<br />

Ratio de<br />

productivité<br />

PF :<br />

0,5 PF/h.j<br />

PF :<br />

0,4 PF/h.j<br />

PF :<br />

0,255 PF/h.j<br />

COCOMO :<br />

1,7 KLS/h.an<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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GESTMAT - Etape 1/Cadrage<br />

• GESTMAT est un grand projet de gestion<br />

– GESTMAT concerne la base de données de référence et les<br />

processus fondamentaux pour la maintenance des matériels<br />

fixes d ’une grande entreprise de transport.<br />

– Le nombre maximum d ’utilisateurs est 2000 répartis en<br />

France, suivant une structure organisationnelle hiérarchisée :<br />

centrale, régionale, locale.<br />

– Au moment où l ’estimation est faite (début de conception<br />

générale), l ’architecture distribuée cible n ’est pas encore<br />

arrêtée : le choix pourrait être entre client/serveur classique<br />

et client léger.<br />

– Il existe une très forte contrainte de migration de bases de<br />

données et applications existantes.<br />

– La réalisation est d ’emblée envisagée en plusieurs phases<br />

fonctionnelles.<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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GESTMAT - Etape 2/Modélisation<br />

• GESTMAT suit un cycle de vie de type MERISE<br />

– L ’estimation par les points de fonction a été réalisée<br />

classiquement à partir du MCD (Modèle Conceptuel de<br />

Données) et du MOT (Modèle Organisationnel de<br />

Traitements).<br />

– La représentation « Entités-Relations-Attributs » du MCD est<br />

bien adaptée à l ’identification des Groupes de Données<br />

internes et externes.<br />

– Pour l ’identification et le comptage des traitements, le MOT<br />

donne le bon niveau de détails :<br />

» Les entrées sont les transactions de mise à jour spécialisées<br />

(création, modification, suppression) pour chaque type d ’entité.<br />

» Les sorties sont les états et visualisation avec calcul, ainsi que<br />

les interfaces en sortie<br />

» Les Interrogations sont les transactions de consultation et les<br />

listes.<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

Page 28


GESTMAT - Etape 3/Estimation<br />

(1/4 Données internes)<br />

Groupe de<br />

données<br />

Poids<br />

Groupe de<br />

données<br />

Poids<br />

Groupe de<br />

données<br />

Poids<br />

Coeur Simple Appareil de<br />

signalisation<br />

Simple Sous-station Simple<br />

Découpage Simple Signal Simple Ouvrage d’art Complexe<br />

Installation<br />

affectée<br />

Simple<br />

Fonction AS en<br />

voie<br />

Simple PN Complexe<br />

Comptages Simple Poste Simple Canton Simple<br />

Point voie Simple CTV Simple Transfo Simple<br />

Accès Simple Châssis Simple Câble Simple<br />

Noeud T, X, Y Simple Constituant Simple Ouvrage en terre Complexe<br />

Quai Simple Fonction sur 1<br />

châssis<br />

Simple Cellule Simple<br />

Requête<br />

Simple<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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GESTMAT - Etape 3/Estimation<br />

(2/4 Données externes)<br />

Groupe de données Poids Groupe de données Poids<br />

Ligne Complexe Spécialité Simple<br />

Voie Complexe Installation générique Complexe<br />

SAF Simple Structure de compétence Complexe<br />

Installation<br />

Simple<br />

Compétence<br />

Moyen<br />

Segment de gestion<br />

Moyen<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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GESTMAT - Etape 3/Estimation<br />

(3/4 Traitements)<br />

Poids notés x-y avec x=(Entrée, Sortie, Interrogation) et y=(Simple, Moyen, Complexe)<br />

Traitements Poids Traitements Poids Traitements Poids<br />

Gestion des<br />

installations<br />

Gestion des<br />

coeurs<br />

Intégrité<br />

GESTGEO<br />

Intégrité interne<br />

Interrogation<br />

« mono<br />

installation »<br />

Interrogation<br />

« multi<br />

installations »<br />

Gestion des<br />

requêtes<br />

Accès GESTGEO<br />

+autres accès<br />

10x3 E-C<br />

Compléments<br />

gestion des<br />

installations<br />

8x3 E-C<br />

Compléments<br />

gestion des<br />

installations<br />

4 E-C Gestion des AS 4x E-C Compléments<br />

interrogation<br />

mono<br />

E-C<br />

+ S-C<br />

E-C<br />

+ S-C<br />

50 I-M<br />

10 I-C<br />

3 E-S<br />

+ 2 I-S<br />

+ E-C<br />

+ S-C<br />

9 I-C<br />

Compléments<br />

interrogation<br />

mono<br />

Compléments<br />

interrogation multi<br />

40 I-M Compléments<br />

interrogation multi<br />

8x3 E-C<br />

35 I-M<br />

7 I-C<br />

8 I-C Purge E-C<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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GESTMAT - Etape 3/Estimation<br />

(4/4 Récapitulatif)<br />

Simple Moyen Complexe<br />

Données internes 24x7 0x10 3x15 213<br />

Données externes 3x5 2x7 4x10 69<br />

Entrées 3x3 0x4 90x6 549<br />

Sorties 0x4 0x5 3x7 21<br />

Interrogations 2x3 125x4 34x6 710<br />

Total 1562<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

Page 32


GESTMAT - Etape 4/Charges<br />

additionnelles<br />

• Développement d ’un prototype<br />

– Dans le cas de GESTMAT, le prototype sert à valider<br />

l ’ergonomie générale. Sa charge de développement est<br />

estimée (par analogie avec d ’autres projets) à 40 h.jours.<br />

• Outils de reprise et migration<br />

– Une stratégie de migration de type « BIGBANG » est<br />

envisagée. La charge globale de développement des outils<br />

de reprise est estimée (par analogie avec d ’autres projets) à<br />

500 PF.<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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GESTMAT - Etape 5/Estimation<br />

projet brute<br />

• A ce niveau de l ’estimation, on obtient les comptages<br />

bruts suivants :<br />

– Application GESTMAT : 1562 PF<br />

» Remarque : Le ratio PF données/PF total =(213+69)/1562=18%<br />

est assez classique en gestion<br />

– Outils de reprise 500 PF<br />

– Prototype : 40 h.j<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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GESTMAT - Etape 6/Charge nette<br />

• Facteurs correcteurs<br />

– Les 14 facteurs correcteurs théoriques ne sont pas<br />

utilisés. Néanmoins, par analogie avec d ’autres grands<br />

projets déjà réalisés, on admet une expansion<br />

fonctionnelle de 30% d ’ici la fin de réalisation.<br />

• Facteur de productivité<br />

– Les autres projets réalisés du même type ont permis de<br />

mesurer a posteriori un facteur de productivité de 0,40<br />

PF/h.j. Ce chiffre est donc pris comme facteur de<br />

productivité.<br />

• Charge nette<br />

– GESTMAT : (1562x1,3)/0,4 = 5075 h.j<br />

– Outils de reprise : (500x1,3)/0,4 = 1625 h.j<br />

– Prototype : 40 h.j<br />

– Soit un total de 5866/21 = 321 h.mois<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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GESTMAT - Etape 7/Délais<br />

• Délai nominal<br />

– Les outils de reprise sont développés en parallèle. Le délai<br />

optimal est donc calculé comme : 2,5x(239) 0,38 = 20 mois<br />

• Délai planifié<br />

– Par ailleurs, l ’objectif de délai est de 24 mois. Le plan projet<br />

est donc aligné sur ce chiffre.<br />

• Délai réel<br />

– Voir étape 8<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

Page 36


GESTMAT - Etape 8/Analyse de<br />

risques<br />

• Conséquence d ’une non prise en compte des risques<br />

– Un risque élevé lié à l ’incertitude sur l ’architecture technique<br />

cible avait été identifié très tôt. En fait, les aspects<br />

d ’architecture, de performance réseau, de volumétrie ont<br />

tardé à être abordés et les choix n ’ont pu être faits à temps.<br />

… En bref, un exemple classique de sous estimation des<br />

aspects non fonctionnels.<br />

– Finalement, la prise en compte tardive de l ’architecture a fini<br />

par provoquer un retard de 6 mois sur le début de conception<br />

détaillée, puis une dérive permanente s ’est installée. Six<br />

mois ont de nouveau été perdus.<br />

– Après stabilisation du retard et redémarrage du projet, le<br />

délai global s ’est finalement établi à 3 ans au lieu de 2.<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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GESTMAT - Etape 9/Analyse de la valeur<br />

• Une analyse du coût total de possession sur 5 ans a été effectuée<br />

par le responsable maîtrise d ’ouvrage.<br />

– Les chiffres suivants font apparaître le poids relatif très important des coûts de<br />

télécommunication du développement (40/165 = 25%) par rapport au coût total sur 5<br />

ans.<br />

Poste de coût Coût Total<br />

Matériel<br />

Développement<br />

Déploiement<br />

Total non récurrents<br />

Maintenance sur 5 ans<br />

Support sur 5 ans<br />

Exploitation sur 5 ans<br />

Télécom. Sur 5 ans<br />

Total récurrents sur 5 ans<br />

Grand total<br />

45 MF<br />

30 MF<br />

5 MF<br />

15 MF<br />

10 MF<br />

20 MF<br />

40 MF<br />

80 MF<br />

85 MF<br />

165 MF<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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STARTALERT - Etape 1/Cadrage<br />

• STARTALERT est un système qui collecte des<br />

informations (y compris des alertes) de trafic<br />

maritime venant de plusieurs sources, les stocke,<br />

et les rediffuse vers des organisations abonnées.<br />

• Certaines des informations se présentent comme<br />

des messages venant de messageries classiques,<br />

alors que d ’autres proviennent de collectes<br />

automatiques.<br />

• L ’estimation est faite à partir d ’un cahier des<br />

charges d ’appel d ’offre (CCTP), en vue de<br />

produire une proposition commerciale de<br />

réalisation au forfait.<br />

• La proposition a finalement été rejetée par le client,<br />

car jugée trop chère.<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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STARTALERT - Etape 2/Modelisation<br />

• Le cahier des charges fonctionnel (CCTP) contient<br />

une description précise des messages à traiter.<br />

• Dans la mesure, où dans la première phase du<br />

projet, il n ’y a pas de traduction de formats à faire,<br />

la modélisation se simplifie, car finalement, la<br />

complexité des données est portée directement<br />

dans la définition des « messages à plat »<br />

(messages POLREP, <strong>SI</strong>TEREP …).<br />

• Par compte, pour la complexité fonctionnelle des<br />

traitements (en gros un écran = un traitement), il<br />

faut faire une analyse fine pour les dériver à partir<br />

des descriptions plutôt conceptuelles du CCTP<br />

(concepts d ’émission, réception, transmission,<br />

notification,interrogation, consultation ..).<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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STARTALERT - Etape 3/Estimation<br />

(1/5 données internes)<br />

Groupe de données internes Nombre de champs Complexité<br />

Identification du contrôle 14 F<br />

Port 7 F<br />

Navire 11 F<br />

Voyage 30 F<br />

Matière Dangereuse (MD) 23 F<br />

Situation (infos <strong>SI</strong>TREP) 13 F<br />

Inspection 9 F<br />

Pollution 9 F<br />

Déchet 9 F<br />

Pedigree navire 8 F<br />

Compte rendu 2 F<br />

Total 11*F<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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STARTALERT - Etape 3/Estimation<br />

(2/5 données externes)<br />

Donnée externe Nombre de champs Complexité<br />

Base « Manifeste des matières<br />

dangereuses »<br />

Déjà compté<br />

en GDI<br />

Base Navire 24 F<br />

Annuaire « autorité » 24 F<br />

Total 2*F<br />

Soit un total pour les données internes/externes de 13*F = 13*7 = 91 PF<br />

A ce niveau de granularité, on prend une marge de 20%^pour tenir compte des oublis.<br />

Soit 91*1.2 = 110 PF de données<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

Page 42


STARTALERT - Etape 3/Estimation<br />

(3/5 traitements d ’entrée )<br />

Les traitements d ’entrée sont essentiellement les messages en émission/réception tels que<br />

définis par le CCTP (questionnaires de saisie et traducteurs).<br />

On admet que les 40 messages de poids moyen suivants englobent les charges de<br />

développement d ’un éditeur et traducteur simples.<br />

Acteurs Message Commentaire Complexité<br />

Autorités MOUV M<br />

MOUV INF<br />

Traduction automatique<br />

par IED<br />

M<br />

CROSS<br />

6 messages dont certains à<br />

champs optionnels.<br />

Reserve pour 20<br />

messages potentiels<br />

20*M<br />

Procès Verbal<br />

M<br />

CROSS<br />

Prévision<br />

M<br />

Ports<br />

Départ<br />

2*M<br />

Arrivée<br />

SafeSeaNet Réserve pour 14<br />

messages<br />

14*M<br />

Total 40*M<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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STARTALERT - Etape 3/Estimation<br />

(4/5 autres traitements )<br />

Sorties<br />

Au sens des points de fonction, les sorties sont les messages de notification et certaines<br />

retransmission avec traduction.<br />

Sans autres approfondissements, supposons une vingtaine de messages de notification de<br />

complexité moyenne.<br />

Soit 20*5 = 100 PF<br />

Interrogations<br />

les interrogations et consultations sont décrites dans le CCTP, avec des exigences<br />

spécifiques sur filtrages et fonctions du requêteur.<br />

En première approximation, on suppose une complexité équivalente à une trentaine<br />

d ’interrogations complexes.<br />

Soit 30*6 = 180 PF<br />

Administration/Supervision<br />

L ’acteur principal pour ces traitements est l ’administrateur.<br />

On fait une hypothèse globale de 50 PF pour ces traitements<br />

Statistiques<br />

Les statistiques représentent une douzaine d ’états complexes.<br />

Soit 12*7 = 84 PF<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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STARTALERT - Etape 3/Estimation<br />

(5/5 Récapitulatif )<br />

Domaine Poids en PF Commentaire<br />

Données 110<br />

Entrées 160<br />

Sorties 100<br />

Interrogations 180<br />

Administration 134<br />

Total<br />

684 PF<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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STARTALERT -Etapes 4 -5 -6 -7<br />

• Etape 4 - Charges additionnelles<br />

– A priori pas de charges additionnelles détectées dans le CCTP<br />

• Etape 5 - Estimation projet brute<br />

– On obtient donc le comptage brut de : 684 PF<br />

• Etape 6 - Charge nette<br />

– Par analogies avec d ’autres projets développés par la même<br />

équipe (méthodes objet, JAVA, développeurs expérimentés),<br />

on admet un facteur de productivité de 0,5 PF/h.j.<br />

– Soit une charge de 684/0,5 = 1368 h.j = 68,4 h.m<br />

• Etape 7 - Délai nominal<br />

– Le délai nominal sur la phase de développement sera donc :<br />

» Dnom = 2,5*(68,4) 0,33 = 10 mois<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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STARTALERT - Etape 8/Analyse de<br />

risques (1/2)<br />

• Risques liés à l ’estimation en avant vente<br />

– Pour un projet en avant-vente, on pourrait distinguer deux<br />

types d’analyse de risques. La première considère les risques<br />

de ne pas remporter l’affaire, alors que la deuxième considère<br />

l’affaire remportée, le projet lancé, et veut identifier et anticiper<br />

les risques durant la réalisation du projet.<br />

– Les deux analyses sont complémentaires. En particulier, si on<br />

baisse le prix de la proposition à périmètre constant pour<br />

diminuer le risque de ne pas être sélectionné, on augmente le<br />

risque financier sur le projet de réalisation.<br />

– De toutes manière, même en avant-vente, il est intéressant<br />

d’anticiper au maximum sur les risques du projet de réalisation<br />

de façon à négocier en vue de la meilleure contractualisation<br />

possible.<br />

CMSL/B.Mesdon - Mars 2004<br />

Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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STARTALERT - Etape 8/Analyse<br />

de risques (2/2)<br />

• Ce qui s ’est passé !!<br />

– Pour couvrir le risque de sous-estimation sur ce projet au<br />

forfait, la proposition au client a été faite avec un coefficient de<br />

marge de 2 soit 140 h.mois …. Avec le même calendrier de 10<br />

mois.<br />

» Le risque était réel car les développements liés à la traduction<br />

des messages (par exemple en XML) n ’étaient pas bien définis<br />

dans le CCTP<br />

– Mais finalement, le client a confié le projet à une autre S<strong>SI</strong>I, qui<br />

proposait un devis plus réduit.<br />

» Les exigences clients ont semble-t-il été réduites ultérieurement,<br />

et le système réalisé a plutôt été un prototype qu ’un système<br />

complètement opérationnel.<br />

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Estimation des projets <strong>SI</strong><br />

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