85 CHARCHOUNE, Serge (1888-1975) Bach cantate var.I. Circa 1965. Huile sur toile. Craquelures et manques de matière. Signée en bas à droite. Au verso titrée, signée. 38 x 61 cm 4 000 à 5 000 € - Cette oeuvre sera répertoriée et reproduite dans le Tome IV du catalogue raisonné de l’œuvre peinte de Serge Charchoune actuellement en cours de réalisation par Monsieur Pierre Génégan. - Un certificat de Monsieur Pierre Guénégan sera remis à l’acquéreur. Nous remercions Monsieur Pierre Guénégan pour son aimable collaboration. 86 CHARCHOUNE, Serge (1888-1975) Le gâteau d'anniversaire circa 1957-1958. Aquarelle. Signée en bas à droite. Au verso étiquette de la Galerie 1900-2000. 31 x 24,4 cm 800 à1200€ 73
87 MATHIEU, Georges (1921) Compositions. Réalisées sur un réfrigérateur de marque « Frigidaire » Huile sur trois panneaux. Signée et datée sur le panneau droit, en bas à droite : Mathieu/58 Hauteur : 152,5 cm; largeur : 67 cm; profondeur : 61 cm Provenance : - Collection particulière, Paris 10 000 à 12 000 € Exposition : - Paris. Galerie Charpentier. Noblesse de l’Objet Quotidien. 27 juin – 6 juillet 1958 ; n° 9, reproduit dans le catalogue Bibliographie : - Jours de France n° 189. 28 juin 1958 ; reproduit p. 39. - Catalogue de vente, Étude Maurice Rheims, Galerie Charpentier, Paris, 15 décembre 1958 ; n° i, reproduit dans le catalogue. - Panorama (Anvers) n° 23. 2 juin 1959 ; reproduit p. 32. - Pueblo (Madrid) 14 novembre 1960 ; reproduit p. 7. - Jardin des Arts n° 130. Septembre 1965 ; reproduit p.55 - Nous remercions Monsieur Jean-Marie Cusinberche pour son aimable collaboration. Georges Mathieu, dans sa demeure, en 1958 (documentation : Jean-Marie Cusinberche) Lorsque s’ouvrit, le vendredi 27 juin 1958, dans le cadre très en vogue de la Galerie Charpentier – dont « le premier étage a été généreusement mis à la disposition de l’exposition par M. Raymond Nacenta»-Noblessedel’Objet Quotidien, il y avait là une trentaine d’objets exposés : de la commode de Leleu décorée par Chapelain-Midi aux reliures peintes par Steinlen, des vases de pharmacie, des faïences et des outils anciens, ainsi qu’un éventail dessiné par Édouard Detaille. Dans le modeste catalogue illustré de l’exposition, Jean Cocteau avait écrit : “…Et de même que le dix-huitième siècle décorait les carrosses et les épinettes, de même le vingtième siècle orne ses frigidaires”. Deux notes précisaient : « Les armoires frigorifiques mises à la disposition des peintres sont des Frigidaires. Elles ont été offertes par la General Motors (France) ». « Les couleurs mises gracieusement à la disposition des artistes ont été spécialement étudiées et préparées par la Société Lory ». Car, dans cette exposition, à l’étage, l’on découvrait dix armoires frigorifiques portant les signatures prestigieuses de Atlan, Bott, Bernard Buffet, Carzou, Capuletti, Jean Cocteau, Léonor Fini, Labisse, Mathieu, Terechkovitch. Tandis que les autres artistes avaient entièrement recouvert de peinture leurs réfrigérateurs, devenus ainsi supports de rêverie jusqu’à faire oublier l’objet utilitaire, Mathieu orna la porte et les côtés de son Frigidaire, estampé de la couronne…de la marque, d’une petite suite calligraphique de signes noirs en apesanteur à l’entour de nuées roses évanescentes. Cette manière originale de parer les objets quotidiens de grâce et d’élégance, dans un esprit de fête et de cérémonie n’est pas éloignée du séjour que Mathieu effectua au Japon, l’année précédente, en 1957, pour y éprouver et confronter le nouvel alphabet qu’il avait inventé de ce nouveau langage qu’il avait baptisé : l’Abstraction Lyrique : Je cherchais une calligraphie qui ne fût pas, comme sous nos climats, statique ; je la voulais dynamique à l’égale de celle qui, en Asie, était assez libre pour mériter d’être élevée au rang d’art véritable. Avant cette exposition, Georges Mathieu avait placé l’objet dans le vestibule de sa demeure, à côté d’une copie en marbre du trône de Charlemagne – ne disait-on pas, depuis l’époque du Saint Empire, que celui qui était en possession du trône de Charlemagne régnait sur le royaume ! – et déposé dessus une réplique de la couronne de Charlemagne, symbole du Savoir et de la Culture, selon Mathieu, dominant celui de notre civilisation orientée vers les biens matériels. À l’automne 1958, les armoires frigorifiques furent dispersées aux enchères, sous le marteau de Maître Maurice Rheims, lors d’une vente courue du Tout-Paris, à la Galerie Charpentier, au bénéfice du Centre Français de Protection de l’Enfance qui avait été le commanditaire de ces créations d’art ménager. Ayant souvent déclaré : Pour un artiste digne de ce nom, il n’est pas de domaine, si petit soit-il, qu’il n’ait non pas le droit , mais le devoir d’envahir… À quoi sert d’être un peintre si cela ne crée pas plus de bonheur pour les hommes ? N’est-ce-pas aux poètes et aux artistes qu’il appartient d’offrir au monde un art de vivre ?, Mathieu s’engagera plus que d’aucuns, à côté de son Œuvre Peint, à renouveler les formes et les couleurs de notre quotidien, par ses Œuvres Annexes – de l’Architecture aux cartes de Vœux - pour leur donner un style, « un style pour notre siècle ». Jean-Marie CUSINBERCHE 74
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sculptures tableaux modernes
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INDEX ARMAN, Fernandez ............
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3 TOULOUSE-LAUTREC de, Henri (1864-
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7 ICART, Louis (1888-1950) Volupté
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16 DUFY, Raoul (1877-1953) Le Havre
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20 École ITALIENNE du XIXème siè
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22 MARE, André (1885-1932) Les Pon
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25 PONTOY, Henri Jean (1888-1968) M
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- Page 94 and 95: LINE VAUTRIN 1913-1997 MONOGRAPHIE
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