OCIO Y OCIOS DU LOISIR AUX LOISIRS (ESPAGNE XVIIIe – XXe SIÈCLES)

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Centre de Recherche sur l’Espagne Contemporaine33) Quand les classes dominantes s’intéressent aux loisirsSandra ÁLVAREZ, La corrida fin de siècle : un loisir controversé (Parcours dans lapresse de 1890 à 1915), …………………………………………………….. p. 275Marie SALGUES, La fondation du Veloz Club : les élites madrilènes entre deuxje(ux), ……………………………………………………………………….. p. 299Laetitia BLANCHARD-RUBIO, La mode des bains de mer en Espagne au XIXesiècle : loisir et ostentation, ………………………………………………… p. 318Maria GAZTELUMENDI, Les notions d’« Ocio » et d’« Ociosidad » appliquées auxfemmes dans l’Espagne du XIXe siècle, …………………………………….. p. 341Isabelle MORNAT-Frédéric PROT, « Recreo y Ciencia » : la vulgarisationscientifique en question (XVIIIe-XXe siècles), …………………………….. p. 359ISSN 1773-0023

4DU LOISIR AUX LOISIRS (ESPAGNE XVIIIe XXe SIÈCLESLOISIR-LOISIRS« La culture, c’est l’ordinaire »Raymond WilliamsOn peut supposer que les loisirs ont toujours existé dans les sociétés humaines, sousune forme ou sous une autre. Ce qui ne veut pas dire qu’ils aient été toujours traitésavec bienveillance, il s’en faut de beaucoup, ni même qu’ils aient été bien étudiés, enparticulier dans le monde universitaire. Le monde anglo-saxon, qui a inventé bonnombre de loisirs modernes, du jardinage, à la décoration intérieure et au football (et aurugby), s’y est logiquement le premier intéressé, dans une perspective érudite etpragmatique tout à fait remarquable, même si la dimension idéologique et culturellenous laisse parfois un peu sur notre faim 1 . Depuis les années 60, la bibliographie anglosaxonnes’est considérablement enrichie, d’autant plus, comme le fait remarquerCorbin, que, chez les Anglo-saxons, on sent moins de réticences culturelles devant lesloisirs de masses, l’hiatus est moins grand entre les élites et les masses en ce quiconcerne les loisirs populaires (ciné, littérature, sports) ainsi qu’entre la culture et sonexploitation industrielle (le foot).La France s’y était mise assez tôt également. Le droit à la paresse, de Paul Lafargue,en 1883, constitue un étonnant plaidoyer pour la conquête des loisirs que l’on nementionne que comme une curiosité fantaisiste ; il est vrai que revendiquer le farniente,de la part du gendre de Marx, en pleine période de consolidation des austèresmouvements ouvriers, quand la journée de huit heures n’était encore qu’une illusion,pouvait passer pour une provocation. L’intérêt pour les loisirs naît vraiment dans les1 On trouvera une bibliographie anglosaxonne dans le numéro d’Historia Social (n° 41, 2001), consacréprécisément à la « Mercantilización del ocio », en particulier dans les articles de J.H. Plumb (« Lamercantilización del ocio en la Inglaterra del siglo XVIII », p. 69-87) et la « Presentación » de Jorge Uría(p. 65-68). L’article de Eric J. Hobsbaum, « La producción en serie de tradiciones : Europa, 1870-1914 »(p. 3-38), extrait de The invention of tradition, Cambridge, 1983, constitue également une référence utile.ISSN 1773-0023

Centre de Recherche sur l’Espagne Contemporaine33) Quand les classes dominantes s’intéressent aux loisirsSandra ÁLVAREZ, La corrida fin de siècle : un loisir controversé (Parcours dans lapresse de 1890 à 1915), …………………………………………………….. p. 275Marie SALGUES, La fondation du Veloz Club : les élites madrilènes entre deuxje(ux), ……………………………………………………………………….. p. 299Laetitia BLANCHARD-RUBIO, La mode des bains de mer en Espagne au XIXesiècle : loisir et ostentation, ………………………………………………… p. 318Maria GAZTELUMENDI, Les notions d’« Ocio » et d’« Ociosidad » appliquées auxfemmes dans l’Espagne du XIXe siècle, …………………………………….. p. 341Isabelle MORNAT-Frédéric PROT, « Recreo y Ciencia » : la vulgarisationscientifique en question (<strong>XVIIIe</strong>-<strong>XXe</strong> siècles), …………………………….. p. 359ISSN 1773-0023

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