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Intégrabilité des systèmes hamiltoniens 27En règle générale, on ne cherche pas à trouver une expression explicite de l’ensemble dessolutions : la connaissance d’un nombre suffisant de quantités conservées permet de décriresuffisamment bien la géométrie des solutions. On parle alors de système complètementintégrable, au sens de Liouville.Il y a de nombreux exemples de systèmes hamiltoniens complètement intégrables. Commençonspar les deux plus classiques :La toupieTout le monde a déjà vu, touché, joué avec une toupie (sinon, en voici une - voir la figure2).On considère ici que c’est un solide avec un point fixe (celui où la toupie est en contactavec le plan horizontal, le point O de la figure) soumis à la seule pesanteur. Ce solide a unaxe de révolution.Le système mécanique a été étudié par Lagrange à la fin du XVIIIe siècle. En plus del’énergie totale, il y a évidemment une deuxième quantité conservée : le moment par rapportà l’axe de symétrie.Comme tous les enfants le savent, l’extrémité de l’axe de révolution oscille entre deuxparallèles de la sphère centrée au point fixe, comme indiqué sur la figure.Fig. 2 – Une toupieLe pendule sphériqueIl s’agit d’un pendule, suspendu à un point fixe O par une tige rigide, et soumis, lui aussi,à la seule pesanteur. Il y a encore une deuxième intégrale première « évidente », le momentpar rapport à la verticale. La boule tourne autour de l’axe vertical tout en oscillant entredeux petits cercles parallèles de la sphère. La figure ci-dessous représente la projectiond’une trajectoire sur un plan horizontal.GéodésiquesOn aura remarqué la similitude des deux situations précédentes. Des comportements analogues(oscillation dans une bande) apparaissent dans de nombreux autres problèmes demécaniques, comme, par exemple, le mouvement d’une particule libre sur une surface derévolution ou sur un ellipsoïde. Une particule libre va au plus court et suit une géodésique.Les figures ci-dessous représentent une géodésique d’une surface de révolution et d’un ellipsoïderespectivement. Dans le cas de la surface de révolution, le moment de la particulepar rapport à l’axe de révolution est une intégrale première. Pour un ellipsoïde « quel-

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