19.08.2015 Views

Paru

Le Marcheur - Association des Marches Folkloriques de l'Entre ...

Le Marcheur - Association des Marches Folkloriques de l'Entre ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET5MEUSEvages tout verts, tout feuillus ? On jouedes jeux processionnels où l’élémentcomique ne manquera pas de s’introduire...La procession finie, c’est la ducasse : onmange, on boit et on danse. Après lesvêpres, le seigneur local ouvre le bal; sile seigneur ou le mayeur font défaut, lerôle en revient au curé. C’est partouttable ouverte. Il est inimaginable quequelqu’un puisse rentrer chez soi avecun soupçon de faim ou de soif. C’estpourquoi les petites «gouttes» vont toujourspar deux ou multiple de deux :«Vous n’allez tout de même pas repartirsur une jambe». Et si la fête est morte,qu’on la brûle ou qu’on l’enterre ! Onfait le raclot, c’est-à-dire «ce qui clôt».On symbolise le monde à l’envers : onmarche à reculons, on tient les fusilscrosse en l’air, il n’y a plus de chefs etl’on chante :«Soit dans les champs,soit dans la plaineNous suivrons notre capitainePour boire un coup,il ne dira jamais nonVive le dernier peloton.»Chacun sait bien jusqu’où il ne faut pasaller trop loin, et si cela survient, oncorrige ; les clercs connaissent bien leursouailles, et les ouailles leurs clercs.»Quand Joseph II puis les sansculottesinterdisent nos vieilles fêtes,la «Jeunesse» d’Entre-Sambre-et-Meuse résiste. En 1815, quandGuillaume d’Orange, le calviniste,veut séparer ce mélange de sacré etde profane, la «Jeunesse» d’Entre-Sambre-et-Meuse résiste. Après1830, malgré l’opposition d’unévêque de Namur peu éclairé, la«Jeunesse» d’Entre-Sambre-et-Meuserésiste et se remet à marcher. LesMarcheurs d’Entre-Sambre-et-Meuse ont gardé le sens de la fêtequ’avaient nos vieux Wallons, chezqui une piété sincère a toujours faitbon ménage avec la joie de vivre.C’est ce que rappelle, dans nosCompagnies, le drapeau de la Jeunesse: un folklore authentique etséculaire.❏(1) Joseph Delmelle :Guide du folklore permanent en Belgique -1974.Edition Rossel-Bruxelles.(2) Jean Lefèvre :Traditions de Wallonie-1977.Préface de Marcel Thiry, secrétaire perpétuel del’Académie.Collection Marabout-Verviers.(3) Robert Arcq :El tour dèl Mad’lène - 1993.Imprimerie provinciale - Jumet.(4) Roland Marchal :Gerpinnes au folklore authentique et séculaire«Le Marcheur» n° 159 de mars 2001.


6ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEAuxMascaradesOuvert de 14 à 18h30le samedi de 10 à 16hfermé le mardi et dimanche.Pantalons et gants blancsPlumets - Képis - BéretsCostumes complets pour tous les Marcheurs(sur commande)Jupes et tissus pour cantinièresImperméables transparentsGalons - Dentelles - Flambeaux...Sur les Marchés 188 • 5621 HANZINNE • Tél./fax 071 503 973ENTREPRISE DE TOITURES • ZINGUERIES & CHARPENTESCharpentes traditionnelles et fermettes préfabriquéesTous recouvrements ardoises ou tuiles avec isolation tous typesNeuf ou restaurationPlates-formes • Petites maçonneriesAgréé à la prime pour rénovationService dépannage • Devis gratuitRue des Bruyères 42 • 5640 BIESMETél. et fax 071 728 510SADepuis 1976


ASSOCIATION8DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSELe saviez-vous ?Dédicace et ducasse,c’est la fêteMARC BLAIMONTChaque paroisse a son églisequi, avant d’être mise enusage, doit être solennellement«dédicacée» par un évêque.Cette dédicace se commémoreannuellement par une fête dont laprocession est le centre. C’est la«Grande Fête de la Paroisse» et la dédicaceest devenue la ducasse, en wallon«dicauce».Si une seconde fête est organisée enl’honneur du patron de la paroisse,on l’appellera «li p’tite dicauce».Des fêtes d’une bonne longueur !Ou nos fêtes wallonnes dérivent desfestivités religieuses, ou elles ont étéintégrées dans le calendrier del’Eglise.Or toute vraie fête se prépare laveille (vigile), se célèbre à jour fixé etse prolonge un ou deux jours : ce quidonne un triduum = trois jours.Le lundi est donc festif, comme leslundis de Pâques et de Pentecôte.C’est l’origine de tous ces termes :lundi férié, lundi de ducasse, lundiperdu, jour du raclot...Une «Grande Fête» peut se clore parfoisle huitième jour, c’est l’octave.❏Pascal Vankerkoven, major de la Compagnie Sainte-Rolende de Joncret, et Emmanuelle Fiévezse sont mariés religieusement le 15 juillet 2000. Leur petite fille Emeline a été baptiséele même jour.


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET9MEUSEYves-Marie Maclet, tambour de la Compagnie Sainte-Rolende de Joncret, et Sandra Lejeunese sont mariés le 8 juillet 2000.Emmanuel Maclet, fifre de la Compagnie Sainte-Rolende de Joncret, et Nancy Sainthuile sesont mariés le 26 août 2000.Le corps d’office de la Marche Sainte-Rolende de Joncret souhaite beaucoup de bonheur àces trois jeunes couples.


12ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSECHAUFFAGEET SANITAIRE• Installation• Entretien• DépannageAndréLOOZEReconnu par le Ministère de la Région WallonneRue de Dinant 416280 GOUGNIES(Gerpinnes)✆ 071 502 438Dal Cero AndréLocation - Vente - RéparationsTromblons et fusils de MarcheRue des Français 149 - 6200 CHATELETTél. et fax 071 387 197 après 17 heures


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET13MEUSEPORTRAIT D’UN AINE (suite de la page 11)Q : Nous connaissons Lucien Sainthuile– indépendant – dans son magasinNovita de Châtelet.En 1946, je quitte les laminoirs deMoncheret et je deviens comptable,puis représentant chez Fiévet à Châtelineau,grossiste en bonneterie.De 1948 à 1961, je représente la firmeTubor - Tubca de Bruxelles.En 1951, nous nous installons àFosses-la-Ville où nous reprenonsune mercerie : Novelty.C’est ainsi qu’en 1956, je casse leverre à Haut-Vent, pour la place detambour-major.En 1959, nous créons Novita à Châtelet.Membre de l’Association desCommerçants, j’anime la braderie en1960, avec une batterie, dans l’espoirde raviver l’esprit des Marches.J’apprends que Michel Polen veutrelancer une Marche au Faubourg.Pour éviter tout malentendu, nousnous rencontrons; nous nous unissonset me voilà en 1961 tambourmajorde la Marche Saint-Roch deChâtelet. Aujourd’hui, j’ai pris maretraite, ici, à Villers-Poterie, où estmorte sainte Rolende, pour qui j’aiune grande dévotion, ainsi que poursaint Roch.Q : Parallèlement aux Marches, quelsont été vos engagements associatifs ?A Acoz, j’ai fait partie des scouts.Bien que non musicien, j’aidais laFanfare Royale dans ses tâchesconcrètes et administratives. En1935, je participais à l’organisationdu «train-radio» à l’occasion del’Exposition Universelle deBruxelles.A Fosses, j’ai été secrétaire du Syndicatdes Propriétaires.A Châtelet, j’ai toujours aidé l’Associationdes Commerçants; j’ai mêmeété son président pendant quatreans.Q : Dressons une espèce d’inventaire devos prestations de Marcheur.- Acoz : de 1922 à 1999. Officier desVoltigeurs en 1948 et tambourmajoren 1958.- Haut-Vent : de 1956 à 1998, soit sixSaint-Feuillen comme tambourmajoret une septième comme«officier libre» vu mon état de santé.- Châtelet : de 1961 à 2000, soit 35Saint-Roch comme tambour-majoret 5 en «officier libre» des Artilleurs.- Liberchies : seize Saint-Pierre entambour-major.- Villers-Poterie : une dizained’années en sapeur.- Par sympathie pour les corpsd’office et par amour des batteries,j’ai remplacé le tambour-major àSart-Saint-Laurent en 1957, ainsiqu’à Beignée pour la fête du BienheureuxRichard.Bref, cela fait 79 années de présencedans les Marches et quelque 60 prestationsau poste de tambour-major,sans compter les obligations dues àl’Association. Quant à ma fidélité,elle est éternelle.Q : Des choix difficiles :1) Votre plus beau souvenir ? Ma premièreprestation en tambour-major,lors de ma première Saint-Feuillenen 1956. Quelle fierté mais quellepeur !(suite page 14)


ASSOCIATION14DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEPORTRAIT D’UN AINE (suite de la page 13)2) La Marche à laquelle vous êtes le plusattaché ? Saint-Roch et Saint-Frégo, àAcoz, mon village natal.3) Deuxième ou Premier Empire ?Deuxième Empire. Napoléon n’arien à voir avec nos Marches.4) Les Hollandaises ou les Françaises ?Les Hollandaises, bien sûr.Q : En votre qualité de tambour-major,parlez-nous de quelques anciens tambouriset fifres qui vous ont marqué.Je me souviens de Vital Anrys qui afêté ses 80 ans, le lundi de ma premièreSaint-Feuillen, à Haut-Vent, etde Christian Lambot qui faisait sapremière Marche, à l’âge de onzeans.Je pense à Emile Thone de Florennes,mon «Premier Tambour» detoujours, un homme remarquable,gentil, aux coups de baguettes préciset justes, à la cadence invariable.Je pense aussi à Louis Delbart dePry, à Fernand Fiévet de Biesmerée,à René Bertulot de Gerpinnes, troisgrands pédagogues qui ont forméde nombreux et brillants élèves. J’aiconnu Florent Mathieu, dit «LeCage», qui voulait m’apprendre àtambourer.Emile Derenne de Villers n’avait passon pareil pour créer l’ambiance.Roger Blaimont de Biesmerée étaitconnu dans toute l’Entre-Sambre-et-Meuse.Le premier fifre avec qui j’ai marchés’appelait Louis Wolf, dit «Bonni»,de Haut-Vent.Notre louageur de Gerpinnes,Robert Simons était un fifre trèsrecherché, il nous a même représentésaux Etats-Unis. Mais n’oublionspas Fernand Mathieu, aussi dit «LeCage», frère de Florent, qui fut lepremier à «mettre des notes sur les airsde fifre», imité en cela par son élève,le talentueux Maurice Dumont, unde mes amis intimes. Vous devezsavoir qu’auparavant, selon la tradition,le fifre jouait de façon stridenteet sans note, comme le faisait RogerLaffineur de Gougnies, et comme lefont encore aujourd’hui les Maclet, àJoncret, à Laneffe, à Hemptinne, àChastrès... Moi ça me plaît beaucoup.Q : Selon vous, quelle est la batterietype ?Avec 6 tambours et un fifre, habituésà jouer ensemble, c’est suffisant.Pourquoi ces batteries de 15 ou 18tambours avec 4 ou 5 fifres ? C’estinutile et il est impossible de réaliserl’accord parfait. Cela fera sûrementbeaucoup de bruit mais au point devue musical, j’ai des doutes.Voici d’ailleurs une anecdoteconcernant Acoz. Le tambour-major,Fernand Tamine, ne voulait que 3tambours et aucun fifre. Pourquoi ?Il n’avait pas l’occasion de jouer dessolos, car le Chef de Musique, JulesBrasseur, interprétait quatorze «pasredoublés», depuis le Sartia jusqu’àl’église de Gerpinnes.Q : Que pensez-vous des grossesbaguettes ?Rendons aux gilles ce qui appartientaux gilles. Je pense que la plupartdes «tambouris» aux grossesbaguettes recherchent surtout la


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET15MEUSEpuissance de frappe et non la finessemusicale. Rien ne remplacera lesbaguettes d’ébène, aux glands allongés,pour marquer les nuances, latouche personnelle dans les doublages.Q : Parlez-nous de la création de l’Association.L’idée est du Major René Hamels,originaire de Gerpinnes, tambourdans nos Marches et Major àl’Armée. Il m’en parle déjà lors de laSaint-Feuillen en 1956. Il me relanceen 1958 et voici ce qu’il m’écrit : «LesMarches devraient former une fédération.Pour mettre la question sur lesrails, un premier contact des tamboursmajorsdes principales Compagnies prépareraitle terrain. Si la chose vous intéresse,pourquoi ne réuniriez-vous pasces quelques camarades? Vous lesconnaissez tous ! A la rigueur on prendraitles tambours-majors des Compagniesqui ont été à Bruxelles, à l’Exposition».Avec l’aide du Docteur Cuisenairede Thuin et de Roland Rodeletd’Ham-sur-Heure, deux réunionsont lieu au château communal duBourg, les 5 et 23 juin 1959, mais lesrésultats sont maigres.Hamels s’adresse dès lors au DocteurJoseph Wauthy de Fromiée quiorganise une troisième réunion àGerpinnes, le 12 juillet 1960; trente etun délégués sont présents et formentun comité provisoire qui étudiera lesfuturs statuts. C’est le 17 septembre1960, à Florennes, que ces statutssont adoptés et que le premierComité-Directeur est élu; j’endeviens le trésorier et le resterai pendanttrente-cinq ans.Q : Quelles ont été les principales réalisationsde l’Association ?D’abord le bulletin, ensuite le drapeau.Il y a le monument des Marcheursà Thuin et les 6 motifs d’évocationartistique des Marches àGerpinnes. Il y a aussi le musée, letrophée, le souper et l’assurance enRC des comités et des hommes.Pour aider les Marcheurs à respecterles traditions, on a imprimé 2disques et plusieurs livres.Pour favoriser la relève, nous avonsintéressé les enfants par desconcours de dessins et de rédactions.Les jeunes tambours et fifres reçoiventleur premier képi. Partout oùc’est possible, nous montons uneexposition qui rappelle la richessede notre folklore.N’oublions pas nos participationslors d’événements importants : fêtespatronales - Fêtes de Wallonie -anniversaires royaux - centenaire dedrapeaux. …Q : Et le bulletin ?Dès la première Assemblée Générale,à Thuin en 1960, le présidentJoseph Wauthy souhaite un traitd’union entre tous les Marcheurs.Nous réalisons péniblement les troispremiers numéros : le premier chezErnotte-Lamy à Châtelineau avec1.500 exemplaires, les deuxième ettroisième chez Lamolle à Gosselies.Faute de temps, le Docteur medemande d’assurer pleinement larédaction de la revue. Je vais trouvermon ami Georges Guillaume, le pèrede Jules et d’Alain.Notre imprimeur a une réaction de(suite page 21)


16ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSERectificatif :Lieutenant-Colonel Pierre DARDENNEMembre fondateur et ancien adjudantde la Marche N.-D. de Lumière de Virellesdécédé à l’âge de 50 ansRobert PIRMEZOfficier payeurde la Marche Saint-Jean de Mettetdécédé le 17 mars 2001 âgé de 60 ansMichel DEFLEURAdjudant-Major Généralde la Marche Saint-Feuillen de Fosses-la-Villedécédé le 9 avril 2001 âgé de 57 ansOlivier MICHAUXZouavede la Marche Saint-Nicolas de Maison-Saint-Gérarddécédé le 21 janvier 2001 âgé de 22 ans


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET17MEUSEJoseph dit «Jo» FELIXTambourdans les Compagnies de l’Entre-Sambre-et-Meusedécédé le 31 mai 2001 âgé de 55 ansEric DUMONTZouavede la Marche Notre-Dame de Bon Secours de Nalinnesdécédé le 3 mars 2001 âgé de 22 ansAndré GOUVERNEURSapeurde la Marche Notre-Dame de Walcourtdécédé le 12 octobre 1999 âgé de 60 ansJoseph TOUNQUETSapeurde la Compagnie Saint-Pierre de Biesmeréedécédé à l’âge de 50 ans


ASSOCIATION18DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSE


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET19MEUSEMarche Saint-Jean - MettetLe décès de Robert PirmezVICTOR DELACROIXAMettet, le comité de laMarche Saint-Jean organiseégalement, depuis sa création,le Grand Feu de Mettet-Centre.C’est le samedi 17 mars dans lamatinée de cette manifestation quenous apprenions le décès de notresecrétaire, atteint d’une maladieaussi foudroyante qu’impitoyable.Robert, attaché au folkore de son villagenatal, avait rejoint le corpsd’office en 1978 en qualité de portedrapeau.Il occupa cette fonctionpendant 20 ans, avant de reprendrela place d’officier-payeur laisséelibre en 1998.Toujours présent lors de nos manifestationset de leurs préparatifs,Robert était également délégué principalde la Marche Saint-Jean auprèsde l’AMFESM et membre actif (trésorier)dans le comité regroupant lesMarches de l’entité de Mettet.Après notre adjudant en 1997, notreancien officier-payeur en 2000, lecomité de la Marche Saint-Jean perdson troisième membre important enla personne de Robert Pirmez.L’hommage dû à son rang lui futrendu par ses camarades lors de sesfunérailles à Bois-de-Villers.Après Fernand Romain et Jean-PierreDardenne, c’est le troisième Marcheurdécédé cette année. c’est beaucoup,c’est beaucoup trop !❏Fosses-la-VilleLe décès de Michel DefleurEMILE DAMANETIl est des circonstances douloureusesdans lesquelles il devientbien pénible de remplir undevoir; celui qui m’incombe en cejour m’attriste profondément.C’est en proie à une profonde émotionque je viens, au nom de notreMarche Saint-Feuillen, adresser unsuprême adieu à l’homme que lamort a si prématurément ravi.Les éminentes et solides qualités deson caractère, sa nature franche etloyale lui avaient valu l’estime et lasympathie de tous. Animé du nobledésir de se dévouer, il faisait partiede l’Etat-Major depuis le 19novembre 1966; désigné par l’assembléeen qualité d’Adjudant-MajorGénéral le 20 avril 1984; nommé Trésorierle 13 février 1996; titulaire desMédailles de Saint-Feuillen pour 8participations à la Marche Septennale,dès 1998; Médaille des Vétéransde l’Association des Marches pour50 années de participation, le 23 septembre2000. Palmarès peu commun!(suite page suivante)


ASSOCIATION20DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSELE DECES DE MICHEL DEFLEUR (suite de la page 19)Je me souviens encore de sonenthousiasme lorsqu’il accueillit sanomination d’Administrateur-Trésorier;il allait pouvoir, me disait-ilalors, dans l’esprit qui était le sien,travailler, plus activement à la qualité,la prospérité, la grandeur del’œuvre identique accomplie par sonpère, le regretté Jacques Defleur quinous quitta en 1984. Le destin ne luia pas permis de réaliser jusqu’aubout tout son généreux programme.La mort impitoyable a moissonnétrop jeune, l’homme sur le cercueilduquel nous nous inclinons tous respectueusement.Terrassé par un malqu’il n’a pu maîtriser, qui a pu avoirraison de sa résistance et de savolonté de vivre, de vivre pour lessiens, il s’en va dans la plénitude desa force.C’est donc en proie à une bien douloureuseémotion que j’adresse undernier adieu à l’ami sincère, àl’administrateur rigoureux, àl’homme sociable que nous conduisonsaujourd’hui à sa dernièredemeure. Et puisque, en ma qualitéde Collègue, j’ai le pénible devoir deprononcer ces quelques mots auxobsèques de l’un de nos plusdévoués collaborateurs, je tiens àadresser à sa veuve, ses enfants, sidouloureusement éprouvés, l’hommagede notre sincère sympathie.Puisse la part que nous prenons aumalheur qui les frappe, être unadoucissement à leur cruelle douleur.Au nom de tous les sociétaires de laMarche Septennale, au nom d’unedéjà ancienne et solide amitié, àl’excellent collaborateur que jeperds, je t’adresse, mon cher Michel,le dernier adieu de tous ceux etcelles qui t’ont connu et dans lecœur desquels tu continueras à vivrepar le souvenir.❏BULLETIN SOCIALRue Renkin 35-37 - 4800 VERVIERS - Tél. 087 293 610 - Fax 087 293 637Depuis 50 ans, pour des milliers d’abonnés répartis dans tout le pays, le BULLETIN SOCIAL «épluche», défricheet commente, chaque quinzaine, à peu près tout ce qui s’écrit en Belgique. Du moniteur à la revue de quartier,en passant par les documents parlementaires, revues professionnelles, organes d’associations, circulaires administratives,etc..., c’est plus de 200 publications que le BULLETIN SOCIAL dépouille, analyse et restitue à seslecteurs en un langage toujours clair et accessible dans un temps record. Voulez-vous en savoir plus ? renvoyez-nousvotre adresse et vous recevrez, sans engagement, quelques spécimens du BULLETIN SOCIAL.Abonnement annuel (22 numéros) : 2.710 FRANCS BELGES TVA COMPRISE


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET21MEUSEPORTRAIT D’UN AINE (suite de la page 15)Marcheur et sacrifiant sa margebénéficiaire tire le quatrième numéro.Dès avril 1963, le septième «Marcheur»devient trimestriel et compteun tiers de publicités, un tiers detextes et un tiers de photos. Georgesest critique et attentif. Nous dégageonsun bénéfice qui permet lepaiement des primes d’assurance.Notre souci est d’améliorer sanscesse la présentation et le contenu.Je peux compter sur des chroniqueursérudits, des folkloristes passionnéset des historiens locaux : leprofesseur Joseph Roland - LéopoldBertrand d’Hanzinne - Jean Marcellede Gougnies - André Collart de Biesmerée- Gabriel Thibaut de Jumet etbien sûr Roger Golard de Walcourtavec sa «Chronique des Marches Passées».Je me demande ce que serait devenu«Le Marcheur» sans l’aide de ces personnes.Je tiens à les remercier et à leurrendre hommage, ainsi qu’à tousceux qui ont contribué et qui contribuentencore à sa rédaction, sonimpression, sa diffusion, aux annonceurs,et à tous les responsables desCompagnies qui collectent les abonnements,chaque année.Q : Une dernière anecdote ?Lucien réfléchit. Madame Sainthuileintervient :«Peu de temps avant notre mariage, jelui ai demandé d’arrêter de marcher. Ilm’a répondu que je pouvais en faire mondeuil et que tant qu’il vivrait, il marcherait.»Lucien ajoute : «Je vis toujours maismalheureusement, pour des raisons desanté, je ne marche plus.»Q : En conclusion, pouvez-vous nousrévéler deux de vos convictions profondes,qui seront aussi deux raisonsd'espérer.Je suis convaincu que «tant qu’il yaura des jeunes Marcheurs dans nosrangs et qu’il existera des Jeunes Compagnies,la relève sera assurée». Enfin,demandons aux tireurs d’être prudentset aux officiers d’être vigilants.Une Marche est une fête pour tout lemonde, un moment de bonheurqu’on ne peut pas gâcher par un stupideaccident.Nous remercions Lucien et MadameSainthuile. Nous admirons plusieursœuvres d’art que Lucien a acquisesou reçues au cours de ce qui est, unvéritable apostolat.❏Interview réalisé le 18 mai 2001.Entre homme et femme !« Puisque nous disons de notre épousequ’elle est notre moitié, nous devrionsavoir le droit de nous marier deux foispour savoir au moins ce qu’est unefemme entière ».(Pierre-Jean Vaillard)


22ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEPlus d'un siècleau service des MarcheursCostumes militairesMAISONLECLERCQRue des Ecoles 14 • 5651 TARCIENNETél. 071 213 824 • Fax 071 218 197ARMURERIEHenriFUSILS DE MARCHE - TROMBLONS - AMORCES ET POUDRERue de Philippeville 104 • 6120 NALINNESTél. 071 215 033 • Fax 071 220 665(1km après le rond-point du Bultia - direction Philippeville)Location defusils de Marcheet tromblons• Baïonnettes• Sabres• BriquetsFabrications de :• Tromblons• Fusils• Hachespour sapeurs


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET23MEUSEEt ce fut la 29 e MarcheSaint-Hubert !MICHELINE DUFERT *Le premier week-end de septembrevoit revenir le temps dela fête à Loverval. Au Tryd’Haies, au Chéniat, au «Village»,dans les rues, dans les maisons, celase sent : les Marcheurs de saintHubert sont attendus, le temps dechausser bottes et guêtres, de sortirles étendards, d’assembler lestroupes...Le samedi, lors de la sortie du corpsd’office, c’est au son des fifres et sousles roulements des tambours que «leVillage» inaugure officiellement sanouvelle «Place Brasseur». A cetteoccasion, les Compagnies prennent ànouveau possession de cet endroitsymbolique : c’est sur cette trèsancienne place qu’a lieu la remise desmédailles commémoratives et que setrouve la tribune pour la rentrée.Les tambours et les fifres sont l’âmeet le rythme de la Marche mais c’estla Fanfare d’Hanzinne qui donne leton, avec ses airs populaires et sonémouvant «Ave Maria». Emotion toujoursquand pour la première fois àLoverval, s’élève, solennel, l’appeldes Compagnies par les«Veneurs de Sainte-Marie-Madeleine», sonneursde cors dans laplus belle tradition. LaJeune Compagnie précèdeles aînés. Accompagnéede sa batterie etsous les couleurs de sondrapeau, elle reçoit leshonneurs pour ses 25ans d’existence. C’estl’occasion pour les officiers d’encadrement,d’inaugurer de nouveauxcostumes et de baptiser le canon réalisépar Monsieur Gérard Collart deChâtelet.La Jeune Compagnie fut créée sousl’impulsion de Madame Josée Massetqui la dirigea pendant de nombreusesannées. Madame MarylinSohy en reprit le commandement parla suite. Depuis quelques années, laJeune Marche est menée par uneéquipe dévouée et dynamique (NicoleSohy, Catherine, Anne-Laure,Francine et Valérie) sous la houletted’Anita Deglas.Ces quatre jours de fête de la Saint-Hubert sont le temps des retrouvailles,le temps de l’amitié, tant pourles Marcheurs qui se reconnaissentdans les rangs que pour les Lovervalois,lors des moments forts de laMarche que sont la rentrée du saint,le bataillon carré et la marche auxflambeaux, ou lors des soirées souschapiteau, en particulier celle dulundi appelée à juste titre «SoiréeLovervaloise».Et l’on attend avec impatience, cetteannée, la trentième fête et MarcheSaint-Hubert.❏(*) passionnée d’histoire locale et collaboratriceau journal «Le Petit Lovervalois».Des grenadiers de la Saint-Hubert 2000


24ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSERestaurantle Sambre&MeuseTOUS NOS PLATSA EMPORTER :- 10 %GrilladesPizzas aufeu de boisFace à l’église de GerpinnesTél. 071 502 659Ets Simons-TenretLOCATION DE COSTUMES MILITAIRESRue E. Jacques 1 - B-6280 GERPINNESTél. et fax 071 501 372Magasin ouvert de 9 à 12h et de 13 à 19hLe samedi jusqu’à 17h - Fermé le dimanche


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET25MEUSELa déchargeSELON JOSEPH ROLAND (*)Tirer est une manière de saluer, demanifester sa joie et de rendre leshonneurs.Un vaisseau de guerre salue en tirantune ou plusieurs salves de ses canons.Dans nos campagnes, on manifeste sajoie en tirant les «campes» à l’occasiond’un mariage, et le nombre de coups estun indice de sympathie ou de générositédes mariés; semblablement on tire lecanon pour annoncer la naissance d’unprince et, pendant la guerre on fête unevictoire par des salves d’artillerie.Enfin, lorsqu’un soldat meurt en servicecommandé, le piquet d’honneur tireune salve au moment où la bière estdescendue dans la fosse.Chez nous, le feu de mousqueterie estl’épisode essentiel pour les Marcheurs.L’instant est pathétique quand lestireurs déployés en tirailleurs, fusilchargé, doigt sur la gâchette, observentles évolutions du major et s’apprêtent,au commandement de «feu !» à accomplirle rite essentiel de leur éphémèreexistence, en exécutant avec ensembleun feu de salve. «Qué bèle dèchârge !»murmure-t-on dans la foule.On exécute - chaque Compagnie à tourde rôle - une décharge à tout arrêtimportant de la procession, en faced’une église, d’une chapelle, d’un reposoir;de même aussi en face de la maisond’un dignitaire que l’on veut honorer,dans l’espoir d’en recevoir unpourboire.Ordinairement chaque Compagnie exécuteune salve sous le commandementde son chef, mais on peut aussi réunirplusieurs Compagnies en un immensecarré et faire le «bataillon carré», lestireurs étant tournés vers l’intérieur oùsont les chefs et les reliques. Alors, c’estgénéralement le plus ancien des majorsqui est invité à prendre le commandement.Il arrive que le major offre lesabre à une personnalité de marque.Ainsi, en 1930, les Compagnies de laMarche Sainte-Rolende étaient exceptionnellementgroupées en batailloncarré dans la cour du château d’Acoz,où l’on célébrait le souvenir d’OctavePirmez. Le petit-fils de M. le BaronMaurice Pirmez commandait la Compagnied’Acoz; il vint, se conformantaux traditions du pays, présenter lesabre au roi Albert Ier, qui crut bienfaire en refusant. Nos mandataires politiquescarolorégiens ne se font pasprier, ils connaissent la mentalité deleurs électeurs et ne tiennent point àleur déplaire.Il existe une troisième manière derendre les honneurs, c’est l’exécutiond’un feu de file. Ceci se passe notammentà Fosses lorsque, les reliques desaint Feuillen étant rentrées dans la collégiale,la procession terminée, chaquetireur vient rendre un suprême hommageau pied de la statue qui domine leporche, en déchargeant son arme.A Walcourt aussi, on connaît le feu defile. Le dimanche suivant la Trinité, laCompagnie de Walcourt assiste à lagrand-messe et escorte la procession dusaint Sacrement. L’après-midi, elle vafaire un feu de file à Cupidon, c’est-àdireà une pierre qui a de vagues traitsd’un homme et qui est encastrée dans lemur de soutènement de la terrasseentourant l’église; la tradition luiconserve le titre de «plus ancien citoyende Walcourt».❏(*)Extrait de «Escortes Armées etMarches Folkloriques» - 1973.Collection «Folklore et Art Populairede Wallonie» - volume 4.


ASSOCIATION26DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEWalcourtLe tir à CupidonROGER GOLARDDans «Le Marcheur» n°11 dedécembre 1963, l’AdjudantFernand Ernotte décrivait «letir à Cupidon» ; il terminait sonarticle en se demandant à quoirimait cette tradition par laquelle, entirant leur feu de file, les Marcheursenterrent la Trinité.(*)Peut-être n’avait-il pas lu ce queJules Vandereuse écrivait en 1909dans «Le Pèlerinage à Notre-Dame deWalcourt» : «il est vraisemblable que leclergé de Walcourt n’aura pas consentià ce que ceci (le feu de file) s’accomplissedevant la statue de la Vierge qui est àl’intérieur du porche et que, par suite,les honneurs auront été portés sur Cupidon,le plus ancien citoyen de Walcourt».Mais qui est donc ce Cupidon (on ditCubidon à Walcourt), d’où vient-il ?Dans «Le Marcheur» n°49 de septembre1973, je rappelais le texte deJules Vandereuse et je notais : «Leparvis de la basilique de Walcourt seprolonge par une sorte de chemin deronde, soutenu par un mur de pierre.Dans ce mur, à quelques mètres du piedde l’escalier, l’observateur peut remarquerune pierre sculptée, dont le reliefmontre la silhouette floue d’un personnagesans jambes».Se basant sans doute sur le nom quelui attribue la tradition, JosephUrbain, dans «Walcourt à QuatreVents » admet que cette statue pourraiten effet être celle du dieu del’amour.Par contre, dans un article paru dans«La Nouvelle Gazette», le 18 juillet1998, C. Christophe écrit : «on ydécouvre dans le mur de soutènementdu parvis de la collégiale, une femme enposition assise qui ressemble à s’yméprendre à cette «mater» que l’on peutvoir au Musée Rolin à Autun, et quidoit être une déesse de la fécondité et del’amour».Cette allusion à la fécondité avait entout cas, un prolongement dans unrite auquel, au siècle dernier, aucunejeune mariée ne voulait sesoustraire : à la sortie de l’église, àla fin de la messe de mariage, onprésentait à cette jeune épousée unverre d’alcool qu’elle buvait d’untrait avant de le briser au pied de lastatue. Cette tradition est pratiquementtombée en désuétude et cen’est que très rarement, qu’elle estremise en honneur dans une famillede Marcheurs.Par contre, ce qui est encore vivant,c’est celle notée par Jules Vandereuseet rappelée par Joseph Roland,dans «Les Marches Militaires del’Entre-Sambre-et-Meuse» : le tir àCupidon.En quoi consiste-t-il ?Auparavant, après la procession dusaint Sacrement, l’après-midi, laCompagnie parcourait les rues de laville, y faisant moult décharges chezles autorités et «mécènes» ; elle terminaitsa journée en défilant devant lastatue de Cupidon à qui un feu defile était dédié ; celui-ci terminait lajournée.Actuellement, la Compagnie n’effectueplus cette démarche de la mêmefaçon, pour la bonne raison que,l’après-midi, les pelotons se disper-


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET27MEUSEsent pourrendre visite àl’un ou l’autre«supporter».Toutefois, laplupart desMarcheurs ontà coeur de terminerleur journée,soit engroupe, soitindividuellement,en tirantleur derniercoup de feu àCupidon, enguise de clôturede la fête.Veillons donc àce que cette traditionne seperde pas, queles membres ducorps d’office ypensent etinvitentl e u r s«hommes» ày participerc h a q u ea n n é e .De même,pourquoi,dans lesfamilles deMarcheurs,n’essayerions-nouspas deremettre enhonneur lavisite desj e u n e smariées,venant casserle verred’alcool àCupidon ?(*) Voir aussi le n° 109 pp. 23 et 27.Par versement de la somme de 650 F(600 F + 50 F de frais de port)au compte 260-0259101-83de l’asblMUSEE DES MARCHES FOLKLORIQUESDE L’ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSECDen venteau prix de600 FContact :André SAINTHUILERue de la Paix 4a - 6200 CHATELETTél. 071 39 23 91


28ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEBUREAU DE COURTAGECOLLIN-PAREZASSURANCES - PRETS - PLACEMENTSTARIF AUTO TRES AVANTAGEUXPOUR LES MARCHEURSDE L’ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSEDE PLUS DE 30 ANSRue Marin 3 - 6200 CHATELETTél. et fax 071 387 654FlamandNewAvec le sourirepour accueil et la qualitépour servirTextilesNous vous proposons !nos articles de textiles de tous âgespour le JOUR commePulls - Pantalons - JupesChemisiers - Sous-vêtements…pour la NUITPyjamas - Robes de nuitArticles de literie - Etc…Sans oublier ! Nos pantalons blancs de Marches (diolen - coton)Gants de coton blancs - Capes plastiques transparentesRue Histace 1a - GERPINNES-CENTRE - Tél. 071 504 291


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET29MEUSECinq fidèles Marcheurs décorés pour 25 participations à la Saint-Antoine de Pontaury : AlainFauchet (tambour), Jean-Claude Wilmot (sergent-grenadier), Corinne Debroux (porte-chapeau),Joseph Paquet, dit «Pépito» (officier des grenadiers), et Jean-Luc Paquet (grenadier) .Pascale Scieur (28 ans) et Karine Croïn (21 ans), les deux cantinières des Gendarmes de laCompagnie «Les Rouges» de la Marche Saint-Pierre de Florennes sont fêtées pour leur dernièreparticipation (juillet 2000).


30ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEElectricitéM.j.scriINSTALLATIONS • TRANSFORMATIONSPARLOPHONEJacques MAUDOUXQuartier de la Fontaine 11 • 5620 Hemptinne (Florennes)Tél. 071 666 052 • Fax 071 668 520LOCATION CHEVAUXpour Marches folkloriquesNOMBREUSES REFERENCESGENARD Jean-FrançoisManège de FalisolleRue Merlot 87b5060 FALISOLLETél. & fax 071 77 33 03


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET31MEUSEIl est des nôtres...JACQUES MANSYManneken Pis a sa tenue deMarcheur de l’Entre-Sambre-et-Meuse.Le ketje est «Petit Officier» sous ledrapeau de la Jeunesse.Le petit Julien est devenu l’ambassadeurde notre folklore, au cœur del’Europe.En effet, le samedi 2 juin, en préludeaux festivités de la Pentecôte,la Marche Sainte-Rolende de Gerpinnes,forte des délégations deses onze Compagnieslocales, est allée rendre leshonneurs au plus célèbre«gamin de Bruxelles» et luia offert son 639 e costume.Cette cérémonie est lerésultat d’une parfaite collaborationentre les autoritésde la Capitale représentéespar le premieréchevin Henri Simons,l’Ordre des Amis de MannekenPis emmené parGuy Loiseau et DominiqueDeville, commissairegerpinnois au folklore,soutenu par le bourgmestreRoland Marchal.Sur la plus belle Grand-Place au monde, les Marcheursont effectué uneparade ponctuée par unesalve tonitruante. Aprèsune brève séance académiquedevant sa statue, MannekenPis recevait officiellement son uniformetaillé sur mesure et offert parla famille Simons. Madame SuzanneTenret, veuve de notre regrettéRobert Simons, et ses enfantsFabienne et Philippe ont été particulièrementapplaudis et chaleureusementcongratulés par tous les Marcheurs.Mais attention ! Voici le petit Julienexprimant sa fierté à sa façon. Gareau jet ! Cela peut aller loin … Oh !C’est de la «Cuvée Gerpinnoise».❏


ASSOCIATION32DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSELa Marche Sainte-Rolende de Gerpinnes-Centre s’était rendue à Bruxelles à l’occasion del’Exposition Universelle de 1958. On y reconnaît l’adjudant Robert Dargent et le sergentsapeurLucien Demonté.Marche Saint-Eloi de Laneffe après 1945; le sergent-sapeur Georges Gilmaire avec ses cinqfils : Emile, Ernest, Fernand, Jules et Oger, ainsi que son petit-fils Georges.(Photo transmise par Fabian Gilmaire de Stave)

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!