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374 Rapport d'activités 2010.pdf - Sud Expert Plantes - IRD

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3 ème RAPPORT D’ACTIVITÉS<br />

du projet <strong>374</strong><br />

Activités conduites en 2010<br />

Titre du projet :<br />

Variation de la biodiversité végétale en fonction de l'altitude dans le chaînon<br />

montagneux de Ngovayang (<strong>Sud</strong>-Cameroun)<br />

Pays porteur du projet : Cameroun<br />

Coordinateur du projet : GONMADJE Christelle<br />

Institution de rattachement du coordinateur de projet :<br />

Université de Yaoundé - Labo Botanique ENS<br />

Correspondant SEP : B. Sonké<br />

Montant total de la contribution SEP : 25 K€<br />

Durée du projet : 3 ans<br />

Auteur(s) du rapport d’activité : Christelle GONMADJE<br />

Date de fin de rédaction du rapport : 14 février 2011<br />

Rappel succinct des activités 2008 :<br />

Conformément au plan de travail prévisionnel, et malgré une mise à disposition des fonds<br />

retardée, le projet a pu débuter en janvier 2008 grâce à la mobilisation de fonds propres de C.<br />

Gonmadje. Une grande part des activités a porté sur l'installation de 7 parcelles permanentes de<br />

1 ha dans le massif forestier de Ngovayang. Au total, 3782 arbres (dbh ≥ 10 cm) ont été recensés,<br />

correspondant à 375 espèces, 209 genres et 76 familles. Un inventaire floristique portant sur les<br />

Rubiaceae a également été réalisé dans les parcelles établies. Près de 1200 échantillons<br />

botaniques, fertiles et stériles, ont été récoltés au cours des différentes missions de terrain. Ces<br />

spécimens sont déposés à l’Herbier National du Cameroun. Les données de terrain ont été<br />

encodées. Un financement complémentaire du CIRAD a permis à la coordinatrice du projet de se<br />

rendre en France pour un séjour scientifique de deux mois en fin 2008.<br />

Rappel succinct des activités 2009 :<br />

Au cours de l’année 2009, une grande part des activités a porté sur l'installation de 6 parcelles<br />

permanentes supplémentaires de 1 ha et d’une parcelle de 0,16 ha dans le massif forestier de<br />

Ngovayang. Au total, 3236 arbres (dbh ≥ 10 cm) ont été recensés, correspondant à 316 espèces,<br />

178 genres et 52 familles. Un inventaire floristique portant sur les Rubiaceae a également été<br />

réalisé dans des parcelles établies. Près de 700 échantillons botaniques, fertiles et stériles, ont été<br />

<strong>374</strong> – <strong>Rapport</strong> d’activités 2010 Page 1


écoltés au cours des différentes missions de terrain. Ces spécimens sont déposés à l’Herbier<br />

National du Cameroun ; une partie d’entre eux devant encore être identifié par les spécialistes.<br />

Une première liste des arbres identifiés va servir de base à l’établissement d’une check-list des<br />

espèces inventoriées dans le massif. Les données de terrain ont été encodées. Deux publications<br />

scientifiques sont en préparation. Un stage de Master 2 portant sur l’étude floristique des<br />

Rubiaceae est en cours. Un financement complémentaire du CIRAD a permis à la coordinatrice<br />

du projet de se rendre en France pour un séjour scientifique de trois mois en fin 2009.<br />

Résumé des activités 2010 :<br />

Deux nouvelles parcelles permanentes de 1 ha ont été mises en place et inventoriées dans le<br />

massif forestier de Ngovayang. Par ailleurs, des inventaires du sous-bois dans des placettes de 0.1<br />

ha (20 x 50 m) ont été réalisés dans 12 des 16 parcelles permanentes établies depuis le début du<br />

projet. Il s’agissait à travers cet inventaire complémentaire du sous-bois d’avoir une liste assez<br />

exhaustive sur la richesse spécifique du site. Concernant les données des arbres issues de<br />

parcelles de 1 ha, on a 8105 individus correspondant à 600 espèces, et, 3981 individus<br />

correspondant à 355 espèces pour les données du sous bois. Au total, on a 12107 individus<br />

d’arbre et de sous bois correspondant à près de 750 espèces, 309 genres et 87 familles qui ont été<br />

inventoriées dans le massif de Ngovayang au cours de ce projet. Quant aux Rubiaceae, près de<br />

3000 individus et 385 espèces y ont été recensées. Cette liste sera complétée avec des données<br />

disponibles à l’Herbier National (YA) à partir des échantillons collectés par d’autres auteurs.<br />

Tous les spécimens récoltés sont déposés à l’Herbier National du Cameroun. Deux publications<br />

scientifiques ont été soumises à des revues internationales. Une thèse de doctorat et un Master 2<br />

sont en cours. La coordinatrice a bénéficié des financements SEP et Moabi Foundation pour<br />

présenter une communication orale au 19 ème Congrès de l’AETFAT à Madagascar en avril 2010.<br />

Un financement complémentaire du CIRAD a permis à la coordinatrice du projet de se rendre en<br />

France pour un séjour scientifique de trois mois en fin 2010. Ce séjour a été prolongé de trois<br />

supplémentaires grâce au financement SEP.<br />

1. Objectifs :<br />

Environ une demi-page -Rappelez les objectifs du projet, tels qu’ils ont été présentés dans le formulaire définitif soumis à <strong>Sud</strong> <strong>Expert</strong> <strong>Plantes</strong><br />

1.1. Objectif général<br />

Le présent travail a comme objectif l'étude de la diversité floristique et structurale de la<br />

végétation du chaînon montagneux de Ngovayang en fonction des facteurs environnementaux qui<br />

déterminent sa distribution, en particulier l’altitude et l’exposition des versants. Il permettra de<br />

compléter les connaissances biogéographiques et écologiques permettant d'avoir une vision<br />

globale sur toute la chaîne de petits reliefs bordant la côte Atlantique du Cameroun à la RDC.<br />

1.2. Objectifs spécifiques:<br />

1. Evaluer la diversité floristique du massif montagneux de Ngovayang et préciser le<br />

statut de conservation des différentes espèces au regard des critères de l'UICN.<br />

2. Identifier, décrire et cartographier les différents types de végétation, ainsi que les<br />

zones prioritaires pour la conservation de la biodiversité.<br />

3. Etudier l’influence de l’altitude, de la pente et de l’exposition au vent sur la<br />

diversité floristique afin de comprendre la distribution des différents types de<br />

végétation.<br />

<strong>374</strong> – <strong>Rapport</strong> d’activités 2010 Page 2


4. Préciser la position phytogéographique en terme de diversité spécifique du massif<br />

de Ngovayang au regard des autres massifs qui longent la côte atlantique.<br />

En outre, dans le cadre du projet FSP « <strong>Sud</strong> <strong>Expert</strong>s <strong>Plantes</strong> », ce travail a aussi pour<br />

objectif d’enrichir les collections des spécimens botaniques de l’Herbier National du Cameroun<br />

(YA) et autres herbiers de référence (BR, K, P, WAG) sur cette région peu connue et riche en<br />

biodiversité végétale.<br />

2. Partenariat :<br />

Rappelez les partenaires du projet dans le tableau suivant – Rajoutez des lignes si nécessaire<br />

Nom Intitulé Tutelle Compétence Localisation<br />

Christelle<br />

Gonmadje &<br />

Bonaventure Sonké<br />

Charles Doumenge<br />

Ecole Normale Supérieure,<br />

Université de Yaoundé I<br />

Unité de recherche « Biens et<br />

services des écosystèmes<br />

forestiers »<br />

J-M. Onana Herbier National du<br />

Cameroun<br />

Tchouto Peguy Ecole Nationale des Eaux et<br />

Forêts<br />

Université de<br />

Yaoundé I<br />

CIRAD<br />

Botanique-<br />

Ecologie<br />

Ecologie<br />

forestière<br />

Yaoundé,<br />

Cameroun<br />

Montpellier,<br />

France<br />

IRAD Botanique Yaoundé,<br />

Cameroun<br />

MINFOF Ecologie Mbalmayo,<br />

Biométrie Cameroun<br />

3. Méthodologie et moyens mis en œuvre :<br />

maximum une demi-page<br />

Ces travaux de recherche sont basés sur l’utilisation des parcelles permanentes de 1 ha<br />

(100 m x 100 m) établie dans la massif forestier de Ngovayang, et disposées sur chaque versant<br />

et suivant un intervalle d’altitude d’environ 200 m. Dans chaque parcelle, tous les individus à dbh<br />

≥ 10 cm ont été mesurés, étiquetés et marqués. Un inventaire des Rubiaceae a également été<br />

réalisé dans certaines parcelles permanentes. Dans certaines parcelles de 1 ha, un inventaire<br />

supplémentaire du sous-bois a été réalisé dans des placettes de 0,1 ha. Des échantillons<br />

botaniques ont été collectés et identifiés à l’Herbier National du Cameroun en utilisant les<br />

herbiers de référence et la littérature disponible. Les données ont subit des analyses préliminaires<br />

avec Excel. Des analyses d’ordination, de classification et de corrélations sont effectuées avec le<br />

logiciel R.<br />

Moyens mis en œuvre<br />

Ces travaux de recherche ont bénéficié du soutien financier du projet « <strong>Sud</strong> <strong>Expert</strong>s<br />

<strong>Plantes</strong> » qui a permis l’acquisition des équipements de terrain, la documentation ainsi que la<br />

réalisation des différentes missions. Par ailleurs, un appui financier complémentaire du CIRAD<br />

qui a permis à la coordonatrice d’effectuer un troisième séjour scientifique au CIRAD-<br />

Montpellier afin d’approfondir ses recherches bibliographiques, de se former sur le traitement et<br />

l’analyse statistiques des données globales de terrain, ainsi que la rédaction des publications.<br />

<strong>374</strong> – <strong>Rapport</strong> d’activités 2010 Page 3


Ce projet a mobilisé en 2010, outre la coordinatrice, ATER et doctorante inscrite à la Faculté des<br />

Sciences de l’Université de Yaoundé I, plusieurs chercheurs de diverses institutions qui<br />

participent également au comité de thèse de Mlle C. Gonmadje : les deux co-directeurs de la<br />

thèse (Prof. B. Sonké, de l’ENS-Université de Yaoundé I et Dr. C. Doumenge, du CIRAD), Dr.<br />

P. Tchouto (ENEF de Mbalmayo) et (Dr. G. Achoundong, Coordonnateur SEP Afrique Centrale).<br />

Une étudiante de Master 2 de l’Université de Yaoundé I (Mlle Yumbinguetmun Ruth) effectue<br />

son travail de fin d’étude sur les Rubiaceae de Ngovayang.<br />

La réalisation du travail sur le terrain s’est faite grâce à l’hospitalité des communautés locales et<br />

l’appui des guides locaux. Les travaux d’inventaires ont été réalisés avec l’appui du botaniste<br />

M. Elad.<br />

4. Travaux réalisés sur l’année 2010 :<br />

Maximum une page pour l’ensemble des items 4<br />

4.1 - Contexte et difficultés rencontrées :<br />

Les deux missions de terrain prévues durant la troisième année du projet ont effectivement eu<br />

lieu. Des difficultés liées à l’accès de certaines revues bibliographiques indispensable pour les<br />

travaux de recherche ont été rencontrées. Des difficultés liées à l’identification de certains<br />

spécimens botaniques ont également été rencontrées et ne sont pas encore résolues.<br />

4.2 - Missions<br />

Dans le cadre de ce projet, deux missions de terrain ont été effectuées en 2010 aboutissant à<br />

l’établissement et à l’inventaire de 2 parcelles permanentes de biodiversité dans le massif de<br />

Ngovayang. Des inventaires complémentaires focalisés sur le sous-bois ont été réalisée dans 12<br />

des 16 parcelles permanentes installées depuis le début du projet. Ces nouvelles parcelles<br />

permettent de mieux couvrir la variabilité des forêts en fonction de l’altitude et du versant, et de<br />

compléter la liste des espèces inventoriées. Les partenaires ENEF et IRAD sont intervenus<br />

respectivement dans la conception du dispositif d’échantillonnage, l’orientation et l’exploration<br />

des analyses statistiques des données écologiques, l’inventaire des arbres et l’identification des<br />

spécimens.<br />

NB : voir les rapports de mission en annexe pour les activités détaillées et le tableau récapitulatif<br />

des différentes missions effectuées en 2010.<br />

4.3 – Résultats :<br />

À mettre en regard des résultats attendus tels qu’indiqués dans les items 6 et 7 formulaire définitif qui avait été soumis en réponse à<br />

l’appel d’offres<br />

Au total, deux parcelles permanentes de biodiversité de 1 ha (100 m x 100 m) et 12 placettes<br />

de 20 x 50 m (données du sous-bois) ont été établies et inventoriées au cours de l’année 2010.<br />

Tableau : récapitulatif des différentes parcelles déjà établies et des données des arbres et du sous-bois<br />

<strong>374</strong> – <strong>Rapport</strong> d’activités 2010 Page 4


Code<br />

parcelle<br />

Altitude<br />

(m)<br />

Nombre<br />

total<br />

d’individus<br />

d’arbres<br />

(dbh≥10cm)<br />

Nombre<br />

total<br />

d’individus<br />

du sousbois<br />

Nbre<br />

d’espèces<br />

D’arbres<br />

(dbh≥10cm)<br />

LAM1 396 515 264 108 94<br />

LAM2 627 637 359 123 90<br />

BID1 392 453 352 103 94<br />

BID2 605 480 321 105 94<br />

NGO1 650 588 440 120 92<br />

NGO2 813 556 311 124 95<br />

BIB 909 553 232 112 78<br />

KPWA 580 561 359 84 88<br />

MELEN 528 547 389 132 113<br />

MIM 1 237 483 293 96 88<br />

MIM 2 360 529 290 106 82<br />

Nbre<br />

d’espèces<br />

sous bois<br />

NB : les valeurs en gras correspondent aux données collectées en 2010 dans les anciennes et les nouvelles<br />

parcelles ; les autres données ayant été collectées en 2008 et 2009.<br />

Tableau : récapitulatif des données des Rubiaceae dans les différentes parcelles établies dans le massif de<br />

Ngovayang.<br />

Parcelle<br />

Nombre<br />

d’individus<br />

Nombre<br />

d’espèces<br />

BIB 600 111<br />

BID2 370 80<br />

LAM1 115 38<br />

LAM2 672 131<br />

MBI 104 33<br />

MELO 61 23<br />

MIM2 340 62<br />

NGO1 27 35<br />

NGO2 582 153<br />

NKO 12 16<br />

NSO 469 75<br />

Au regard des résultats attendus aux items 6 et 7 du projet, à savoir :<br />

1) fournir une « check-list » des espèces végétales inventoriées du massif forestier de<br />

Ngovayang et donner leur statut de conservation ;<br />

2) produire une base de données biologiques et écologiques nécessaires à l’élaboration d’un<br />

aménagement du massif forestier ;<br />

3) produire une carte de distribution des espèces prioritaires (espèces rares, nouvelles ou<br />

menacées de disparition) et des sites les plus riches ou portant une végétation originale ;<br />

<strong>374</strong> – <strong>Rapport</strong> d’activités 2010 Page 5


Voici les résultats obtenus à l’heure actuelle :<br />

Au total, 8105 individus à dbh ≥ 10 cm ont été recensés sur les 16 parcelles,<br />

correspondant ainsi à 600 espèces, 264 genres et 73 familles.<br />

Au total, 3981 individus du sous bois correspondant à 355 espèces, 168 genres et 53<br />

familles ont été inventoriés dans les placettes de 0.1 ha.<br />

Près de 3300 individus de Rubiaceae correspondant à 385 espèces et 60 genres ont été<br />

recensées dans les parcelles de 1 ha.<br />

Au total 67 espèces de Rubiaceae endémiques du Cameroun sont présentes dans le massif<br />

de Ngovayang.<br />

Près de 3000 échantillons d’individus stériles et fertiles (arbres, sous-bois, Rubiaceae) et,<br />

correspondant à 1850 numéros d’herbier ont été récoltés et sont déposés pour l’instant à<br />

l’Herbier National du Cameroun.<br />

Une liste des espèces collectées dans le massif de Ngovayang et issue des autres bases de<br />

données (Herbier National du Cameroun, Inventaires des sociétés forestières) est<br />

également déjà disponible.<br />

Ces résultats répondent à l’objectif 1.<br />

Cependant, cette liste issue des autres bases de données en cours d’harmonisation avec les<br />

données issues des parcelles afin de produire une base de données assez exhaustive des espèces<br />

végétales du massif de Ngovayang. Par ailleurs, le statut de conservation des espèces et la<br />

production d’une carte de distribution des espèces prioritaires restent à préciser.<br />

4) caractériser les différents types de végétation en fonction de l’altitude et expliciter les<br />

facteurs de variation floristique et structurale<br />

sur la base de l’analyse des données des 16 parcelles permanentes mise en<br />

place, 5 types forestiers des forêts matures de terre ferme ont été mis en<br />

évidence dans le massif forestier de Ngovayang en fonction de l’altitude, de<br />

l’exposition des versants aux vents et de la distance par rapport à la mer.<br />

Ce résultat répond aux objectifs 2 et 3.<br />

<strong>374</strong> – <strong>Rapport</strong> d’activités 2010 Page 6


KPWA<br />

MELE<br />

MBI<br />

Parcelles 2010<br />

Carte de localisation des parcelles installées dans le massif forestier de Ngovayang depuis le début du projet.<br />

Communication orale<br />

Gonmadje C. F., and Doumenge C. & Sonké B. (2010) Phytogéographie du massif de<br />

Ngovayang, Cameroon. Communication orale présenté au 19 éme Congrès de l’AETFAT 2010 à<br />

Madagascar<br />

<strong>374</strong> – <strong>Rapport</strong> d’activités 2010 Page 7


Publications en cours:<br />

Les deux publications suivantes répondent respectivement aux objectifs 1 et 4 du projet.<br />

Objectif 1 : Evaluer la diversité floristique du massif montagneux de Ngovayang et préciser le<br />

statut de conservation des différentes espèces au regard des critères de l'UICN.<br />

1. Gonmadje C. F., Doumenge C., Tchouto M. G. P. McKey D. and Sonké B. Tree<br />

diversity and conservation value of the Ngovayang massif, Cameroon.<br />

Article soumis en décembre 2010 à la revue « Biodiversity and Conservation » et<br />

enregistré sous le code BIOC3641.<br />

Résumé : le massif de Ngovayang est l’un des sites les plus diversifiés en Afrique<br />

Centrale, notamment parmi ceux du Cameroun, du Congo, du Gabon, de Guinée<br />

Equatoriale et de RCA pour lesquels nous disposons de données comparatives sur la<br />

richesse floristique. Les forêts du massif de Ngovayang sont dominées par les<br />

Leguminosae-Caesalpinioideae, caractéristiques des vieilles forêts denses humides<br />

atlantiques.<br />

Objectif 2 : Préciser la position phytogéographique en terme de diversité spécifique du massif de<br />

Ngovayang au regard des autres massifs qui longent la côte atlantique.<br />

2. Gonmadje C. F., and Doumenge C. & Sonké B. Analyse phytogéographique des forêts<br />

d’Afrique Centrale : le cas du massif de Ngovayang (Cameroun).<br />

Article soumis en novembre 2010 à la revue « Plant Ecology and Evolution » et enregistré<br />

sous le code 573_Phytogeographie_Ngovayang.<br />

Résumé : Le massif de Ngovayang appartient au domaine guinéen inférieur et, constitue<br />

une zone charnière entre les forêts nigéro-camerounaises et celles s’étendant du <strong>Sud</strong> du<br />

Cameroun jusqu’en République Démocratique du Congo. Ce résultat correspond à<br />

l’objectif 4 du projet portant sur la position phytogéographique du massif de Ngovayang<br />

par rapport aux autres forêts d’Afrique Centrale.<br />

Ces premiers résultats issus de l’analyse des premières données des arbres (5 parcelles)<br />

confirment déjà l’importance floristique et phytogéographique du massif de Ngovayang dans le<br />

domaine de « Basse Guinée » et l’intérêt de travailler sur ce site.<br />

3. Thèse de doctorat Christelle Gonmadje<br />

• Les premiers chapitres de la thèse de C. Gonmadje portant sur l’introduction<br />

générale (contexte et problématique, objectifs, hypothèses de recherche) et les<br />

matériels et méthodes (description du site d’étude et description détaillée de la<br />

méthodologie) sont déjà rédigés.<br />

• Le premier chapitre portant sur la typologie de la végétation en fonction des<br />

gradients environnementaux est rédigé.<br />

4. Mémoire de Master de Ruth Yumbinguetmun : rédaction en cours<br />

<strong>374</strong> – <strong>Rapport</strong> d’activités 2010 Page 8


5. Analyse critique de la gestion de SEP :<br />

Maximum une demi-page - Quels sont les principaux regrets que les équipes nourrissent vis-à-vis des instances en charge du fonctionnement de<br />

SEP ? - MAE, SCAC, Correspondants, Coordinateurs, Régies <strong>IRD</strong>, Secrétariat Exécutif<br />

6. Remarques générales et conclusions :<br />

Maximum une demi-page<br />

Deux missions au total ont été réalisées au cours de l’année 2010, aboutissant à l’établissement et<br />

l’inventaire de deux nouvelles parcelles permanentes de 1 ha et de 12 placettes non permanentes<br />

de 0,1 ha.<br />

De manière générale, l’insuffisance de crédits pour les lignes budgétaires des partenaires du<br />

projet ont contribué à les rendre moins efficaces. On aurait souhaité par exemple avoir une plus<br />

grande participation des partenaires ENEF et CIRAD au niveau des missions de terrain (voyages<br />

et frais de mission), et de l’organisation des réunions pour des mises au point, nécessaires à la<br />

bonne gestion du projet. Le partenaire CIRAD a dû trouver d’autres sources de financements<br />

pour son déplacement au Cameroun en 2008 et 2009.<br />

Les crédits prévus pour le partenaire CIRAD ont été transférés avec l’accord de ce dernier sur la<br />

ligne budgétaire du coordinateur du projet afin de mener à terme ce projet via un prolongement<br />

du séjour de stage de 3 mois au CIRAD de Montpellier. Ce séjour scientifique de 6 mois (3 mois<br />

financés par le CIRAD en 2010, et 3 mois financés par SEP en 2011) au laboratoire du CIRAD<br />

de Montpellier a été nécessaire pour réaliser des formations complémentaires en statistiques (X-<br />

LSTAT et R) et traitement des données, la rédaction des publications et la création de nouveaux<br />

contacts avec les personnes compétentes du domaine afin de renforcer des collaborations<br />

scientifiques à l’échelle internationale. Il n’a pas été possible pour tous les partenaires du sud de<br />

pouvoir également renforcer leur capacités à cause de l’insuffisance des financements.<br />

Pour cette année et par rapport aux prévisions faites dans le calendrier, 80 % des activités ont été<br />

réalisées.<br />

Le travail de Master 2 portant sur les Rubiaceae et en cours de rédaction et pourra être finalisé et<br />

soutenu d’ici Juillet 2011.<br />

Les échantillons collectés sont conservés à l’Herbier National du Cameroun (YA). N’ayant pas<br />

de budget prévu pour le montage des échantillons, c’est le personnel de l’herbier qui prendra en<br />

charge le montage et la numérisation des échantillons d’herbier.<br />

Perspectives : finalisation des traitements des données globales, et rédaction des publications sur<br />

les aspects de l’endémisme, de la phytogéographie et de la diversité.<br />

<strong>374</strong> – <strong>Rapport</strong> d’activités 2010 Page 9

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