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EXPRESS RÉGIONAL
Un bouquet géant
en métal recyclé
T
rônant fièrement à l’entrée de
l’EREA* Françoise Dolto à Sottevillelès-Rouen,
ce bouquet est une oeuvre
collective réalisée par les 140 élèves de
l’EREA sous la houlette de Michel Delamarre,
professeur de métallerie et artiste à ses heures,
aidé de ses collègues. Mesurant 4,50 mètres de
haut et pesant 756 kg, il est constitué de 500 boîtes
de conserve récupérées (pour une bonne partie au sein
même de l’établissement) et aplaties. Grâce à la collaboration des élèves en CAP Fleuristerie,
il reproduit fidèlement des fleurs réelles : rose, tulipe, lupin...
Le bouquet a été réalisé en atelier recyclage de matériaux. Tous les lundis matins en effet,
l’ensemble des élèves et enseignants de l’EREA Françoise Dolto se retrouvent dans des
ateliers autour du développement durable, thème retenu pour le projet pédagogique de
l’établissement. Transversaux et multidisciplinaires (cuisine du monde, verger, information-communication,
énergies nouvelles, santé-hygiène, lecture, improvisation théâtrale,
recyclage de matériaux...), ces ateliers permettent à tous de travailler ensemble sur des
projets concrets et de donner du sens à ce qu’apprennent les jeunes.
*Etablissement régional d’enseignement adapté (EREA) : établissement public géré par la Région accueillant des
élèves en difficulté et chargé de les amener vers un projet professionnel grâce à un enseignement individualisé.
© EREA F. Dolto
COIN DE PAYS A
Le Gros-Horloge à Rouen
Situé au cœur de la ville, le Gros-Horloge est sans doute le monument le plus connu
de Rouen. Est-ce pour autant le mieux connu ?
On connaît, parce qu’on passe dessous tous les jours, le pavillon qui enjambe la
rue du Gros-Horloge. Ce joyau de la Renaissance mérite plus qu’un coup d’œil ; le
bon pasteur veillant sur ses moutons, symboles de la ville de Rouen, trône dans
un décor champêtre, où l’œil excercé voit oiseaux, maisons, moulins, et même
Hercule et un centaure !
Fonds d’aide aux micro-projets de développement
appel à projets 2009
Avec sa politique d’aide au développement
et à la solidarité internationale, la
Région Haute-Normandie soutient des
projets portés par des opérateurs hautnormands
en faveur des populations les
plus défavorisées des pays en développement.
Pour être aidés financièrement par la
Région, ces projets doivent :
arépondre aux besoins fondamentaux
de développement économique, sanitaire,
social, tout en respectant les objectifs
d’un développement durable et à long
terme ;
Construction d'un centre de formation pour
les femmes à Bonapriso au Cameroun
aêtre mis en œuvre en partenariat avec
une organisation du pays concerné et/ou
les bénéficiaires.
27 projets ont été aidés par la Région en
2008. Quelques exemples : construction
de puits et de bassins de retenue d'eau
à Trakiet au Cambodge (action menée
par l'association ENVOLS du Havre),
réhabilitation et aménagement d'un centre
de formation et d'insertion professionnelle
des femmes à Bonapriso au Cameroun
(association Jacky Lobé pour le Cameroun,
Illeville-sur-Montfort), missions de formation
en acupuncture des personnels de santé de
la région de Kayes au Mali (association
Acupunture sans frontières, Rouen),
dépistage et traitement des pathologies
oculaires à M'Bour et Thadiaye au Sénégal
(association AVISA, Verneuil-sur-Avre).
Pour déposer une demande de
soutien pour l’année 2009, il suffit
de télécharger le dossier de l’appel
à projets sur le site www.régionhaute-normandie.fr,
rubrique
"Appels à projets".
Contact : 02.35.52.56.96
Et si on ne se réfère plus aux deux
cadrans astronomiques pour lire
l’heure, sait-on qu’ils indiquent
aussi le jour de la semaine et les phases
de la lune ?
Le beffroi, symbole des libertés communales
accordées dès le XIII e , offre un panorama
sur la ville. Il abrite surtout deux
cloches, la Cache-Ribaud et la Rouvel, et
rivalisait ainsi au Moyen-Age avec les clochers
des églises et le donjon du château,
affirmant la puissance de la commune. Si
la Cache-Ribaud, pacifique, a longtemps
donné l’heure civile aux marchands et aux
artisans, la Rouvel, chargée des alarmes,
a aussi sonné des moments plus dramatiques,
comme l’appel à la révolte de la
Harelle, en 1382. Reconstruit après cette
révolte écrasée par Charles VI, le beffroi
abrite un mécanisme d’horlogerie qui fut
l’un des premiers à sonner l’heure, les
demies et les quarts d’heure, prouesse
technique longtemps inégalée.
Au fait, pourquoi Gros-Horloge ? Pour
faciliter la liaison, disent les uns ; parce
qu’un édifice majestueux ne saurait
être que masculin, avancent les autres.
Ou, tout simplement, parce qu’horloge
était un mot masculin jusqu’au XVIII e
siècle.
Le Gros-Horloge est ouvert du 1 er novembre au 31 mars, du mardi au dimanche
de 14h à 18h ; du 1 er avril au 31 octobre, du mardi au dimanche de 10h à 13h et
de 14h à 19h
Vient de paraître Rouen-Le Gros-Horloge, par Isabelle Lettéron, historienne
de l’art, et Dominique Charlet, horloger, dans la collection Parcours du Patrimoine,
n°332, publié par le Service régional de l’inventaire et du patrimoine de
la Région Haute-Normandie (prix : 4 €). Pour connaître tous les secrets
du Gros-Horloge...
Journal d’information de la Région Haute-Normandie 13
© Denis Couchaux/Inventaire général