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OCIO Y OCIOS DU LOISIR AUX LOISIRS (ESPAGNE XVIIIe – XXe SIÈCLES)

ESPAGNE XVIIIe – XXe SIÈCLES - CREC

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30<strong>DU</strong> <strong>LOISIR</strong> <strong>AUX</strong> <strong>LOISIR</strong>S (<strong>ESPAGNE</strong> <strong>XVIIIe</strong> <strong>–</strong> <strong>XXe</strong> <strong>SIÈCLES</strong>terrazas, veladores, o en días de feria o fiestas patronales o similares regulados por lacorrespondiente ordenanza municipal » 24 .Aujourd’hui, il est donc interdit de vendre de l’alcool à partir de 22 heures (lerendez-vous habituel pour l’achat d’alcool a donc lieu à 21h45) en Andalousie, enCatalogne et aux Baléares ; la consommation sur la voie publique est soumise à desrestrictions (qui s’ajoutent à cette restriction horaire) en Aragon, aux Canaries, enCantabrie, en Castille et León, en Catalogne, en Estrémadure, au Pays Basque et àMadrid. Mais, la plupart du temps, il est difficile de faire respecter cette loi ; cettedémarche atteint ses objectifs lorsqu’elle s’applique à un lieu très précis que la policepeut contrôler (la Plaza Mayor, à Caceres ou la Plaza del Dos de Mayo, à Madrid), maiselle ne parvient pas à empêcher que des jeunes achètent de l’alcool l’après-midi, pour leconsommer le soir là où ils ne dérangent pas, c'est-à-dire là où ils n’attirent pasl’attention de la police. Certaines mairies ont choisi de déplacer le botellón vers deszones non résidentielles ; pour cela, elles choisissent de fermer les yeux sur lesbotellones qui ont lieu au bon endroit alors qu’elles combattent activement ceux qui sedéroulent près des zones résidentielles (c’est le cas de la mairie de Badajoz qui estveille jalousement sur les quartier de Los Cañones, mais tolère le botellón du Fremap,plus éloigné du centre). D’autres mairies ont, en revanche, choisi d’aménager un espaceprévu à cet effet (possédant des installations appropriées — par exemple des toilettes etdes poubelles — et desservi par des transports publics), dans l’espoir d’encourager lesjeunes à se déplacer vers un lieu moins conflictuel (c’est le cas de Caceres dont lamairie a aménagé une aire spéciale, el Ferial, desservie par un service d’autobus toutela nuit du jeudi au samedi, alors qu’elle inflige des amendes de 300 euros pourconsommation d’alcool sur la voie publique dans le centre-ville). Ces initiatives qui,parfois, tournent mal parviennent, également parfois, à atteindre leurs objectifs à courtterme ; ainsi, à Caceres, où après quelques débuts difficiles, le centre n’est plusrégulièrement souillé, alors que le botellón a repris de plus belle au Ferial.On note que l’appareil législatif combat principalement la vente et la consommationd’alcool sur la voie publique, et non le fait de faire du bruit ou de détériorer l’espaceurbain, deux délits beaucoup plus difficiles à constater ; ce faisant, il pose quelquesproblèmes, puisqu’il s’étend de facto à tous les consommateurs d’alcool, bien au-delàdu botellón, ce qui, pour donner une idée de la complexité du problème, provoque unecertaine incompréhension chez beaucoup d’adultes qui considèrent, eux, que le fait de24 Ley 5/2002, del 27 de junio sobre Drogodependencias y otros Trastornos Aditivos, Capitulo II,Artículo 30.3.ISSN 1773-0023

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