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Le Marcheur - Association des Marches Folkloriques de l'Entre ...

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ASSOCIATION26DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEWalcourtLe tir à CupidonROGER GOLARDDans «Le Marcheur» n°11 dedécembre 1963, l’AdjudantFernand Ernotte décrivait «letir à Cupidon» ; il terminait sonarticle en se demandant à quoirimait cette tradition par laquelle, entirant leur feu de file, les Marcheursenterrent la Trinité.(*)Peut-être n’avait-il pas lu ce queJules Vandereuse écrivait en 1909dans «Le Pèlerinage à Notre-Dame deWalcourt» : «il est vraisemblable que leclergé de Walcourt n’aura pas consentià ce que ceci (le feu de file) s’accomplissedevant la statue de la Vierge qui est àl’intérieur du porche et que, par suite,les honneurs auront été portés sur Cupidon,le plus ancien citoyen de Walcourt».Mais qui est donc ce Cupidon (on ditCubidon à Walcourt), d’où vient-il ?Dans «Le Marcheur» n°49 de septembre1973, je rappelais le texte deJules Vandereuse et je notais : «Leparvis de la basilique de Walcourt seprolonge par une sorte de chemin deronde, soutenu par un mur de pierre.Dans ce mur, à quelques mètres du piedde l’escalier, l’observateur peut remarquerune pierre sculptée, dont le reliefmontre la silhouette floue d’un personnagesans jambes».Se basant sans doute sur le nom quelui attribue la tradition, JosephUrbain, dans «Walcourt à QuatreVents » admet que cette statue pourraiten effet être celle du dieu del’amour.Par contre, dans un article paru dans«La Nouvelle Gazette», le 18 juillet1998, C. Christophe écrit : «on ydécouvre dans le mur de soutènementdu parvis de la collégiale, une femme enposition assise qui ressemble à s’yméprendre à cette «mater» que l’on peutvoir au Musée Rolin à Autun, et quidoit être une déesse de la fécondité et del’amour».Cette allusion à la fécondité avait entout cas, un prolongement dans unrite auquel, au siècle dernier, aucunejeune mariée ne voulait sesoustraire : à la sortie de l’église, àla fin de la messe de mariage, onprésentait à cette jeune épousée unverre d’alcool qu’elle buvait d’untrait avant de le briser au pied de lastatue. Cette tradition est pratiquementtombée en désuétude et cen’est que très rarement, qu’elle estremise en honneur dans une famillede Marcheurs.Par contre, ce qui est encore vivant,c’est celle notée par Jules Vandereuseet rappelée par Joseph Roland,dans «Les Marches Militaires del’Entre-Sambre-et-Meuse» : le tir àCupidon.En quoi consiste-t-il ?Auparavant, après la procession dusaint Sacrement, l’après-midi, laCompagnie parcourait les rues de laville, y faisant moult décharges chezles autorités et «mécènes» ; elle terminaitsa journée en défilant devant lastatue de Cupidon à qui un feu defile était dédié ; celui-ci terminait lajournée.Actuellement, la Compagnie n’effectueplus cette démarche de la mêmefaçon, pour la bonne raison que,l’après-midi, les pelotons se disper-

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