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Le Magazine du Trail - Generation-Trail

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<strong>Le</strong> <strong>Magazine</strong> <strong>du</strong> <strong>Trail</strong><br />

www.generation-trail.com<br />

8<br />

<strong>Trail</strong><br />

Juin/Juillet 2011<br />

© Photo : N.Freid - www.alsace-en-courant.com


Sommair<br />

Test 6<br />

Marathon des Sables 8<br />

Mahoraid 22<br />

The Track Outback Race 28<br />

Tendances 36<br />

Grand Brassac Hivernal <strong>Trail</strong> 54<br />

Nivolet-Revard 58<br />

<strong>Trail</strong> Drôme Lafuma 64<br />

Signes <strong>Trail</strong> Méounes Belgentier Salomon 72<br />

Lyon Urban <strong>Trail</strong> 80<br />

Ultra Trans Aubrac 88<br />

Maxi Race <strong>du</strong> Lac d’Annecy 94<br />

<strong>Trail</strong> de l’Aber Wrac’h 100<br />

<strong>Trail</strong> des Citadelles 104<br />

La 6666 Occitane 108<br />

<strong>Trail</strong> <strong>du</strong> Ventoux 110<br />

<strong>Trail</strong> des Balcons d’Azur 112<br />

The North Face Ultra <strong>Trail</strong> <strong>du</strong> Mont-Blanc 116<br />

Responsable et Directeur de la publication : Fabrice Breton<br />

Conception graphique - réalisation : L’agence de communication Peggy Chopin - www.design-peggy.com - 06 74 29 48 25<br />

Contact : Tél : 06 42 72 68 62 - contact@generation-trail.com<br />

Entreprises, organisateurs, pour communiquer<br />

dans <strong>Generation</strong>-<strong>Trail</strong> <strong>Magazine</strong><br />

contactez-nous au : 06 42 72 68 62<br />

ou par mail : contact@generation-trail.com


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Showtime. Prends ton sac à dos et suit ta route. Mais attention :faire <strong>du</strong> sport pour entretenir la forme<br />

signifie également boire beaucoup d’eau. Cela vous procure plus d’énergie, engendre une meilleure<br />

régulation de votre température corporelle et renforce le système cardiovasculaire. En bref, votre<br />

en<strong>du</strong>rance sera renforcée et elle <strong>du</strong>rera plus longtemps. Faites-nous confiance, nous savons de quoi<br />

nous parlons. Pourquoi, pensez-vous que nous portons le nom de Camelbak?<br />

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BACK<br />

FRONT<br />

OCTANE LR


Test<br />

SALOMON XT Wings S-Lab 4 :<br />

Elle continue sa mue !<br />

Dans vos meilleurs magasins spécialisés <strong>Trail</strong> depuis<br />

début mai 2011, la nouvelle XT Wings S-lab 4 continue<br />

son évolution. Nous avons eu le plaisir de chausser<br />

et de tester ce nouveau modèle ! La Xt Wings S-Lab<br />

4 de Salomon est une chaussure de compétition haut<br />

de gamme, sans coutures, alliant les qualités de<br />

confort et de stabilité de la XT Wings, la légèreté en<br />

plus ! Construction de la semelle : - Chassis : Agile<br />

Chassis Skeleton2 meilleure répartition <strong>du</strong> poids de<br />

la chaussure pour une meilleure stabilité. - Semelle<br />

intercalaire : EVA triple densité, contrôle de la pronation<br />

- Première de propreté : Ortholite<br />

Notre test :<br />

Deux traileurs ont testé cette nouvelle S-Lab 4 sur<br />

un circuit de 2 km dans les Causses, sur le tracé de<br />

la célèbre course des Templiers. Au programme <strong>du</strong><br />

test, des sentiers rocailleux, herbeux, techniques,<br />

côtes, descentes…. Tout ce qu’il faut pour savoir si<br />

cette chaussure de <strong>Trail</strong> à tous les atouts pour rester<br />

« la référence ». <strong>Le</strong> premier testeur mesure 1,80 m<br />

pour 72 kg et le second 1, 75 m pour 67 kg. <strong>Le</strong> poid <strong>du</strong><br />

coureur est très important car le gabarit doit être en<br />

dessous des 75 kg pour avoir une utilisation optimum<br />

de cette S-Lab 4 et éviter toutes blessures.<br />

Notre avis : « Cette chaussure de compétition haut<br />

de gamme sera bien une nouvelle fois la référence<br />

pour 2011. 310 g à la pesée, la légèreté de cette<br />

chaussure est toujours un avantage indéniable et<br />

l’absence de coutures augmente son niveau de<br />

confort. La stabilité est toujours aussi impressionnante<br />

quelque soit le type de terrain. Cette chaussure<br />

S-Lab 4 avale les kilomètres sans broncher<br />

pour le plus grand plaisir de nos deux testeurs. Dès<br />

la première mise aux pieds les « bonnes sensations »<br />

sont là ! Une nouveauté non négligeable : l’accroche.<br />

Un meilleur cramponnage (Softground) que l’ancienne<br />

version qui vous permettra de passer des sentiers<br />

secs à sentiers gras sans soucis. Dynamique, la<br />

S-Lab 4 vous emmènera dans vos plus grands défis….<br />

<strong>Le</strong> laçage Salomon est toujours aussi efficace et<br />

les nouvelles « couleurs flashies » ne vous laisseront<br />

pas indifférents ? <strong>Le</strong> seul point faible trouvé à cette<br />

chaussure c’est son prix, avec un tarif affichant 160<br />

euros. Pas à la portée de toutes les bourses.<br />

Au final une chaussure que l’on recommande les yeux<br />

fermés…. Pour le plus grand plaisir de vos pieds !


Test<br />

L’avis de Christophe Malardé<br />

<strong>du</strong> Team Salomon<br />

La série S-LAB, c’est MA chaussure<br />

depuis 4 ans. En compet,<br />

ou à l’entraînement je l’utilise<br />

dans 90% de ma pratique de<br />

coureur... autant te dire que<br />

j’attache beaucoup d’importances<br />

à chaque évolution <strong>du</strong><br />

modèle. <strong>Le</strong> modèle S-LAB depuis sa conception<br />

c’est pour moi le très bon compromis entre stabilité,<br />

confort, légèreté et... performance. Stabilité avec le<br />

chassis qui permet de passer partout sur tous les<br />

terrains. Confort. Je n’ai jamais eu de soucis de pied<br />

avec cette chaussure. Je n’hésite pas à prendre une<br />

paire de chaussures neuves la veille d’une grande<br />

course. Elle est suffisamment protectrice tout en<br />

étant légère. Légèreté et performance : C’est SON<br />

atout dans la gamme trail de chez Salomon. Elle est<br />

vraiment faite pour la compet.<br />

Dans son évolution sur les 4 années, j’ai juste connu<br />

des difficultés avec la série 2 qui «s’affaissait trop<br />

sur l’avant à mon goût». Depuis les Lab-3, le souci<br />

a été corrigé. Pour la version 4, on garde toutes les<br />

bonnes caractéristiques, on perd quelques grammes<br />

et on découvre un look très sympa.<br />

Pour moi, c’est encore une saison complète en<br />

S-LAB...4<br />

SALOMON<br />

Eyewear<br />

Fusion<br />

Photochromique<br />

Salomon Eyewear Fusion Photochromique<br />

Testé sur le 78 km de la Maxi Race d’Annecy où<br />

les conditions d’ensoleillement étaient réunis afin<br />

d’avoir un avis optimum, ces lunettes Salomon<br />

Fusion ont montré toutes leurs qualités.<br />

<strong>Le</strong> premier avis positif est la stabilité malgré les<br />

terrains rocailleux où le corps est sans cesse en<br />

ballotage. L’autre qualité est qu’au fil des kilomètres<br />

la lunette Fusion se fait complètement oublier.<br />

La légereté en fait un pro<strong>du</strong>it agréable à porter.<br />

Concernant la protection des yeux, rien à redire.<br />

Lors d’une faible luminosité, que ce soit au lever <strong>du</strong><br />

soleil ou pendant des passages en sous bois, le verre<br />

des lunettes jouent un rôle important en améliorant<br />

les contrastes. Cela permet d’être toujours « comme<br />

en plein jour ». Et vice versa, elle se fonce en<br />

fonction d’une intensité trop lumineuse.<br />

Elle résiste également aux chocs, aux impacts,<br />

aux rayures, à la déformation et à la chaleur.<br />

La Salomon Fusion est un pro<strong>du</strong>it haut de gamme<br />

qui vous suivra dans toutes vos sorties,<br />

entraînements ou compétitions !<br />

Prix : 150 euros


étape n°1<br />

Cette 26 eme édition <strong>du</strong> marathon des<br />

sables fut marquante : un parcours<br />

parmi les plus difficiles et un vainqueur<br />

inédit, Rachid El Morabity, qui met fin à<br />

14 ans de domination des frères Ahansal.<br />

Enfin pas tout à fait : Rachid n’est<br />

autre que le voisin, et l’élève, de Lahcen<br />

et Mohamad.<br />

Au M.D.S la décision pour la victoire finale<br />

se joue souvent lors de la longue<br />

étape, la plus redoutée, 82 kilomètres<br />

cette année. Cette édition n’a pas dérogé<br />

à la règle ches les hommes. Mohamad<br />

Ahansal, quadruple vainqueur<br />

de l’épreuve et triple tenant <strong>du</strong> titre, est<br />

victime d’un gros coup de bambou à<br />

une vingtaine de kilomètres de l’arrivée.<br />

Il a beau s’accrocher, forcer, puiser<br />

dans ses ressources comme il l’a rarement<br />

fait, il ne peut accrocher la foulée<br />

alerte de son protégé Rachid El Morabity.<br />

Ce dernier, qui court là son premier<br />

MDS, file vers la victoire et réussira un<br />

chrono, 7h12, vraiment très impressionnant<br />

sur cette étape. Mohamad, qui<br />

avait remporté les trois premières<br />

étapes et affirmé ainsi ses prétentions,<br />

ne peut que limiter les dégâts. Un débour<br />

de 24 minutes qui sera difficile à<br />

reprendre. Cette passation de pouvoir<br />

est un évènement. En effet, depuis quatorze<br />

ans, c’est toujours le nom d’Ahansal<br />

qui se trouve en tête des résultats<br />

<strong>du</strong> M.D.S. Quand ce n’est pas Mohamad,<br />

vainqueur en 1998 et ces trois<br />

dernières années, c’est Lahcen, le<br />

grand frère, qui l’emporte à dix reprises.<br />

Dans la caravanne <strong>du</strong> MDS, ça<br />

fait causer. Mohamad pourra-t-il, malgré<br />

tout, surmonter ce handicap lors<br />

des deux dernières étapes ? Rachid<br />

tiendra-t-il le coup ? Certaines rumeurs,<br />

infondées, disent que l’élève n’osera<br />

pas surpasser le maître...<br />

Sous la tente des athlètes marocains<br />

de l’équipe Sultan, lors <strong>du</strong> jour de repos,<br />

on s’amuserait presque de ces<br />

considérations. L’heure est à la récupération.<br />

Mohamad, après être arrivé<br />

dans un état de fatigue prononcé,<br />

semble avoir retrouvé la forme et le<br />

sourire. <strong>Le</strong>s frères Akhdar, Lhoucine et<br />

Samir, tentent eux aussi de récupérer.<br />

Karim se prépare à manger, Tuda, en<br />

retrait cette année, essaie de soigner<br />

sa cheville récalcitrante. Rachid, le<br />

nouveau leader, s’étire. Mohamad me<br />

dit : «Ça va aller, maintenant il n’y a<br />

plus qu’à terminer». Son regard en dit<br />

long sur sa détermination mais il n’est<br />

absolument pas question d’arrangement<br />

entre amis ni de respect de l’ancien.<br />

<strong>Le</strong> meilleur va gagner, c’est le<br />

sport.


<strong>Le</strong> lendemain, Mohamad attaque bille<br />

en tête l’étape marathon : il prend de<br />

suite un net avantage. Cinq minutes en<br />

haut <strong>du</strong> Djebel au 10 e kilomètre. Derrière,<br />

Rachid est resté dans le groupe<br />

de chasse. Moins de trois heures plus<br />

tard, Mohamad se présente seul sur la<br />

ligne d’arrivée. L’orgueil <strong>du</strong> champion.<br />

Il est marqué, ne parle pas. Rachid arrive<br />

à la seconde place, imite l’avion<br />

dans les derniers mètres. Il a contrôlé<br />

et conserve cinq minutes d’avance, un<br />

gouffre à ce niveau et vu sa fraîcheur<br />

pour la dernière étape de 17 kilomètres.<br />

Je retrouve avant l’arrivée finale Lahcen,<br />

venu en spectateur. Il sait que la<br />

victoire va échapper à la famille Ahansal<br />

pour la première fois depuis quinze<br />

ans mais ne s’en offusque pas, loin de<br />

là : «Rachid est notre voisin, il habite la<br />

maison à côté de la notre à Zagora. Il a<br />

couru quelques années avec nous, puis<br />

avait arrêté et a recommencé il y a deux<br />

ans. C’est normal, il s’est bien préparé<br />

et il est plus jeune.». Quelques instants<br />

plus tard, Rachid El succède donc à Mohamad<br />

au palmarès <strong>du</strong> MDS. Ce coureur<br />

de 28 ans, récent 2 e de l’Extrême<br />

marathon de Zagora, remporte ici sa<br />

première grande victoire. En 2002, il<br />

avait déjà accompagné les frères Ahansal<br />

et Akdhar sur une course par étape<br />

en Libye, puis avait abandonné la course<br />

à pied, gardant les chameaux, travaillant<br />

dans une usine de sucre à Casablanca.


étape n°2


Cette victoire lui ouvre sans doute d’autres<br />

perspectives. En attendant, il faudra déjà<br />

qu’il confirme l’an prochain. <strong>Le</strong>s frères<br />

Ahansal n’ont en effet sans doute pas dit<br />

leur dernier mot...<br />

Chez les femmes, c’est Laurence Klein qui<br />

l’emporte. Deuxième victoire et deux participations,<br />

un sans faute presque habituelle<br />

chez l’athlète rémoise. Un succès qui s’est<br />

cependant dessiné définitivement sur les<br />

trois dernières étapes après une belle bagarre<br />

avec l’espagnole Emma Roca, bien<br />

arbitrée sur les longues étapes par Sonia<br />

Furtado qui prend une excellente 3 e place et<br />

remporte l’étape de 82 kilomètres à sa<br />

grande surprise. Un succès bien complété,<br />

pour Laurence, par la superbe 4 e place chez<br />

les hommes de son compagnon Damien<br />

Vierdet, qui a su s’intercaler parmi les marocains<br />

et la bonne tenue de son équipe<br />

volkswagen, dont la belle 8 e place chez les<br />

filles de Sophie Buy.<br />

étape n°3<br />

<strong>Le</strong> rideau peut tomber sur cette 26 e édition<br />

<strong>du</strong> raid pédestre le plus célèbre de la planète,<br />

avec toujours, outre ces très belles<br />

passes d’armes pour la victoire, le plein<br />

d’émotions de centaines d’anonymes venus<br />

relever, au coeur <strong>du</strong> désert, un défi personnel<br />

parfois compétitif, parfois presque audessus<br />

de leurs forces mais qui se conclue<br />

toujours, sur la ligne, par une larme ou un<br />

poing levé au ciel en signe de victoire. Après<br />

tant d’efforts sous un soleil carnassier et<br />

une semaine passée sous la tente en autosuffisance<br />

alimentaire, le soulagement et<br />

la joie sont immenses.<br />

Texte Sylvain Bazin<br />

© Photos : CIMBALY/PER©MDS2011


étapes n°4/5/6


Arrivée


SALOMONeyewear.com<br />

"Lorsque j’oubLie que je porte<br />

des Lunettes, je sais que ce<br />

sont ceL<strong>Le</strong>s qu’iL me faut."<br />

- thomas LorbLanchet<br />

- champion <strong>du</strong> monde 2009 de traiL running<br />

photographié par Yves-marie quemener


Soyez libre comme l’air !<br />

Testé par Vincent DELEBARRE.<br />

Chamonix<br />

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vous garantissant un grand confort <strong>du</strong>rant vos trails, quelle que soit la situation.<br />

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ahoraid<br />

<strong>Le</strong> départ a été donné<br />

à 3 heures <strong>du</strong> matin samedi.<br />

En juges de paix : le soleil, la chaleur<br />

et l’humidité.<br />

A domicile, les coureurs ont été les grands<br />

animateurs de la journée.


Quatre ans après la fin <strong>du</strong> Mahoraid SFR dans sa version<br />

multi-sport, Ilop Sport a de nouveau posé ses<br />

valises sur l’île de Mayotte en partenariat avec des<br />

clubs d’athlétisme locaux.Au programme : un trail<br />

de 67 kilomètres avec départ <strong>du</strong> côté de M’Tsahara<br />

sur la pointe nord de l’île aux parfums et une arrivée<br />

tout au sud sur la superbe plage de M’zouazia, via<br />

les sommets les plus célèbres de Mayotte comme le<br />

Bénara ou le Mont Choungi.<br />

<strong>Le</strong> départ a été donné à 3 heures <strong>du</strong> matin samedi.<br />

En juges de paix : le soleil, la chaleur et l’humidité.<br />

A domicile, les coureurs mahorais ont été les grands<br />

animateurs de la journée.<br />

Après avoir pris la tête des opérations à mi-parcours,<br />

Riziki Soumaila s’est imposé en 8h36’. Il devance<br />

le célèbre Ali Fahari, deuxième en 8h57’ et Idrissa<br />

Ouildane, troisième 9h08’.<br />

Sur les 173 coureurs inscrits, une trentaine avait fait<br />

le voyage depuis la Réunion. Premier d’entre eux sur<br />

la ligne d’arrivée, Pierre-Olivier Pigeon se classe<br />

onzième en 10h31’. Figures incontournables <strong>du</strong> trail<br />

réunionnais, Nicolas Avriama et son épouse Reine-<br />

May ont brillé dans leurs catégories. Ils s’adjugent<br />

respectivement la deuxième place <strong>du</strong> classement des<br />

vétérans 3 et la première place <strong>du</strong> classement des vétérantes<br />

2.<br />

«On ne s’attendait pas à de telles difficultés. C’était<br />

<strong>du</strong>r, très <strong>du</strong>r... On a souffert mais on a traversé des<br />

endroits superbes avec toujours un accueil très chaleureux<br />

des habitants. A chaque coin de sentiers, il y<br />

avait quelqu’un pour nous adresser un petit encouragement.<br />

Cela restera une belle expérience», témoigne<br />

Nicolas Avriama.<br />

Clap de fin, donc, sur cette édition 2011. Rendezvous<br />

l’année prochaine. «<strong>Le</strong> bilan de cette première<br />

est évidemment positif. L’idée, au delà <strong>du</strong> défi sportif,<br />

c’était de proposer une plongée au coeur de l’île, une<br />

découverte de sa population et de sa culture. Ici à la<br />

Mayotte, le potentiel pour le trail, et le sport nature en<br />

général, est immense», note Stéphane André d’Ilop<br />

Sport. <br />

Texte Hervé Colin<br />

© Photos : Thierry HOARAU


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Buff® est une marque déposée, propriété de Original Buff, S.A. (Espagne)<br />

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** L’aventure commence aujourd’hui


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de 105 km<br />

en 4 étapes,<br />

3 de 22 à 25 km<br />

et une de 37 km.<br />

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Deux épreuves rallongées, plus<br />

techniques, pour découvrir les plus<br />

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Cappadoce - mai 2013<br />

Cap Vert - nov 2013<br />

<strong>Le</strong> Quebec - dates à déterminer


THE TRACK OUTBACK RACE : AUSTRA<br />

520 kilomètres à travers l’Australie sauvage <strong>du</strong> territoire<br />

<strong>du</strong> nord en autonomie complète : un sacré morceau...<br />

Arrêt sur image d’une course pas comme les autres,<br />

sur le chemin d’Uluru.


LIA’ S WILDERNESS<br />

Voilà cinq kilomètres que nous courons<br />

sur une route toute droite, tracée au beau<br />

milieu de l’Outback australien, autant dire<br />

de nulle part. Nous, c’est à dire Charlie<br />

Houlot, un coureur que j’ai rencontré sur<br />

la GTA l’été dernier et qui, après un début<br />

prudent, termine fort cette première<br />

édition de the TRACK OUTBACK RACE,<br />

Démétrio Fernandez, un athlète<br />

d’expérience, 25 ans de triathlon,<br />

des courses de très longue haleine à la<br />

pelle, des victoires sur la 333 et autres<br />

100 miles, un physique de calendrier <strong>du</strong><br />

stade français et moi. Mes compagnons,<br />

avec qui je vais courir toute cette 8 e étape,<br />

impriment un rythme très régulier,<br />

ils trottinent sans jamais broncher.<br />

J’ai plus de mal avec ce tempo mais<br />

aujourd’hui j’essaie de m’y adapter.<br />

Devant nous, sur le bas côté, s’étale une<br />

banderolle : «Curtis Springs station- foods<br />

and drinks-30 km». Nous ne devons<br />

passer à cet endroit que demain, sur la<br />

dernière étape, mais cette publicité et<br />

quasiment le premier signe de civilisation<br />

que nous croisons depuis 350 kilomètres<br />

et huit jours, exception faite d’un village<br />

aborigène. Cependant, cette indication<br />

nous rapproche enfin de la fin de cette<br />

course qui commence à peser sur les<br />

organismes. C’est une belle aventure,<br />

mais ça commence à être <strong>du</strong>r. Rien que<br />

la pensée d’une bière, ou d’un jus de<br />

fruit frais nous donne envie d’arriver.<br />

Mais nous n’en sommes pas là. Courons<br />

déjà jusqu’au bout de cette ligne droite,<br />

jusqu’au prochain CP.


THE TRACK OUTBACK RACE :<br />

AUSTRALIA’ S WILDERNESS<br />

Avant d’être transformés en Forrest Gump sur ces<br />

larges bandes de bitume, nous en avons parcouru<br />

des kilomètres, plus sauvages encore, à travers<br />

l’Outback. Avalés les dénivelés des premiers jours<br />

sur le rocailleux Laperanta <strong>Trail</strong>, vaincus les galets et<br />

le sable <strong>du</strong> lit de la rivière que nous avons suivie<br />

pendant plusieurs difficiles étapes.<br />

Ces 520 kilomètres ne sont pas roulants, loin de là.<br />

Surtout avec des sacs à dos chargés de la nourriture<br />

qui doit nous servir à nous recharger en énergie<br />

chaque soir au bivouac. La plongée dans l’Australie<br />

profonde se mérite. Nous en avons bavé : après les<br />

rocailles des deux premières étapes, ce sont les<br />

galets et le sable <strong>du</strong> lit de rivière qui nous ont ralentis.<br />

Nombreux sont ceux qui ont eu les pieds abîmés.<br />

<strong>Le</strong>s bivouacs, parfois installés dans de très beaux<br />

endroits, au bord de la rivière, parfois aussi posés<br />

sur les cailloux au milieu <strong>du</strong> bush, ne nous ont pas<br />

permis de récupérer de façon optimale. Qu’importe,<br />

tout le monde poursuit sa course. Certains, hors<br />

délais depuis longtemps, ne pourront pas effectuer<br />

toute la distance mais l’organisation s’est adaptée<br />

intelligemment et leur a proposé de faire ce qu’ils<br />

pouvaient, établissant un classement au kilomètre.<br />

A chacun son défi donc et tout le monde reste dans<br />

la course. Pour nous, le défi reste d’accomplir ces<br />

dernières étapes avec la meilleure performance<br />

possible, ou presque.<br />

En tous les cas nous avançons. Il faut dire que les<br />

distractions ne sont pas légions sur cette portion <strong>du</strong><br />

parcours. <strong>Le</strong> paysage de savane est certes beau,<br />

mais un peu monotone. Des arbustes, des herbes et<br />

une terre ocre rouge. Peu de bêtes : quelques<br />

troupeaux, des chevaux sauvages, des dromadaires.<br />

J’ai eu la chance de voir un kangourou hier, mais ils<br />

sont bien discrets par ici. Une voiture se porte à<br />

notre hauteur et ses occupants nous demandent ce<br />

que nous faisons. Nous leur expliquons. Ils sont tout<br />

à fait admiratifs et nous offrent à chacun une petite<br />

bouteille d’eau. Nous ne pouvons, devant leur<br />

enthousiasme et vu notre soif, qu’accepter cette<br />

légère entorse au règlement. Ils compteront ainsi<br />

dans les rares personnes rencontrés depuis notre<br />

départ.<br />

La plongée dans la «wilderness» australienne<br />

implique en effet une vie solitaire, ou en l’occurrence<br />

une vie de groupe en vase clôt. Bivouacs rustiques,<br />

feux de camp partagés sont au programme. <strong>Le</strong>s<br />

soirées ne sont pas longues, la nuit tombe vite et on<br />

vit avec le soleil, mais l’ambiance est conviviale. <strong>Le</strong>s<br />

conditions de vie sont rustiques, certains s’adaptent<br />

sans problèmes, d’autres vivent ça plus mal. Ça fait<br />

partie de la course. Christophe <strong>Le</strong> Saux, qui caracole<br />

en tête de l’épreuve et doit avoir à l’heure actuelle<br />

avalé cette ligne droite de bitume pour replonger sur<br />

les pistes en latérite, cailloux et sable qui mènent à<br />

l’arrivée de l’étape, est parfaitement à l’aise dans ces<br />

conditions. Dormir par terre ne le dérange pas, peu<br />

manger ne le prive pas d’énergie, courir avec un sac<br />

ne le soucie pas, ses pieds ne s’abîment pas sur les


Karim Mosta


THE TRACK OUTBACK RACE: AUSTRALI


sols agressifs. Il y a un côté surnaturelle chez ce lutin<br />

aux boucles blondes. Seul l’espagnol Calvo Salvador, un<br />

<strong>du</strong>r aussi, et le vétéran australien à la foulée aérienne<br />

Andrew Cohen essayent de le suivre.<br />

Nous sommes ensuite quelques uns à nous battre,<br />

amicalement, pour les places d’honneur, mais bien loin<br />

derrière tout de même. Karim Mosta, Démétrio ou encore<br />

l’espagnol Xesc Terres Costa sont cependant des<br />

«guerriers» ultra-rôdés à ce type d’exercice. Mais même<br />

pour eux la tâche est difficile. Pour les derniers, c’est<br />

encore un autre histoire. De longues heures de marches<br />

les attendent chaque jour, pour une récupération de plus<br />

en plus courte.<br />

La ligne droite s’achève enfin, la fin de la portion de route<br />

est proche. François, un des sympathiques bénévoles,<br />

jeunes français venu accomplir un tour d’Australie d’un<br />

an, nous indique bientôt la piste, qui doit nous con<strong>du</strong>ire<br />

jusqu’à l’étape. Un peu plus loin, nous passons devant un<br />

beau lac salé. Certains rêvent déjà de baignade. Ce sera<br />

pour une autre fois. Il nous reste quelques kilomètres<br />

pour terminer les 60 de la journée et demain nous serons<br />

«sur la route toute la sainte journée» pour une étape<br />

monstrueuse de 130 kilomètres qui doit nous con<strong>du</strong>ire<br />

jusqu’au pied d’Uluru, le plus gros monolythe <strong>du</strong> monde,<br />

posé au milieu de l’Australie. Il nous attendra, mais<br />

la route est longue. L’Outback se mérite quand on fait<br />

œuvre de pionnier et nous pouvons un peu ressentir les<br />

émotions et les inquiétudes des défricheurs <strong>du</strong> pays, en<br />

courant sur leurs traces.<br />

Texte : Sylvain Bazin<br />

© Photos : Jérôme Lollier<br />

A’ S WILDERNESS<br />

Christophe <strong>Le</strong> Saux


Tendances<br />

CAMPACK TRAIL<br />

Orange<br />

CAMP, PERFORMANCE<br />

POUR L’OUTDOOR ET LE TRAIL RUNNING<br />

Pour chacune des activités de montagne<br />

et outdoor, l’équipe R&D de C.A.M.P.<br />

développe des pro<strong>du</strong>its adaptés<br />

haute performance.<br />

A destination des trails runners, C.A.M.P.<br />

propose toute une gamme d’équipements<br />

légers spécifiques.<br />

Haute prestation et protection garantis.<br />

CAMPack TRAIL Orange<br />

Pour la course à pieds,<br />

le trail running et le ski de fond.<br />

Petite poche zippée, porte-bidon<br />

isotherme de type cycliste, facile<br />

à prendre et à remettre en place.<br />

Livré avec un BIDON ACTION 0,75 l.<br />

15,90 euros<br />

CAMPACK TRAIL<br />

Pro<br />

CAMPack <strong>Trail</strong> Pro<br />

Sac à dos ultra léger destiné au trail running<br />

et au raid. <strong>Le</strong> CAMPack <strong>Trail</strong> Pro reste<br />

parfaitement ajusté à chaque foulée quelque<br />

soit le terrain grâce à ses sangles latérales<br />

réglables <strong>du</strong>rant la course et à l’élastique<br />

de compression qui permet d’ajuster<br />

le sac à tous types de charges.<br />

<strong>Le</strong>s bretelles sont aérées, spécialement<br />

étudiées pour limiter la friction sur le cou.<br />

Possibilité d’ajouter les accessoires<br />

CAMPack trail (Porte bouteille,<br />

Big waist bag, Hot bottle holder,<br />

Small waist bag et Shoulder mesh pocket).<br />

Volume : 20 L - Poids : 470 g,<br />

44,90 euros


OAKLEY<br />

Fast Jacquet<br />

Fast Jacket (009156-11 - XL <strong>Le</strong>mon peel) : La lunette « Fast Jacket » est la nouveauté Oakley 2011<br />

- Equipée d’une monture semi invisible, <strong>du</strong> système switch lock, elle permet une vision adaptée<br />

aux conditions extérieures.<br />

- Son revêtement hydrophobe aide l’eau à s’évacuer lors des activités en extérieur.<br />

- Cette paire bénéficie de verres polarisés et d’un revêtement iridium qui ré<strong>du</strong>it les reflets.<br />

- Grâce à sa monture Unobtrainium, la Fast Jacket améliore la tenue des lunettes sur le visage.<br />

Tarif : à partir de 200 euros<br />

OAKLEY<br />

Split Jacquet<br />

Split Jacket (009099-01 split jacket matte black black iridium & g40 array) :<br />

<strong>Le</strong> concept de base de Split Jacket repose sur ses verres interchangeables, qui garantissent<br />

une flexibilité optimale en mouvement. Oakley a créé Split Jacket pour résister à une usure importante,<br />

en la dotant d’une monture légère O Matter et de manchons sur les branches en Unobtainium.<br />

<strong>Le</strong>s plaquettes spécialement conçues permettent une meilleure prise en cas de transpiration,<br />

pour des performances optimales aux moments les plus importants<br />

Tarif : 200 euros


Tendances<br />

<strong>Le</strong>s Fivefingers conçus<br />

pour la course à pied<br />

Conçus spécifiquement pour le running et nommé<br />

en hommage au coureur Ethiopien de légende<br />

Abebe Bikila.<br />

<strong>Le</strong>s notions de Barefoot Running et Chi Running<br />

sé<strong>du</strong>isent progressivement de plus en plus de passionnés<br />

de la course à pied, qui souhaitent courir<br />

différemment, avoir plus de sensations, et progresser<br />

dans leur technique de running. La chaussure<br />

Bikila a été spécifiquement conçu pour eux.<br />

Chaussure extrèmement légère avec une semelle<br />

fine et résistante à la fois. Elle comporte une fine<br />

semelle intérieure et se fixe le pied par une bandelette<br />

scratch sur le dessus.<br />

Prix : 129 euros


Sébastien Nain <strong>du</strong> Team Platinium Sigvaris<br />

nous parle des Fivefingers<br />

Quels sont les bénéfices que tu as ressentis immédiatement<br />

en trail ?<br />

En premier, le renforcement musculaire au niveau des mollets<br />

et des chevilles qui va t’assurer puissance et stabilité ;<br />

en deuxième, le dynamisme au niveau <strong>du</strong> pied puisqu’il n’y a<br />

rien qui amorti, rien qui renvoie le pied, tout l’effort est fait<br />

de façon mécanique. Je n’ai pas encore essayé sur des sorties<br />

d’1h30 en sous-bois, mais pour ma préparation technique<br />

d’hiver c’est devenu un outil extraordinaire notamment<br />

pour mon travail de PPG et de proprioception. J’ai plus<br />

de courbatures avec les FiveFingers mais après, je sens<br />

bien que mes muscles sont beaucoup plus réactifs.Grâce à<br />

ce travail, j’ai évité une blessure sur le dernier <strong>Trail</strong> de la<br />

Sainte Baume, où sous la pluie mon pied a glissé en devers<br />

sur une pierre humide et j’ai eu l’impression que ma cheville<br />

partait et revenait ; j’ai eu une légère tension musculaire<br />

mais le lendemain quand j’ai vu mon kiné, il m’a dit « t’es<br />

tellement bien musculairement que mécaniquement t’as<br />

rien ».<br />

Comment-as-tu connu Vibram FiveFingers ?<br />

J’ai découvert les FiveFingers sur le stand Vibram lors de la<br />

6000D à la Plagne ; j’aime ce qui sort de l’ordinaire et le design<br />

me plaisait et me donnait envie de les essayer ; dès que<br />

je les ai eus aux pieds, j’ai trouvé ça sympa et le discours de<br />

Peter Blanken sur les bienfaits était tout de suite très parlant.<br />

Est-ce que tu avais des appréhensions avant d’essayer<br />

les FiveFingers ?<br />

Je suis un peu un cas à part parce que j’ai des problèmes de<br />

dos, j’ai un spondylolisthésis (glissement des vertèbres) qui<br />

normalement m’interdit de courir donc je fais très attention<br />

aux chaussures, par exemple l’année dernière je ne pouvais<br />

pas courir avec les chaussures <strong>du</strong> team.<br />

Donc justement après avoir couru avec les FivesFingers<br />

quelles étaient tes impressions ?<br />

Je trouve que la cheville et le mollet travaillent énormément<br />

mais dans le sens positif <strong>du</strong> terme, j’ai l’impression que ça<br />

libère l’énergie et que t’as beaucoup plus de fluidité. Par<br />

rapport à une chaussure où la gomme, le coussin d’air,<br />

maintient trop le pied et casse un peu cette sensation avec<br />

le sol, avec FiveFingers on sent vraiment les appuis. C’est<br />

comme en ski, j’ai toujours recherché <strong>du</strong> matériel super<br />

rigide pour sentir le contact avec la neige.<br />

Avant FiveFingers, est-ce que tu pratiquais déjà la<br />

course pieds nus, dans tes entraînements par exemple ?<br />

En entraînement non mais en récup active oui, 15 minutes<br />

sur herbe à la fin des entraînements pour retrouver le mécanisme<br />

au niveau de la cheville et des orteils, pour avoir un<br />

déroulement <strong>du</strong> pied naturel en fait. Pour sentir le rendement<br />

des appuis.<br />

Et maintenant avec FiveFingers ?<br />

Grâce à la semelle qui protège le pied je ne me limite plus à<br />

de la récup dynamique mais je peux aussi faire des entraînements<br />

avec fractionnés et PPG. Sur un entraînement de<br />

45 minutes je vais faire 10 mn d’échauffement tranquille -<br />

5 mn plus rapide - 25 mn PPG - 10 mn de lignes droites. Et<br />

je m’en sers aussi pour me balader...<br />

Combien de séances en FiveFingers par semaine ?<br />

Pendant ma préparation hivernale j’étais à 1,5 par semaine :<br />

une grosse séance de 50 mn + une autre plus petite de 20 mn<br />

pour l’échauffement d’une autre séance de 2h ; sur un total<br />

de 5/6 sorties par semaine. Et maintenant je vais m’en servir<br />

sur tapis roulant au boulot.<br />

Pourquoi tu ne les quittes plus, ou presque ?<br />

C’est la liberté et le contact <strong>du</strong> pied avec la nature. Contrairement<br />

à une chaussure où t’es obligé de réfléchir pour pas<br />

que ton pied glisse, là tu sais sur quoi tu marches, tu sens<br />

les appuis, ça décontracte les pieds et même psychologiquement<br />

c’est reposant. Ce sont pour ces raisons que je<br />

m’en sers pour marcher tous les jours, non vraiment ça me<br />

détend, j’ai une marche qui est plus souple, c’est vraiment<br />

<strong>du</strong> bonheur. <br />

Quels conseils tu donnerais aux autres trailers ?<br />

Je leur conseillerais de faire leur échauffement avec les<br />

FiveFingers, voir PPG. Mais déjà un échauffement avant une<br />

séance de piste ; je suis sûr qu’après, l’impact au sol n’est<br />

pas le même, au niveau de l’attaque <strong>du</strong> pied ça fait travailler<br />

la technique et corrige naturellement la foulée, notamment<br />

pour ceux qui ne «savent pas courir».Surtout que maintenant,<br />

dans la plupart des trails, il y a des parties roulantes,<br />

même si tu ne veux pas être champion <strong>du</strong> monde, tu te dois<br />

de savoir courir et avoir une bonne foulée si tu veux continuer<br />

à progresser.Et pour les trailers qui font <strong>du</strong> long, ça<br />

peut-être bien sur la phase de récup. Avec la fatigue accumulée<br />

en enchainant les longues compétitions, ta foulée est<br />

« détériorée » ; les FiveFingers te permettent justement, de<br />

mécaniquement, commencer à te remettre dans le droit<br />

chemin.<br />

Quelles sont tes compétitions à venir ?<br />

- L’ultra AubracUltra d’Andorre 112 km<br />

- Grand Raid des Pyrénées<br />

- Diagonale des fous - Réunion : objectif d’être dans les 10


GORE RUNNING<br />

Maillots X-RUNNING<br />

SUMMER<br />

Maillots X-RUNNING SUMMER,<br />

Transfert d’humidité<br />

<strong>Le</strong>s épaules de ce maillot spécifique TRAIL<br />

sont recouvertes d’impressions<br />

en silicone afin que les bretelles <strong>du</strong> sac à dos<br />

ou poche à eau soient stables.<br />

Protège également de l’usure et des frottements.<br />

Caractéristiques techniques :<br />

Mélange de matières hautement techniques //<br />

Poche dans le dos zippée avec poche supplémentaire<br />

facile d’accès //<br />

Coutures plates pour éviter les frottements //<br />

Impressions anti-abrasion en silicone sur les épaules //<br />

Col droit ajusté //<br />

Ouverture ¾ zippée à l’avant //<br />

Empiècement en maille filet dans le dos<br />

pour une ventilation optimale //<br />

Logo réfléchissant devant et derrière<br />

Prix de Vente Conseillé 85,90 euros


Tendances<br />

GoLite Rush<br />

Sac Hydratation<br />

Mixte<br />

GoLite Rush<br />

Sac Hydratation Mixte<br />

<strong>Le</strong> modèle Rush <strong>Trail</strong><br />

a été redessiné.<br />

Plus stable, plus<br />

ergonomique, plus léger.<br />

Il est parfait pour<br />

toutes vos sorties <strong>Trail</strong><br />

(bidons non fournis)<br />

Description :<br />

• Tissu extrêmement <strong>du</strong>rable avec traitement<br />

doublé anti-déchirure.<br />

• Emplacement poche à eau de 1,5 à 3 litres (en<br />

option).<br />

• 2 emplacements bidon sont également proposés<br />

avec trous d’écoulements d’eau.<br />

• Système de serrage anti-balancement<br />

• Mesh hydrophobe et anti-échauffements au niveau<br />

<strong>du</strong> dos et des bretelles.<br />

• Poche extérieur avec système de laçage pour<br />

fixer un <strong>du</strong>vet et stabiliser le sac.<br />

• Fermeture double zip, couture étanche, passants<br />

de fixation sur le dessous <strong>du</strong> sac et passant<br />

d’accroche en haut.<br />

• Bandes réfléchissantes,<br />

• Ceinture réglable à la taille avec 2 poches zippées<br />

intégrées, la poitrine, avec un clib avec sifflet<br />

intégré<br />

A la fois fiable, confortable et léger, le Rush vous<br />

accompagnera sur toutes vos courses.<br />

Existent en 2 tailles pour un meilleur confort ainsi<br />

qu’une version homme et femme.<br />

Poids : 505 g<br />

Volume 10 litres<br />

Prix : 70 euros


MERREL<br />

<strong>Trail</strong> Glove<br />

MERRELL AU CŒUR<br />

DE LA REVOLUTION BAREFOOT EN FRANCE.<br />

Une nouvelle manière de marcher, de courir ou de<br />

pratiquer la randonnée.<br />

Avec sa nouvelle gamme de chaussures barefoot et<br />

le lancement d’une véritable plateforme d’information<br />

sur son nouveau site internet, MERRELL accompagne<br />

tous les sportifs dans la découverte de la<br />

pratique <strong>du</strong> barefoot.<br />

La pratique <strong>du</strong> barefoot ou « running minimaliste »,<br />

déjà très implantée aux Etats-Unis, attire de plus en<br />

plus d’adeptes en France. A l’opposé des chaussures<br />

renforcées avec système d’amorti, l’utilisation<br />

de chaussures ayant une semelle affinée et une<br />

tige épurée permet de retrouver des sensations naturelles<br />

au contact <strong>du</strong> sol. <strong>Le</strong>s utilisateurs perçoivent<br />

alors plus d’informations au contact de la voûte<br />

plantaire avec le sol, ce qui permet de stimuler les<br />

sensations et ainsi ajuster les appuis lors de la foulée.<br />

Avec cette liberté de mouvement retrouvée, les<br />

pratiquants réapprennent à utiliser la stabilité et<br />

l’amorti naturel <strong>du</strong> pied aux chocs. Cette nouvelle<br />

approche de la foulée développe l’utilisation des<br />

muscles des pieds et in<strong>du</strong>it un renforcement musculaire<br />

au niveau des jambes. Plus agiles et plus<br />

dynamiques, les utilisateurs de chaussures minimalistes<br />

acquièrent un meilleur alignement des articulations<br />

et une position <strong>du</strong> corps plus équilibrée.<br />

<strong>Le</strong>s « barefooters » cherchent donc à stimuler les<br />

sensations, développer la force musculaire et améliorer<br />

la posture à travers un meilleur équilibre.<br />

Tous ces bénéfices, offerts par les chaussures MER-<br />

RELL permettent d’améliorer les performances<br />

dans la pratique de tous les sports.<br />

La nouvelle plateforme d’information sur la pratique<br />

<strong>du</strong> barefoot <strong>du</strong> site internet de MERRELL met<br />

à disposition de toutes celles et ceux qui souhaitent<br />

s’initier à la discipline de nombreux contenus pédagogiques:<br />

conseils d’experts, vidéos, articles scientifiques<br />

et les retours d’expérience des références<br />

mondiales dans ce domaine. La prise de conscience<br />

des utilisateurs doit s’accompagner d’une bonne<br />

compréhension de la technique barefoot afin qu’ils<br />

puissent bénéficier de tous les avantages des<br />

chaussures minimalistes. C’est dans cette optique<br />

que MERRELL propose aux internautes de télécharger<br />

gratuitement la première application iPhone<br />

contenant un programme d’entraînement de 40<br />

jours pour découvrir et pratiquer le barefoot dans<br />

des conditions optimales.<br />

MERRELL offre une nouvelle alternative à la communauté<br />

des sportifs à l’écoute de leur corps. Adaptées<br />

pour la course, les chaussures barefoot MER-<br />

RELL conviennent aussi parfaitement aux personnes<br />

qui souhaitent retrouver des sensations «naturelles»<br />

dans leur pratique sportive.<br />

La <strong>Trail</strong> Glove, avec sa semelle<br />

Vibram ® , prouve que le luxe est<br />

dans la simplicité. Avec toute la protection<br />

dont vos pieds ont besoin quel que soit<br />

le terrain et une tige en mesh<br />

ultra-léger qui vous apportera<br />

stabilité, la <strong>Trail</strong> Glove vous<br />

ira comme un gant.<br />

175.8 g / 120 euros


Tendances<br />

Collection trail running de Mizuno,<br />

une nouvelle collection totalement<br />

adaptée au besoin <strong>du</strong> sport en nature,<br />

<strong>du</strong> port <strong>du</strong> sac à dos, <strong>du</strong> besoin de<br />

ravitaillement.<br />

MIZUNO<br />

1/2 ZIP <strong>Trail</strong><br />

Performance<br />

Mizuno 1/2 zip <strong>Trail</strong> Performance<br />

• Insert mesh dans le dos<br />

pour une meilleure gestion de l’humidité<br />

• Renforts sur les épaules en silicone<br />

pour le port <strong>du</strong> sac à dos<br />

• Poche dans le dos<br />

• Imprimés dorsaux, zip et logo réfléchissants<br />

pour plus de visibilité<br />

• Technologie Mizuno Quickdry Plus<br />

• Technologie Mizuno Dynamic Plus<br />

55 euros<br />

MIZUNO<br />

Short <strong>Trail</strong><br />

Premium<br />

Mizuno Short <strong>Trail</strong> Premium<br />

Short de trail running ultra resistant, avec des<br />

innovations comme : la ceinture de ravitaillement<br />

intégré au short et démontable. Peu encombrante<br />

mais avec une bonne capacité, deux poches<br />

latérales, des panneaux en stretch sur les côtés<br />

et à l’intérieur des cuisses, cordon de serrage.<br />

50 euros


SALOMON<br />

Exo S-Lab ss Zip Tech Tee M<br />

L’ Exo S-Lab ss Zip Tech Tee M Salomon intègre la<br />

technologie EXO Sensifit pour faciliter le mouvement,<br />

l’en<strong>du</strong>rance et la récupération. L’EXO Sensifit renforce<br />

le maintien au niveau de la poitrine et des muscles supérieurs,<br />

ce qui améliore la posture et favorise l’oxygénation<br />

pendant la course. Autres technologies:Softshell,<br />

Smart Skin, pour une liberté de mouvement<br />

optimale,Seamless Technology: pas de coutures pour<br />

plus de confort.Matériaux: ActiLITE II Stretch Mesh et<br />

ActiLITE LB Jersey: drainage de l’humidité vers l’extérieur<br />

et séchage rapide. Caractéristiques: col 1/2 zip<br />

avec tirette autobloquante. Coutures Flatlock. Marquage<br />

réfléchissant sur le devant et dans le dos. Coupe<br />

moulante très serrée. Composition: Overlay: 100% PU.<br />

Corps : 92% Polyester, 8% Elasthanne.<br />

Poids : 140 g<br />

PRIX : 85,00 euros<br />

SALOMON<br />

Equipe ll<br />

Jersey M<br />

L’ Equipe II Jersey M Salomon est un haut<br />

de compétition parfaitement coupé,<br />

qui offre un maintien exceptionnel.<br />

Très confortable grâce à la technologie<br />

sans coutures et à la matière Lycra Power,<br />

il dispose également d’un double manchon<br />

pour un meilleur raccord avec les gants.<br />

Poids : 300 gr<br />

PRIX : 130,00 euros


Tendances<br />

SALOMON<br />

EXO SLAB II<br />

SHORT M<br />

EXO SLAB II SHORT M<br />

Facilité de mouvement,<br />

en<strong>du</strong>rance et récupération.<br />

<strong>Le</strong> short EXO améliore la posture<br />

grâce à un bon maintien dans<br />

les zones clés <strong>du</strong> corps et soutient<br />

la sangle abdominale, pour<br />

des performances améliorées<br />

et une meilleure récupération.<br />

115 euros<br />

SKINS<br />

Collants Mi-jambes<br />

<strong>Le</strong>s collants mi-jambes SkinsSport sont des équipements<br />

de performance à gradient de pression qui optimisent<br />

l’en<strong>du</strong>rance et la récupération des jambiers, des quadriceps<br />

et des muscles fessiers.<br />

<strong>Le</strong>s collants mi-jambes SkinsSport apportent<br />

les avantages suivants : diminution de la pro<strong>du</strong>ction d’acide<br />

lactique, amélioration de la circulation et meilleure<br />

oxygénation. Cela ré<strong>du</strong>it considérablement la fatigue et<br />

la douleur musculaires pendant et après l’entraînement.<br />

<strong>Le</strong>s collants mi-jambes SkinsSport peuvent être combinés<br />

avec Skins sport powersox pour améliorer<br />

les performances et la récupération de la partie inférieure<br />

<strong>du</strong> corps, y compris les quadriceps et les jambiers<br />

et les mollets.<br />

Poids : 180 g / PRIX : 70,00 euros


Tendances<br />

KATADYN<br />

Mybottle<br />

MYBOTTLE : LA GOURDE QUI FILTRE L’EAU ET LA REND POTABLE !<br />

En randonnée ou simple balade <strong>du</strong> dimanche, à pied, à cheval ou en vélo, quelle que soit la situation, la<br />

gourde MyBottle garantit une eau 100 % potable. En balade en famille, n’importe quel point d’eau au détour<br />

d’un chemin (lac, rivière, torrent…) permet de refaire le plein. Grâce au meilleur de la technologie des filtres<br />

purificateurs de Katadyn ® , MyBottle ne quittera plus l’équipement de base des sorties familiales !<br />

Avec MyBottle, Katadyn ® invente une gourde polyvalente, qui sait se faire aussi belle et design que fonctionnelle<br />

et technologique. Bref, elle est indispensable ! Avec son look moderne, MyBottle est surtout un modèle<br />

de gourde unique qui peut s’utiliser ou non avec un système de purification d’eau pour détruire virus et micro-organismes.<br />

<strong>Le</strong> système de filtre Katadyn ® permet de bénéficier d’une eau potable partout. Avec My-<br />

Bottle, plus besoin de partir avec plusieurs gourdes ou bouteilles pour avoir une quantité d’eau suffisante<br />

pour une voire plusieurs journées : le moindre torrent ou point d’eau permettra de « refaire le plein » !<br />

<strong>Le</strong> système de filtre Katadyn ® disponible pour MyBottle ne nécessite pas de piles ni de pompe et n’utilise<br />

aucun procédé chimique.<br />

Il dispose d’un triple niveau de filtration :<br />

1 : pré-filtre en fibre de verre pour les micro-organismes à partir de 0,3 micron.<br />

2 : filtre électro-cinétique Virupur à trois couches pour éliminer virus et plus petits micro-organismes.<br />

3 : filtre à granulés de charbons actifs, ré<strong>du</strong>cteur de teneur en agents chimiques et métaux lourds.<br />

La capacité de filtration est de l’ordre de 100 litres avant remplacement de la cartouche et peut se vérifier au<br />

jour le jour par un témoin intégré dans le capuchon.<br />

Pour les eaux très boueuses, il est préférable d’utiliser un filtre à eau classique.<br />

Esthétique, compacte, légère (240 grammes avec le filtre, 140 grammes sans), pratique (paille intégrée,<br />

attache sur le bouchon) mais aussi réalisée dans un plastique sans Bisphénol A, la gourde-filtre MyBottle<br />

de Katadyn ® est LA solution pour disposer d’une eau pure en toutes circonstances.<br />

En usage classique, sans le filtre, MyBottle propose un système de paille intégrée qui permet de se désaltérer<br />

sans ouvrir le bouchon ni incliner la gourde.<br />

> Prix public : > Gourde seule : 15 euros > Gourde + filtre : 50 euros > Kit filtre complet : 40 euros<br />

www.katadynmybottle.com


BRACELET<br />

Anti-insectes<br />

Testé par Guillaume <strong>Le</strong>normand<br />

sur la Diagonale des Fous - Réunion.<br />

> Gardez votre énergie pour l’essentiel...<br />

Chamonix<br />

BRACELET ANTI-INSECTES 100% naturel<br />

Si vous êtes embêtez par les moustiques,<br />

les moucherons… lors de vos sorties en pleine nature<br />

le bracelet anti-insectes est la solution.<br />

Prix 4,90 euros<br />

> 24 € 95<br />

VESTE SPEED<br />

Coupe-vent •Légère (130 gr)<br />

Grâce à son ouverture dans le dos,<br />

la veste speed s’enlève et se remet<br />

en marchant ou en courant, tout en<br />

conservant l’accessibilité aux poches<br />

<strong>du</strong> sac à dos.<br />

www.quechua.com


<strong>Le</strong> tee-shirt<br />

by <strong>Generation</strong>-<strong>Trail</strong><br />

<strong>Generation</strong> -<strong>Trail</strong><br />

®<br />

A partir <strong>du</strong> 27 juin 2011<br />

commandez votre tee-shirt sur :<br />

www.generation-trail.com/boutique.php


<strong>Le</strong>cture<br />

<strong>Le</strong> livre : Sports d’en<strong>du</strong>rance :<br />

entraînement & Performance<br />

- Comment planifier une séance et concevoir un plan d’entraînement ?<br />

- Comment améliorer sa performance ?<br />

- Comment prévenir et traiter le surentraînement, les crampes musculaires et<br />

courbatures ?<br />

- Comment entretenir sa motivation ?<br />

- Comment adapter son entraînement à son environnement ?<br />

- Quelles sont les particularités propres à chaque sport ?<br />

Cet ouvrage s’adresse à toutes les personnes pratiquant un sport d’en<strong>du</strong>rance, dans<br />

un objectif de bien-être ou de performance. Il propose des réponses simples pour<br />

concevoir un entraînement adapté avec notamment plus de 100 séances et 25 plans<br />

d’entraînement «clés en mains».<br />

Prix : 27,50 euros<br />

« Editions Amphora » et « www.ed-amphora.fr »


GRAND BRASSAC HIVERNAL TRAIL<br />

« Voila 9 ans que début février je me dirige vers le Grand-Brassac<br />

en Dordogne afin d’animer cette épreuve. <strong>Le</strong> savoir faire de<br />

l’équipe de bénévoles, le sérieux alliés à la disponibilité et la<br />

convivialité sont autant de points forts de cette organisation. <strong>Le</strong><br />

concept de cet hivernal (1 étape de nuit + 1 étape de jour) a bien<br />

inspiré un certain nombre d’organisateur, mais la recette d’origine<br />

reste bien ancrée dans ce coin <strong>du</strong> Périgord. <strong>Le</strong>s nombreux<br />

participants y ont connus la pluie, le gel, le passage à gué, les<br />

falaises sans éclairage, les grottes de jour comme de nuit, des<br />

soirées mémorables avec la frontale...et lorsqu’ils me rencontrent<br />

sur d’autres compétitions, ils sont nombreux à me rappeler<br />

l’épopée <strong>du</strong> Grand-Brassac. C’est tout un «pays», ce sont les<br />

habitants qui se mobilisent afin d’offrir le coucher aux participants...<br />

Pour cette 10° édition, l’imagination féconde de ces bénévoles<br />

vous proposera un «Team <strong>Trail</strong>» en 24h non stop, en plus <strong>du</strong><br />

désormais classique Grand-Brassac, l’occasion de marquer encore<br />

davantage vos esprits. Il me tarde déja de filer vers la Dordogne<br />

et vous... pour souffler les bougies <strong>du</strong> 10° anniversaire...<br />

et si quelques flocons de neiges s’invitaient pour l’occasion...<br />

A bientôt »<br />

Alain <strong>Le</strong>tard (speakeur)<br />

www.alain.letard.com»


v<br />

Sans<br />

un<br />

nuage<br />

<strong>Le</strong> Lac <strong>du</strong> Bourget et les massifs<br />

alentour ne s’offrent pas tous<br />

les ans aux yeux des coureurs<br />

<strong>du</strong> Nivolet-Revard. Après la pluie<br />

et le froid de l’édition 2010,<br />

pas un nuage n’a gâché le<br />

panorama cette année. Aucun<br />

nuage non plus sur le parcours<br />

des vainqueurs, Julien Rancon<br />

et Isabelle Jaussaud, comme<br />

s’ils avaient survolé l’épreuve...<br />

sur un nuage !<br />

NIVOL<br />

8


ET-REVARD<br />

9


NIVOLE<br />

8<br />

Sans un<br />

nuage<br />

Deux épreuves sont au programme :<br />

un 26 km, baptisé « <strong>Le</strong> Malpassant », et<br />

le 51 km, qui sert de cadre à la troisième<br />

étape <strong>du</strong> circuit <strong>Trail</strong> Tour National de<br />

la Fédération Française d’Athlétisme.<br />

D’où la présence de Julien Rancon, <strong>du</strong><br />

Team New Balance, premier au Gruissan<br />

Phoebus <strong>Trail</strong> et au <strong>Trail</strong> <strong>du</strong> Ventoux,<br />

Champion de France de <strong>Trail</strong> court en 2010,<br />

et grand favori.<br />

Patrick Bringer (Team Platinium<br />

Sigvaris), troisième ici l’an dernier et<br />

deuxième au classement 2010 <strong>du</strong> TTN long,<br />

son coéquipier Yann Curien (deuxième aux<br />

Templiers en 2010), Ludovic Pommeret,<br />

déjà vainqueur à Voglans en 2008, Alexis<br />

Traub (Team Scott Running), quatrième au<br />

<strong>Trail</strong> <strong>du</strong> Ventoux, Gilles Segris (Team TDS<br />

Moka), dauphin de Rancon sur le TTN court<br />

2010, Pascal Giguet et Charles Dubouloz,<br />

les deux autres compères <strong>du</strong> Team Scott<br />

Running, visent aussi le podium, voire sa<br />

plus haute marche. On note aussi la<br />

présence de Tadao Yokoyama, invité après<br />

sa victoire en 2009 au Kanna Mountain Run,<br />

course japonaise partenaire <strong>du</strong><br />

Nivolet-Revard.<br />

Chez les filles, Maud Gobert, <strong>du</strong> Team<br />

Adidas, défend sa double couronne de 2009<br />

et 2010 face à Isabelle Jaussaud (Team<br />

Mizuno), première aux Templiers en 2010,<br />

Virginie Gauvignon (Team <strong>Trail</strong> Lafuma),<br />

quatrième au TTN, Martine Volay ou Anne<br />

Valero (Team Mizuno). Rien que <strong>du</strong> beau<br />

monde !<br />

Entre Chambéry et le Lac <strong>du</strong> Bourget, au<br />

pied <strong>du</strong> Massif des Bauges, le village<br />

de Voglans a une fois encore attiré plus<br />

d’un millier de coureurs, faisant <strong>du</strong><br />

Nivolet-Revard l’un des rendez-vous trail<br />

les plus courus.


T-REVARD<br />

9


Isabelle<br />

Jaussaud<br />

Grenier<br />

NI<br />

Patrick Bringer<br />

Julien Rancon


<strong>Trail</strong> Drôme Lafuma<br />

Comme une odeur de vacances<br />

Buis-les-Baronnies, un petit nom chantant aux senteurs de Provence et de<br />

vacances… mais aussi un grand nom pour les trailers ! Deuxième étape <strong>du</strong><br />

Lafuma European <strong>Trail</strong> Series et troisième manche <strong>du</strong> <strong>Trail</strong> Tour National,<br />

l’édition 2011 de cette épreuve de Buis-les-Baronnies confirme décidément<br />

ce rendez-vous comme l’une des dates majeures de la discipline.<br />

En ce dimanche d’avril, un soleil presque estival baignait<br />

le paysage de calcaire et d’oliviers. Au creux<br />

des massifs dentelés, le petit village de Buis-les-<br />

Baronnies vibrait dès l’aube d’une hyperactivité inhabituelle.<br />

Sur la vaste place des Platanes, se rassemblait<br />

la bagatelle de 1200 coureurs, chevronnés<br />

ou novices mais tous avides de s’élancer sur les sentiers<br />

de la Drôme provençale. Au bout <strong>du</strong> chemin ? De<br />

précieux points pour le classement <strong>du</strong> TTN ou, tout<br />

simplement, le plaisir d’être venu à bout de parcours<br />

aussi splendides qu’exigeants.<br />

Au milieu des buis, des oliviers et <strong>du</strong> thym, les barons<br />

<strong>du</strong> trail s’imposaient logiquement. Sur le parcours de<br />

23 km (distance annoncée mais, d’après les données<br />

recueillies par les coureurs, elle s’approcherait plutôt<br />

de 25 km), Emmanuel Meyssat s’élançait en tête<br />

dès les premières foulées. « Paul-Henri [Valour,<br />

ndlr] et moi avons couru ensemble entre le 5 e et le<br />

15 e kilomètres, puis nous nous sommes trompés<br />

d’itinéraire et avons per<strong>du</strong> près d’une minute. Fabien<br />

[Demure, ndlr] nous a alors presque rejoints et j’ai<br />

décidé d’accélérer », évoquait le vainqueur au terme<br />

de l’épreuve. Pro<strong>du</strong>isant son effort pour semer ses<br />

poursuivants, Emmanuel Meyssat parvenait ainsi à<br />

devancer ses dauphins et s’imposait en 1h52’50’’. Du<br />

côté de la course féminine, les favorites habituelles<br />

caracolaient en tête. Sur la plus haute marche,<br />

Céline Lafaye arborait un sourire visiblement heureux.<br />

« Je suis très contente car il y avait de grosses<br />

clientes aujourd’hui », confiait-elle. Une satisfaction<br />

sans doute d’autant plus grande que la course avait<br />

plutôt mal commencé pour la championne de France<br />

2010 de trail court : « j’avais très mal aux jambes<br />

pendant les quinze premières minutes au point de<br />

penser à l’abandon, puis j’ai retrouvé ma petite foulée<br />

pour monter. » Une foulée certes petite… mais ô<br />

combien efficace puisque la Favergeoise bouclait le<br />

parcours en à peine 2h07’, décrochant la 19 e place<br />

au scratch. Elle devançait aisément Stéphanie Duc<br />

et Fiona Porte, toujours atteinte de douleurs dorsales<br />

après sa chute aux championnats de France de<br />

cross-country en février dernier.<br />

Si les concurrents <strong>du</strong> « petit » itinéraire souffraient<br />

de la chaleur et découvert avec étonnement la technicité<br />

et la <strong>du</strong>reté <strong>du</strong> parcours, ceux <strong>du</strong> parcours de<br />

40,5 km éprouvaient ces difficultés <strong>du</strong>rant quelques<br />

heures de plus. « Cela montait beaucoup jusqu’au 33 e<br />

kilomètre… surtout pour une descendeuse comme<br />

moi ! » affirmait en souriant, à peine éprouvée, Virginie<br />

Govignon, vainqueur de l’épreuve en 4h09’02’’.<br />

« Je ne m’étais pas assez échauffée et j’ai ressenti,<br />

comme souvent, des contractures dans les mollets<br />

tout au long des dix premiers kilomètres. Ce n’était<br />

pas facile moralement de me faire doubler dans la<br />

montée… puis c’est reparti dans les zones de relance.<br />

»


Emmanuel Meyssat,<br />

le futur vainqueur<br />

<strong>Trail</strong> Drôme Lafuma


Grâce à sa belle vitesse de pointe dans les parties<br />

roulantes et descendantes, la Bretonne<br />

lâchait ses concurrentes directes en retrouvant<br />

une énergie suffisante pour laisser derrière<br />

elle des athlètes aussi expérimentées qu’Irina<br />

Malejonock et Karine Herry, respectivement 2 e et<br />

3 e de l’épreuve.<br />

Impérial, Eric Sagnard avouait quant à lui s’être « régalé dans<br />

les côtes » et avoir « géré les descentes tant bien que mal »<br />

comme à son habitude. En tête tout au long de la course, l’exmembre<br />

<strong>du</strong> Team Lafuma parvenait à creuser l’écart grâce<br />

à sa remarquable vitesse en montée mais perdait <strong>du</strong> terrain<br />

en zone descendante. Grignotant progressivement quelques<br />

mètres sur le leader, un <strong>du</strong>o fraternel – Lionel et Damien<br />

Trivel – décrochait finalement les 2 e et 3 e places à quelques<br />

secondes à peine <strong>du</strong> vainqueur.<br />

Alors que les derniers concurrents <strong>du</strong> grand parcours en<br />

terminaient avec un effort ren<strong>du</strong> aussi douloureux que savoureux<br />

par l’itinéraire aussi <strong>du</strong>r que splendide, Jacques<br />

Dufour, coordinateur des résultats et cadre dirigeant <strong>du</strong> Comité<br />

Drôme Ardèche d’athlétisme, affirmait sa passion pour<br />

cet événement : « il s’agit d’une superbe épreuve qui a vu le<br />

nombre de participants plus que doubler en trois ans seulement.<br />

» <strong>Le</strong>s clés <strong>du</strong> succès ? « L’inscription au TTN, évidemment,<br />

mais aussi le changement des parcours chaque année<br />

et une météo toujours idéale. » Autant dire que le rendezvous<br />

est déjà pris pour l’année prochaine !<br />

Texte : Marie-Hélène Paturel<br />

© Photos : Lionel Montico et <strong>Generation</strong>-<strong>Trail</strong>


<strong>Trail</strong> Drôme Lafuma<br />

2


1<br />

3<br />

1. CELINE LAFAYE<br />

2. VIRGINIE GOVIGNON<br />

3. CORINNE FAVRE


«Parmi les trois parcours proposés par les organisateurs, j’ai choisi de courir le 23 km.<br />

En effet, il me fallait être raisonnable : j’avais enchaîné le trail <strong>du</strong> Ventoux et celui de la Sainte<br />

Victoire. Je voulais donc ré<strong>du</strong>ire les distances pour retrouver un peu de vitesse tout en me<br />

faisant plaisir, dans les jeux de relances que j’aime beaucoup. Il est aussi très intéressant<br />

de se confronter aux spécialistes de courtes distances. Comme le circuit de 23 km faisait<br />

partie <strong>du</strong> challenge <strong>Trail</strong> Tour National organisé par la Fédération Française d’Athlétisme.»


Guillaume <strong>Le</strong> Normand,<br />

membre <strong>du</strong> Team <strong>Trail</strong><br />

Quechua revient sur<br />

sa 5 è place au<br />

<strong>Trail</strong> Drôme Lafuma<br />

«<strong>Le</strong>s 3 premiers kilomètres dans et autour <strong>du</strong> village<br />

de Buis étaient relativement roulants. La masse des<br />

600 participants s’est étirée. <strong>Le</strong> rythme était rapide,<br />

environ 18 ou 19 km/h. Je voulais garder le contact<br />

avec le tête de la course, mais tout le monde se bousculaire.<br />

J’ai pris le parti de me mettre de mon côté et<br />

d’attendre un peu.»<br />

«Puis, c’est la première montée : 6 km, 700 m de dénivelé<br />

positif. Je suis à peu près 15 è . Je monte avec<br />

un ou deux autres coureurs. Nous sommes isolés et<br />

alternons marche rapide et relances jusqu’au point<br />

culminant <strong>du</strong> parcours à 1100 m. Finalement, je me<br />

retrouve seul sur les superbes crêtes pendant 1,5 km<br />

dans des traces d’animaux, entouré des odeurs de<br />

troupeaux et <strong>du</strong> printemps provençal. Puis, j’aborde<br />

la descente : 5 km. Devant moi au loin, je vois un petit<br />

groupe de coureurs. Je me sens bien et motivé : je<br />

veux les rattraper. Du coup, je descends fort, presque<br />

à 20 km/h. Je me prends au jeu de la remontée dans<br />

le classement.»<br />

«Juste après, la dernière et courte difficulté : 300 m<br />

de montée sur 1 km, elle va faire mal à ceux qui sont<br />

partis trop vite. L’ascension est technique, plusieurs<br />

coureurs sont en difficulté. Je me donne et je reprends<br />

quelques places. Malgré quelques difficultés, j’accélère<br />

dans la dernière descente et au ravitaillement,<br />

on m’annonce que je suis 5 è ! Je suis très surpris et<br />

je m’efforce donc de rester au rythme que j’avais pour<br />

conserver ce bon classement. Au final, nous avons<br />

couru 25 km au lieu de 23, et je termine 5 è en 1h56, à<br />

5’30“ <strong>du</strong> premier.»


ig<br />

Signes trail<br />

Méounes<br />

Belgentier<br />

Salomon<br />

<strong>Le</strong>s 9 et 10 avril le Signes trail Méounes Belgentier Salomon<br />

proposait deux trails de 25 ou 45 kilomètres sur deux jours, ou<br />

des formules à la carte. « Avec mon équipe, déclare Samuel<br />

Bonaudo, nous avons préparé deux tracés complètement différents.<br />

<strong>Le</strong> 25 et 45 kilomètres <strong>du</strong> samedi étaient techniques<br />

et avaient pour cadre un environnement très sauvage. Ils empruntaient<br />

des drayes d’animaux, des sentiers à peine ébauchés<br />

par quelques passages de chasseurs, des traces plus<br />

directes que d’habitude débouchant sur des points de vue<br />

magnifiques. Dimanche les parcours étaient plus classiques<br />

et roulants avec des chemins empruntés chaque année par<br />

des milliers de randonneurs, des forêts ombragées au bord<br />

de l’eau et d’autres secteurs très aériens ». Une diversité fort<br />

appréciée par les centaines de participants aux deux étapes.<br />

Parmi eux les trailers <strong>du</strong> team Salomon international qui ont<br />

terminé sur les hauteurs de la Sainte-Baume leur regroupement<br />

annuel de début de saison.<br />

Sur le 45 kilomètres, Anna Frost remporte les deux étapes.<br />

François D’Haene deuxième de la première étape derrière<br />

Miguel Heras, a signé le meilleur chrono le lendemain et<br />

précède au classement final Julien Chorier. Double victoire<br />

d’étape de Grégory Vollet dans le 25 kilomètres. Zhanna<br />

Vokueva devance Stéphanie Jimenez et Agnès <strong>Le</strong>hmann.


Anna Frost


ignes trail


Réactions après les deux 45 kilomètres.<br />

Anna Frost. « La chaleur n’était pas uniquement dans les températures mais également dans l’ambiance, l’accueil,<br />

les rencontres avec les autres trailers. J’ai vécu ces deux journées avec beaucoup de plaisir et parfois<br />

d’émotion en découvrant quelques-uns des magnifiques panoramas provençaux.<br />

François D’Haene. « J’apprécie cette victoire qui en prime a été l’opportunité d’un très bon entraînement. Une<br />

bonne formule pour préparer mes futurs ultra-trails. Courir deux fois 45 kilomètres en 24 heures laisse moins<br />

de séquelles que disputer 90 kilomètres d’affilée. Un gros bravo à Anna Frost pour sa victoire sur les deux étapes<br />

et pour ses chronos qui la placent à la cinquième place scratch dames et hommes réunis. »<br />

Julien Chorier. « Je vais garder longtemps en mémoire les images des crêtes et des rochers en forme d’aiguilles.<br />

Sportivement ces deux trails représentent un gros bloc d’entraînement bien efficace. Je constate avec plaisir que<br />

j’ai déjà le volume mais il me manque encore de la vitesse sur les parties roulantes. »<br />

Olivier Lavastre, chercheur au CNRS « A mon avis l’ensemble des trails proposés à Signes correspond à la définition<br />

idéale d’un trail. Au 25 et 45 kilomètres purs et <strong>du</strong>rs <strong>du</strong> samedi 9 avril avec souvent les mains sollicitées<br />

pour écarter branches et arbustes et des slaloms entre les arbres, se sont ajoutés dimanche deux tracés classiques<br />

avec cinq grosses montées, des parties roulantes et passages fraîcheur au bord de l’eau. A mon avis ce<br />

trail sur deux jours devrait s’appeler « LE » trail et j’insiste sur les majuscules ! »<br />

Texte : <strong>Generation</strong>-<strong>Trail</strong> et Robert Goin<br />

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Lyon Ur<br />

<strong>Le</strong>s traileurs plus f


an <strong>Trail</strong><br />

ort sur le bitume !


Lyon Urban <strong>Trail</strong><br />

<strong>Le</strong>s traileurs plus fort sur le bitume !<br />

Toujours autant de succès pour ce Lyon Urban<br />

<strong>Trail</strong> qui fêtait sa 4 ème édition ce dimanche 3 avril.<br />

Avec des parcours tracés entièrement dans le<br />

centre-ville historique de la ville lumière, ils<br />

offraient leur lot désormais réputé d’escaliers<br />

(plus de 6000 marches sur le 38 km), ruelles pavées,<br />

traboules, parcs municipaux, singles improbables,<br />

et passages inédits au cœur de pépites<br />

patrimoniales telles que le site gallo-romain de<br />

Fourvière, le fort de Vaise, la cour d’honneur de<br />

l’hôtel de ville… Ce tracé technique, ludique et<br />

exigeant, offre des points de vues somptueux<br />

sur la ville. <strong>Le</strong>s 5000 coureurs présents sur les<br />

trois parcours de 38 km, 23 km et 12 km, ont<br />

donc pu admirer et visiter la ville de Lyon sous<br />

toutes ses facettes ! Mais se sont les traileurs<br />

qui auront été les plus costauds sur le bitume.<br />

A commencer par Emmanuel Meyssat <strong>du</strong> Team<br />

Asics qui s’impose pour la seconde fois sur cette<br />

épreuve après sa victoire en 2010. Manu Meyssat<br />

déjà vainqueur cette année <strong>du</strong> <strong>Trail</strong> <strong>du</strong> Sancy et<br />

<strong>du</strong> <strong>Trail</strong> Givré s’offre à nouveau une victoire de<br />

prestige. <strong>Le</strong> sociétaire <strong>du</strong> team Asics boucle le<br />

parcours de 38 km dans un temps de 2h54’46 et<br />

devance des spécialistes de <strong>Trail</strong> en la personne<br />

de Christophe Malardé <strong>du</strong> Team Salomon, qui<br />

prend la seconde place, terminant à un peu plus<br />

de 3 minutes <strong>du</strong> vainqueur (2h58’18“), et Laurent<br />

Beuzeboc de Gap <strong>Trail</strong> Aventure (3h02’01“).<br />

Grosse performance de Céline Lafaye chez les féminines<br />

qui en plus de remporter le 38 km, s’empare<br />

de la 13 ème place au scratch et arrive avec<br />

plus de 10 minutes d’avance sur Maud Gobert<br />

<strong>du</strong> Team adidas. Une sacrée performance pour<br />

cette athlète spécialiste des courtes distances<br />

et championne de France de <strong>Trail</strong>s de courts<br />

2010. Sandra Gouault complète le podium. Sur<br />

le 23 km la victoire revient à Paul-Henri Valour<br />

chez les hommes et Michèle <strong>Le</strong>servoisir chez les<br />

filles. Marc Picout et Noémie Elicaste remportent<br />

le 12 km.<br />

L’équipe organisatrice envisage une refonte totale<br />

des parcours, afin de préserver l’effet de<br />

surprise et étaler les horaires de départ pour<br />

garantir la fluidité dans les passages étroits.


Lyon Urban <strong>Trail</strong><br />

<strong>Le</strong>s traileurs plus fort sur le bitume !<br />

<strong>Le</strong>s réactions<br />

Emmanuel Meyssat :<br />

« Venu en voisin des Monts <strong>du</strong><br />

Lyonnais et vainqueur <strong>du</strong> Lyon<br />

Urban trail en 2010 j’avais à cœur<br />

de récidiver même si ma forme<br />

n’était pas optimale avec une<br />

gastro au début de la semaine<br />

dernière. Christophe et Laurent<br />

m’ont offert une belle résistance.»<br />

Christophe Malardé<br />

« Venu découvrir le trail urbain<br />

j’ai trouvé ce format sympa même<br />

si à l’arrivée mes jambes étaient<br />

lourdes. J’ai per<strong>du</strong> pas mal de<br />

temps dans les derniers kilomètres<br />

et ma deuxième place me<br />

fait plaisir. Côté escaliers j’ai fait<br />

le plein et il n’est pas impossible<br />

que dans les prochains jours je<br />

privilégie l’ascenseur ! »<br />

Laurent Beuzeboc<br />

« Pour mes débuts en ville je suis<br />

satisfait. Une expérience enrichissante<br />

ponctuée de beaux panoramas.<br />

Jamais je n’avais monté<br />

et descen<strong>du</strong> autant d’escaliers.<br />

Parfois réguliers ils étaient par<br />

moments plus ou moins espacés.<br />

Dans tous les cas articulations et<br />

muscles ont été très sollicités et<br />

j’ai terminé le trail assez fatigué. »<br />

Céline Lafaye<br />

« Avec Maud Gobert au départ ce<br />

n’était pas évident de gagner. Elle<br />

est très forte. Cette victoire rime<br />

avec nouveau challenge réussi.<br />

Habituée à des trails plus courts<br />

j’ai toujours eu <strong>du</strong> mal à m’alimenter<br />

sur ce type de distance<br />

et inaugure avec plaisir et succès<br />

mon camelbak. En prime le parcours<br />

était très beau. »<br />

Maud Gobert<br />

« J’ai été heureuse de courir<br />

avec Cécile et la félicite. Même<br />

si je connaissais le parcours et<br />

savais à quoi je m’attendais, j’ai<br />

souffert de la chaleur. Un énorme<br />

contraste par rapport aux températures<br />

négatives sur le Ventoux<br />

la semaine dernière. »<br />

Texte : <strong>Generation</strong>-<strong>Trail</strong>/Robert Gouin<br />

© Photos : Lyon Urban <strong>Trail</strong>


Maud Gobert


ST NIZIER DU MOUCHEROTTE (38)<br />

40 km pour et 2200 D+<br />

20 km pour 1225 D+<br />

http://trail<strong>du</strong>tremplin.over-blog.com/<br />

le 3 juillet 2011


ULTRA<br />

TRANS<br />

AUBRAC<br />

<strong>Le</strong> décor est planté,<br />

place aux acteurs …<br />

Sur le plan sportif, un beau plateau était réuni<br />

ce samedi à Bertholène et à Laguiole,<br />

pour chacune des courses.<br />

Sur le 105 km d’abord, Patrick BOHARD<br />

<strong>du</strong> team ASICS prenait le départ dans le cadre<br />

de sa préparation aux échéances à venir<br />

(Ultra <strong>Trail</strong> Mont Fuji, Verbier) tout comme<br />

Thomas LORBLANCHET l’avait fait l’an passé.<br />

Lui aussi se fixait l’objectif de l’emporter, en essayant<br />

de « titiller » les relais et pourquoi pas aller<br />

chercher quelques coureurs <strong>du</strong> Capuchadou.<br />

Derrière, d’autres coureurs allaient se battre pour<br />

les places d’honneur (car la victoire semblait<br />

déjà acquise) comme Frédéric PASTEUR,<br />

Laurent MARTIN et Honoré DURAND (le local<br />

de la course, membre d’ACTION 12) et<br />

Michel BASTIDE (CPLP).<br />

Dès les premiers instants de la course,<br />

Patrick prenait la tête, sans jamais plus la lâcher.<br />

<strong>Le</strong>s autres ne le reverront qu’à l’arrivée.


ULTRA<br />

TRANS<br />

AUBRAC<br />

A St Côme, Patrick passait avec un quart d’heure<br />

d’avance sur ses poursuivants, puis allait accentuer<br />

cet écart dans la longue montée passant par l’Abbaye<br />

de Bonneval pour arriver à Laguiole avec plus de 45<br />

minutes d’avance. Derrière, les écarts étaient serrés<br />

puisqu’on retrouvait 4 coureurs en 25’ (de la 2 ème à la<br />

5 ème place).<br />

Au buron des Bouals (3 ème ravitaillement), Patrick<br />

BOHARD arrivait avec plus de 1h15’ d’avance mais<br />

avec une grosse « hypo ». Son ami Thomas SAINTGI-<br />

RONS, co-équipier <strong>du</strong> Team ASICS était présent pour<br />

l’encourager. Après quelques instants de discussions<br />

et de conseils, Patrick repartait pour la dernière<br />

« ligne droite », dans laquelle il se refaisait un peu.<br />

<strong>Le</strong>s quatre poursuivants se tenaient toujours en 25’,<br />

au bout de 77 kilomètres d’effort. Autant dire que le<br />

podium était encore incertain.<br />

Finalement, Patrick BOHARD passait la ligne d’arrivée,<br />

à bout de force, en moins de 10h (9h57’ exactement),<br />

rappelant l’arrivée de Thomas LORBLANCHET<br />

l’an passé. Suivaient Frédéric PASTEUR en 11h38’,<br />

puis Laurent MARTIN en 11h39’. Honoré DURAND<br />

échouait au pied <strong>du</strong> podium en 11h58’ et Michel BAS-<br />

TIDE terminait en 12h25’.<br />

Du côté des filles, 5 féminines avaient eu le courage<br />

de s’aligner sur cette distance, dont 2 étrangères.<br />

Malheureusement, l’italienne Elena NICOSIA abandonnait<br />

dans la fôret <strong>du</strong> Devez après 60 kilomètres<br />

de course, suite à un très gros « coup de pompe ».<br />

L’anglaise Ute BAIRD, <strong>du</strong> Team RAIDLIGHT, prenait<br />

elle aussi la tête de l’épreuve dès les premiers kilomètres,<br />

sans plus jamais la lâcher.<br />

Elle passait au premier ravitaillement avec seulement<br />

6 minutes d’avance sur Catherine AZAM (AS-<br />

CAP, originaire de St Geniez et qui prend beaucoup<br />

de plaisir à revenir courir sur ses Terres), 30 minutes<br />

sur Clarisse MAREST (accompagnée de son mari<br />

Marcellin) et 45 minutes sur Viviane BULIN (SC Abbeville,<br />

qui avait abandonné l’an passé à Aubrac, mais<br />

qui était cette fois accompagnée de 3 fidèles compagnons<br />

picards, Jean-Jacques, René et Gérard).<br />

A Laguiole les écarts se creusaient, et les places restaient<br />

les mêmes.<br />

Au Buron des Bouals, Ute devançait Catherine de 35’,<br />

Clarisse de 3h et Viviane de 3h30’. Autant dire que les<br />

dés étaient jetés et, sauf défaillance, l’ordre d’arrivée<br />

était déjà établi.<br />

Ce fut le cas puisque Ute BAIRD franchissait la ligne<br />

d’arrivée en grande gagnante en 14h42’ (première<br />

victoire sur un ultra), devant sa dauphine Catherine<br />

AZAM en 15h36’, et Clarisse MAREST, 3 ème en 20h11’<br />

(premier 100 km, et en plus c’est un ami qui l’a inscrite<br />

!!!!). Viviane BULIN terminait cette épreuve (le<br />

mot n’est pas trop fort) en 21h07’, accompagnée de<br />

ses picards d’amis et arborait fièrement son teeshirt<br />

Finisher sur la ligne d’arrivée.<br />

A noter que Ute BAIRD a été très régulière tout au<br />

long de ce parcours exigeant en prenant la 21 ème<br />

place au classement scratch et en réalisant le même<br />

classement sur chacune des étapes.<br />

Du côté des équipes, suprématie <strong>du</strong> club AUBRAC<br />

RUNNING de Laguiole, qui sur ses Terres, n’a pas<br />

voulu partager le gâteau.<br />

<strong>Le</strong>s 2 équipes engagées s’imposent en 9h40’ (seulement<br />

20’ de mieux que Patrick BOHARD en solo) pour<br />

Aubrac Running Section 34 (BOURREL Franck et Bertrand,<br />

LUTRAND Daniel et POUX Vincent) et 10h07’<br />

pour Aubrac Running (DIJOLS Thibault, VALENQ Laurent,<br />

RAYNALD Bertrand et MOTEIRO Serge).<br />

Une autre équipe locale, de Sébazac, SPORT CAUSSE<br />

AVENTURE, complète le podium à la 3 ème place en<br />

10h12’29 (AYRINHAC Philippe et Corentin, DELPAL<br />

Didier et GABRILLARGUES Vivian).<br />

Si la première équipe citée est restée en tête pratiquement<br />

depuis le début, les deux autres sont parties<br />

beaucoup plus lentement (créditées des 11 ème et<br />

13 ème temps intermédiaires à St Côme d’Olt puis 8 ème<br />

et 11 ème à Laguiole), pour finir en faisant les meilleurs<br />

chronos sur les 2 dernières étapes. Ils ont su positionner<br />

les bons coureurs aux bons endroits, ce qui<br />

est peut-être le secret de leur réussite.<br />

18 équipes avaient pris part à cette course pour le<br />

moins originale, et étaient venues de toute la France.<br />

Nul doute que l’an prochain ils seront encore plus<br />

nombreux pour venir rivaliser et vaincre l’hégémonie<br />

aveyronnaise.


ULTRA<br />

TRANS<br />

AUBRAC<br />

<strong>Le</strong> CAPUCHADOU,<br />

nouvelle référence<br />

de l’Aubrac …<br />

Une autre épreuve voyait le jour par cette belle journée<br />

de mi-avril : le CAPUCHADOU.<br />

<strong>Trail</strong> de 50 km reliant Laguiole à St Geniez d’Olt, en<br />

passant par Aubrac (en fait le même itinéraire que la<br />

2 ème moitié de la Raidlight Ultra Trans Aubrac), avec<br />

un dénivelé positif de 1250 m et 1800 m de négatif.<br />

70 coureurs prenaient le départ sur la place de Laguiole,<br />

devant la statue en bronze <strong>du</strong> Taureau de<br />

l’Aubrac.<br />

Là aussi un très beau plateau constituait le peloton,<br />

avec beaucoup d’habitués des courses d’ACTION 12<br />

(il faut dire qu’il y a le choix maintenant), et de coureurs<br />

venus se faire plaisir en courant sur l’Aubrac,<br />

lieu magique et envoûtant.<br />

Dès le début de la course, Vincent CHAUFFOUR<br />

(AUBRAC RUNNING, TOP 20 des plus grands <strong>Trail</strong>s<br />

français) de Laguiole et François GIRAUD (TAILLE-<br />

FER TRAIL TEAM, habitué des secondes places) prenaient<br />

la tête et restaient côte à côte jusqu’après le<br />

ravitaillement <strong>du</strong> Buron des Bouals. Derrière à 2’,<br />

Olivier CARPE (pompier de Rodez), Joël ARCHER et<br />

David PAULIN (TRI 12) menaient bon train, les trois<br />

se tenant en 8’.<br />

Mais ni le ravitaillement surprise de Michel BRAS, ni<br />

les petites difficultés de la forêt <strong>du</strong> Devez n’allaient


faire baisser le rythme de Vincent et François.<br />

Dans la dernière partie, les 15 km de descente<br />

jouaient en faveur de Vincent CHAUFFOUR, habitué à<br />

ce terrain, qui lâchait petit à petit François GIRAUD.<br />

Ce dernier, gêné par les racines, les cailloux et les<br />

portions de descente assez raides laissait Vincent se<br />

diriger vers la victoire.<br />

A St Geniez d’Olt, Vincent franchissait la ligne d’arrivée<br />

en vainqueur en 4h05’06’’, alors que François<br />

terminait à 1’35’’, soit en 4h06’36’’.<br />

A la troisième place, c’est finalement Olivier CARPE,<br />

lui aussi parmi les tous premiers traileurs nationaux,<br />

qui finissait en 4h18’08’’.<br />

Un bien beau podium, où sans nul doute, on retrouvera<br />

le nom d’un de ces trois garçons parmi les<br />

meilleurs dans les tous prochains mois.<br />

Chez les féminines (8 participantes), là aussi le classement<br />

final allait se dessiner dès les premiers kilomètres.<br />

Valérie BRESSON (ASCAIA Clermont Ferrand) prenait<br />

la tête pour compter jusqu’à 7’ d’avance aux Bouals<br />

sur Sarah PARISOT (AC St Affrique), habituée des<br />

courses d’ACTION 12. Plus loin, Martine BENETON<br />

maintenait ses poursuivantes à distance.<br />

Au final, Valérie BRESSON l’emportait en 5h23’50’’<br />

(12 ème temps au scratch) devant Sarah PARISOT en<br />

5h47’18’’ et Martine BENETON en 5h50’50’’.<br />

Là aussi un podium relevé où l’on retrouve des noms<br />

de championnes régulièrement sur les podiums<br />

d’autres courses.<br />

<strong>Le</strong>s prochains rendez-vous : le 10 ème anniversaire<br />

<strong>du</strong> TRIPOU-TRAIL les 15, 16 et 17 juillet 2011 à Séverac<br />

l’Eglise (grande fête sportive annoncée où<br />

se mêleront sport et handicap) et la 2 ème édition <strong>du</strong><br />

RAIDLIGHT AVEYRON TRAIL le 1 er octobre 2011 à St<br />

Geniez d’Olt (attention, course limitée à 250 participants<br />

et déjà l’organisation a enregistré bon nombre<br />

d’inscrits !!!!). VENEZ NOMBREUX !<br />

Texte et photos :<br />

Etienne Valaye (Action 12)


Maxi-Race <strong>du</strong> Lac d'Ann<br />

M


ecy<br />

Duels, parcours magnifique, soleil<br />

et chaleur au programme de cette<br />

première édition : Un <strong>Trail</strong> comme<br />

on les aime !<br />

axi-Race


nnecy


Ce dimanche 29 mai 2011 bon nombre de traileurs<br />

espérait vite rejoindre l’arrivée à Annecy pour s’offrir<br />

un plongeon dans le Lac d’Annecy… ou une bonne<br />

boisson fraîche ! Avec près de 29 degrès au thermomètre<br />

sur les sentiers de cette première édition de la<br />

Maxi Race <strong>du</strong> Lac d’Annecy, les coureurs auront souffert<br />

de ce soleil digne d’un mois d’août ! C’est à 3h30<br />

<strong>du</strong> matin, à la lueur des lampes frontales que les 540<br />

traileurs de la Maxi Race (78 km) se sont élancés <strong>du</strong><br />

petit port d’Annecy <strong>Le</strong> Vieux.<br />

On retrouvait au départ tous les favoris avec Julien<br />

Chorier <strong>du</strong> team Salomon, l’espagnol Iker Karerra<br />

Aranburu, Pascal Giguet <strong>du</strong> Team Scott, Lionel Bonnel<br />

<strong>du</strong> team Tecnica, Christophe <strong>Le</strong> Saux <strong>du</strong> team<br />

Hoka Altecsport, Aurélien Brun... pour les hommes<br />

et Virginie Govignon de Lafuma, Cathy Dubois de<br />

Tecnica, Martine Volay... pour les féminines. Et nous<br />

avons pu assister à un mano à mano entre deux coureurs,<br />

à savoir l’espagnol Iker Karerra Aranburu et<br />

Pascal Giguet. Si c’est l’Espagnol qui a pris les devants<br />

jusqu’au premier ravitaillement, Pascal Giguet<br />

revenait sur lui pour prendre la tête, puis l’espagnol<br />

reprenait une nouvelle fois la tête.... un chassé croisé<br />

qui <strong>du</strong>rera jusqu’à 5 km de l’arrivée. Une véritable<br />

bagarre entre ces deux traileurs, mais l’espagnol se<br />

montrait finalement le plus costaud dans les dernieres<br />

difficultés, pour aller arracher sa première<br />

victoire dans les Alpes. « Pour moi, c’est la première<br />

fois que je viens courir dans les Alpes, ça ressemble<br />

beaucoup à mes terrains d’entraînements dans les<br />

Pyrénées, donc je n’ai pas été surpris par le parcours.<br />

Je ne pensais vraiment pas gagner aujourd’hui car<br />

Pascal Giguet était vraiment costaud. J’ai eu un passage<br />

difficile où je pensais ne plus revenir sur Pascal,<br />

mais finalement je me suis accroché pour arracher<br />

cette victoire. C’est un parcours magnifique, je suis<br />

très heureux d’avoir pu remporter cette première<br />

Maxi Race « nous confia-t-il sur la ligne d’arrivée.<br />

Après sa victoire en avril dernier sur le <strong>Trail</strong> des Citadelles,<br />

Iker s’affirme comme l’un des meilleurs de<br />

la discipline.<br />

Pascal Giguet prend la seconde place de cette Maxi<br />

Race après avoir réussi une magnifique course<br />

« Je suis très satisfait de mon résultat. J’ai déjà<br />

gagné deux fois sur ce parcours, c’est un peu mon<br />

jardin. Etant donné le plateau de trailers au départ<br />

j’aurais signé bien volontiers pour n’importe quelle<br />

marche <strong>du</strong> podium. J’ai évolué à mon niveau <strong>du</strong> départ<br />

à l’arrivée. Iker Karerra Aranburu était simplement<br />

plus fort dans le final. »<br />

Pascal Giguet<br />

Julien Chorier


Cathy Dubois<br />

A noter la 4 ème place de Christophe <strong>Le</strong> Saux qui revenait<br />

tout juste de son périple de 590 km en Australie….<br />

Un véritable exploit !<br />

La troisième marche <strong>du</strong> podium est prise par le sociètaire<br />

<strong>du</strong> Team salomon, Julien Chorier. « Une journée<br />

de galères. <strong>Le</strong> 24 mai, j’ai chuté dans des escaliers,<br />

bilan grosse douleur au niveau des muscles<br />

fessiers. Je pensais avoir récupéré, conforté par une<br />

belle montée <strong>du</strong> Semnoz. Hélas dès la descente ma<br />

douleur est revenue et j’étais bloqué dans le bas <strong>du</strong><br />

dos. J’ai même chuté. J’avais très envie pourtant<br />

d’aller au bout et j’ai enchainé montées relativement<br />

confortables et descentes toujours pénibles. Devant<br />

moi certains coureurs ont abandonné ou baissé leur<br />

allure et je me retrouve sur la troisième marche <strong>du</strong><br />

podium. Félicitations à Iker et Pascal qui ont signé<br />

une belle course. »<br />

Chez les féminines on s’attendait à une victoire logique<br />

de Virginie Govignon qui fait un début de saison<br />

fracassant. En tête jusqu’au 53 ème kilomètres avec<br />

près de 17 minutes d’avance sur Cathy Dubois, Virginie<br />

a eu un passage à vide sur la dernière partie <strong>du</strong><br />

parcours, dû à un souci d’hydratation. Cathy Dubois<br />

pouvait alors refaire son retard pour passer Virginie<br />

dans les derniers kilomètres et s’offrir une magnifique<br />

victoire sur les terres de son team Tecnica ! Virginie<br />

Govignon prend finalement la seconde place et<br />

Martine Volay (Sport 2000 Epagny/Kikourou). s’empare<br />

de la 3 ème place.


Iker Karerra Aranburu<br />

Annecy<br />

Marathon Race<br />

Laetitia Roux, team Salomon, abonnée cet hiver aux<br />

victoires et podiums en ski alpinisme a continué sur<br />

sa lancée en remportant le 33 kilomètres, son premier<br />

trail de la saison. « Je voulais reprendre tranquillement<br />

la saison de compétition de trail, en courant<br />

à mon rythme et sans m’occuper des autres<br />

coureurs. Je me suis retrouvée en tête dès le départ<br />

et aucune autre concurrente n’est revenue sur moi.<br />

Je ne connaissais pas mes écarts avec mes poursuivantes.<br />

J’étais surtout attentive à mon genou gauche<br />

qui était un peu douloureux lors de mes derniers entraînements.<br />

Il s’est rappelé à moi dans la dernière<br />

descente et j’ai alors ralenti. Dans les prochains<br />

jours ma priorité va être de me soigner avec l’espoir<br />

que tout s’arrange rapidement. » La Haut-Savoyarde<br />

Sandrine Motto-Ros (team Tecnica) est deuxième et<br />

Karine Marguerettaz troisième.<br />

Sur la même distance Fabien Tanguy (A.C Tassin) précède<br />

Stéphane Avrillon (Espérance Faverges) et Régis<br />

Durand (Eighteam). « <strong>Le</strong> parcours était bien balisé<br />

et technique, sur fond d’environnement magnifique.<br />

La chaleur intense a encore ajouté de la difficulté. »<br />

nous a confié Stéphane Avrillon à son arrivée.<br />

Au total se sont près de 1240 traileurs qui sont venus<br />

souffrir mais avec beaucoup de plaisir sur les chemins<br />

grandioses <strong>du</strong> Lac d’Annecy… Rendez-vous en<br />

2012 pour le seconde édition, une course qui devrait<br />

être rapidement une référence pour les traileurs, si<br />

ce n’est déjà fait !<br />

Texte et photos : <strong>Generation</strong>-<strong>Trail</strong>


WRAC<br />

6 ème édition<br />

de l’Aber W<br />

(Finistère)<br />

TRAIL


DE L’ABER<br />

’H<br />

Après<br />

le Ménestrail et le trail Glazic, le trail de l’Aber Wrac’h<br />

est la 3 ème étape de l’Ouest <strong>Trail</strong> Tour. <strong>Le</strong>s 43 km et 1000<br />

mètres de dénivelé <strong>du</strong> trail Extrême, entre <strong>Le</strong> Folgoët et le<br />

pont de Paluden à Lannilis ont ravi les traileurs sur un parcours<br />

très technique et un paysage à couper le souffle. <strong>Le</strong>s<br />

conditions étaient idéales pour cette 6 ème édition.<br />

<strong>Le</strong>s inscriptions pour les 3 épreuves<br />

proposées par le team Breizh Sport<br />

Aventure étaient closes plus de 2 mois<br />

avant le départ.<br />

600 traileurs venus de plus de 30 départements<br />

étaient fin prêts à en découdre avec ce trail<br />

« extrême ». De jeunes danseuses arboraient leur<br />

talent sur le promontoire sur la musique de<br />

Hans ZIMMER « Pirates des Caraïbes ».<br />

8H30 précises : <strong>Le</strong> départ est donné et 4 Km<br />

de chemins larges permettent à chacun de<br />

s’échauffer et de prendre ses marques.<br />

Un groupe de cinq se forme rapidement dont<br />

Thierry LE FLOC’H, Laurent JAFFRE, Olivier<br />

LE GUERN, Jérôme LUCAS, et Fred CANTIN.<br />

13 KM : 1 er ravitaillement en eau :<br />

Breizh Sport Aventure a souhaité s’inscrire dans le<br />

développement <strong>du</strong>rable. Ni bouteille, ni gobelet,<br />

ni aliment solide. Une seule règle pour tous :<br />

l’autonomie complète. Seule une rampe d’eau<br />

potable est à la disposition des coureurs.<br />

Km 18, Thierry LE FLOCH part seul pour un long<br />

périple solitaire. Laurent JAFFRE suit à quelques<br />

encablures.<br />

<strong>du</strong> trail<br />

rac’h<br />

: 03 avril 2011<br />

Km 23 : « Ils sont fous » disent certains spectateurs,<br />

au château de Kerouartz où plusieurs musiciens<br />

font sonner le biniou breton et les traits sont déjà<br />

tirés pour certains. <strong>Le</strong>s montées casses pattes ont<br />

succédé aux descentes effrénées, l’eau a trempé<br />

les chaussures et tétanisé les muscles quand il fallu<br />

passer sous un pont en s’accrochant aux cordes<br />

pour ne pas tomber dans la rivière. Un peu plus loin,<br />

ce sont les poutres qui paraissaient bien fines et<br />

glissantes, mais c’était le seul moyen de traverser<br />

l’Aber Wrac’h..<br />

<strong>Le</strong>s 1600 participants au trail de l’Aber Wrac’h n’auront<br />

pas volé les encouragements prodigués par<br />

la foule sur le circuit, mais aussi par « les Blouses<br />

Roses » sur la ligne d’arrivée<br />

Après 3h13 de courses, Thierry LE FLOCH franchi<br />

la ligne d’arrivée sous les applaudissements de la<br />

foule et des « Blouses Roses » (Association choisie<br />

par B.S.A afin de venir en aide aux enfants hospitalisés).<br />

<strong>Le</strong> parcours élaboré et orchestré magnifiquement<br />

bien, offre un tracé modifié tous les ans, varié et très<br />

technique. La convivialité et la solidarité sont importantes<br />

pour l’organisation, qui a élaboré leur charte<br />

de Quali <strong>Trail</strong> avec 10 points sur lesquels, coureurs<br />

et organisateurs s’engagent.<br />

La nouvelle épreuve de l’Extrème Duo a connu un<br />

succès également puisque 200 équipes ont fait les<br />

43 km. La victoire est revenue au Team HUMBLEZ.<br />

600 traileurs ont pris part au trail Fun (16.7 Km) qui<br />

à été remporté par Tanguy PRIGENT et Solène ZUN-<br />

DEL chez les filles.<br />

Rendez vous pour la 7 ème édition le week end d’avril<br />

2012. Breizh Sport Aventure assure dès à présent<br />

de belles surprises aux amateurs de sensations et<br />

d’aventures pour l’an prochain.<br />

Ouverture des inscriptions : 1er novembre 2011<br />

Site : breizhsportaventure.free.fr<br />

Texte : Joël Caër


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<strong>Trail</strong><br />

des Citadelles<br />

Toutes les couleurs des Citadelles<br />

Après la neige en 2008, la pluie en 2009, les quatre saisons en<br />

2010, le soleil est enfin revenu sur cette magnifique édition <strong>du</strong><br />

<strong>Trail</strong> des Citadelles. Si la semaine précédente fut estivale et<br />

parfaite pour le balisage, le samedi très pluvieux suffit à apprêter<br />

les sentiers pour l’arrivée des 1300 trailers atten<strong>du</strong>s.<br />

Ce chiffre pourrait bien sûr être bien plus important, mais<br />

d’une part les contraintes de Natura 2000 l’empêchent et puis<br />

surtout, autant les coureurs que les organisateurs sont heureux<br />

de se retrouver en petit comité pour cette fête <strong>du</strong> trail,<br />

chaleureuse et à taille humaine.<br />

C’est donc sous un ciel étoilé qu’à 6h <strong>du</strong> matin près de 300<br />

coureurs s’élançaient sur le 73 km. Grand favori de l’épreuve,<br />

Thomas Saint Girons déjà second en 2010, voyait peu à peu<br />

l’écart se creuser avec Iker Karrera Aranburu parti devant.<br />

Ce coureur espagnol, encore inconnu en France et qui n’avait<br />

confirmé sa participation que trois jours avant la course,<br />

s’avérait être un coureur redoutable. Il devançait toutes les<br />

estimations de temps de passage, basées pourtant sur la<br />

course de Thomas Lorblanchet en 2010. Mais un terrain beaucoup<br />

plus praticable ainsi qu’un tracé légèrement différent ne<br />

permettent pas d’établir de réelles comparaisons. Ils auront<br />

certainement tous deux l’occasion de se départager autour <strong>du</strong><br />

Mont Blanc fin août. En attendant, le basque avalait le parcours<br />

à une vitesse folle et arrivait en vainqueur à Lavelanet,<br />

après seulement 6h25 de course. Un grand coureur se révélait<br />

à nous, un talent dont on reparlera certainement bientôt.<br />

Thomas Saint Girons arrivait un peu plus tard, heureux<br />

une nouvelle fois d’avoir parcouru les Citadelles et tout à fait<br />

conscient que le basque était absolument intouchable. Puis<br />

c’est Sébastien Buffard qui complétait le podium, avec une<br />

nouvelle troisième place, après celle obtenue sur le Grand<br />

Raid des Pyrénées.


<strong>Trail</strong><br />

des Citadelles


Chez les filles, c’est sur un scénario<br />

différent que la victoire allait aussi<br />

revenir à l’Espagne : Sonia Semmad<br />

et Olga Mankó allaient effectuer plus<br />

de 25 km ensemble, dans une entente<br />

parfaite, avant que Sonia ne se blesse.<br />

Arrêtée quelques instants pour se soigner,<br />

elle devait encourager Olga à<br />

poursuivre, alors que celle-ci voulait<br />

l’attendre. Un état d’esprit admirable.<br />

Olga Mankó se dirigeait donc vers une<br />

victoire en solitaire, tandis que Sonia,<br />

ralentie, parvenait à conserver une<br />

avance suffisante sur sa poursuivante et<br />

néanmoins amie, Géraldine <strong>Le</strong>roy.<br />

Cette édition fut donc une nouvelle fois<br />

internationale, avec huit coureurs venus<br />

d’Espagne intégrés au Top10 hommes et<br />

femmes. Nos voisins espagnols se plaisent<br />

sur les Citadelles et reviennent nombreux,<br />

et c’est pour les coureurs français l’occasion<br />

de se confronter à des talents différents, loin<br />

des habituelles rencontres franco françaises.<br />

Sur le 40 km, ce sont deux habitués des victoires<br />

en terres ariégeoises qui allaient mettre<br />

tout le monde d’accord : Agnès Francastel s’imposait<br />

chez les filles alors que Laurent Brossard<br />

remportait pour la première fois une course<br />

longue, avant de remonter sur le parcours pour<br />

réaliser de superbes photos de coureurs. Passion<br />

quand tu nous tiens…<br />

Après sa superbe performance au marathon de<br />

Paris, Pierre Laurent Viguier s’imposait facilement<br />

sur le 20 km, sous les yeux de Michel Rabat, quadruple<br />

vainqueur venu en spectateur. Dommage, la<br />

confrontation aurait là aussi été intéressante. De<br />

son côté, Cécile Claudel remportait la course des<br />

filles avec une large avance sur ses poursuivantes.<br />

Avec des conditions bien plus favorables que lors<br />

des années précédentes, cette édition des Citadelles<br />

se révéla donc magnifique et les coureurs<br />

revenaient à Lavelanet enchantés par tous les paysages<br />

qu’ils avaient pu découvrir, des verts éclatants<br />

de la forêt de Bélesta aux belles murailles des<br />

châteaux de Montségur et Roquefixade, en passant<br />

par quelques descentes épiques sur des sentiers<br />

toujours boueux. Mais les ravitos copieux et les sourires<br />

des bénévoles étaient là pour les réconforter,<br />

et la joie était largement partagée entre des organisateurs<br />

satisfaits et des trailers heureux de leur<br />

aventure.<br />

Et comme le résumait fort bien un des nombreux<br />

commentaires reçus :<br />

«Mille merci, ne changez rien !»<br />

Et c’est bien ce que nous avons l’intention de faire.<br />

Merci à vous d’être venus, rendez vous en 2012 ou<br />

bien plus tôt, pour d’autres sentiers et paysages.<br />

Michel Arnaud


La 6666 Occitane<br />

Si en 2010 pour la première édition, la<br />

chaleur et le soleil avaient accompagné<br />

les coureurs pendant les 118 km, cette<br />

édition 2011 aura été courue en grande<br />

partie sous la pluie et les rafales de<br />

vent.<br />

Pourtant le vendredi soir à Vailhan, lieu<br />

de départ de cette 6666 Occitane, les<br />

conditions météo étaient plutôt favorables<br />

pour courir un ultra. Petite fraîcheur<br />

et bonne ambiance sur la place<br />

<strong>du</strong> village, tous les éléments étaient<br />

réunis pour un week-end trail festif. Antoine<br />

Guillon et son équipe avaient eux<br />

aussi le sourire lors <strong>du</strong> briefing d’avant<br />

course en regardant tous les traileurs<br />

présents pour écouter les dernières<br />

consignes. Cette année, c’est plus <strong>du</strong><br />

double de coureurs inscrits par rapport<br />

à 2010.<br />

Au départ les appareils photos et les<br />

caméras étaient braqués sur quelques<br />

favoris comme Hervé Giraud Sauveur<br />

<strong>du</strong> Team lafuma, Sylvain Couchaud<br />

<strong>du</strong> Team New Balance, Patrick Rey <strong>du</strong><br />

Team Tecnica, Véronique Chastel (vainqueur<br />

de l’En<strong>du</strong>rance <strong>Trail</strong> au Festival<br />

des Templiers en 2010).... et le <strong>du</strong>o Renaud<br />

Rouanet / Dawa Sherpa pour le relais<br />

de choc à deux.<br />

C’est sous les lueurs des lampes frontales<br />

que se sont élancés les traileurs....<br />

direction les sentiers techniques <strong>du</strong> Parc<br />

Régional <strong>du</strong> Languedoc Roussillon !<br />

Dès les premiers kilomètres, les favoris<br />

étaient aux avants-postes. Renaud<br />

Rouanet <strong>du</strong> Team Lafuma menait largement<br />

le peloton avec pour lui comme<br />

objectif passer le relais à Dawa Sherpa<br />

en tête au bout de 58 km.<br />

Mais à partir de 4h00 <strong>du</strong> matin les<br />

conditions météo vont considérablement<br />

changer avec l’apparition de la<br />

pluie, <strong>du</strong> brouillard et <strong>du</strong> vent, ce qui va<br />

accentuer les difficultés de ce parcours<br />

déjà bien difficile.


Dawa Sherpa<br />

Sylvain Couchaud<br />

Côté course solo, on a assisté à une épreuve<br />

très resserrée, moins de 7 minutes séparaient<br />

le premier Sylvain Couchaud <strong>du</strong><br />

Team New Balance au 7 ème Bernard Godon<br />

au 70 ème km. Voyant les conditions météo se<br />

dégrader de plus en plus, les organisateurs<br />

décidaient de ré<strong>du</strong>ire le parcours de 10 km<br />

environ pour la sécurité des coureurs. Sylvain<br />

Couchaud, plus à l’aise sous une météo<br />

à ne pas mettre un traileur dehors, allait<br />

mettre tout le monde d’accord dans les<br />

derniers kilomètres en accentuant considérablement<br />

son écart sur ses poursuivants<br />

pour franchir la ligne d’arrivée à Roquebrun<br />

en tête (13h48’52“) avec près de 40 minutes<br />

d’avance sur Bruno Bottolier (14’28’50“) et<br />

près de 50 minutes sur Raphaël Bodiguel<br />

(14h38’45“). Sylvain Couchaud aura été le<br />

plus costaud sous ce temps digne d’un mois<br />

de mars et s’offre une magnifique victoire<br />

sur un ultra qui devient une référence en<br />

France.<br />

Chez les féminines pas de surprise avec la<br />

victoire logique de Véronique Chastel, qui<br />

prend au passage la 9 ème place au scratch !<br />

Janick Delva s’empare de la seconde place.<br />

Sur le relais de deux, le tandem Renaud<br />

Rouanet et Dawa Sherpa n’a pas non plus<br />

failli, en s’imposant très nettement devant<br />

le <strong>du</strong>o Raphaël Pedros / François Caumes<br />

et le <strong>du</strong>o Didier Panelli et Nicolas Ruffier<br />

Monet.<br />

Sur le relais de 3, c’est le trio <strong>du</strong> Team Verticausse<br />

(organisateurs de la Verticausse)<br />

qui s’impose... mais avec seulement 10 secondes<br />

d’avance sur le relais composé de<br />

Cyrille Raquin, Philippe Labourdette et Frédéric<br />

Camou.<br />

C’est donc un nouveau succès pour cet ultra<br />

et l’équipe d’Antoine Guillon.... qui nous<br />

a confié qu’en 2012 la 6666 Occitane aurait<br />

lieu début juin ! Pour 118 km de bonheur !<br />

Texte et photos : <strong>Generation</strong>-<strong>Trail</strong><br />

La 6666 O


<strong>Trail</strong> <strong>du</strong> Ventoux<br />

Maud Gobert et Julien Rancon<br />

victorieux dans la tempête<br />

<strong>Le</strong> dimanche 27 mars a eu lieu le trail <strong>du</strong> Ventoux, et a rassemblé<br />

1206 traileurs. Pluie, vent, brouillard, neige et grêle<br />

en altitude ont bouleversé la course, ne laissant pour des<br />

raisons de sécurité qu’à une centaine de concurrents <strong>du</strong><br />

46 kilomètres la possibilité de grimper au sommet. Cinq<br />

femmes en faisaient partie. Quatre ont rejoint l’arrivée et la<br />

cinquième : Josiane Piccolet s’est per<strong>du</strong>e dans le brouillard<br />

en compagnie d’un petit groupe. Ils ont appelé pour essayer<br />

de se retrouver. <strong>Le</strong>s organisateurs les ont récupérés et jugés<br />

plus prudents de les rapatrier par véhicule.<br />

Sur le petit parcours, le Corse Jean-Paul Battesti atomise la<br />

course, laissant ses adversaires à une distance respectable<br />

avec une aisance déconcertante. Chez les dames, c’est Julia<br />

Combe qui l’emporte.<br />

Sur la longue distance, Julien Rancon devance de près de<br />

9 minutes Thomas Lorblanchet. Sylvain Camus complète le<br />

podium. Chez les féminines, Maud Gobert <strong>du</strong> team adidas a<br />

fait cavalier seul devant Irina Malejonock et Emilie <strong>Le</strong>conte.<br />

<strong>Le</strong>s réactions :<br />

Maud Gobert « J’effectue ma rentrée après une saison hivernale<br />

chargée car je suis monitrice de ski ! Ces conditions-là<br />

ne me dérangent pas, je viens d’un milieu alpin, j’ai<br />

eu juste un peu froid aux mains mais je suis habituée aux<br />

températures rigoureuses. J’avais de bonnes sensations, je<br />

suis contente de ma course. La suite ? Au feeling, comme<br />

d’habitude. <strong>Le</strong> Nivolet Revard car mon club est organisateur.<br />

<strong>Le</strong> Merell oxygen challenge, l’UTMB et les championnats <strong>du</strong><br />

monde en Irlande. »<br />

Julien Rancon « <strong>Le</strong>s conditions étaient encore plus apocalyptiques<br />

que ce que j’avais imaginé, au sommet, il y avait<br />

de la grêle et je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie, j’avais<br />

les cuisses bleues et j’ai per<strong>du</strong> pas mal de temps avant de<br />

retrouver un climat plus supportable. J’ai vraiment démarré<br />

dans la dernière partie, il me restait des jambes et ça m’a<br />

permis de semer mes adversaires. Pour la suite ? Je vise<br />

bien sûr les France de montagne, mais j’aimerais aussi assurer<br />

sur le TTN, j’aime assez le mélange trail et montagne !<br />

J’essaierai d’être au Nivolet- Revard… »<br />

Thomas Lorblanchet « J’ai effectué une belle remontée,<br />

profitant <strong>du</strong> coup de moins bien de Julien au sommet, et<br />

l’écart était vraiment ré<strong>du</strong>it, j’ai essayé d’entamer une descente<br />

nerveuse pour m’imposer mais le retour de Julien a<br />

été impressionnant et je n’ai pas pu lutter. C’est une bonne<br />

reprise, surtout dans des conditions si difficiles. »


<strong>Trail</strong> des Balcons d’Azur<br />

<strong>Le</strong> <strong>Trail</strong> des Balcons<br />

d’azurrésiste au froid<br />

et à la tempête :<br />

On se demande ce qui a pu passer par la tête des quelques 300<br />

coureurs, ce samedi 23 Avril sur la plage <strong>du</strong> Château, à Mandelieu,<br />

où se déroule le 5 éme « <strong>Trail</strong> des balcons d’Azur ».<br />

Vent glacial, mercure à 12° et pluie diluvienne, mais il en faut<br />

beaucoup plus pour décourager ces sportifs ou plutôt ces « fadas<br />

» amoureux de la nature, quand bien même les organisateurs<br />

ont été obligés de modifier le parcours et de supprimer un<br />

col ren<strong>du</strong> extrêmement glissant.<br />

Maintenant qu’on est là, on y va ! C’est un peu ce que l’on entendait<br />

dans toutes les bouches.<br />

Certains concurrents <strong>du</strong> nord en venaient presque à jalouser<br />

les 27° prés de Valenciennes ! Parce qu’on est venu de toute<br />

la France, 47 départements différents, mais aussi d’Autriche,<br />

d’Italie, de Grande Bretagne, de Suisse, de Belgique, d’Ecosse,<br />

des Etats Unis, <strong>du</strong> Luxembourg, <strong>du</strong> Gabon, d’Afrique <strong>du</strong> Sud et<br />

de Nouvelle Zélande, pour cette course organisée par CG Sport<br />

Event, Solidarité France Afrique et El Niño.<br />

Sous une pluie battante, l’Azuréenne (9 km) était gagnée par<br />

Patricia Plazy en 54’38 devant Caroline Fleury en 58’48 et<br />

Fabienne Kah en 59’53 alors que Yohan Cresson emportait la<br />

course Cadet en 54’28<br />

Après la randonnée et la marche nordique (9 km), l’Azuréenne<br />

(9 km) réservée au féminines et les cadets, les choses sérieuses<br />

ont commencé vers 15h30 pour les 235 concurrents <strong>du</strong> P’tit TBA<br />

(18 km).<br />

Benjamin Petijean gagnait le P’tit TBA en 1h17 à prés de 14 km/h<br />

de moyenne devant Olivier Pichard, en 1h21, on aura au passage<br />

reconnu le champion <strong>du</strong> monde de triathlon 2000, Olivier Marceau,<br />

Team Ekoi, qui finit 3 éme en 1h22. Chantal Baillon, Team<br />

Altecsport, terminait 1 ére féminine <strong>du</strong> P’tit TBA en 1h37 devant<br />

Amandine Guerdoux , ASPTT Nice, en 1h 39 et Catherine Postic,<br />

EPF Fayence, en 1h46.<br />

<strong>Le</strong> dimanche plus de 600 concurrents sont engagés sur les deux<br />

épreuves ultimes, le 55 km et le 33 km.<br />

La météo était plus clémente, mais le parcours restait glissant en<br />

raison des pluies diluviennes de la veille.<br />

7h15 : les 225 concurrents de l’UTBA s’élancent pour 52 km et<br />

2450 m de dénivelé positif.<br />

Ca part fort, très fort….<br />

12


Stéphane Bégaud


12<br />

<strong>Trail</strong><br />

des Balcons<br />

d’Azur


Devant Thomas Bosnjac,<br />

venu d’Autriche impose son<br />

rythme à un train d’enfer.<br />

Derrière lui Joris Milleret<br />

emmène un petit groupe de<br />

chasse dans lequel on retrouve<br />

Fred Garrandes, Anthony<br />

Salome, Lucas Humbert,<br />

Jean Marc Zaugg, Sebastien<br />

Nain et Michel Verhaege.<br />

Ça serre les dents, personne<br />

ne veut se laisser distancer par<br />

cet autrichien venu d’ailleurs. Au<br />

Col de l’Évêque, km 27 Thomas<br />

Bosnjac passe en tète à 9h35,<br />

3 mn avant Joris Milleret suivi à<br />

2 mn par Antony Salome.<br />

La montée vers le Cap Roux sera<br />

fatale à Thomas Bosnjac qui cède<br />

sa place de leader à Joris Milleret<br />

qui passe 6 mn devant tout le<br />

monde. Arrivée au km 35, au Trayas,<br />

les écarts se resserrent et Michel<br />

Verhaege passe seul en tète au km<br />

47, devant Jean Marc Zaugg et Sebastien<br />

Nain, décrochés a plus de cinq minutes.<br />

En Cinq heures, une minute et cinquante<br />

secondes, à une moyenne de<br />

10,34 km et après avoir lâché tout ses<br />

compagnons, Michel Verhaege, AC Wambrechies,<br />

franchi la ligne d’arrivée avec<br />

dix minutes d’avance sur son dauphin et<br />

régional de l’étape, le cannois Jean Marc<br />

Zaugg , Thales Space Runners, en 5h10 et<br />

Joris Milleret en 5h11.<br />

Arrivée en treizième position, Irina Malejonok,<br />

ASVA, était la première féminine en<br />

5h40 devant Sandra Martin, Team Altecsport<br />

en 6h01 et Cinzia Bertaza en 6h16.<br />

A 8h00, 400 concurrents s’élançaient pour 33 km et<br />

1850 mètres de dénivelé positif.<br />

La lutte pour la première place est plus serrée….<br />

Dés le départ Aurélien Brun, Jean Paul Battesti et<br />

Stephane Begaud prenaient les choses en main.<br />

Pc après PC les 3 confirment leur position, menés<br />

par Aurélien Brun qui ne cédera jamais sa première<br />

place, malgré une mauvaise chute et une plaie au<br />

genou qui lui vaudra une hospitalisation et quelques<br />

points de sutures.<br />

Aurélien Brun, Team Tecnica l’emporte en deux<br />

heures, cinquante quatre minutes et quarante huit<br />

secondes à une moyenne de 11,33 km et devance<br />

Jean Paul Battesti, Team Altecsport d’une minute<br />

et douze secondes, qui malgré une petite erreur de<br />

parcours reconnaissait la suprématie d’Aurélien et<br />

Stéphane Giordanengo, Courir à Peillon en 2h59.<br />

En finissant vingt et unième, Sandrine Motto Ross,<br />

Team Tecnica, s’imposait comme la meilleure féminine<br />

en 3h34, devant Céline Bouzres en 3h42 et Giovanna<br />

Malan, GSAM Torre Pellice en 4h01.<br />

<strong>Le</strong> classement par équipe étant remporté par le Team<br />

Annecime.org, alors que sur les 50 Italiens présents,<br />

Davide Agli, finissait 18 éme <strong>du</strong> 33 km en 3h31 et Matteo<br />

Repetto 17 éme <strong>du</strong> 52 km en 5h51.<br />

Avec plus de 900 participants au total cette 5 éme édition<br />

aura connu un franc succès.<br />

La limite des 400 inscrits a été atteinte sur le TBA<br />

ainsi que la limite des 200 sur le P’tit TBA.<br />

Pour l’édition 2012 les inscriptions seront clôturées<br />

dés l’atteinte de ces limites.<br />

A la remise des récompenses, Philippe Cordero,<br />

l’organisateur de cette épreuve, tenait à remercier<br />

chaleureusement la centaine de bénévoles qui ont<br />

contribué au succès de cette édition ainsi que ses<br />

nombreux partenaires dont Altecsport, Eafit et Tecnica,<br />

Incomm et 6 éme Sens. Sans oublier bien sur le<br />

soutien de l’Office National des Forêts, <strong>du</strong> conseil général<br />

et de la mairie de Mandelieu.<br />

Texte : Bernard Marchal<br />

© Photos : Olivier Gouix (www.viziosport.com)


The North Face ® Ultra<br />

L’élite mondiale <strong>du</strong> trail<br />

au rendez-vous !<br />

The North Face ® Ultra <strong>Trail</strong> <strong>du</strong> Mont Blanc ® , c’est<br />

plus de 6 500 coureurs inscrits, 5 500 sur les lignes<br />

de départ, venant de 62 nations et 1 700 bénévoles<br />

et 30 000 spectateurs tout le long des parcours. Des<br />

4 coins <strong>du</strong> monde, ils affluent pour se rencontrer,<br />

ou pour admirer et encourager ces hommes et ces<br />

femmes s’élançant pour explorer leurs limites dans<br />

une grande aventure.<br />

l’UTMB ® 9 ème édition - La course reine<br />

Départ au centre de Chamonix vendredi 26 aout à<br />

18h30. Dès la première édition, elle a été appelée la<br />

«course de tous les superlatifs». Un tour complet <strong>du</strong><br />

massif <strong>du</strong> Mont-Blanc que tout coureur d’ultra doit<br />

avoir fini une fois dans sa vie.<br />

• 166 km - 9 500 mètres de dénivelé positif, en semiautonomie<br />

• Limité à 2300 coureurs<br />

• Temps de course maximum : 46 heures<br />

• Temps indicatif des 1 ers : 20 heures<br />

Ils ne sont pas moins de 33 hommes «potentiels top<br />

10» sur l’UTMB ® .<br />

L’espagnol Kilian Jornet Burgada est l’un des principaux<br />

favoris. Son objectif ? Inscrire son nom pour la<br />

troisième fois sur la plus haute marche <strong>du</strong> podium.<br />

Sa suprématie pourrait cependant être malmenée fin<br />

août 2011 car ils sont de plus en plus nombreux, venant<br />

<strong>du</strong> monde entier, à pouvoir s’imposer, en particulier<br />

son compatriote et ami Miguel Heras Hernandez.<br />

Depuis quelques années, les américains confirment<br />

leur intérêt pour l’UTMB ® : ils arrivent en force cette<br />

année, avec une très belle délégation de prétendants à<br />

la victoire. Parmi eux : Foote Michael, Dakota Jones,<br />

Scott Jurek, Hal Koerner, Anton Kruppicka, Karl<br />

Meltzer, Geoff Roes ou Mike Woiffe. <strong>Le</strong>s américains<br />

considèrent The North Face ® Ultra-<strong>Trail</strong> <strong>du</strong> Mont-<br />

Blanc ® comme LA course sur laquelle ils peuvent se<br />

mesurer entre eux et rencontrer l’Elite mondiale de la<br />

discipline... <strong>Le</strong> véritable championnat <strong>du</strong> monde !<br />

<strong>Le</strong> Japon affiche aussi ses prétentions avec Tsuyoshi<br />

Kaburaki (3 ème en 2008 et 2 ème en 2009) ou Nomoto<br />

Tetsuaki et Minehiro Yokoyama. Spécialistes depuis<br />

longtemps de la très longue distance, ils ont porté leur<br />

intérêt sur le trail depuis 3 ans et on ne peut compter<br />

sans eux.<br />

Marco Olmo (Italie) vainqueur deux années consécutives<br />

(2006 et 2007) de l’UTMB ® sera sur la ligne<br />

de départ, comptant bien, lui aussi, inscrire son nom<br />

pour un triplé gagnant !<br />

Tous les meilleurs trailers français seront présents :<br />

Sébastien Chaigneau (2 ème UTMB ® 2009), Vincent Delebarre<br />

(1 er UTMB ® en 2004), puis Patrick Bohard,<br />

François D’Haene, Hervé Giraud Sauveur, Antoine<br />

Guillon, Thomas Lorblanchet, Nicolas Mermoud et<br />

Thomas Saint Girons.<br />

Sans oublier Zigor Ruiz (3 ème en 2010 - Espagne),<br />

Gustavo Reyes (Argentine), Gary Robbins (Canada),<br />

le suisse Jean-Yves Rey, l’anglais Nicky Clarck ou<br />

l’italien Giuliano Cavallo.<br />

<strong>Le</strong>s «dames de l’UTMB ® »<br />

Grande concurrence aussi chez les dames. Lizzy Hawker<br />

(Royaume-Uni), qui a remporté 3 fois l’UTMB ® ,<br />

rêve d’une 4 ème victoire ! La double gagnante américaine<br />

(2003 et 2009) Krissy Moehl revient cette année.<br />

Fernanda Maciel (Brésil) gagnante de la TDS en 2009<br />

est une outsider de taille. Il faudra aussi compter sur<br />

les françaises Maud Gobert (1 ère CCC ® en 2010) et Karine<br />

Herry (2 victoires sur l’UTMB ® en 2006 et 2008),<br />

ou l’espagnole Néré Martinez Urruzola, l’italienne<br />

Giuliana Arrigoni, ou les américaines Diana Finkel<br />

et Darcy Piceu Africa.<br />

LA CCC ® : Courmayeur-Champex-Chamonix<br />

6 ème édition, elle est La porte d’entrée<br />

Départ <strong>du</strong> centre de Courmayeur le vendredi 26 août à<br />

10h00. Considérée par la plupart des coureurs comme<br />

«la petite», elle constitue pourtant aussi, l’un des défis<br />

les plus difficiles de l’Hexagone en ultra-trail.<br />

• 98 km - 5 600 mètres de dénivelé positif, en semiautonomie,<br />

• Limitée à 1800 coureurs<br />

• Temps de course maximum : 26 heures<br />

• Temps indicatif des 1 ers : 12 heures<br />

Pour cette 6 ème édition, le plateau sportif est lui aussi<br />

à la hauteur ! La liste des prétendants à la victoire<br />

confirme que gagner la CCC ® reste aussi une formidable<br />

victoire. Plus d’un coureur s’y est «cramé» les<br />

cuisses !


<strong>Trail</strong> <strong>du</strong> Mont-Blanc ®<br />

Chez les hommes :<br />

Adam Campbell (Canada), Dave Mackey (USA), Christophe<br />

Malarde (France), Mikael Pasero (France), Emmanuel<br />

Gault (France), Xavier Thevenard (France),<br />

Jason Hill (Afrique <strong>du</strong> Sud), Aurélien Brun (France),<br />

Lucas Humbert (France), Julien Jorro (France), Didier<br />

Mussard (France) et Florian Racinet (France).<br />

Et chez les Dames<br />

Valerie Boitte (France), Alessandra Carlini (Italie), Virginie<br />

Govignon (France), Maria Kalogirou (Grèce), Josiane<br />

Poiccolet (France), Barbara PIVA (Italie), Ruling<br />

Xing (Chine).<br />

TDS : sur les Traces des Ducs de Savoie<br />

2 ème édition<br />

Départ au centre de Courmayeur jeudi 25 août à 9h00.<br />

Plus sauvage que les deux précédentes et dans le<br />

sens contraire, la TDS part de Courmayeur pour arriver<br />

à Chamonix. Une vision assez inédite des pourtours<br />

<strong>du</strong> Mont-Blanc et <strong>du</strong> Beaufortin.<br />

• 110 km - 7 100 mètres de dénivelé positif en semiautonomie<br />

• Limitée à 1200 coureurs<br />

• Temps de course maximum : 32 heures<br />

• Temps indicatif des 1 ers : 14 heures<br />

<strong>Le</strong>s prétendants à la victoire sont :<br />

Hidefumi Kimura (Japon), Franck Bussiere, (France),<br />

Jérôme Challier (France), Ole Petter Hjelle (Norvège),<br />

Sébastien Talotti (France) et Lionel Trivel (France).<br />

Et chez les dames :<br />

Manuela Monica Brunero (Italie), Catherine Dubois,<br />

Agnès Hervé et Elisabeth Moyne (France).<br />

<strong>Le</strong>s favoris et les 5000 autres...<br />

Annoncer les favoris est une évidence, le plateau<br />

sportif étant toujours d’une grande importance. Mais<br />

pour plus de 5 000 coureurs «anonymes» inscrits<br />

aux courses de The North Face ® Ultra <strong>Trail</strong> <strong>du</strong> Mont<br />

Blanc ® , le principal est tout d’abord de participer, de<br />

franchir la ligne de départ et celle de l’arrivée. Peu<br />

importe le temps au final. Ils viennent chercher la<br />

fascination des paysages de montagne, le dépassement<br />

et la connaissance de soi, le partage d’une aventure,<br />

une émotion unique. C’est cela aussi l’esprit et<br />

les raisons <strong>du</strong> succès de cette course.<br />

Programme<br />

De nombreuses animations se déroulent sur<br />

tout le parcours et dans les 3 pays traversés.<br />

Toutes les arrivées sont à Chamonix <strong>du</strong> jeudi<br />

25 août dès 23h00, jusqu’au dimanche 28,<br />

16h30.<br />

Ambiance garantie !


<strong>Le</strong> numéro<br />

de <strong>Generation</strong>-<strong>Trail</strong><br />

<strong>Magazine</strong><br />

sera en ligne<br />

Début AOÛT 2011<br />

9<br />

Entreprises, organisateurs<br />

pour communiquer<br />

dans <strong>Generation</strong>-<strong>Trail</strong> <strong>Magazine</strong><br />

contactez-nous au : 06 42 72 68 62<br />

ou par mail : contact@generation-trail.com

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