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TOUJOURS plus SPORT!

TOUJOURS plUS SpORT ! - Région Haute Normandie

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PARCOURS<br />

Marie, Sandrine, François, José<br />

le microcrédit, çA CHANGE LA vie !<br />

Soutenue par la Région, l’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE) fête ses 20 ans et les 20 ans du microcrédit en<br />

France. Destiné aux personnes en difficulté qui n’ont pas accès aux crédits bancaires classiques, le microcrédit consiste à accorder<br />

à des porteurs de projet, des prêts de petits montants (de 500 à 5 500 euros) pour leur permettre de démarrer leur activité et créer<br />

leur emploi. Rencontres avec des Haut-Normands qui ont pu rebondir grâce au microcrédit.<br />

Marie Fréchon<br />

49 ans, a créé sa boutique de cartonnage<br />

d’art à Vernon, Le Cartonnier de Marie, ouverte<br />

depuis janvier 2008. Plus jeune, Marie Fréchon<br />

a été formée au tourisme et a travaillé dans<br />

ce secteur. Puis elle a élevé ses enfants. "Lorsque<br />

j’attendais ma fille, j’ai fait beaucoup de cartonnage.<br />

C’est devenu une passion." Elle décide alors<br />

de créer sa boutique de cartonnage d’art. "Avant<br />

d’ouvrir mon magasin, lors du stage obligatoire<br />

de la Chambre des métiers, j’ai découvert l’ADIE.<br />

Ils sont extraordinaires et compétents dans cette<br />

association ! J’ai obtenu l’argent (3 000 €) rapidement.<br />

Cela m’a permis de démarrer très vite."<br />

Depuis l’ouverture de sa boutique, Marie Fréchon<br />

rembourse chaque mois 150€. "J’ai diversifié<br />

mon activité. Au départ, je vendais les boîtes<br />

anciennes que je remettais en état et je restaurais<br />

celles que m’apportaient les clients. Maintenant je<br />

propose aussi des cours de cartonnage d’art tout<br />

au long de la semaine et le samedi. Et je développe<br />

un rayon tissu et mercerie."<br />

Contact : Le Cartonnier de Marie,<br />

02.32.21.95.01<br />

Sandrine de Nardi<br />

37 ans, résidant à Pavilly, a créé DS, son<br />

entreprise d’esthétisme à domicile en février<br />

dernier. "Plus jeune, j’ai suivi une formation en<br />

esthétisme mais je n’ai pas eu mon diplôme.“<br />

RMIste, cette maman de deux enfants a repris<br />

le chemin de l’école. ”Chez Catherine Lorène<br />

(Rouen), j’ai décroché mon CAP mais aussi<br />

mon brevet professionnel Cidesco en neuf mois,<br />

annonce-t-elle fièrement. Je voulais m’en sortir.<br />

Accompagnée par la boutique de gestion, j’ai<br />

déposé un dossier à l’ADIE. Ils sont formidables!<br />

En deux mois, j’avais l’argent sur mon compte."<br />

Un montant de 2 000 € qu’elle rembourse<br />

aujourd’hui par petites mensualités de 134 €.<br />

"Sans cet argent, je n’aurais pas commencé aussi<br />

rapidement. Et puis, j’ai pu acheter tout le matériel<br />

nécessaire, ce qui m’a déjà permis de fidéliser<br />

mes clientes." Contact : DS, 06.33.19.01.32.<br />

José Correia<br />

34 ans, a monté sa société de louageur, Transports Correia, à Bonsecours<br />

en janvier 2006. Louageur ? "C’est un transporteur qui travaille<br />

pour d’autres transporteurs. Je n’interviens pas pour les particuliers. Je<br />

transporte de tout sauf de l’alimentaire", explique José Correia. Il y a maintenant<br />

trois ans que l’informaticien a bifurqué vers sa seconde passion :<br />

les camions. C’est par hasard qu’il a trouvé l’ADIE. "Je cherchais une aide<br />

financière sur Internet. Et j’ai été agréablement surpris. En quinze jours,<br />

j’ai obtenu un crédit de 10 000 € que je rembourse par mensualités de<br />

240 €." Avec ce prêt, il a pu acheter son second camion. Il travaille<br />

désormais partout en France et a même embauché un salarié.<br />

Contact : Transports Correia, 06.27.03.52.39<br />

François Hamel<br />

49 ans, a ouvert le Clos des émeus, à Gauciel, dans<br />

l’Eure, le 15 juin dernier. "Je suis chanteur et propriétaire<br />

d’un parc. J’admire les émeus (deuxième oiseau <strong>plus</strong><br />

grand derrière l’autruche) et cela faisait une dizaine d’années<br />

que j’avais l’idée d’en acheter. Au départ, c’était <strong>plus</strong><br />

pour l’ornement. Depuis le projet a mûri : c’est pour en<br />

vendre la viande.“ Sur le conseil de la Chambre d’agriculture,<br />

François Hamel a déposé un dossier auprès de<br />

l’ADIE. ”Les émeus sont considérés comme animaux non<br />

domestiques et leur élevage nécessite des investissements<br />

supplémentaires : clôtures, bâtiments adaptés. Obtenir un<br />

crédit de l’ADIE m’a permis de démarrer <strong>plus</strong> tôt."<br />

Désormais, François Hamel rembourse le prêt de 5 000 €<br />

par mensualités de 200 €. Petit à petit, son projet prend<br />

forme. "Au départ, j’avais un couple de reproducteurs.<br />

Aujourd’hui, j’ai six émeus. Dans quelques mois, je pourrai<br />

en vendre la viande en direct dans un magasin au Clos et<br />

à des restaurateurs. Je vais diversifier l’activité en achetant<br />

des autruches. Et j’organiserai des visites pour faire<br />

découvrir ces oiseaux merveilleux."<br />

Contact : Le Clos des émeus, 06.80.75.53.88<br />

LE CHIFFRE<br />

1424<br />

C’est le nombre de microcrédits<br />

déjà accordés par l’ADIE Normandie.<br />

Contact : ADIE, 0.800.800.566<br />

www.adie.org<br />

Journal d’information de la Région Haute-Normandie 15

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