Info

L'action sanitaire ensemble
GDS
Info
Bulletin
2008 / 2009
www.gds38.asso.fr

L'action sanitaire ensemble
SOMMAIRE
Isère
GDS INFO 2008/2009 - Isère
2
3 Éditorial
4 Le Conseil d'Administration du
GDS
5 Les actions du GDS
8 Equarrissage : pour une collecte
sans souci des Animaux Trouvés
Morts ATM)
9 L’hygiène de l’agnelage
12 Information dans la Chaîne
Alimentaire
15 Le décrochage automatique : des
études montrent qu’il est possible
de diminuer le temps de traite
sans risques sanitaires
16 Les bouses en élevage de ruminants.
Symptôme majeur de
santé et de productivité, de l’animal
et du troupeau.
18 Veiller au confort des vaches en
logettes
21 L’importance de l’acidification
pour les fromages lactiques
23 Une nouvelle méthode d’analyse
dans nos laboratoires : la PCR
24 De nouvelles règles pour la prescription
et la délivrance des
médicaments : les protocoles de
soins
25 Les maladies à vecteur, une
transmission en trois étapes
26 Les mouches : un vecteur de
plaies
28 La besnoitiose, une maladie en
extension
30 La piroplasmose : une maladie
transmise par les tiques
31 Fièvre catarrhale (FCO) : pourquoi
y a-t-il une saison ?
32 Comment vivent les culicoïdes ?
33 Fièvre catarrhale : des veaux
infectés pendant la gestation
34 Les maladies vectorielles du cheval
35 Fièvre Q : que faire dans les élevages
touchés ?
36 L’Ehrlichiose Granulocytaire
Bovine ou Anaplasmose bovine
ou «fièvre des pâturages»
37 La Peste Porcine Classique
38 Abattages obligatoires et
Indemnisations de l’état
40 KHV : les carpes de nos étangs
menacées par une maladie exotique
41 Un groupe technique pour aider
à maîtriser le risque salmonelles
en Haute-Savoie
42 Caisse Solidarité Santé animale
44 Prophylaxies : ce qu'il faut faire
45 Introduction (achat ou pension)
d'un animal : les contrôles à
réaliser
46 Tarifs des prophylaxies obligatoires
dans le département de l'Isère
47 Adresses utiles

ÉDITORIAL
Tuberculose : le Conseil
général apporte son aide à
l'abattage des animaux
suspects d'être infectés
Dans la lutte contre la tuberculose, les éleveurs
peuvent être amenés à devoir faire des
choix douloureux : "l'abattage diagnostique"
de certains de leurs animaux pour vérifier leur
statut. Les éleveurs concernés ont assuré la
sécurité collective, et permettent au département
de conserver son statut « officiellement
indemne de tuberculose ». Ce faisant ils ont
consentis des sacrifices financiers importants.
C’est pour ça, que très tôt, j’ai sollicité l’aide du
Conseil Général de l'Isère, dont je remercie le
soutien et la réactivité. C’est donc 400 euros
par bovin éliminé qui s’ajoutent aux aides de
l’Etat et du GDS. Au total, les éleveurs concernés
bénéficieront d’une aide de 729 euros en
complément de la valeur de la viande des animaux
abattus.
Fièvre catarrhale (FCO) :
vaccinez massivement !
Au cours de la prophylaxie qui démarre, il
faudra vacciner contre les deux sérotypes
1 et 8 de la FCO. Une vaccination qui
concernera les bovins, les ovins et les
caprins. Une vaccination qui devra se faire
avant fin mars simultanément avec les
opérations de prophylaxie (suivant les cas:
prises de sang, tuberculination, visite sanitaire,
etc.). Ce jumelage permettra une
réduction du coût de prophylaxie.
Région : en 2009, l'Etat initie
une ambitieuse réforme des
politiques publiques (RGPP)
L'échelon régional deviendra alors l'interlocuteur
privilégié des organisations professionnelles.
Pour le GDS, cela signifie que
notre fédération régionale est appelée a
prendre de l'importance dans la gestion
quotidienne des dossiers sanitaires : prophylaxies,
appui aux éleveurs confrontés à
des problèmes sanitaires, formations, etc.
En revanche, la proximité des GDS départementaux
auprès des éleveurs n'est pas
remise en cause par cette réforme et plutôt
même renforcée.
Plus que jamais, l'organisation collective
des éleveurs a démontré son efficacité face
aux crises a répétition que nous vivons au
quotidien.
Le Président
Michel Boursier ■
GDS INFO 2008/2009 - Isère
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Le Conseil d'Administration du GDS
Le conseil d'administration du GDS détermine la politique sanitaire départementale et
supervise les actions conduites par le GDS. Il est composé par :
• les délégués cantonaux
• les représentants des sections spécialisés (ovins, caprins, négoce et apiculture)
• les représentants des partenaires de travail du GDS.
Délégués cantonaux relaient l'information sanitaire
et font fonctionner le GDS cantonal
Allevard
M. Joël GENTIL
Corps
M. Gaston Grand
Morestel
M. Thierry Reynier
Clelles
M.Michel Gachet
Autrans
Pont De Beauvoisin Valbonnais
Monestier de Clermont
M. Patrick Girard
M. Jean Burille
M me Mauricette Champollion M. Jean-Yves Bouchier
Beaurepaire
M. Michel Rostaing
Pont en Royans
M. Bernard Idelon
La Mure
M. Jean-Noël Luyat
Mens
M. Sébastien Baup
Bourgoin-Jallieu
M. Didier Brechet
Rives
M. Etienne Blanc
Saint Marcellin
M. Robert Marion
Tullins
M. Francis Mietton
La Cote Saint-André
M. Bernard Vallin
Roussillon
M. Jean-Paul Roche
Le Touvet
M. André Grand
La Verpillière
M. Gilles Revellin-Piallet
Crémieu - Pont de Chéruy Roybon
La Tour du Pin
Vienne
M. Serge Roybin
M. Pierre Barral-Baron M. Claude Orcel
M. Bruno Rivoire
Domène
St-Etienne de Saint Geoirs Vizille
Vif
M. Joël Revel-Mouroz M.
M. Eugène Besson M. Jean-Michel Vial
Goncelin
M. Benoit Maroub
St-Geoire en Valdaine
M. Louis Monin-Picard
Vinay
M. Jérôme Champon
Villard de Lans
M. Jean-Michel Ravix
Le Grand Lemps
M. Jacky Gros
St Jean de Bournay
M. Christian LOUP
Voiron
M. Alain Marcoz
Virieu sur Bourbe
M. Martial Durand
Heyrieux
M. Denis Emerard
Saint Laurent du Pont
M. Michel Boursier
Représentants des sections spécialisées
section ovine
M. Philippe Claret
section caprine
Thomas Nunge
section apicole
M. Michel Effantin
Cnégociants en bestiaux
M. Jean-Claude Berruyer
GDS INFO 2008/2009 - Isère
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Comité d'Orientation de
l'Elevage (ex. EDE)
M. Didier Villard
Chambre d’Agriculture
M. Gérard Seigle-Vatte
Commissaire aux
Comptes
M. Alain Etiévent
Membres de droit et représentants
des organisations professionnelles
F.D.S.E.A.
M me Annie-Noëlle Coudurier
Groupement Technique
Vétérinaire
Dr Pierre-Louis Dumas
C.D.J.A.
Ordre des Vétérinaires
M me Aude Roland
Dr Jacques Rigollier
C.I.E.L.
M. Pierre-Yves Bonneton
Conseil Général
M. Christian Nucci
D.D.S.V.
M. Claude Colardelle
Syndicat des Vétérinaires D.D.A.F.
Dr Michel Coudert M. Jean-Pierre Lestoille

Les actions du GDS
L'objet du GDS est de contribuer par tous
les moyens en son pouvoir à améliorer
l'état sanitaire de toutes les espèces d'animaux
domestiques.
Surveillance et information
sur les maladies
- Le GDS surveille l'apparition des maladies
et participe à la mise en place des prophylaxies
pour les éradiquer : tuberculose, brucellose,
IBR, BVD, FCO,...
- Le GDS diffuse de l'information sur la
reconnaissance et la prévention des maladies
d'élevage et organise tout au long de
l'année de nombreuses réunions et sessions
de formation sur ces sujets.
Défense et solidarité des
éleveurs
- Le GDS négocie les tarifs, les moins élevés
possible, avec la profession vétérinaire et les
laboratoires d'analyses. Il défend auprès du
Conseil Général et Régional toutes les aides
financières nécessaires pour les prophylaxies
(analyses, abattages, etc.).
- En cas d'abattage obligatoire, ou de coup
dur sanitaire, le GDS est là pour vous aider
techniquement et financièrement.
- Face aux grandes épizooties (fièvre aphteuse,
fièvre catarrhale ovine), les 90 GDS
de France ont mis en place des caisses de
solidarités pour indemniser les pertes dues à
la maladie ou au blocage des exploitations.
Organisation administrative
Par délégations de la Chambre d'Agriculture
et de la DDSV, le GDS :
- Gère l'identification des animaux d'élevages,
les déclarations de ruchers et met à
disposition les documents administratifs
(passeports, cartes vertes, attestations sanitaires)
pour la circulation des animaux.
- Edite les documents pour la réalisation des
prophylaxies par les vétérinaires.
Services pour le bien-être
de l'exploitation
- Le GDS vous propose des services pour
l'hygiène de votre élevage et le bien-être de
vos animaux (p. 41),
- Face aux maladies les plus courantes, votre
GDS vous propose des plans de lutte pour
vous aider à les maîtriser.
- Notre filiale AGRODIRECT met à votre
disposition plus de 2000 articles de matériels
pour l'élevage et la transformation fermière
(p. 20).
GDS INFO 2008/2009 - Isère
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Actions spécifiques pour les
élevages caprins
Actions spécifiques pour les
élevages ovins
• Dépistage de la brucellose caprine : financement
du transport des échantillons,
négociations pour la reconnaissance des
analyses sur le lait ;
• Prophylaxie du CAEV (nous contacter
avant la réalisation des prises de sang) ;
• Taille des onglons, désinfection, désinsectisation,
dératisation, blanchiement des
étables, ventilation des bâtiments et analyses
d'eau.
Identification des ovins et des caprins
• Dépistage de la brucellose ovine : financement
du transport des échantillons, négiocation
pour l'allègement du rythme de
prophylaxie,
• Dépistage de l'épidydimite contagieuse du
bélier,
• Génotypage des béliers vis-à-vis de la
tremblante et aide à leur remplacement
par des animaux qui transmettent à leur
descendance le gène de résistance à cette
maladie.
• Taille des onglons, désinfection, dératisation,
désinsectisation, analyses d'eau, ventilation
des bâtiments, et blanchiement
des étables.
Par délégation de la Chambre d'Agriculture, le GDS gère le recensement annuel des ovins
et des caprins. Ils met à disposition des détenteurs le matériel et les documents nécessaires
pour l'identification. Nous proposons également deux outils pour le suivi par ordinateur
de l'atelier ovin :
• Sur internet : déclaration annuelle des effectifs, édition des documents de circulation.
Demandez votre code d'accès au GDS.
• Logiciel installé sur votre ordinateur et votre Pocket PC : Ovitel permet de gérer de manière
complète votre élevage ovin. Son module carnet sanitaire s'appuie sur une base de plus
de 1 000 médicaments et 300 situations de maladies décrites.
GDS INFO 2008/2009 - Isère
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Actions spécifiques pour les
élevages bovins
• Prophylaxies : édition et envoi des DAP
(Documents d'Accompagnement des
Prélèvements), prise en charge du dépistage
de la leucose, du varron, de l'IBR, du
statut BVD (maladie des muqueuses),
financement du transport des échantillons
de prophylaxies, commande des analyses
sur le lait, commande des contrôles en
descente d'alpage,
• Gestion des contrôles à l'introduction,
• Aides complémentaires aux abattages
demandés par l'Etat en cas de suspicion
de maladie réglementée (ESB, tuberculose,
brucellose),
• Plans de lutte contre la paratuberculose, la
BVD, les maladies néonatales et les troubles
de la reproduction,
• Parage, écornage, marquage à l'azote des
bovins, désinfection, dératisation, désinsectisation
et blanchiement des étables,
ventilation des bâtiments, analyses d'eau,
rainurage des sols.
Identification des bovins
Par délégation de la Chambre d'Agriculture,
le GDS met à disposition des détenteurs le
matériel et les documents nécessaires pour
l'identification des bovins. Le GDS édite les
passeports et les cartes. Au travers de l’Isère
Elevage et en partenariat avec le contrôle
laitier, nous proposons également deux
outils sur ordinateur :
• Par internet : Orani-Web permet d'enregistrer
sur un support simple l'ensemble des
informations pour le suivi de l'élevage
bovin,
• Installé sur votre ordinateur et votre
Pocket PC : Bovitel, permet une gestion
simple, complète et efficace de votre élevage
avec de nombreuses alertes par rapport
aux évènements à surveiller ou à ne
pas oublier. Le module Bonnes Pratiques
comporte une base de connaissance avec
plus de 1 500 médicaments et 500 situations
de maladies décrites.
GDS INFO 2008/2009 - Isère
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GDS INFO 2008/2009 - Isère
8
Equarrissage : pour une collecte sans souci
des Animaux Trouvés Morts (ATM)
L'enlèvement des animaux
morts s'effectue dans
des conditions précises
Les cadavres doivent être entiers, identifiés
et déposés sur une dalle en béton étanche
réservée à ce seul usage. La dalle doit être
séparée des bâtiments d'élevage, facile
d'accès et dégagée en hauteur de façon à
permettre l'enlèvement par le grappin
(arrêté ministériel du 4 novembre 2002).
Ces exigences réglementaires sont là pour
protéger la santé des personnes qui peuvent
se trouver au contact des animaux
morts. Lorsque ce n'est pas le cas, l'enlèvement
est facturé, voire impossible…
• un animal dépouillé ne relève plus du SPE :
son enlèvement est facturé.
• un animal sans tête ni membres n'est
pas collecté.
• un animal laissé dans le bâtiment
d'élevage ou dans un pré ne peut pas être
collecté.
• un animal en état de décomposition avancée
ne peut plus être collecté.
L'équarrissage dispose de
deux jours francs pour le
ramassage
La collecte s'effectue dans les deux jours
« francs » suivant l'appel. Ce délai commence
à courir à minuit le jour de l'appel, et s'achève
deux jours entiers plus tard. S'il s'achève
un samedi, un dimanche ou un jour
férié, l'enlèvement pourra avoir lieu jusqu'au
premier jour ouvré suivant cette
période. Exemples :
• appel un mardi à 15 h : enlèvement autorisé
jusqu'au jeudi à minuit (ou vendredi à
0 h),
• appel un jeudi à 18 h : enlèvement autorisé
jusqu'au lundi à minuit (ou mardi
0 h), avec possibilité d'enlèvement le vendredi
en fonction des tournées.
Demandes d'autopsies
Les autopsies sont effectuées à la demande
du propriétaire et sont à sa charge. Si vous
désirez une autopsie, vous devez :
• vous mettre en contact avec le vétérinaire
choisi ; si vous souhaitez une intervention
du vétérinaire sanitaire de centre de collecte,
demandez ses coordonnées au standard.
• indiquer lors de votre appel que vous souhaitez
une autopsie.
• attacher une étiquette « autopsie » à une
patte et veiller à ce que le chauffeur
marque l'animal et coche la case « autopsie
» du bon d'enlèvement.
A son arrivée au centre de collecte de Point
à Viriat, l'animal sera alors mis à disposition
du vétérinaire que vous avez choisi pour
une durée de 24 h (délai maximum règlementaire).
Contribution de l'éleveur à la
collecte des animaux morts
La réglementation a instauré une participation
des éleveurs au Service Public de
l'Equarrissage. A l'heure où nous écrivons,
des discussions sont en cours concernant
les modalités de financement pour cette
participation dans le département de
l'Isère.
Adoptez les bons réflexes
• Conservez vos animaux morts
entiers,
• Déposez-les sur une plate-forme
dédiée,
• Appelez sans tarder l'équarrissage,
• Précisez si vous désirez une autopsie.

L’hygiène de l’agnelage
Moment important dans le cycle d’élevage, l’agnelage
demande une attention particulière.
Il est cependant nécessaire de rappeler que celui-ci se prépare
plusieurs semaines à l’avance.
De la lutte à l’agnelage,
quels sont les points importants
à surveiller ?
Vaccinations : Si cela est nécessaire
les vaccins contre les maladies
abortives (Chlamydiose, fièvre Q,
Toxoplasmose …) sont injectés
avant la lutte tandis que les vaccins
destinés à prévenir les maladies
néonatales (septicémies virales ou
colibacillaires, pasteurelloses…)
sont administrés quelques semaines
avant le début des mises-bas.
Alimentation :
Le poids des agnelles à la mise en
lutte doit être supérieur ou égal aux
deux tiers du poids adulte sinon le
risque de mise bas difficiles va s’aggraver
; pour les adultes la note d’état
corporel doit se situer au minimum
vers 2 – 2,5.
Pour les adultes, la note d’état corporel doit
se situer au minimum vers 2-2,5
L’augmentation du niveau alimentaire
(flushing), selon la période à
laquelle il est pratiqué, va permettre
d’améliorer la fertilité, le développement
des embryons ou l’état
immunitaire de la mère et donc la
qualité du colostrum.
La tonte pratiquée vers le 3 e mois
de gestation stimule l’appétit et
participe à la prévention de la mortalité
néonatale.
Le niveau d’apport en vitamines A
et E, Sélénium, Zinc et Phosphore
est capital pour le bon déroulement
des agnelages et pour le démarrage
de la lactation. La moindre carence
pouvant provoquer des prolapsus
vaginaux avant mise-bas, des agnelages
difficiles, non-délivrances, un
colostrum pauvre en anticorps donc
infections néonatales (diarrhées,
pasteurelloses, arthrites …)
La prévention de la toxémie de gestation
passe aussi par la maîtrise du
niveau énergétique de la ration en
milieu et en fin de gestation : des
brebis pas trop grasses au début
mais supplémenter à environ 0.2 –
0.3 UF/ Kg de MS ingérée au cours
du dernier mois.
La désinfection du bâtiment
après nettoyage et curage améliore
également la santé des agneaux en
diminuant le microbisme.
GDS INFO 2008/2009 - Ardèche
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Pendant l’agnelage quelles
sont les précautions essentielles
à mettre en œuvre ?
GDS INFO 2008/2009
10
Pas de précipitation
Attendre une à deux heures après
rupture de la poche des eaux permet
aux voies génitales de terminer
leur dilatation, stimulée par les
contractions utérines. Si l’agneau
ne se présente pas ou ne progresse
plus, il faut alors intervenir.
L’hygiène des interventions est
importante : se laver les mains
avant chaque manipulation et l’utilisation
de lubrifiant antiseptique
réduisent le risque de contamination
microbienne pour la brebis
(métrite) et pour l’intervenant
(Fièvre Q …) tout en facilitant les
manipulations. L’utérus de la brebis
est fragile : les déchirures et /
ou les hémorragies sont toujours
dues à des interventions trop précoces
et trop brutales.
La désinfection du cordon
ombilical avec de la teinture d’iode,
peu coûteuse et très efficace,
est un acte essentiel de même que
la désinfection des boucles d’identification
par immersion dans l’alcool.
Sur la brebis assise, la palpation de la
mamelle est à associer à l'examen des premiers
jets
Sur la brebis assise, la palpation
des mamelles et l’examen des premiers
jets permettent la détection
des mammites, des congestions,
des occlusions du canal galactophore
et l’appréciation de la qualité
du colostrum : consistance sirupeuse,
absence de sang … ; si
nécessaire il existe des compléments
destinés aux agneaux . L’
examen de la mamelle permet
aussi la détection précoce d’ecthyma,
auquel cas l’isolement s’impose
!!!
L’hygiène des cases d’agnelage
n’est pas à négliger : élimination
des délivrances, nettoyage, désinfection
et paillage abondant entre
chaque passage de brebis, ce n’est
pas du temps perdu !!!
En période froide il peut être
intéressant de construire avec des
ballots de paille un espace isolé
des courants d’air et éventuellement
chauffé avec une lampe
infrarouge afin d’éviter les pertes
énergétiques sur les jeunes
agneaux encore fragiles.
La gestion de l’espace : problème
crucial en période d’agnelage,
la norme de 1,5 m 2 d’aire paillée
par couple brebis/agneau est rarement
appliquée. Elle est importante
surtout si la prolificité est plus
élevée que prévue ; le premier
geste de prévention des infections,

c’est offrir au quotidien une litière
propre et sèche, le premier geste
de détection des infections, c’est
prendre la température.
Un agnelage réussi c’est plusieurs
mois d’anticipation, beaucoup de
rigueur et de présence ; des gestes
répétitifs mais très importants pour
diminuer l’incidence des pathologies
et donc les pertes directes par
mortalité et indirectes par retard de
croissance, coûts des traitements et
temps passé aux soins.
Dr. Hervé DOZ,
Vétérinaire conseil GDS 07 ■
Problème crucial en période d'agnelage, la
norme de 1,5 m 2 d'aire paillée par couple
brebis/agneau est rarement respectée.
Le premier geste de prévention des infections, c'est offrir au quotidien une litière propre et sèche.
GDS INFO 2008/2009 - Ardèche
11

Information dans la Chaîne
Alimentaire
La nouvelle réglementation européenne adoptée en 2004 sur
l’hygiène définit le concept d’Information sur la Chaîne
Alimentaire (ICA). Concernant le maillon « élevage/abattoir »,
son objectif est la mise à disposition de l’inspection vétérinaire
à l’abattoir d’informations pertinentes concernant l’historique
sanitaire des animaux. Dates de mise en application et contenu
de l’information qui doit « précéder » les animaux abattus se
déclinent en fonction des espèces animales.
Vers un examen ciblé des
carcasses à l’abattoir
Le but recherché est une inspection
ciblée des animaux en fonction
des problèmes rencontrés en
cours d’élevage.
Volailles : copie du carnet
sanitaire
salmonellose, abcès, boiterie,
risque d’aiguille cassée, ainsi que
tout problème qui peut être cause
de danger pour le consommateur.
De son coté, l’inspection vétérinaire
dispose via le réseau SIGAL du statut
vis-à-vis des trichines de l’élevage
(élevage hors-sol ou plein-air,
résultats des recherches précédentes).
GDS INFO 2008/2009
12
En atelier de chair, l’ICA est opérationnelle
depuis 2006. Pour
chaque bande d’élevage, avant le
départ du premier lot, les éleveurs
communiquent à l’abattoir la copie
du carnet sanitaire. Si l’abattage est
réalisé par l’éleveur lui-même dans
son propre atelier agréé, il transmet
cette information à la DDSV
directement.
Porcins : le bon d’enlèvement
doit signaler l’existence
de risques éventuels
Depuis le 1 er janvier 2008, les éleveurs
doivent indiquer sur le bon
d’enlèvement de leurs porcins si un
ou plusieurs animaux sont confrontés
à l’un des problèmes suivants :
Bovins : a partir de cet
automne une nouvelle
carte verte portera les
mentions relatives à l’ICA
Comme pour les porcins, seul un
nombre restreint de problèmes est
à signaler à l’inspection vétérinaire.
A partir de l’automne 2008, de
nouvelles cartes vertes seront diffusées.
A compter du 1 er janvier 2009
pour les veaux, et du 1 er janvier
2010 pour tous les autres bovins,
elles permettront aux éleveurs de
déclarer :
• si l’élevage a été confronté à la
salmonellose, à la listériose, ou
que le bovin vendu est sous le
coup d’un temps d’attente viande
en raison d’un traitement : ces

éléments seront à indiquer au
verso de la carte verte (ASDA). Il
en est de même en cas d’abcès ou
d’un problème à gestion particulière
ou exceptionnel comme par
exemple une aiguille qui serait
restée dans l’encolure suite à une
injection.
• si rien n’est à signaler : l’éleveur
signe le recto de la carte verte
(ASDA). Il atteste ainsi que l’animal
vendu est sain (vente loyale).
Dans ce cas, il n’y a pas de changement
par rapport aux habitudes
d’aujourd’hui.
Michel DUPRES
GDS38 ■
Le carnet sanitaire, qui fait partie du
registre d’élevage, est obligatoire dans
tous les élevages, quelle que soit
l’espèce, sauf pour les élevages destinés
à l’autoconsommation. Le carnet
sanitaire, dont la forme est libre, doit
recenser toutes les interventions sur les
animaux (au minimum, date de début
et fin de traitement, numéro de l’animal,
numéro d’ordonnance) ainsi que
les justificatifs (ordonnances, résultats
d’analyses, étiquettes d’aliments, compléments
minéraux, vitaminés…).
La réglementation prévoit une dizaine de points à mettre à disposition des services
d’inspection 24 heures avant l’abattage :
• identification des animaux
• statut sanitaire, médicaments administrés et problèmes à l’origine de ces
traitements,
• résultats d’analyses pour les maladies transmissibles à l’homme,
• données de production et de bien-être,
• résultats de l’inspection des animaux abattus précédemment,
• identification de l’exploitation d’élevage et du transporteur,
• coordonnées du vétérinaire qui suit habituellement l’élevage…
L’application complète de ces dispositions présente des difficultés. Pour des animaux
élevés sur plusieurs années, il existe également de nombreux écueils : quelle information
est pertinente ? Depuis quand ? Des périodes transitoires ont été retenues
par l’UE :
• 2006 pour les volailles ;
• 2008 pour les porcs ;
• 2009 pour les chevaux et les veaux ;
• 2010 pour les autres espèces ou catégories d’animaux.
GDS INFO 2008/2009
13

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8 bis, rue du capitaine de Bresson
05010 GAP cedex
tél. 04 92 52 53 18
Fax 04 92 52 53 19
Email : hdauzet.eliacoop@wanadoo.fr

Le décrochage automatique : des études
montrent qu’il est possible de diminuer le
temps de traite sans risques sanitaires
Les systèmes de dépose automatique des faisceaux trayeurs
sont apparus voilà plus de 30 ans et équipent aujourd’hui une
majorité de salle de traite pour vaches laitières. Ces systèmes
ont été conçus pour que le décrochage s’active lorsque le débit
de lait atteint 200 à 400 g/min
Passer de 200 à 800 g/min
permet de gagner du
temps.
Deux expérimentations viennent
d’être menées : à la ferme expérimentale
de Derval (44) avec 70
vaches Prim’Holstein, et à la Ferme
du Lycée de Fontaines (71) avec 65
vaches Montbéliardes. Cette étude
a permis de montrer qu’il n’y a pas
de conséquences du choix du seuil
de dépose (soit 200 g/mn, soit 400
g/mn, soit 600 g/mn, soit 800
g/mn) sur la quantité de lait, sa
composition, les taux cellulaires et
l’état sanitaire du troupeau.
En revanche, passer d’un seuil de
200 g/min à 800 g/min a permis de
gagner du temps :
- 45 secondes par vache
Prim’Holstein,
- 61 secondes par vache
Montbéliarde (voir 2 minutes pour
les vaches longues à traire).
Un contrôle des déposes
automatiques est conseillé
Depuis 2005, un protocole de
contrôle des déposes automatiques
a été mis au point, nécessitant un
appareillage spécifique. Il permet
de vérifier l’homogénéité de tous
les postes lors de la dépose (mesure
du seuil) et de mesurer le niveau
de vide résiduel dans le faisceautrayeur
au moment de sa dépose.
Pour tous renseignements complémentaires,
contacter le service traite
de votre département.
Michel DEGERT
Conseiller Traite Loire-Rhône
D’après document Institut de
l’Elevage et CA 71 ■
Décrocher à 800 gr/min permet de gagner
entre 8 et 14 minutes sur le temps de traite
pour un troupeau de 45 vaches avec une
salle de traite en 2x5.
GDS INFO 2008/2009 - Ardèche
15

Les bouses en élevage de ruminants
Symptôme majeur de santé et de productivité,
de l’animal et du troupeau.
L’étude des bouses, à la croisée de la nutrition et du sanitaire,
est très riche en enseignements. Les bouses sont le résultat de
la digestion des aliments et de leur assimilation. Elles
témoignent du fonctionnement du rumen, des intestins et du
foie.
Anomalies des bouses et
maladies de troupeau
Au sein d’un même lot d’animaux,
les bouses doivent être homogènes.
Si dans un même lot, les bouses
apparaissent différentes d’un individu
à l’autre, cette hétérogénéité est
le signe que certains animaux ne
fonctionnent pas de façon optimale.
Il faut alors chercher à comprendre
pourquoi, et comment certains animaux,
et lesquels, mangent, digèrent
ou assimilent de façon différente
? Et rapprocher ce symptôme
de l’age (primipare, adulte), de la
production (quantité et qualité du
lait, note d’état corporel, ...) ou de la
Le diagnostic de troupeau comporte, en plus
d’un examen attentif des bouses, un tamisage
de leurs constituants.
conduite de l’alimentation (aliments,
équilibres, distribution, ...).
Pour vous aider à répondre à ces
questions et apporter les corrections
nécessaires, appelez vos
conseillers (vétérinaire, nutritionniste,
contrôleur laitier,…) pour un
diagnostic de troupeau.
GDS INFO 2008/2009
16
La principale cause d’hétérogénéité des
bouses et de sous production en élevage
bovin laitier est l’acidose ruminale subaiguë.

Les bouses de l’animal
malade, symptôme d’une
maladie d’élevage :
Un animal (ou un petit nombre d’animaux)
qui présente des bouses
anormales doit faire l’objet d’un
examen clinique complet en 6 étapes
selon la méthode « éleveur
infirmier de son troupeau ».
Le système digestif peut être perturbé
par
- des maladies « digestives » : acidose
aiguë, indigestions, dilatations
et ulcères de la caillette,
entérites parasitaires ou infectieuses,
occlusions intestinales, ...
- d’autres maladies : mammites
toxinogènes, paralysies péripartum,
septicémies, ...
Deux exemples :
- la salmonellose : la diarrhée
aiguë, inflammatoire, rougeâtre,
chargée de pseudo-membranes
fibrineuses, intensément contagieuse,
sera systématiquement
associée à de l’hyperthermie
(>40,5°C), à tout age.
- La paratuberculose : diarrhée
profuse, bulleuse, contenant des
éléments indigérés (défaut d’assimilation),
d’évolution lente, sans
hyperthermie, amaigrissante, sur
des animaux adultes, apparaissant
après un stress (vêlage).
Yves DEBEAUVAIS, Groupement
Technique Vétérinaire (GTV 74) ■
Des bouses volumineuses et plus consistantes
seront l’assurance d’un bon état de
santé et du maintien de la capacité
d’ingestion des vaches taries.
N’oubliez pas :
Face à un animal qui présente une anomalie des bouses, si vous n’identifiez pas avec
certitude la maladie ou qu’elle touche plusieurs animaux, un conseil ou une consultation
de votre vétérinaire sera nécessaire. Vos observations l’aideront à poser un diagnostic,
étape incontournable pour le traitement et la prévention.
Pour les vaches laitières on recherche
des bouses petites, peu colorées (tout
est assimilé) et assez liquides (fibres
indigestibles + eau).
Pour en savoir plus :
- examen d’un bovin malade par l’éleveur,
disponible dans votre GDS
- « l’observation du troupeau laitier », et
« Maladies des bovins »
(4 e édition)
- « signes de vaches »
- « les vaches nous parlent d’alimentation »,
- le « bousomètre PLM »
GDS INFO 2008/2009
17

Veiller au confort des vaches en logettes
Voir des vaches en logette est courant. C’est une solution
pratique mais mal mise en œuvre, elle peut favoriser l’inconfort
des animaux et l’apparition de boiteries.
GDS INFO 2008/2009
18
Pourquoi se préoccuper du
confort du couchage ?
Des logettes doivent permettre aux
vaches d’avoir le même temps de
repos qu’au pâturage soit 12 à 13
heures par jour. Si les aires de couchages
sont mal adaptées, les
vaches deviennent réticentes à les
occuper. Elles se fatiguent et se
blessent en se couchant. Les conséquences
sont alors toujours les
mêmes : les animaux boitent et leur
production baisse.
Comment évaluer le confort
d’une stabulation logettes ?
Le plus parlant est l’observation des
animaux en arrivant dans la stabulation.
Lorsque le troupeau est au
calme (soit au milieu de la matinée
ou de l’après midi, à des moments
éloignés des heures de traite), les
90% des vaches sont couchées, c'est un bon
critère d'évaluation du confort
vaches doivent manger ou être couchées
à ruminer ou se reposer. Si
plus de 10% des vaches « déambulent
» dans les couloirs ou restent
debout dans les logettes, c’est que
celles-ci ne répondent pas aux
besoins des animaux. Il faut alors
regarder point par point les logettes
et voir ce qui est perfectible.
Les principaux points clés
de la logette
Longueur de la stalle :
Du bord du trottoir jusqu’à l’arrêtoir
au sol, ou si celui-ci n’existe pas jusqu’à
la barre au garrot qui est alors
le 1 er obstacle rencontré, les recommandations
varient de 185 à
200 cm en fonction du gabarit des
plus grandes vaches du troupeau et
de la hauteur de la barre au garrot.
La vache doit pouvoir mettre ses 4
pieds sur la stalle. Si des vaches
posent les deux pieds arrières dans
le couloir alors que les deux pieds
avants sont sur la stalle, vous pouvez
penser que les animaux sont
gênés pour avancer. Est-ce parce
que la stalle est trop courte ou
parce que le mur n’est pas suffisamment
éloigné ?
L’arrêtoir au sol :
Il permet à la vache de correctement
se positionner sur la stalle
avant de se coucher. Il va détermi-

Le relever : le dégagement à l’avant de la
logette est important pour que la vache puisse
étendre son corps. Sa tête est lancée de
70 cm en avant de sa position de départ. Tout
obstacle sera très pénalisant.
ner la longueur de la stalle (cf paragraphe
précédent). Ainsi, la vache
sera à une distance raisonnable des
obstacles (d’un mur notamment),
et pourra se relever sans encombre
: pour se lever, une vache doit
lancer sa tête en avant comme un
balancier.
L’arrêtoir doit être visible par la
vache mais ne pas être blessant.
Une perche de bois ronde de 10 cm
de diamètre ou une sangle fera l’affaire.
Dans le cas de figure où 2 rangées
de logettes sont face à face, l’arrêtoir
au sol ne semble pas indispensable.
Nous pouvons constater des exemples
qui fonctionnent bien. Par contre,
lorsque les logettes sont face à
un mur, il devient indispensable.
Eloignement du mur :
Lorsque la rangée de logettes est
disposée face à un mur, il faut un
minimum de 2,70 à 3 mètres entre
le bord du trottoir et le mur, cette
valeur variant selon la longueur de
la stalle et le format des animaux.
Revêtement du sol :
Il doit permettre d’amortir le choc
lorsque la vache se laisse tomber
au couchage. A ce moment, c’est le
jarret qui reçoit l’impact. Plusieurs
solutions existent : matelas recouverts
de paille ou de sciure, paille
(au moins 3 kg par vache et par
jour), sciure, compost, tapis caoutchouc…
Quelle que soit la solution
choisie, l’entretien du «lit » des
logettes doit être quotidien.
La structure de la logette :
Les modèles présentés sur le marché
sont très nombreux et en permanente
évolution. Les points
importants qu’il convient de retenir
sont :
- aucune barre frontale ne doit
entraver le passage de la tête de
l’animal pour ne pas empêcher le
relever.
- des structures simples pour régler
la position de la barre au garrot
sont à favoriser car elles vous permettront
d’affiner les réglages à
l’installation, et ensuite selon le
comportement de vos animaux.
Au final, des logettes bien conçues
doivent permettre aux animaux de
se coucher sans réticence, et de se
relever d’un mouvement fluide et
rapide.
Nathalie MAVRIC
Vétérinaire GDS 69 ■
GDS INFO 2008/2009
19

AGRODIRECT
Matériel pour l’élevage et pour la transformation fermière
Notre objectif :
Prolonger l’action sanitaire en fournissant
aux éleveurs des produits et
du matériel pour l’élevage et pour
la transformation fermière.
Notre force :
Ce sont les milliers éleveurs déjà
utilisateurs du service et notre
réseau de techniciens et de vétérinaires
travaillant au sein des 9 GDS
partenaires d'Agrodirect qui se
mobilisent pour vous sélectionner
les meilleurs produits.
Notre capacité :
• 6000 éleveurs sont déjà clients
d’Agrodirect
• Plus de 2000 articles sont disponible
pour les clôtures, les bâtiments,
la fromagerie, la découpe,
l’hygiène, la nutrition, les soins
aux animaux, la traite, les veaux, le
vêlage,...
• Des interlocuteurs techniques
dans chaque GDS et au siège
d’Agrodirect,
• 2 magasins - dépôts (La Murette
et La Tour de Salvagny)
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Et à partir de cet automne,
Vous pourrez directement commander
sur notre site internet :
GDS INFO 2008/2009
20
Pour nous contacter :
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L’importance de l’acidification pour les
fromages lactiques
Les ferments lactiques naturels des fourrages et litières
passent dans le lait à la traite et transforment le lactose en
acide lactique. Cette fermentation est indispensable à la
fabrication des fromages : pour obtenir un caillé ferme au
moulage, faciliter l’égouttage, protéger le fromage de
contaminations en germes indésirables et améliorer sa
conservation.
Conditions nécessaires à
une bonne acidification :
Les techniques d’élevage et de traite
ont permis d’améliorer la qualité
bactériologique des laits au détriment
des bactéries lactiques nécessaires
à la fermentation. C’est pourquoi,
de nombreux producteurs
ensemencent leur lait avant emprésurage
avec du lactosérum ou des
ferments du commerce. On ensemence
le lait avec 1 à 2 % de lactosérum
prélevé lors de la fabrication
précédente. Celui ci peut être
L'acidité : une mesure simple à réaliser.
conservé en chambre froide ou au
réfrigérateur pendant 3 jours maximum.
L’acidité Dornic du lactosérum
doit être comprise entre 50 et
65°D. Avec les ferments du commerce,
il faut respecter les préconisations
du fabricant.
Pour une meilleure coagulation, il
est conseillé de respecter un délai
pour permettre la multiplication des
bactéries lactiques avant l’emprésurage
:
- soit une prématuration du lait : lait
du soir ensemencé en bactéries lactiques
et stocké entre 12 et 14°C
pendant la nuit.
- soit une maturation : lait ensemencé
en bactéries lactiques et
laissé à la température d’emprésurage
pendant 2 à 4 heures.
Dans les deux cas, l’acidité du lait à
l’emprésurage doit être comprise
entre 20 à 25°D (on recherche un
gain d’acidité de 5°D). En fabrication
lactique, la température de
caillage doit être de 18°C minimum
pour permettre une bonne multiplication
des bactéries et plutôt de
l’ordre de 20°C.
Laurent THOMAS, GDS69 ■
GDS INFO 2008/2009 - Ardèche
21

Une nouvelle méthode d’analyse
dans nos laboratoires :
la PCR
La PCR (Polymerase Chaine Reaction) est un nouvel outil
d'analyse plus sensible et spécifique pour détecter la présence
de virus. Son coût plus élevé peut être estompé par des
analyses de mélange.
Quelle méthode permet à la
fois :
- de détecter la présence d’une
vache IPI (BVD) en analysant le
lait de tank ?
- de différencier un animal immunisé
contre la FCO d’un animal
contagieux ?
- de repérer un bélier porteur de
gènes de sensibilité à la tremblante
?
- de diagnostiquer à coup-sur un
avortement à fièvre Q ?
- de prouver la présence d’OGM ?
- de repérer des salmonelles dans
des aliments ?
C’est un nouvel outil d’analyse dont
nos laboratoires départementaux
se sont équipés depuis quelques
années : la PCR (Amplification en
chaîne par polymérase).
Au sein des cellules des êtres
vivants, l’ADN constitue l’élément
de base du génome.
La méthode PCR consiste à répliquer
une portion d’ADN (ou d’ARN)
spécifique d’un pathogène en un
nombre de copies (proche du
milliard) suffisant pour être détecté
par des méthodes traditionnelles
d’analyse.
La méthode PCR est à la fois plus
spécifique et plus sensible que la
plupart des méthodes utilisées
jusque là. Elle permet de mettre en
évidence, avec peu de risque d’erreur,
des quantités très faibles de
virus ou de bactéries.
Son principal inconvénient est le
prix. Cela reste une méthode
coûteuse, de l’ordre 30 à 50 euros.
Ce qui n’est pas un obstacle dans
les cas où la PCR permet de réaliser
des analyses de mélange.
En 20 ans, la PCR est passée de l’idée
géniale d’un prix Nobel à une
technique largement utilisée dans
nos laboratoires. Parions que ses
applications dans le domaine de la
santé ou de la génétique ne font
que commencer….
Jean-Luc Chevallier, GDS 01 ■
GDS INFO 2008/2009 - Ardèche
23

De nouvelles règles pour la
prescription et la délivrance des
médicaments : les protocoles de soins
La quasi-totalité des médicaments ne peuvent être délivrés que
sur prescription vétérinaire. Depuis avril 2007, pour qu’un
vétérinaire prescrive un médicament sans examen clinique des
animaux, l’éleveur doit s’engager dans un « suivi sanitaire
permanent de l’élevage », reposant notamment sur des
protocoles de soin.
GDS INFO 2008/2009
24
Le protocole de soin, c’est
quoi ?
Le bilan sanitaire permet de lister les
affections auxquelles l’élevage est
régulièrement confronté : ex : mammites,
boiteries, parasitisme…
Pour chacune de ces pathologies, un
protocole de soin peut être proposé.
Le protocole de soin définit des
actions préventives et des actions
curatives.
Il s’agit d’abord d’éviter les maladies.
Le protocole de soin décrit
les actions devant être menées par
l’éleveur pour améliorer les conditions
sanitaires de l’élevage.
Il détermine aussi les traitements
préventifs envisagés (Vaccins, traitements
anti parasitaire….).
Pour les affections auxquelles l’élevage
a déjà été confronté, et pour
lesquels un examen des animaux
n’est pas indispensable, le vétérinaire
définit les traitements préconisés.
Il insiste sur les conditions
d’utilisation des médicaments, les
précautions d’emploi. Il fait référence
au savoir faire de l’éleveur.
Le protocole de soin précise les critères
d’alerte qui doivent amener
l’éleveur à faire appel au vétérinaire.
Le protocole de soins est actualisé
au moins une fois par an à l’occasion
d’une « visite de suivi ».
Il peut également être modifié tout
au long de l’année en cas de
besoin.
En cours d’année un nouveau
protocole de soins peut être rédigé
en fonction de l’évolution des
pathologies dans l’élevage.
Le document doit être conservé 5
ans dans le registre d’élevage de
l’éleveur.
Quel est l’avantage de faire
un protocole de soin ?
Le protocole de soin renforce le
partenariat entre l’éleveur et le
vétérinaire dans l’optique de mener
des actions de maîtrise des problèmes
sanitaires de l’élevage.
Il permet aussi au vétérinaire de
prescrire des médicaments sans
examen préalable des animaux du
moment que la pathologie visée fait
bien partie du protocole de soin et
que le critère d’alerte n’a pas été
dépassé.
Jean-Luc Chevallier, GDS 01 ■

Les maladies à vecteur, une
transmission en trois étapes
Fièvre catarrhale, piroplasmose, besnoitiose,… toutes ces
maladies ont un point commun. Elles se transmettent par
l’intermédiaire d’un vecteur : insecte ou acarien. Les vecteurs
ignorent les frontières et certains tirent profit du
réchauffement climatique.
Les maladies à vecteur se
caractérisent par trois phases
successives :
et entretenant des contacts étroits
avec les animaux cibles.
• La contamination du vecteur,
qui a généralement lieu à l'occasion
d'un repas de sang pris sur
un animal déjà infecté.
• La multiplication et/ou la
maturation de l'agent infectieux
dans l'organisme du vecteur. Elle
se déroule dans quelques sites
précis de l'organisme et prend un
laps de temps variable.
• La transmission de l’agent
pathogène à un vertébré
réceptif, qui se fait le plus souvent
à l’occasion d’un nouveau
repas de sang lors de l’injection
de salive, mais également, par
régurgitation ou par les déjections.
Pour que cet enchaînement complexe
fonctionne, il faut des animaux
réservoirs d’agents pathogènes
et d’autres qui soient susceptibles
d’être infectés. Entre les deux,
il faut un vecteur présent de façon
abondante, capable d’assurer la
multiplication de l’agent pathogène,
doué d’une longévité suffisante
Pour limiter l’impact, il est possible
d’intervenir sur l’environnement et
d’aider les animaux : rendre l’environnement
moins favorable au vecteur,
protéger les animaux cibles
des vecteurs, immuniser les animaux,
stimuler leurs défenses,
veiller à leur fournir une alimentation
et un logement sains... ; et
comme le suggérait Sun Tzu, une
troupe initialement en bonne santé
est plus résistante face aux attaques
de l'ennemi.
Isabelle Drouet, GDS 74 ■
INFO 2008/2009 -
GDS
25

Les mouches : un vecteur de
plaies
La mouche, insecte le plus connu et le plus répandu, ne fait
pas qu'agacer : elle est aussi un porteur de microbes. Son
corps grouille de millions de bactéries qu’elle dépose sur les
aliments et la peau des animaux. Elle répand d'innombrables
maladies, notamment les mammites d’été, les kératites.
GDS INFO 2008/2009
26
Un cycle de multiplication
effarant
Parvenant à la maturité sexuelle
seulement deux semaines après la
ponte, les jeunes femelles pondent
à leur tour, de sorte que le bref
intervalle qui sépare chaque génération
permet la multiplication de
l’espèce à un rythme effrayant.
Ses aires de reproduction préférées
sont les immondices, les excréments
laissés à découvert, les détritus
et la charogne.
Elle ne reste pas enfermée. Le soir,
elle va faire un tour au jardin; au
compost, au fumier, vers la mare,
elle apprécie aussi les fleurs jaunes.
Les réserves accumulées pendant le
stade larvaire suffisent à maintenir
l’adulte en vie, mais qui a quand
même besoin d’un apport en sucre,
représenté sous des formes diverses:
nectar, pollen, miellat, lait,
liquide sucré, viande, fruit… La
mouche a un odorat très développé
et peut détecter une très forte
odeur à plusieurs kilomètres. Pour
se nourrir, elle sort sa trompe qui se
replit au repos. La salive s’écoule et
ses enzymes « digèrent » partiellement
la nourriture. Les substances
digérées et liquéfiées sont ensuite
aspirées. Pendant qu’elle se nourrit,
la mouche régurgite souvent une
partie de son repas précédent et
c’est surtout de cette manière qu’elle
transmet des microbes pathogènes
à nos aliments.
La reproduction a lieu en été, où les
conditions sont les plus favorables.
Un bel été lui convient, mais trop
de chaleur limite sa reproduction. Si
certains diptères effectuent de
savantes danses nuptiales, l’étreinte
de la mouche est brève et brutale.
Une seule femelle peut pondre jusqu’à
1000 œufs, en plusieurs pontes
de 150 œufs chacune. Dans les

meilleures conditions, elle peut
s’accoupler 2 semaines après l’éclosion
et pondre 4 jours après l’accouplement.
La femelle apprécie
pour pondre les endroits chauds et
humides : fumier, crottin, bouses,
viandes, fromages, poubelles...
Selon la chaleur et l’humidité, les
œufs éclosent au bout de 8 à 24
heures et deviennent alors larves,
dit aussi asticots puis nymphes,
pendant une brève période avant
de se transformer en mouches proprement
dite. L’adulte vit de 10 à 12
jours. On compte de 10 à 30 générations
par an et théoriquement,
une femelle peut espérer une descendance
de quelques 4 trillions
d’individus !
La mouche est une familière de notre
vie ; elle est présente de mars à minovembre
dans nos habitations sous
différentes formes : larves, nymphes,
imago…
Sa paire d’ailes est actionnée par de
puissants muscles qui les activent à
300 battements par seconde, ce qui
permet à la mouche de dépasser la
vitesse de 7 kilomètres à l’heure et
de se déplacer d’une dizaine de
kilomètres en 24 heures.
La mouche n’est pas un insecte
social; les myriades que l’on peut
apercevoir résultent d’une éclosion
massive.
Mr Hyde…
Il existe une infinie variété de diptères
que l’on nomme " mouches ".
Certaines sont nuisibles pour les
cultures, pour les animaux qu’elles
attaquent et parasitent, dégoûtent
par leur aspect répugnant, et sont
vecteurs de maladie…
… et Dr Jekyll
Mais la plupart sont utiles pour la
pollinisation, la transformation des
déchets organiques en humus. Elles
font disparaître charognes et ordures,
combattent des insectes nuisibles,
interviennent dans le processus
de vinification… Sans parler de
leur rôle clé dans la chaîne alimentaire
: sans mouches, pas d’oiseaux,
ni de poissons qui sont friands d’insectes.
De nombreux moyens sont mis en
œuvre pour combattre les mouches
qui énervent plus qu’elles ne nuisent
car comme cela est dit plus haut,
une hygiène rigoureuse est la première
prévention de toute infection.
Bernard BLOSSE, GDS69 ■
GDS INFO 2008/2009
27

La besnoitiose, une maladie en
extension
La besnoitiose est une maladie parasitaire connue et décrite
depuis très longtemps aussi bien en Europe du Sud qu’en
Afrique ou en Asie.
Une maladie parasitaire
ancienne et connue
GDS INFO 2008/2009
28
La besnoitiose est provoquée par
un parasite unicellulaire de la
famille des coccidies. La transmission
se fait essentiellement par l’intermédiaire
de gros insectes
piqueurs, comme les taons ou les
stomoxes. Ce parasite se développe
sous forme kystique dans plusieurs
tissus, dont la peau. Le parasite
connaît un grand nombre d’hôtes
dont les bovins, caprins, équins.
En France, la besnoitiose est observée
depuis longtemps en Midi-
Pyrénées. Elle est apparue en
2002-2003 dans les Alpes du Sud,
certainement suite à l’introduction
d’animaux provenant des foyers du
sud-ouest.
La besnoitiose se déclare
en trois étapes
- phase fébrile : plusieurs jours
après la contamination du bovin,
une très forte fièvre (41-42°C)
apparaît. L’animal est essoufflé,
congestionné (yeux rouges, nez qui
coule)
- phase des oedèmes : du liquide
inflammatoire s’accumule sous la
peau, qui devient chaude et tendue.
L’œdème généralisé se
Les oedèmes, deuxième phase d'évolution de
la besnoitiose
remarque plus facilement dans certaines
parties comme les paupières,
le fanon, l’extrémité des membres,
la mamelle, les testicules.
Les ganglions augmentent de taille
et sont parfois visibles à l’œil nu.
- phase de sclérodermie : la peau
s’épaissit, se plisse, se cartonne
donnant l’aspect de la peau d’éléphant
et crevasse à certains
endroits (mufle, mamelle), les poils
tombent. D’autres organes peuvent
être atteints : l’appareil respiratoire
(bronchite), l’appareil génital (avortement,
orchites), les yeux. Les animaux
s’affaiblissent lentement et
finissent par mourir d’épuisement.
En phase terminale, l’euthanasie
reste la seule solution envisageable.
Le diagnostic précoce est délicat,
les premiers signes de la maladie

étant communs à d’autres maladies.
La besnoitiose semble paraître
affecter le plus souvent les jeunes
bovins (2 à 4 ans) et l’expression
clinique est le plus souvent
estivale. Cependant, le temps d’incubation
n’est pas réellement défini.
Il existe parfois des formes
hivernales. La symptomatologie se
déclare alors en dehors de la période
d’activité des insectes.
Diagnostic
Il existe actuellement peu de
moyen de diagnostic facilement
utilisable :
- L’examen histologique sur prélèvement
cutané : fiable mais relativement
coûteux.
- L’examen visuel des animaux (sclère
de l’œil où apparaissent des
petits kystes).
De nouveaux moyens de diagnostic
en laboratoire sont en cours d’étude.
Il est probable que dès cet
automne, certain de ces tests pourront
être utilisés soit dans le cadre
d’un dépistage exhaustif soit dans
le cadre d’une sécurisation des
échanges d’animaux.
Traitement
En début d’évolution, des fortes
doses d’anti-infectieux (type sulfamides)
permettent d’arrêter l’évolution
de la maladie… Le bovin
atteint peut alors être engraissé ou
vêler normalement.
Il est à noter que l’animal reste porteur
de parasites et donc source de
contamination pour le reste du
troupeau.
Prévention
En attendant de disposer d’outil de
dépistage facile à utiliser et fiable, il
est possible d’agir :
- Apprendre à diagnostiquer la maladie
précocement de manière à
traiter, isoler et réformer les animaux
atteints le plus rapidement
possible.
- Dépister des porteurs chroniques
: le contrôle minutieux
(recherche des kystes dans les
yeux…) de tous les animaux en
zone à risque permet de dépister
les animaux sains mais porteurs de
parasites. En l’absence de connaissance
plus approfondie de cette
maladie et par mesure de précaution,
il est conseillé d’éliminer ces
animaux vers un abattoir.
- Contrôler les bovins à l’introduction
: lors d’achat, pension,
retour de transhumance de zones
contaminées, il est conseillé de
vérifier l’absence de kystes dans les
yeux.
- Lutter contre les insectes
piqueurs : c’est pour l’instant la
seule action préventive efficace.
Mais la durée d’efficacité des traitements
reste limitée (15 jours à 1
mois) : des traitements réguliers et
systématiques sont nécessaires.
Guy TROUILLEUX, GDS 05 ■
GDS INFO 2008/2009
29

La piroplasmose : une maladie
transmise par les tiques
GDS INFO 2008/2009
30
La piroplasmose ou babésiose est une maladie due à un
protozoaire parasite (babésia) qui détruit les globules rouges.
Celui-ci est transmis aux animaux où à l’homme par des piqûres
de tiques. Les animaux sauvages (rongeurs et ruminants)
constituent le réservoir de l’infection. La prévention passe par la
maîtrise de l’infestation des animaux domestiques par les tiques.
Une maladie saisonnière
Les cas de piroplasmose coïncident
avec la période d’activité des
tiques : principalement mai et octobre.
Les animaux qui pâturent des
prés avec des broussailles et taillis
sont les plus exposés. Même si la
maladie n’est pas contagieuse, il est
fréquent que plusieurs individus
soient atteints simultanément dans
un même lot.
Intervenir rapidement dès
les premiers signes
Après une incubation de quelques
jours à trois semaines, les animaux
atteints ont typiquement une forte
fièvre associée à des urines noires
car chargées en hémoglobine, des
douleurs et un arrêt de la rumination.
Les muqueuses de la bouche
et du vagin sont de couleur jauneorange
(ictère). A ce stade, le traitement
doit intervenir rapidement car
les animaux peuvent mourir aussi
bien de l’anémie que d’un blocage
du fonctionnement des reins ou
d’autres complications.
La prévention : l’utilisation
réfléchie des pâtures en
fonction du risque
Les cas les plus graves de piroplasmose
semblent souvent liés à une
rupture ou une absence d’immunité
vis-à-vis du parasite. Lors d’un
nouveau contact avec le parasite
(par exemple lors de rachat de
pâtures embroussaillées ou avec
l’achat de nouveaux animaux), il est
fréquent d’observer une flambée de
cas cliniques graves.
Plusieurs mesures de prévention :
- le contrôle de l'habitat des tiques :
élagage des buissons, taillis ou
fourrés qui constituent des réservoirs
à tiques.
- l’utilisation préférentielle des
pâtures « à risque » pour des jeunes
de première année (acquisition
d’une immunité),
- l’application de traitements antiparasitaires
contre les tiques aux
périodes à risque.
Michel DUPRES,
Vétérinaire GDS38 ■

Fièvre catarrhale (FCO) :
pourquoi y a-t-il une saison ?
La FCO est transmise par les piqûres des moucherons
culicoïdes femelles. Alors que celles-ci sont très nombreuses
dès le printemps, le maximum de cas est en fin d’été ou début
d’automne. Il y a des raisons à ce décalage.
Il faut d’abord que la
femelle culicoïde s’infecte
Les culicoïdes sont minuscules (1 à
2 mm). La quantité de sang qu’ils
prélèvent aussi (0,0003 ml) et leur
risque d’absorber des virus limité.
Moins de 2% des moucherons
piquant un animal porteur deviennent
infectés. Comme les porteurs
de virus sont peu nombreux après
l’hiver, les culicoïdes infectés sont
rares en début de saison. Ensuite,
plus il y a de ruminants atteints,
plus le nombre de culicoïdes infectés
augmente.
Puis qu’elle devienne infectante
Pour que le moucheron puisse
transmettre le virus, il faut que ce
dernier se multiplie abondamment
dans son organisme et atteigne les
glandes salivaires. Cela prend 10
jours, alors que de nombreux moucherons
vivent moins longtemps.
Et qu’elle transmette le
virus
Etre infecté ne suffit pas. Il faut pouvoir
transmettre et donc faire un
autre repas de sang. Il se passe 4 à
5 jours entre deux repas. Etant
donné les 10 jours nécessaires à la
maturation du virus, si une femelle
est contaminée au premier repas,
elle ne pourra transmettre qu’au
troisième ou au quatrième. De plus,
les repas peuvent être pris sur d’autres
espèces que les ruminants, ce
qui augmente la perte en charge.
En définitive, pour que la FCO se
transmette bien, il faut beaucoup
de ruminants infectés et beaucoup
de femelles culicoïdes adultes
contaminées et ayant déjà pondu
plusieurs fois. Cela demande du
temps et se produit surtout en
deuxième partie de la belle saison
sous nos climats.
Après tant d’obstacles, comment
peut il y avoir tant de FCO ? C’est que
les culicoïdes sont très nombreux.
Des chercheurs en ont compté plus
de 2000 sur une génisse en un quart
d’heure. En estimant qu’ils n’en
voyaient qu’un sur cinq, ils pensent
qu’il y en avait peut être 10 000.
Jean-Luc Simon, vétérinaire,
FRGDS Rhône-Alpes ■
GDS INFO 2008/2009 - Ardèche
31

Comment vivent les culicoïdes ?
Ces moucherons minuscules dont les femelles
transmettent la fièvre catarrhale en piquant les ruminants ont
des modes de vie diversifiés. Les connaître permet de mieux
apprécier la situation et les mesures à prendre.
Al’heure actuelle, les espèces
de culicoïdes incriminées
dans nos régions sont des
habituées de l’Europe tempérée.
Les femelles piquent car elles ont
besoin d’un repas de sang pour
faire évoluer leurs oeufs. Elles suivent
donc leurs cibles, les troupeaux,
mais, en même temps, ne
s’éloignent jamais trop de leurs
lieux de ponte.
Ces derniers sont l’humus pour
Culicoïdes obsoletus, les zones
marécageuses pour C. pulicaris et
les bouses pour C. dewulfi. Une
trace de sabot dans la boue peut
être un « marécage » suffisant pour
un insecte aussi petit que C. pulicaris.
Une bouse qui se dessèche et
n’est plus assez humide pour C.
dewulfi, peut devenir un très bon
humus pour C. obsoletus. Le seul
réel ennemi est la sécheresse.
Comme elle est rarement durable
sous nos climats tempérés, son
influence reste limitée et temporaire.
Et le froid hivernal ? Les larves
s’en protégent dans des litières de
feuilles ou dans le sol. Certains
adultes survivent à l’hiver, y compris
en rentrant à l’étable.
Autrement dit, les conditions sont
presque toujours réunies, auprès
des troupeaux, pour le succès des
culicoïdes et il sera difficile d’y
changer quoi que ce soit. Si l’on ne
peut pas agir suffisamment sur le
vecteur, il faut se retourner contre le
virus. D’où l’importance de la vaccination
et des mesures sanitaires de
contrôle des échanges.
Jean-Luc Simon, vétérinaire,
FRGDS Rhône-Alpes ■
GDS INFO 2008/2009
32
Nos campagnes offrent un milieu de vie riche
et diversifié aux culicoïdes

Fièvre catarrhale : des veaux infectés
pendant la gestation
Des recherches récentes ont montré que, si les vaches étaient
infectées pendant la gestation, elles pouvaient transmettre le
virus aux veaux à travers le placenta. Des veaux nés pendant
l’hiver de vaches infectées pendant l’été ou l’automne naissent
porteurs du virus et sont capables de le transmettre alors qu’il
n’y a pas de culicoïdes. Un tiers des veaux concernés
pourraient être dans ce cas.
Cette voie de contamination est
probablement mineure par
rapport aux piqûres de moucherons.
Du moins tant qu’on reste
dans une même zone infectée.
Mais c’est un véritable cheval de
Troie pour introduire le virus dans
une autre zone. Par exemple apporter
du virus de type 1 dans nos
zones infectées par le type 8. Cela
est désormais pris en compte par la
réglementation. Pour changer de
zone des femelles gestantes, il faut
prouver :
- soit qu’elles étaient protégées avant
la fécondation, (complètement vaccinées,
ou déjà séropositives)
- soit qu’elles n’ont pas été infectées
depuis, (toujours séronégatives
au moment du départ).
Cette découverte pose de nouvelles
questions. Si des veaux sont infectés
pendant la gestation, combien de
temps le restent ils ? Après leur naissance,
comment peuvent ils contaminer
des bovins adultes ? Est-ce,
comme le pensent certains chercheurs,
par l’intermédiaire du léchage
ou de l’ingestion de placenta ?
Des recherches sont en cours et
nous en saurons plus dans
quelques temps.
Jean-Luc SIMON, vétérinaire,
FRGDS Rhône-Alpes ■
GDS INFO 2008/2009 - Ardèche
33

Les maladies vectorielles du cheval
Il s’agit de maladies transmises par un vecteur qui est
généralement un insecte piqueur ou un acarien. Les chevaux
peuvent être les réservoirs de la maladie ou d’autres animaux
comme les oiseaux pour la West Nile.
GDS INFO 2008/2009
34
Les Principaux Vecteurs –
Les Principales maladies
Les vecteurs les plus courants dans
notre région sont les tiques, les
mouches, les taons, les moustiques,
les culicoïdes. Leur présence et leur
activité dépendent du climat. Les
maladies seront donc saisonnières.
Les maladies les plus fréquentes
dans notre région sont la piroplasmose
transmise par des tiques, la
dermite estivale transmise par des
culicoïdes. D’autres sont beaucoup
plus graves mais exceptionnelles
comme l’Anémie Infectieuse des
Equidés. La Peste Equine ou la West
Nile pourraient émerger.
Diagnostic
Le diagnostic de ces maladies est
parfois difficile. Cependant, il doit
être fait au plus tôt pour limiter la
propagation et soigner l’animal.
Si la dermite estivale ne met pas en
jeu le pronostic vital, la gravité du
prurit peut être invalidante.
A contrario, la Piroplasmose, la
West Nile, la Peste Equine peuvent
être mortelles.
L’Anémie Infectieuse des Equidés
relève d’une police sanitaire avec
abattage obligatoire.
Moyens de lutte
Un nettoyage régulier du bâtiment
associé à des insecticides permettra
de limiter le nombre de mouches.
Pour augmenter la mort des stades
larvaires de tiques, on défrichera les
pâtures et on pratiquera des rotations.
On évitera de stocker les
fumiers à proximité. On limitera au
maximum les eaux stagnantes, lieu
de multiplication des larves de
moustiques ou on utilisera des larvicides
sur ces zones.
L’utilisation d’insecticides et d’antiparasitaires
externes, la mise au pré
seulement la nuit, les bonnets et
couvertures peuvent permettre de
limiter les piqûres.
Parfois, on peut utiliser la vaccination,
mais elle reste rare pour les
maladies vectorielles.
Véronique Dumas-Soulageon,
Vétérinaire Conseil GDS07 ■

Fièvre Q : que faire dans les élevages
touchés ?
La fièvre Q provoque des avortements, parfois des
métrites et de l’infécondité chez les bovins, ovins et
caprins. Elle est contagieuse à l’Homme, l’éleveur et sa famille étant
souvent les premiers touchés. Chez les humains, elle ressemble à une
grippe, avec de forts maux de tête. Il peut y avoir des séquelles
graves : interruption de grossesse, complications chez les personnes
cardiaques. La contagion se fait surtout en inhalant des poussières
contenant des coxielles, bactéries de la Fièvre Q.
Dans les élevages avec des
avortements dus à la
fièvre Q, la vaccination est
indispensable
Seule l’utilisation d’un vaccin « de
phase 1 » (Coxevac®) sur les animaux
non contaminés (jeunes, animaux
introduits ou sans contact
avec les lots à avortements,…) peut
abaisser à la longue la pression
infectieuse dans le troupeau. Pour
cela, la vaccination devrait être
poursuivie génération après génération,
jusqu’au renouvellement
complet du troupeau.
Des mesures d’hygiène
pour limiter la contagion
En très grandes quantités dans les
eaux fœtales et les délivrances, un
peu moins dans les excréments, les
coxielles survivent 6 mois dans les
poussières issues des effluents
(fumier, lisier) et sont dispersées
par le vent. Il faut, dans la mesure
du possible, collecter les délivrances
et les avortons, prendre des
Les principales mesures de maîtrise
applicables utilement dans les élevages
touchés ont fait l’objet d’un consensus au
niveau national. Une analyse révélant
la présence de coxielles dans le lait
n’est pas source d’inquiétude pour la
santé humaine (donnée de l’AFSSA).
précautions en aidant aux mises
bas et avoir une gestion adaptée
des effluents et des épandages.
D’autres mesures (isolement, nettoyage,
matériel en commun, ...)
peuvent s’ajouter, suivant les possibilités.
Tout est à adapter à chaque
secteur, à chaque exploitation.
Informez vous auprès de votre GDS
qui avec votre vétérinaire peut vous
aider à mettre en place un véritable
« plan Fièvre Q ».
Jean-Luc Simon,
vétérinaire,
FRGDS Rhône-Alpes ■
GDS INFO 2008/2009
35

L'Ehrlichiose Granulocytaire Bovine
ou Anaplasmose bovine
ou "fièvre des pâturages"
L'ehrlichiose bovine est une maladie qui se transmet par les
piqûres de tiques. Elle touche également l'homme chez qui elle
est appelée "anaplasmose". Les petits animaux sauvages (mulots,
campagnols,…) sont le principal réservoir de cette infection.
GDS INFO 2008/2009
36
La fièvre et les gros paturons
ne sont pas les seuls signes
En élevage laitier, la maladie se
manifeste le plus souvent initialement
par une forte baisse de la production
laitière, une fièvre supérieure
à 40°C, une perte d'appétit, une
dégradation de l'état général, un
amaigrissement. Une toux sèche
puis grasse est présente : on parle
de syndrome grippal d’été. Enfin,
des avortements sont constatés.
Le signe caractéristique de la maladie,
l’œdème des paturons, reste
rare. Le diagnostic passe par un examen
sanguin des animaux malades
où l’ayant été depuis au maximum
depuis moins de deux mois.
Le traitement de l'ehrlichiose
nécessite des tétracyclines pendant
plus d’une semaine. L’éleveur et
son vétérinaire devront alors résoudre
une équation difficile entre le
coût des médicaments, les pertes
liées à la maladie, et les pertes
consécutives au temps d’attente.
La maladie est transmise
par les tiques durant l’été
L'inoculation de l’ehrlichiose survient
plus de 24 heures après la
morsure de la tique. D’où l’intérêt
d’un étiquage précoce et de traitements
antiparasitaires. Les premiers
symptômes apparaissent 48 à 72
heures plus tard.
Pour la prévention, l’immunisation
des jeunes est à
privilégier
La maladie concerne souvent des
animaux achetés, ou bien fait suite
à un regroupement de troupeaux
ou encore lors de la mise en pâture
de nouvelles parcelles. La prévention
repose sur trois mesures :
• la lutte contre les tiques par une
action sur le biotope : débroussaillage,
identification des sites à
risque et délimitation de ces
zones,
• éviter de faire pâturer des vaches
laitières dans les zones identifiées
« à risque ehrlichiose »,
• s’efforcer d’organiser une mise «
en contact » précoce des génisses
non gestantes afin qu'elles
acquièrent à titre préventif une
immunité.
Michel Dupres,
vétérinaire GDS 38 ■

La Peste Porcine Classique
La peste porcine classique (PPC) est une grave maladie
spécifique des suidés (porcs et sangliers) qui génère des pertes
économiques importantes. En cas de foyer, les mesures prises
pour prévenir son extension sont drastiques.
Fièvre, hémorragies,
mortalités
La forme suraiguë de la PPC entraîne
la mort dans les 48 heures pratiquement
sans autre symptôme que
la fièvre. Dans la forme aiguë, la
phase initiale est caractérisée par
une forte fièvre jusqu'à 42°C. Les
animaux sont prostrés ; puis rapidement
apparaissent de multiples
hémorragies cutanées, une cyanose
des extrémités et des symptômes
respiratoires et nerveux. Les animaux
meurent au bout de 5 à 15
jours. Il existe également une forme
chronique : les symptômes sont
atténués et les animaux peuvent
survivre plusieurs semaines, ou plusieurs
mois.
En cas de confirmation de la maladie,
l’abattage, suivi d’une désinfection
et d’un vide sanitaire sont obligatoires.
Des mesures sont également
adoptées dans un très large
périmètre : confinement des autres
élevages porcins, contrôles sérologiques
réguliers, battues et abattage
des sangliers. Les exportations à destination
des pays ou zones indemnes
de PPC sont interdites.
La prévention passe par la protection
des ateliers porcins.
Un plan de surveillance permanent
par contrôle sérologique est réalisé.
La transmission de la maladie s'effectue
de manière directe par
contact avec un animal infecté ou
indirecte par l’ingestion de viande
infectée ou au contact d’objets
souillés tels que des bottes ou une
bétaillère.
Principales règles
de prévention à respecter :
En cas de foyer, les mesures
à adopter :
- ne pas nourrir les suidés avec
des déchets de cuisine : le virus
est très résistant dans les tissus des
animaux,
- mettre en place des clôtures
pour les sangliers : le risque
majeur de contamination concerne
les élevages en plein air par contact
direct,
- ne pas pénétrer dans un élevage
porcin après avoir touché ou
manipulé des sangliers.
Michel DUPRES,
Vétérinaire GDS38 ■
GDS INFO 2008/2009
37

Abattages obligatoires et
Indemnisations de l’Etat
La réglementation prévoit des abattages partiels ou totaux
dans le cadre de certaines maladies réglementées. En effet, les
modes d’indemnisations ainsi que leurs montants divergent
selon le type de pathologies rencontrées.
Dans quel cas suis-je
concerné ?
Pour certaines maladies (voir page
suivante), une déclaration aux
Services Vétérinaires (DDSV) est
obligatoire. Il ne faut donc pas
négliger des symptômes suspects
dans votre cheptel. Les pathologies
sont le plus souvent détectées à la
prophylaxie par le vétérinaire. Si la
maladie est confirmée par des tests
complémentaires, la DDSV vous
indiquera la marche à suivre. Vous
pouvez aussi faire appel à votre
GDS pour avoir des informations
complémentaires.
Expertise ou non ?
Pour certaines pathologies, il est
nécessaire de faire réaliser une
expertise (voir tableau ci-après)
pour déterminer le montant de l’indemnisation.
Une liste des experts
est établie par arrêté préfectoral.
Cette liste comporte deux collèges :
des éleveurs et des professionnels
de l’élevage. Pour un abattage partiel,
l’éleveur choisit un seul expert
et pour un abattage total un expert
de chaque collège.
Les montants des indemnisations
Les modalités de l’expertise sont
décrites dans l’arrêté du 30 mars
2001 fixant les bases de l’estimation
des animaux abattus et des
denrées et produits détruits sur
ordre de l’administration.
Sébastien ATTIAS, GDS13 ■
Les indemnisations selon
expertise s'entendent "valeur
de viande déduite".
GDS INFO 2008/2009
38
L'abattage diagnostic consiste à abattre un animal qui semble atteint pour rechercher
les lésions de la maladie et ainsi lever la suspicion. Il peut éviter un abattage
plus massif s'il infirme la présence de la maladie.

Maladie Type d’abattage Indemnité d'abattage référence réglementaire
Tuberculose
bovine
abattage diagnostic
abattage total
229 € / bovin
selon expertise
Tuberculose
caprine
abattage partiel
abattage total
84 € / caprin
selon expertise
Arrêté du 6 juillet 1990
fixant les mesures financières
relatives à la lutte contre
la brucellose bovine et à la
lutte contre la tuberculose
bovine et caprine
Brucellose
bovine
abattage partiel
abattage total
229 € / bovin
selon expertise
Leucose
bovine
abattage partiel
abattage total
259,16 € / bovin
selon expertise
Arrêté du 31 décembre
1990 fixant les mesures
financières relatives à la
prophylaxie collective et à la
police sanitaire de la leucose
enzootique bovine
ESB
abattage partiel selon expertise Arrêté du 4 décembre 1990
fixant les mesures financières
relatives à la police sanitaire
de l'encéphalopathie
animal suspect euthanasié 305 € / animal
spongiforme bovine
Fièvre
Aphteuse
abattage total + abattage cheptels
en contact + destruction
des produits et denrées
selon expertise
Arrêté du 22 mai 2006
fixant des mesures financières
relatives à la lutte contre
la fièvre aphteuse
Tremblante
ovine
et caprine
Brucellose
ovine
et caprine
Fièvre
Catarrhale
Ovine
Caprin: abattage total du troupeau
infecté
Ovin: abattage des ovins sensibles
et très sensibles
abattage partiel
ou diagnostic
abattage total
animal euthanasié ou mort
(dans les exploitations situées
dans un périmètre sous APDI*)
abattage total
*APDI : Arrêté Préfectoral portant Déclaration d’Infection.
selon expertise
45,73 € / animal
(cheptel de sélection :
76,22 €)
selon expertise
228,67 € / bovin
45,73 € / ovin ou caprin
(cheptel de sélection : 91,47
€)
selon expertise
Arrêté du 15 mars 2005
fixant les mesures financières
relatives à la police sanitaire
de la tremblante ovine
et caprine
Arrêté du 14 octobre 1998
fixant les mesures financières
relatives à la lutte contre
la brucellose ovine et caprine
Arrêté du 10 avril 2008
fixant les mesures financières
relatives à la fièvre catarrhale
ovine
GDS INFO 2008/2009 - Ardèche
39

KHV : les carpes de nos étangs menacées
par une maladie exotique
La découverte en 2006 de l’Herpès virus des carpes Koï dans
la Dombes (KHV), explique d’étranges mortalités vues ces
dernières années.
Depuis 1997, la maladie s’est
propagée dans le monde avec
les Carpes Koï, espèce d’ornement
très recherchée. Seules les
carpes sont sensibles. Ce n’est pas
un problème de santé humaine. La
mortalité peut dépasser 90%
quand la température de l’eau est
entre 14 et 25° C. A moins de 13° C,
les poissons ne meurent plus, mais
le virus est toujours là.
C’est une maladie très contagieuse
qui se transmet par contact avec un
poisson malade, les parasites, la
boue, le matériel... Elle apparaît au
printemps quand l’eau se réchauffe.
L'alerte est donnée par les oiseaux
qui tournoient sur l'étang.
Les carpes meurent
asphyxiées.
Les carpes perdent l'appétit et
remontent en surface à la recherche
d'oxygène. Elles commencent
par se marbrer. Ensuite, les branchies
présentent des nécroses jaunâtres.
Les poissons se rangent vers
une arrivée d'eau. Ils montrent des
signes de détresse respiratoires et
perdent tous réflexes de fuite.
Quand les branchies sont complètement
nécrosées, obstruées par du
mucus très abondant, les poissons
meurent asphyxiés.
Ce virus oriental n’aurait
jamais dû se retrouver dans
nos étangs.
GDS INFO 2008/2009
40
"Les poissons meurent aspyxiés"
© JP Vinaize
Le rejet de poissons d’ornement a
sans doute permis la contamination
de nos carpes. Le manque d’éducation
des populations à la prévention
sanitaire peut être responsable de
graves conséquences économiques.
Avec l’explosion des Nouveaux
Animaux de Compagnie (rongeurs,
reptiles …) ce type de mésaventure
risque de se renouveler.
Jean-Luc Chevallier, GDS 01 ■

Caisse Solidarité Santé Animale
En novembre 2007, en plein épisode de fièvre catarrhale dans les
départements du nord de la France, tous les GDS de France ont
décidé de constituer une caisse de solidarité pour venir en aide aux
éleveurs touchés par cette maladie. Construite sur le modèle de la
caisse nationale fièvre aphteuse, le dispositif élaboré permettra
toutefois de s’adapter aux différentes crises sanitaires qui peuvent
nous menacer.
Les maladies concernées
Les éleveurs éligibles
GDS INFO 2008/2009 - Isère
42
L’objet du CSSA est « d’assurer une prise en
charge sur les pertes subies par les éleveurs
adhérents à leur GDS à l’occasion de la survenue
de maladies épizootiques de la liste
de l’OIE et éligibles à la caisse ». Les espèces
et maladies concernées, la nature des
pertes et les montants de prise en charge
sont fixés par une Assemblée Générale de
la FNGDS (Fédération Nationale des GDS).
A savoir : la CSSA ne se substitue pas aux
plans d’assainissement du GDS ou à la caisse
coups durs. Elle traite de maladies dont
l’impact collectif est particulièrement grave,
à la fois en raison de leur très forte contagiosité,
et aussi en raison des conséquences
économiques et sanitaires qui dépassent
de très loin l’échelle individuelle d’un
troupeau. Les maladies non réglementées
et les problèmes sanitaires courants de
l’élevage relèvent de l’action de votre
GDS départemental et de sa fédération
régionale.
Pour pouvoir prétendre à la CSSA les éleveurs
doivent être adhérents au GDS depuis
au moins 3 ans et en règle avec leurs obligations
réglementaires (prophylaxies,
déclarations). Les éleveurs installés depuis
moins de 3 ans et bénéficiaires de la DJA
(dotation jeune agriculteur) sont éligibles
s’ils sont adhérents depuis leur installation.
Les éleveurs adhérents depuis moins de
3 ans ne sont pas éligibles. Tout examen de
situation particulière sera validé par le GDS
cantonal et soumis à l’approbation du
Conseil d’Administration du GDS.
L’avenir
En 2007, les premières aides versées au titre
de la CSSA ont pu l’être grâce à une avance
prise sur le fond national Fièvre Aphteuse
(FA). Toutefois, statutairement, l’objet du
fond FA ne permettant pas d’aider les élevages
touchés par la FCO cette avance devra
être remboursée par les cotisations à venir.
A terme, le fond fièvre aphteuse fusionnera
avec la CSSA.

Caisse Solidarité Santé Animale :
les aides FCO en 2007
En 2007 et 2008 la CSSA apporte
une aide aux élevages dans
lesquels l’infection par le virus
de la fièvre catarrhale ovine
(FCO) a été confirmé.
La contribution
La CSSA est une caisse abondée par les éleveurs
et uniquement eux. En 2008, cet
abondement à représenté 0,50 euros/
bovin et 0,10 euros par ovin ou caprin, soit
50 euros pour une exploitation de
100 bovins, et 15 euros pour une exploitation
de 150 ovins.
Ces sommes figurent sur votre appel de
cotisation 2008. Elles sont intégralement
reversées par votre GDS à la CSSA, sans frais
de gestion ni de collecte.
Barème de calcul des aides
Les pertes aides sont les frais de traitement
et des pertes sanitaires indirectes à compter
de la date de confirmation de l’infection.
Afin de ne pas multiplier des coûts de montage
des dossiers, c’est le principe d’une
indemnité forfaitaire qui a été retenu :
• la base retenue pour l’effectif du troupeau
est le nombre d’animaux ayant cotisé,
• seuil minimal d’éligibilité de 3 p. cent
d’animaux atteints,
• forfait total de 45 euros par bovin malade
et 7,5 euros par ovin malade,
• plafond de prise en charge de 20 % de
l’effectif pour les bovins, et de 30 % pour
les ovins.
Instruction des dossiers
Les élevages éligibles
Il s’agit d’élevages de bovins, ovins ou
caprins pour lesquels il y a une analyse avec
un résultat virologique positif (PCR) vis-à-vis
de la FCO. Le ou les animaux atteints sont
présents dans l’élevage depuis au moins
2 mois, ou leur naissance s’ils sont plus jeunes.
La date initiale de prise en compte est
celle de la prise de sang (date de la suspicion)
qui a permis la confirmation du cas.
Les élevages doivent également être adhérents
depuis au moins 3 ans au GDS, à jour
de l’ensemble de leurs prophylaxies (p. 44),
et l’identification des animaux doit être à
jour.
Après confirmation d’un cas, la DDSV transmet
au GDS l’information. Un technicien du
GDS contacte les éleveurs concernés. Après
montage du dossier qui comporte la fourniture
d’une copie du carnet sanitaire mentionnant
les traitements réalisés pour cause
de FCO et les factures vétérinaires correspondantes,
le dossier transmis à la CSSA
pour son règlement.
GDS INFO 2008/2009 - Isère
43

Prophylaxies : ce qu'il faut faire
Ces dépistages ou vaccinations sont obligatoires sur les animaux d'élevages qu'ils
soient possédés à titre professionnel ou particulier. Les maladies concernées sont
soit en voie d'éradication dans notre pays, soit ont été éradiquées récemment et il
faut continuer à rester vigilant pour éviter la réapparition d'un foyer.
Toutes les opérations décrites ci-dessous doivent être réalisées entre le 1 er novembre 2008
et le 30 avril 2009, sauf la visite sanitaire qui doit être réalisée avant le 1 er octobre 2009
pour les élevages concernés.
Visite sanitaire
Brucellose
Leucose
IBR
BVD
Varron
Tuberculose
FCO
Brucellose
Tremblante
FCO
Bovins
Visite d'évaluation des risques sanitaires prise en charge par la DDSV.
En 2009 : exploitations dont le numéro se termine par un chiffre pair ou le zéro.
Pour les élevages concernés, il est recommandé de profiter de la visite sanitaire pour réaliser le Bilan Sanitaire d'Elevage qui
permettra :
- au vétérinaire de rédiger les protocoles de prévention et de soins à mettre en oeuvre directement par l'éleveur pour les maladies
auxquelles il est le plus fréquemment confronté sur l'exploitation,
- à l'éleveur d'utiliser en toute légalité les médicaments prescrits par le vétérinaire sans avoir à faire faire au vétérinaire une
visite pour chaque animal malade.
- élevages ne livrant pas de lait en laiterie : prises de sang sur les bovins âgés de plus de 24 mois.
- élevages livrant du lait en laiterie : dépistage sur le lait.
Attention : dans les élevages ayant des animaux positifs vis-à-vis de l'IBR :
- les prises de sang sont obligatoires et concernent l'ensemble des bovins de plus de 12 mois (et non pas 24),
- les animaux positifs IBR doivent subir un rappel de vaccination annuel.
Pour les éleveurs allaitants et les élevages laitiers non négatifs, possibilité de faire un sondage sur les génisses nées dans
l'élevage âgées de 6 à 18 mois maximum afin de situer l'exploitation. Contactez le GDS avant la prophylaxie.
Sondage sur 5 % des élevages du département (analyse sur le lait ou sur les prises de sang de prophylaxie). En cas de
résultat positif, contrôle visuel des animaux réagissants.
La surveillance concerne également sur tous les élevages à fort taux de rotation (négoce, engraissement, embouche)
ainsi que les exploitations voisines qui servent de "sentinelles".
Tuberculination dans les exploitations :
- à problème sanitaire récurent ou ayant d'importants problèmes d'identification des animaux,
- ayant été infectées de tuberculose au cours des 10 dernières années,
- en relation (achat, mélange d'animaux, voisinage) avec un troupeau infecté au cours des 3 dernières années.
Vaccination* contre les sérotypes 1 et 8 de la fièvre catarrhale avant le 30 avril 2009 impérativement.
Ovins
Prises de sang sur tous les mâles non castrés, tous les ovins achetés s'ils n'ont pas été contrôlés au moment de leur arrivée et des brebis
ou agnelles de plus de six mois en fonction de la taille du troupeau :
moins de 50 brebis** de 50 à 200 brebis** 200 brebis** et plus
toutes les femelles 50 femelles 25 % des femelles
de plus de 6 mois de plus de 6 mois de plus de 6 mois
Béliers encore non génotypés : possibilité de les faire prélever pour le génotypage dans le cadre du programme de lutte
contre la tremblante. Contactez le GDS avant la prophylaxie.
Vaccination* contre les sérotypes 1 et 8 de la fièvre catarrhale avant le 30 avril 2009 impérativement.
Caprins
GDS INFO 2008/2009 - Isère
44
Brucellose
CAEV
FCO
Maladie d'Aujeszky
Grippe
Prises de sang sur tous les caprins âgés de 6 mois et plus ainsi que tous les achats et introductions si ils n'ont pas été
contrôlés au moment de leur arrivée.
Attention : pour les élevages en acquisition ou maintien de qualification CAEV, contacter le GDS avant la prophylaxie. Les
animaux à dépister en CAEV sont :
- acquisition de la qualification CAEV: tous les caprins de plus de 12 mois (pendant 3 ans),
- maintien de qualification CAEV : 25 % des caprins de plus de 12 mois avec un minimum de 50 animaux.
Vaccination* contre les sérotypes 1 et 8 de la fièvre catarrhale avant le 30 avril 2009 impérativement.
Porcins
Buvard ou prise de sang sur 10 % des reproducteurs avec un minimum de 15 animaux
Equins
Pour les chevaux sortant hors de l'exploitation (parcours, concours, présentations,...) vaccination contre la grippe équine.
* Vaccination FCO : Les modalités précises (âge minimum des animaux à vacciner, tarifs,...) ne sont pas connus à
l'heure où nous mettons sous presse.
** Brebis : par brebis on entend au niveau réglementaire une femelle de plus de 6 mois (qu'elle ai ou non agnellé).

Introduction (achat ou pension) d'un animal :
les contrôles à réaliser
Tout animal introduit dans le troupeau, achat, une pension, ou un retour de pension :
• vérifier son identification, ses papiers et le statut de l'exploitation dont il provient.
• le maintenir à l'écart des autres animaux pendant au minimum 3 semaines.
• procéder aux contrôles décrit ci dessous.
Exigences
Dépistages à réaliser à l'arrivée de l'animal
Bovins
Dans tous les cas :
- prise de sang pour le dépistage :
• de l'IBR dans tous les cas,
Animal porteur des deux • de la brucellose (bovins de plus de 24 mois)
boucles officielles
et si le bovins à circulé plus de 6 jours et qu'il est âgé de plus de 6 semaines :
Passeport avec carte verte tuberculination.
datée et signée par le vendeur S'il s'agit d'un taureau ou d'une génisse pour l'élevage, faite systématiquement
procéder à un KIT INTRO comprenant le dépistage de l'IBR, de la
depuis moins de 30 jours et
portant les mentions néosporose, de la paratuberculose et de la BVD.
"cheptel indemne d'IBR" ou Ne conservez l'animal pour l'élevage que si l'ensemble des résultats sont négatifs.
"cheptel controlé IBR". Dans le cas contraire, rendez l'animal ou si vous n'avez pas signé de billet de garantie
conventionnelle, engraissez le et réformez le rapidement.
Taureau pour la monte : demandez à votre vétérinaire une visite d'examen
du taureau avant de conclure la vente.
Ovins
Animal porteur des deux boucles Dans tous les cas :
officielles.
- prise de sang pour le dépistage de la brucellose
Exigez la fourniture d'une carte Béliers :
violette ou d'une attestation de - demandez le dépistage de l'épydidémite contagieuse du bélier
qualification "officiellement - si le bélier n'est pas génotypé, faites procéder à un génotypage
indemne de brucellose" établie Ne conservez que des ovins qui ont des résultats favorables à l'ensemble de
par la DDSV du vendeur et ces tests. Dans le cas contraire, rendez l'animal et surtout, ne l'utilisez pas et
datant de moins d'un an. ne le mettez pas avec vos autres animaux.
Caprins
Animal porteur des deux boucles
officielles.
Exigez la fourniture d'une carte Dans tous les cas :
violette ou d'une attestation - prise de sang pour le dépistage de la brucellose
de qualification "officiellement Si votre élevage est qualifié CAEV ou en cours d'acquisition de la qualification
indemne de brucellose" établie
par la DDSV du vendeur et
CAEV, demandez également dépistage du CAEV
datant de moins d'un an.
GDS INFO 2008/2009 - Isère
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Tarifs des prophylaxies obligatoires
dans le département de l'Isère
GDS INFO 2008/2009 - Isère
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Désignation
tarifs en euros HT soit en euros TTC
PROPHYLAXIES
BOVINS - OVINS - CAPRINS
Visite bovins - zone défavorisée 26,50 31,69
Visite bovins - autres zones 25,00 29,90
Prise de sang sur bovin 2,25 2,69
Tuberculination simple 2,10 2,51
Tuberculination comparative, à la demande de l'éleveur 7,76 9,28
Traitement varron ou vaccination IBR (microdose ou produit en sus) 2,30 2,75
Visite ovins ou caprins 26,50 31,69
Prise de sang sur ovin ou caprin 1,26 1,51
CAPRINS
Visite d'assainissement CAEV, volets professionnels I, II et III 106,00 126,78
PORCINS
Visite 25,60 30,62
Prélèvement sur buvard 1,91 2,28
Prélèvement sur tube de sang 2,90 3,47
CONTROLE DES CHEPTELS D'ENGRAISSEMENT DEROGATAIRES
Visite de conformité intitiale 89,55 107,10
Visite de maintien de conformité 22,40 26,79
VISITES D'INTRODUCTIONS OU A LA VENTE
Visite - zone défavorisée 21,65 25,89
Visite - autres zones 18,73 22,40
Prise de sang sur bovin 2,25 2,69
Tuberculination 2,10 2,51
Traitement varron ou vaccination IBR (microdose ou produit en sus) 2,30 2,75
Visite ovin 26,50 31,69
Prise de sang sur ovin ou caprin 1,28 1,53
VACCINATION FCO DES ANIMAUX ECHANGES (tarifs au 30 avril 2008)
Visite 23,50 28,11
Injection vaccin FCO, par bovin pour 1 à 9 bovins 2,20 2,63
Injection vaccin FCO, par bovin, pour 10 bovins et plus 1,60 1,91
Injection vaccin FCO, par ovin 0,75 0,90
Injection vaccin FCO, par caprin 1,28 1,53
CONTROLES DIVERS
Prises de sang de descente d'estive, par heure d'intervention
base tarifaire réservée aux interventions en alpage
77,41 92,58
DEPLACEMENTS
Prophylaxie ou vaccination hors tournée et visites d'introduction
Km ( A / R cabinet exploitation )
0,52 0,62
CARENCE DE CONTENTION
par quart d'heure d'intervention entamé 26,50 31,69

Adresses utiles
Groupement de Défense Sanitaire
Siège et Service Identification :
40 avenue Marcelin-Berthelot - BP 2314
38033 GRENOBLE Cedex 2
Tél. 0820 48 24 37 - Fax 04 76 33 11 30
E-mail : info@gds38.asso.fr
Site web : http://www.gds38.asso.fr
Maison de l’Elevage :
240 route de la Couratière
38140 LA MURETTE
Direction Départementale des Services
Vétérinaires
20 avenue Saint-Roch
38028 GRENOBLE Cedex 1
Tél. 04 76 63 33 00 - Fax 04 76 54 82 23
E-mail : spa.ddsv38@agriculture.gouv.fr
Site web : www.agriculture.gouv.fr
DDAF de l’Isère
42 avenue Marcellin-Berthelot - BP 31
38040 GRENOBLE Cedex 9
Tél. 04 76 33 45 45 - Fax 04 76 40 46 82
E-mail : ddaf38@agriculture.gouv.fr
Site web : www.agriculture.gouv.fr
Laboratoire Vétérinaire Départemental
20 avenue Saint-Roch
38028 GRENOBLE Cedex 1
Tél. 04 76 03 75 40 - Fax 04 76 03 75 50
E-mail : sce.lab@cg38.fr
Site web : www.cg38.fr
Equarissage : Point SA
Zone Industrielle
38120 FONTANIL-CORNILLON
Tél. 04 76 75 49 12 - Fax 04 74 25 19 88
(du lundi au vendredi de 8h à 18h)
E-mail : equarrissage@pointkio.com
MSA des Alpes du Nord (site Isère)
5 place Gustave-Rivet
38048 GRENOBLE Cedex 1
Tél. 0 810 73 74 38 - Fax 04 76 88 76 88
Site web : www.msaalpesdunord.fr
ELIACOOP
14 chemin des Aubépines
69340 FRANCHEVILLE
Tél. 04 72 38 31 82 - Fax 04 78 34 03 77
E-mail : eliacoop@wanadoo.fr
Site web : http://www.ucear.com
Chambre d’Agriculture de l’Isère
40 avenue Marcellin-Berthelot - BP 2608
38036 GRENOBLE Cedex 2
Tél. 04 76 20 68 68 - Fax 04 76 33 38 83
E-mail : accueil@isere.chambagri.fr
Etablissement Départemental d’Elevage
Tél. 04 76 20 67 38 - Fax 04 76 22 18 38
E-mail :
marielle.durandetti@isere.chambagri.fr
Livre zootechnique (Etat Civil Bovin)
Tél. 04 76 20 68 95
Bovin Croissance
Tél. 04 76 93 79 58 - Fax 04 76 06 42 23
E-mail : clotilde.geneve@isere.chambagri.fr
Service traite contrôle machine à traire
Tél. 04 76 20 67 18 - Fax 04 76 22 18 38
E-mail : richard.velasquez@isere.chambagri.fr
Comité Isèrois des Eleveurs Laitiers
Maison des agriculteurs
40 avenue Marcellin-Berthelot - BP 2608
38100 GRENOBLE Cedex 2
Tél. 04 76 20 67 31 - Fax 04 76 20 67 41
E-mail : accueil.ciel@isere-controle-laitier.fr
BULLETIN D’INFORMATION DES GROUPEMENTS DE DÉFENSE SANITAIRE
de l’Ain, des Hautes-Alpes, de l’Ardèche, des Bouches-du-Rhône, de l’Isère, du Rhône et de la Haute-Savoie
Directeurs de publication : les Présidents des GDS 01,05,07,13,38,69,74.
Rédacteurs en chef : les Directeurs des GDS 01,05,07,13,38,69,74.
Chef de projet : Isabelle Drouet.
Rédacteurs : les équipes des GDS 01,05,07,13,38,69,74 (p1-8 et 41-47).
Photos : Hervé Doz, Michel Degret, Yves Debeauvais, Nathalie Mavric, Laurent Thomas, Eric Maucci, Isabelle Drouet, Bernard
Blosse, J.L Simon, Guy Trouilleux, JP Vinaize.
Conception : L'information Agricole du Rhône.
Impression : Bouix.
Tirage : 3000 (GDS01), 2000 (GDS05), 3000 (GDS07), 1000 (GDS13), 4500 (GDS38), 3500 (GDS69), 3100 (GDS74).
GDS INFO 2008/2009 - Isère
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