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Il renvoie en réalité à deux concepts différents :
1. Le monde des âmes où se trouve l’âme de l’homme, séparée de
son corps après la mort, recevant la rétribution pour ses actes
dans le monde des vivants.
2. Ce monde, une fois arrivé dans sa plénitude après la venue du
Messie, à la « Fin des Jours »
Moïse défend les filles de Jéricho par Rosso Fiorentino, Iacopo (1494 -
1540) dit Rosso Fiorentino à cause de la couleur de ses cheveux, est un
peintre italien de la Renaissance tardive.
Cette religion se fonde sur le culte du Dieu d’Abraham, d’Isaac et
de Jacob, au Nom ineffable, qu’elle conçoit comme une Essence
éternelle (YHWH), qui détient tous les pouvoirs (Elohim),
transcendant Seigneur des seigneurs (Adonaï) qu’elle considère
Un et Unique et qu’elle qualifie ainsi : omnipotent, omniscient,
juste et miséricordieux.
Messie et messianisme
Selon le judaïsme, le Messie est un homme, issu de la lignée du
roi David, qui amènera le « monde à venir ». Le monde à venir
(olam haba) est l’une des croyances fondamentales du judaïsme,
étroitement liée à l’eschatologie juive –un rameau de la pensée
juive s’intéressant à la destinée finale du peuple juif, et du monde
en général. – et au messianisme juif.
À l’époque de la Mishna 4 et du Talmud, la signification courante
était la première exposée ci-dessus, mais la seconde le fut depuis
lors, jusqu’à nos jours.)
Le messie amènera une ère éternelle de paix et de bonheur, et
dont bénéficieront toutes les nations de la terre. Il n’est pas encore
venu : le fait d’avoir cru en la messianité de Jésus a séparé les juifs
des premiers chrétiens,
Cependant, si les temps messianiques sont une croyance
généralement partagée, les avis sur le Messie divergent, et
nombreux sont les Juifs, notamment les Juifs réformés 5 , qui
estiment pouvoir s’en passer.
En ce qui concerne le « monde à venir », plusieurs conceptions se
côtoient dans le judaïsme, et il n’y occupe en fin de compte qu’une
place très accessoire.
Michel Walch
17 mars 2011
4
Mishna, est la première et la plus importante des sources rabbiniques obtenues par compilation écrite des lois orales juives, projet défendu par les
pharisiens, et considéré comme le premier ouvrage de littérature rabbinique.
5
Le judaïsme réformé est un des courants héritiers du judaïsme progressiste apparu en Allemagne au siècle des Lumières
«Pour le plaisir des mots»
CROISONS LES DOIGTS !
Cette expression qui signifie bonne chance vient de l’anglais «to cross one’s fingers».
Elle a été introduite dans la langue française par quelques snobs jugeant cette locution plus chic que celle
qu’on utilisait jusqu’alors «touche du bois».
Ce qui n’est pas faux, puisque «touche du bois» indiquait qu’on voulait garder sa virilité, sa fermeté!
Des variantes sont apparues au fil du temps, comme «toucher du bois» le doigt sur son front, à laquelle
formule on ajoutait «et de la peau de singe» en touchant le front de son vis- à -vis !
proposé par Martine Serwy - Kiwanis Club Bruxelles Iris
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