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ACTIONS RÉGION © Heka agence photo Les six jeunes comédiens du GEIQ théâtre Haute-Normandie. De gauche à droite : Florent Houdu, Aure Rodenbour, Pierre Delmotte, Johann Abiola, Marion Delabouglise, Laetitia Botella Pierre Delmotte 21 ans, école Pierre Debauche d’Agen. “Dans ce métier, il faut tisser son réseau, c’est primordial. Le compagnonnage est le cadre idéal pour cela. Je me retrouve ici dans une famille théâtrale avec des rencontres riches. Nous sommes tous les six assez différents mais cela donne une belle complémentarité. De plus, le GEIQ prend en charge un certain nombre de spectacles que nous allons voir, ce qui permet d’enrichir notre culture en la matière.“ Johann Abiola 26 ans, Conservatoires des X e et XI e arrondissements de Paris. “Nous travaillons avec des gens très brillants et différents, ce qui permet des approches variées. En un mois et demi, nous avions déjà travaillé avec cinq metteurs en scène différents. Ce qui m’étonne le plus, c’est la densité de matière et notre capacité à l’intégrer. Du lever au coucher, c’est une immersion totale. Nous sommes au cœur du métier.“ Contact GEIQ : Théâtre des 2 Rives, 02.35.89.11.20 CULTURE les groupements d’employeurs entrent en scène Existant déjà dans le secteur de l’industrie (BTP, transports), le groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEIQ) est aujourd’hui étendu au théâtre. Six jeunes comédiens et comédiennes ont ainsi signé un contrat avec le Centre dramatique régional de Haute-Normandie- Théâtre des 2 Rives qui s’est lancé dans cette expérience singulière, soutenue par la Région Haute-Normandie et la DRAC. Marion Delabouglise 25 ans, Conservatoire d’Amiens, licence Arts du spectacle, un an au Conservatoire de Rouen. “Ce qui est intéressant avec un GEIQ, c’est de pouvoir travailler sur de vrais projets, d’être invitée dans un univers pour produire quelque chose et rencontrer le public. Parallèlement, nous avons des cours réguliers avec Elisabeth Macocco comme le placement de voix, etc. Nous travaillons également avec le théâtre Le Passage, ce qui est particulièrement enrichissant car cela permet d’être en lien avec les principales scènes théâtrales de la région.“ Le principe du GEIQ est le suivant : plusieurs employeurs se regroupent pour embaucher des jeunes en apprentissage et leur permettre de se professionnaliser via un parcours d’insertion. Pouvant s’adapter à divers types de métiers et d’activités, ce système de compagnonnage se pratique désormais dans la culture. Depuis octobre 2008, six jeunes comédiens (trois garçons, trois filles) ont commencé leur immersion dans le monde professionnel, passant un tiers de leur temps à approfondir leur formation théâtrale et les deux autres tiers à travailler sur les projets des équipes artistiques membres du groupement d’employeurs. ”Le GEIQ est un passage entre l’enseignement et l’immersion professionnelle“, résume Elisabeth Macocco, directrice du Théâtre des 2 Rives à Rouen. Subventionné par la Région, le GEIQ théâtre Haute- Normandie est le troisième à voir le jour en France dans le spectacle vivant. Rencontre avec les six jeunes du GEIQ théâtre Haute-Normandie... Florent Houdu 24 ans, deux ans au Conservatoire du II e arrondissement de Paris, école O Clair de Lune, un an à l’école de théâtre de Dublin. “Le GEIQ permet de travailler avec des intervenants qui ne sont pas que des pédagogues mais aussi des gens de théâtre. C’est une formation tremplin, pluridisciplinaire, très riche ! C’est aussi une opportunité unique de rencontrer plein de gens très différents. En quelques semaines, j’ai déjà vraiment beaucoup appris.“ AuRe Rodenbour 21 ans, deux ans au Conservatoire de Rouen et un an au Conservatoire royal de Bruxelles. ”J’ai eu envie de devenir comédienne à l’adolescence. C’était une envie de sortir du quotidien, de ne pas avoir la même existence que tout le monde mais plusieurs vies. Pour moi, c’était une façon de sortir de la banalité. Faire partie du GEIQ permet de travailler professionnellement sans être lâchée grâce à des rendez-vous fixes et réguliers avec les personnes qui me suivent.“ Laetitia Botella 20 ans, Conservatoire des XV e et X e arrondissements de Paris, Lettres modernes à la Sorbonne, a monté sa compagnie Les Nuits vertes. “Dès la primaire, j’ai voulu faire du théâtre, au grand désespoir de mon père. La formule du groupement d’employeurs est idéale, voire même la meilleure solution "théâtre" en France puisqu’il allie l’apprentissage et la professionnalisation, avec un vrai temps de réflexion et de création. De plus, travailler au sein d’un groupe est particulièrement enrichissant alors qu’au Conservatoire l’approche est très individualiste.“ À SAVOIR A Les équipes artistiques membres du GEIQ théâtre Haute-Normandie : Centre dramatique régional de Haute-Normandie-Théâtre des 2 Rives à Rouen, Centre de création artistique-Théâtre Le Passage à Fécamp, Compagnie du Chat foin, Le Panta Théâtre, L’Outil compagnie. 8 N°71 Janvier 2009
DOSSIER millions d’euros LES CLUBS SPORTIFS HAUT-NORMANDS TOUJOURS PLUS HAUT! C’est le montant de l’enveloppe que la Région a consacré en 2008 au sport en Haute-Normandie. Avec pour challenges : développer la pratique sportive en milieu éducatif, améliorer les équipements et accompagner les sportifs et leurs structures. Et ça paie ! Les clubs haut-normands conquièrent les premières places des podiums nationaux. En blanc, le SPO Rouen © Florence Lopes / CG76 "Parce que nous partageons les valeurs du sport, notre collectivité s’engage fortement pour améliorer les performances du sport professionnel en Haute- Normandie et promouvoir la pratique du sport", explique le président de Région, Alain Le Vern. L’action de la Région en matière sportive commence dès l’école par un soutien aux communes et structures intercommunales (communautés de communes, agglos) qui mettent leurs installations sportives à disposition des établissements scolaires. Partout, que ce soit dans les lycées ou dans l’ensemble des territoires par le biais des contrats de pays et d’agglomération, la Région s’attache à développer des équipements adaptés à une pratique sportive diversifiée. La Région épaule les ligues régionales en signant avec elles des contrats d’objectifs visant à dynamiser le sport régional. Par ailleurs, la Région mène une politique d’équipement des clubs. Elle finance l’achat de matériel informatique neuf. Elle participe également, aux côtés des Départements et de l’Etat, au financement du Fonds régional et départemental d’acquisition de matériel sportif (FRDAMS) qui permet aux clubs et associations sportifs de se doter d’équipements performants. La Région et les Départements ont aussi créé le fonds "276, ça roule" qui sert à financer des véhicules neufs pour transporter les joueurs dans de bonnes conditions de sécurité et pour mutualiser les déplacements sur les lieux d’entraînement et de compétition. Autre point important, également dans le cadre du 276, l’accompagnement des sportifs de haut niveau pour leur permettre de vivre leur passion sans laisser de côté leurs études. a Journal d’information de la Région Haute-Normandie 9
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