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Bulletin trimestriel • 44 année N 174 • Décembre 2004

N°174 - Association des Marches Folkloriques de l'Entre Sambre et ...

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<strong>Bulletin</strong> <strong>trimestriel</strong> <strong>•</strong> <strong>44</strong> e <strong>année</strong>N o <strong>174</strong> <strong>•</strong> <strong>Décembre</strong> <strong>2004</strong>


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET1MEUSEASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSELe Marcheurde l'Entre-Sambreet-MeuseRevue <strong>trimestriel</strong>le éditéepar l'Association desMarches Folkloriques del'Entre-Sambre-et-Meuse(association reconnue parle Ministère de la CommunautéFrançaise sous le N°21/252/1).Internet :www.amfesm.beAbonnement 20057 € au délégué de votreCompagnie ou au compte000-0384902-06de l'AMFESM à Gerpinnes.Réclamations etchangements d'adresse :André SAINTHUILERue de la Paix 4A6200 CHATELETTél. et fax 071 39.23.91Editeur responsable :Michel PIERARDRue du Calvaire 276120 HAM-SUR-HEURETél. 071 21.64.21Textes et photosA envoyer à :Marc BLAIMONTRue de la Damejelle 195150 FLOREFFETél. et fax 081 <strong>44</strong>.58.52Imprimerie GUILLAUMERue de Moncheret 266280 ACOZTél. 071 50.10.43Fax 071 50.46.73Le contenu et photos se rapportantaux articles n'engagent queleurs auteurs.ParutionMars <strong>•</strong> JuinSeptembre <strong>•</strong> <strong>Décembre</strong>Imprimerie Guillaume S.A.6280 AcozEditorialM I C H E L P I E R A R D , P R E S I D E N TLors de chaque assemblée générale, nous insistonsauprès des délégués de sociétés afin denous faire parvenir tout document intéressantconcernant leur Marche.Trop peu de groupements sont fidèles à ces envoiset nous déplorons que certaines Marches, trèsvivantes au demeurant, restent hélas muettes. Lebulletin n’est-il pourtant pas le lien entre tous lesMarcheurs et amis de notre folklore ? Photos,documents anciens ou actuels , activités des sociétéspeuvent toujours intéresser les autres.Osez ! Prenez la plume et écrivez simplement enlaissant parler votre cœur, un article qui touche deprès nos manifestations folkloriques. Combien dephotos sont réalisées dans nos processions ! Combiend’anecdotes aussi jalonnent la vie d’uneMarche ! Toute cette richesse reste lettre morte, nese partage pas, ce qui est infiniment regrettable.N’hésitez donc pas et faites-nous parvenir vosarticles. Ne vous croyez pas obligés de les rédigerdans une forme impeccable. Nous l’y mettrons sinécessaire avant de les publier.Merci à tous ceux qui, dans le futur, animeront dequelque façon notre revue. «Le Marcheur» se doitde rassembler toutes les Marches par ses articles etdocuments et je suis certain que beaucoup d’entrevous répondront à notre appel.Nous voici arrivés au terme de cette <strong>année</strong>. La fêtede Noël et la nouvelle <strong>année</strong> sont déjà bien proches.Permettez que j’en profite pour vous souhaiter ainsiqu’à vos familles une bonne et heureuse <strong>année</strong> 2005remplie de paix et de joies.❏


2ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEL’artillerie est toutT R A V A I LC O L L E C T I FL’artillerie est tout ! C’est Napoléonlui-même qui le prétendet il ajoute : «... tout à unebataille comme à un siège; une fois lamêlée établie, l’art consiste à faireconverger un grand nombre de feux surun même point sans que l’ennemi puissele prévoir».En 1809, l’artillerie impériale est fortede quelque 45.000 hommes pour lepied de paix et de 75.000 hommespour celui de guerre, chiffres qui necesseront d’augmenter pour atteindreen 1813, un total de 400.000 soldatsdont 100.000 artilleurs ou canonniers.L’artillerie de la Vieille Garde comptepas moins de six compagnies à pied,quatre compagnies à cheval et unecompagnie d’ouvriers-pontonniers.C’est aussi en 1809 que la JeuneGarde reçoit sa propre artillerie.L’<strong>année</strong> 1809 semble être importantedans l’histoire de l’artillerie napoléonienne.Le Chef a-t-il changé d’avis ?Lui qui affirmait : «Il faut dans unearmée que l’infanterie, la cavalerie etl’artillerie soient en de justes proportions :les armes ne suppléent jamais l’une àl’autre; il faudra toujours quatre piècespar mille hommes et une cavalerie égaleau quart de l’infanterie».L’Empereur n’a pas changé d’avis. Saformation d’artilleur l’a toujoursconvaincu que l’artillerie est l’armesuprême, savante, et qui est TOUT àune bataille comme à un siège. Maisce «TOUT» se conçoit dans la globalitéde sa stratégie : réunion puisconcentration de forces équilibrées etcomplémentaires grâce à une grandemobilité et une rapide vitesse d’exécution,masquant ses plans à l’adversaire.C’est la raison pour laquelle il adoté chaque corps d’une artillerie(quatre pièces par mille hommes)pour devenir une véritable «petitearmée», capable de tenir tête à l’ennemi,en attendant les renforts.Toutefois, cette proportion va plusque tripler. Pourquoi ? Napoléonn’oubliera jamais la «boucherie»d’Eylau de 1807, où les Français sontmassacrés par l’artillerie russe trèssupérieure. Et en 1809 c’est Wagram,une victoire, mais une victoire qui afrôlé une défaite évitée par l’efficacitéde la «grande batterie» de cent piècesen ligne, une victoire qui dévoile ànouveau les faiblesses de l’infanterie :celle-ci est devenue une mosaïque denationalités et ce ne sont que désertionset trahisons; quant aux nouveauxconscrits, ils sont de plus enplus jeunes, de moins en moinsentraînés, et ils ont peur...Napoléon doit réagir : «Il faut donnerd’autant plus d’artillerie à une troupequ’elle est moins bonne». La «grande batterie»de Wagram fait école et opèreen masse dès le début : pour la seulebataille de la Moskowa (campagne deRussie), certains chroniqueurs estimentque 120.000 boulets et obus ontété tirés et davantage de boîtes àmitraille. Les artilleurs cherchent àoccuper des positions élevées; lespièces sont disposées tous les vingtmètres; on ouvre le feu avec des bouletspleins, meurtriers par impact(suite page 4)


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET3MEUSECacanonnedansnosMarches !Marche Saint-Hubert de LovervalMarche Notre-Dame de la Brouffede MariembourgMarche Notre-Dame de Bon Secoursde NalinnesMarcheSaint-LambertdeCerfontaineArtilleurs de la Marche Saint-Rochde Châtelet


ASSOCIATION4DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEL’ARTILLERIE EST TOUT (suite de la page 2)direct, et très dangereux par ricochetbrisant les jambes des hommes et deschevaux; on tire ensuite à mitraille.Quel que soit le calibre, il faut huithommes (2 canonniers et 6 servants)au minimum pour servir une pièce :chargement, approvisionnement,pointage-amorçage et mise à feu.Chaque homme occupe une place etune fonction très précises et sait quidoit remplacer tout blessé ou tué.Selon le maréchal Marmont, l’officierle plus précieux sur un champ debataille est le capitaine d’artillerie,qu’on ne saurait comparer à son égalde toute autre arme.Ce capitaine sort d’une des douze«écoles d’artillerie» réorganisées, dès1776, par le général et ingénieur Gribeauval: on y enseigne les sciencesmathématiques, physiques et chimiques,le dessin et l’architecture militaire,les vingt-trois façons de manoeuvrerles batteries de campagne,l’identification des bouches à feu, lesmunitions et attirails... Bref, l’artillerien’est pas l’arme savante pour rien.Son efficacité, l’artillerie la puise aussidans son matériel et c’est à nouveau àGribeauval qu’on la doit. En effet, legénéral-ingénieur «spécialise» lescanons, standardise pour faciliterl’échange des pièces, fait adopter laligne de mire et la hausse pour plusde précision dans les tirs à grandeportée, augmente la rapidité des tirspar l’utilisation de la gargousse (1) ,imagine la prolonge (2) pour franchirles endroits difficiles...Mais finalement, que doit l’artillerie àl’époque impériale ? En réalité, deuxinnovations :1) un changement dans les calibres :Marmont propose de remplacer lesboulets 4 et 8 par le 6, utilisé par lesartilleries étrangères; on pourraitainsi se servir dans le parc demunitions de l’ennemi (3) ;2) l’introduction par le général Dedonde petits mortiers de 6 pouces aisémenttransportables (4) .Avouons que c’est peu ! Par contre,l’uniforme se généralise et présenteNous réalisons Le Marcheur depuis plus de 40 ansSOCIETE ANONYMERue de Moncheret 26 <strong>•</strong> 6280 ACOZTél. 071 501 043 <strong>•</strong> Fax 071 504 673E-mail : imp.guillaume@skynet.be


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET5MEUSEpeu de variantes selon les corps : laveste et la culotte sont de drap bleuimpérial, les guêtres noires à boutonsde cuivre, le shako porte un aigleornant une plaque de laiton, et sur lagiberne un aigle couronné repose surdeux canons croisés.Les artilleurs ont leur langage : uncanon est un brutal (on ne peut êtreplus clair); un boulet devient unedemoiselle et le soldat blessé par unboulet a été «embrassé par une demoiselle»;les grosses pièces sont «les filleschéries de l’Empereur»...Les canonniers aiment une certainecoquetterie : ils laissent volontiers surleurs canons les traces des bouletsennemis, ils n’enlèvent jamais toute lasaleté provoquée par le vert-de-gris etles résidus de poudre car «le canon quia la gueule sale parle mieux à l’ennemi».Enfin, ne quittons pas l’artillerieimpériale sans rappeler que si cettearme a donné à l’Empire son chef, ellea aussi donné à la Grande Armée safemme-soldat la plus illustre : ThérèseFigueur, dite Mademoiselle Sans-Gêne (à ne pas confondre avec MadameSans-Gêne).Lors de nos recherches, nous voulonsdépasser l’époque napoléonienne etplonger dans l’histoire de notre armée.Septembre 1830 ! Rappelons-nousCharlier à la jambe de bois qui bombardeles Hollandais retranchés dansle Parc de Bruxelles. Savez-vous quece sont les canonniers des Volontairesathois qui sauvent la Révolution, enralliant la capitale avec huit canons et200.000 cartouches.Instruits par la désastreuse campagnede 1831, Léopold I er et nos parlementairesdotent la jeune Belgique d’unearmée assez puissante et surtoutd’une artillerie des plus modernespour l’époque. Léopold II poursuit ceteffort. Nous achetons des canonsrayés Wahrendorf d’une portée decinq kilomètres et l’excellent fusilAlbini qui tire à 1.200 mètres. Selon legénéral Verhaegen, notre armée est«égale à la Prusse par son canon et à laFrance par son fusil, supérieure par sonfusil à la Prusse et par son canon à laFrance», et de nombreux historiensmilitaires estiment que c’est la principaleraison pour laquelle Français etPrussiens n’oseront pas violer nosfrontières en 1870.(1) la gargousse : une charge préparée etensachée (poudre et boulet sont enfermésdans un sac de toile qu’on crève avec ledégorgeoir pour tirer).(2) la prolonge : une corde qui joint à distancela pièce d’artillerie à l’avant-train.(3) les boulets 4 ou 6 ou 8... expriment leurpoids en livres.(4) le mortier 6 pouces exprime son diamètreen pouces.Bibliographie :- La Grande Armée :Georges Blond chez R. Laffont- Les Soldats de la Grande Armée :J-C Damamme chez Perrin- Dictionnaire de la Grande Armée :Alain Pigeard chez Tallandier- La Garde Impériale :Cdt Bucquoy chez Grancher.- L’Armée belge (1830 - 1980) :Jo Gérard - Meddens.(suite page 6)


ASSOCIATION6DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEL’ARTILLERIE EST TOUT (suite de la page 5)Un Train d’Artillerie à FlorennesJusqu’en 1800, l’artillerie est tractée par des charretiers privés qui ne sont passans reproches. Aussi Bonaparte crée le Train d’Artillerie et dira : «le conducteurqui amène la pièce sur le lieu du combat et l’enlève sous le feu de l’ennemi rendun service aussi grand que le canonnier qui la charge, la pointe et la tire».Le saviez-vous ?De Thérèse Figueur dite MademoiselleSans-Gêne, à MadameSans-Gêne qui est la caricaturede la maréchale Lefebvre.Le dramaturge Moreau avait écritune pièce mettant en scène ThérèseFigueur dite Mademoiselle Sans-Gêne, faite prisonnière en tenue decanonnier par les Républicains, etenrôlée malgré ses très véhémentesprotestations dans lesquelles sonsobriquet puiserait son origine; c’estainsi qu’en 1793 elle se retrouve ausiège de Toulon, où elle est remarquéepar un certain Bonaparte.


207MEUSEASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETElle guerroie ensuite dans lesarmées des Pyrénées-Orientales etd’Italie.Renonçant au rôle de dame de compagnieauprès de Joséphine, ellereprend du service chez les dragons.Elle participe aux fameuses bataillesd’Ulm, d’Austerlitz, ainsi qu’à lacampagne d’Espagne en 1809 où elleréalise un véritable exploit : se battrepour la France et se faire adopter parla population grâce à un comportementdigne d’une «Bonne Samaritaine».Mais Sardou, ami de Moreau, trouvaque la pièce réussirait mieux si l’onsubstituait à cette Thérèse Figueur,une femme plus connue encore quiaurait un peu les mêmes traits decaractère : ce fut l’épouse du maréchalLefebvre, née Catherine Hubscher,blanchisseuse, et à qui le sergentLefebvre apprit à lire et àécrire...Quand Catherine apprit qu’il étaitquestion d’offrir au général Lefebvreune place dans le Directoire, elle luiécrivit : «Il faut leur répondre non. Queveux-tu aller faire au milieu de toutcela ? Il faut qu’ils soient bien maladeslà-bas puisqu’ils veulent faire un roid’un imbécile comme toi».Une autre anecdote !Quand son mari reçoit le titre de«duc de Dantzig», elle va remercierl’impératrice aux Tuileries.L’huissier introducteur ne mentionnepas son titre mais Joséphine n’ymanque pas :- Comment se porte madame la duchessede Dantzig ?Catherine Lefebvre se retourne alorsvers l’huissier :- Hein, mon fils, ça te la coupe !❏Il est bon de suivre sa pente, pourvu que ce soiten montant.André GideC H A U F FA G EET SANITAIRE<strong>•</strong> Installation<strong>•</strong> Entretien<strong>•</strong> DépannageAndréLOOZEReconnu par le Ministère de la Région WallonneRue de Dinant 416280 GOUGNIES (Gerpinnes)✆ 071 502 438


ASSOCIATION8DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEMariage du 17 juillet <strong>2004</strong> de Sylvie Colonval, cantinière de la batterie de Nalinneset Stéphane Saiu, tambour dans l’Entre-Sambre-et-Meuse.Le 10 juillet <strong>2004</strong>, Stéphane Beaurain, tambour-major de la Marche Saint-Martinet de la Compagnie Royale Sainte-Rolende de Biesme, fifre de plusieurs Compagnies,épousait Cindy Paesschierssens.


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSE9RETROSPECTIVE DE L’ANNEE <strong>2004</strong>MorialméAprès le 150 e anniversairede la Saint-PierreP H I L I P P EM A U D O U Xun court sarrauoule bourgeronSouvenance des SaurotîsAMorialmé, ces dernierstemps, on a beaucoup parlé«SARRAU». Le dictionnairePoitevin de 1852 le définit commeune espèce de souquenille, c’est-àdireun long surtout en grosse toile,à l’usage des paysans, rouliers,cochers, palefreniers...En réalité, la souquenille est un sarraulong à fins plis réservé auxdimanches et jours de fête, mais lesouvriers portent en semaine, un sarraucourt appelé «bourgeron».L’expression «c’èst toute twale parèyeà m’ saurot» signifie «ce sont des gensde même condition sociale» c’est ainsique les horlogers choisissent des sarrausblancs.un long sarrauoula souquenille(selon le dictionnaire liégeois de Jean Haust)Tous les vingt-cinq ans, notreMarche fait honneur à ses Vétéransde 1854 et rappelle leur costumed’origine : le sarrau bleu, la casquettenoire et le foulard rouge à poisblancs.Nous trouvons d’autres traces dusarrau, dans nos défilés.Joseph Roland écrit qu’en 1815,compte tenu des circonstances, laCompagnie de Daussois se faitreprésenter à Walcourt par un caporalet quatre hommes, en sarrau, etporteurs de bâtons en guise defusils.Sur le plan historique et à la veillede célébrer le 175 e anniversaire denotre indépendance, nous revoyonsavec une certaine émotion les reproductionsde nos «Révolutionnaires de(suite page 10)


ASSOCIATION10DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEService traiteur - Plats à emporterMariages - Communions - LunchsBarbecue...(pas de droit de bouchon)PRIX SPECIAUX AUX COMITES,CLUBS, MARCHEURSRue de Dinant 37 - 6280 GOUGNIES - Tél./fax 071 504 116Rue de l’Estroit 9a - 5640 METTET - Tél. 071 729 482RETROSPECTIVE DE L’ANNEE <strong>2004</strong> (suite de la page 9)1830» et de Charlier à la jambe debois.Suite à plusieurs recherches, j’aiappris que le sarrau est déjà mentionnédans un traité militaire du 12brumaire de l’an V : «le sarrau estporté pendant les corvées, au corps degarde et à la salle de discipline»; sur denombreuses planches, on voit lacavalerie le porter pour aller auxécuries, ainsi que les hommes dansles cuisines.Qui peut me dire si ce règlementdatant du 2 novembre 1796 est leplus ancien document traitant duport du sarrau ?Plus qu’un souvenir,un document exceptionnelC’est l’Histoire de la Marche et de laProcession Saint-Pierre de Morialmé.1854, l’exploitation des mines de ferassure le bien-être de la population.Soudain, la terrible «fièvre desmarais» s’abat sur le village. Maisl’abbé Beguin n’accepte pas la fatalité...Retrouvez les origines de laSaint-Pierre.Découvrez ensuite les cantiques, lespoèmes, les chansons et le «Jeu deSaint-Pierre», pièce de théâtre composéepar Henri Chatelain pour lecentième anniversaire de la Marche.La troisième partie de l’ouvrage traitedes «Pelotons et Officiers».Quant aux anecdotes et aux petiteshistoires de la Saint-Pierre, elles sontdes pages savoureuses. Enfin, voussaurez tout sur les curiosités et lesparticularités de la Marche dont ladanse des sept sauts.


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET11MEUSE«La population se joint aux Marcheurspour former un cercle ou une farandolequi tourne en sautillant au rythme de lamusique. La fanfare termine la phrasemusicale par un intervalle d’octave :c’est le premier saut, chacun bondit leplus haut possible et s’accroupit enretombant. La ronde reprend ensuite etse termine chaque fois par un nombreplus grand de sauts. Les danseurs seséparent lorsqu’ils ont exécuté septsauts. Dans la version simplifiée, le sautest parfois remplacé par un simpleaccroupissement».Si vous êtes intéressé par ce documentexceptionnel, contactez RaymondReman - rue Royale 134 - 5621Morialmé. (tél 071/68 92 46)Il reste encore quelques exemplaires.La danse des sept sautsM I C H E LR A N W E ZAndréDal CeroRue des Français 149B-6200 CHATELETTél. et fax 071 387 197après 17 heuresC’est la danse des sept sautsqui clôture la Saint-Pierre àMorialmé, et qui réunit Marcheurs,civils, parents, amis,curieux... en une vaste ronde, sur laGrand-Place. Au signal de lamusique, les participants s’accroupissent,se relèvent, recommencent àdanser jusqu’au prochain appel, etainsi de suite jusqu’à ce que les septfigures soient accomplies.J’ai interrogé plusieurs Morialmétoissur l’origine de cette danse, sanssuccès. Mais les réflexions étaienttrès semblables : «J’ai toujours connucette danse. Peu importe son origine,l’important c’est qu’elle ait lieu car elleréunit le village dans la joie. Vous verrezqu’on viendra nous chercher pourentrer dans la ronde...»J’ai donc poursuivi mes recherches.Dans son livre «Traditions de Wallonie»,Jean Lefèvre écrit : «Dans larégion de Chimay et de Couvin, unedanse spéciale, les sept sauts, marque lafin de la fête. Les participants font unevaste ronde et, à un ronflement spécialde l’orchestre, ils s’accroupissent brusquementen criant «un saut», pour serelever (en sautant légèrement) etLocationVenteRéparationsTromblonset fusils de Marche(suite page 12)


ASSOCIATION12DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSERETROSPECTIVE DE L’ANNEE <strong>2004</strong> (suite de la page 11)recommencer à danser jusqu’au prochainsignal où ils feront deux sauts. Entout, ils en accompliront vingt-huit.Après quoi, ils sont fourbus...»Ainsi, cette danse serait originairede Chimay, ce que confirmerait unedocumentation que m’a transmiseBernard Monaux (1) . La tradition faitremonter l’origine de cette danse enl’an 1622, date à laquelle Chimay estassiégée par les troupes d’ErnestMansfeld. Ce général est l’allié de laHollande protestante, en guerrecontre les archiducs Albert et Isabelle,défenseurs du catholicisme etsoutenus par le Prince de Chimay,Alexandre d’Arenberg.Les Chimaciens se résignent à subirla férocité de Mansfeld. Mais c’estcompter sans la détermination desfemmes qui sont prêtes à payer deleur personne : les ponts sont levés,les portes fermées et barricadées, lesrues remplies d’encombrants... Laprise de la ville sera difficile. Futés,des soldats remarquent une sortied’égout; en effet, ce boyau commu-&Restaurantle SambreMeusenique à la fontaine où les femmesviennent laver le linge... Agenouillées,quelle est leur surprise devoir apparaître la tête du premiersoudard. Avant qu’il ne prononceun mot, les lavandières lui tranchentla gorge; le deuxième reçoit le mêmesort, puis le troisième, et ça continue...L’eau se colore, devient unbain de sang. Les assaillants comprennent.Mansfeld, furieux, maispressé de regagner la Hollandes’écrie : «Nid de vipères, nous t’abandonnonsaujourd’hui mais nous reviendrons...»Le soir, c’est le soulagement et lepeuple danse en l’honneur desvaleureuses lavandières. Il organiseune vaste ronde, se moquant des«sots» qui se sont introduits dansl’égout.On tourne en chantant :Tra la la la la, la la la la la lè-reTra la la la la, la la la la la laTra la la la la, la la la la la lè-reTra la la la la, la la la la la laGrilladesPizzas aufeu de boisTOUSNOS PLATSA EMPORTER- 10 %Face à l’église de GerpinnesTél. 071 502 659


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET13MEUSEARMURERIELocation de fusils de Marche et tromblonsFUSILS DE MARCHE - TROMBLONS - AMORCES ET POUDRERue de Philippeville 104 <strong>•</strong> 6120 NALINNESTél. 071 215 033 <strong>•</strong> Fax 071 220 665(1km après le rond-point du Bultia - direction Philippeville)Henri<strong>•</strong> Baïonnettes<strong>•</strong> Sabres<strong>•</strong> BriquetsFabrications de : <strong>•</strong> Tromblons <strong>•</strong> Fusils <strong>•</strong> Haches pour sapeursA chaque finale, on lève les bras, ons’accroupit en criant «un sot», ou «1-2 sots»,... ainsi de suite jusqu’à «1-2-3-4-5-6-7 sots», on se redresse et ondanse en reprenant la chanson.Avec le temps, oubliant son origine,le mot «sot» est devenu «saut» paraltération phonétique tout simplement.Avec quelques variantes, c’est cerécit que nous trouvons dans le trèsbeau livre de Roger Foulon«Légendes et contes d’Entre-Sambre-et-Meuse». L’auteur précise que lesvolontaires, les sots tous égorgés,étaient sept et que leur capitaineavait aperçu des signes mystérieuxdans l’Eau Blanche ainsi que, jadis,en Egypte quand les flots du Nils’étaient changés en sang. Evidemment,ce n’est qu’une légende.En effet, selon Michel Pierre (2) , ladanse des sept sauts est une trèsancienne danse populaire liée aurituel de la fécondité : les sauts desgarçons expriment le souhait que lescéréales poussent haut. Cette danseest connue dans la plupart des payseuropéens : en Allemagne, on l’exécuteà Pâques seulement; aux Pays-Bas on la danse autour de l’image desaint Jean; dans les Flandres et dansl’Entre-Sambre-et-Meuse, elle prendla forme d’une ronde et termine lafête... Selon les spécialistes, c’est enBéarn (France) que l’on retrouve laforme la plus ancienne de cetteronde énumératrice, récapitulativeet à épreuves : le chef de musiqueplacé au centre dirige les évolutionsdes danseurs, à qui il fait faire, suivantsa fantaisie, les mouvements lesplus variés. Il est muni d’une longuebaguette dont il frappe les maladroits...Dans les Pyrénées, la danse des septsauts est mieux connue sous le nom«Ian-Petit»; en Campine et à Westerloo,durant la danse «de zevensprong»on chante «Mieke, willen w’eens dansen».Ainsi, nous savons que la danse dessept sauts n’a pas d’origine géographiquementlocalisée et se trouvedans l’âme du peuple qui exprimeson espoir et sa joie. C’est cette joieque les habitants de Chimay, de(suite page 14)


ASSOCIATION14DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSERETROSPECTIVE DE L’ANNEE <strong>2004</strong> (suite de la page 13)Couvin, de l’Entre-Sambre-et-Meuseont exprimée jusque dans les <strong>année</strong>s1945-1950, lors de leurs kermesses (3) .C’est cette joie que continuent àexprimer les Marcheurs de Morialméà la fin de la Saint-Pierre.(1) Merci à Bernard Monaux, tambourdans différentes Marches, professeurau Collège de Chimay, passionnéd’histoire locale et de folklore. J’ai puprofiter de sa documentation faite(1) des bulletins de l’Association desAnciens du Collège et des revues duCercle d’Histoire Régionale «EnFagne et Thiérache».(2) Michel Pierre, professeur, animateuret passionné par les danses folkloriques,possède une riche documentationsuite à de nombreux voyages àtravers l’Europe.(3) Philippe Maudoux, un de nos aînés (90ans), se souvient d’avoir participé àcette danse, à Mettet, dans sa jeunesse.❏


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET15MEUSEFlorennes50 e anniversairede la Compagnie«Les Petits Marcheurs»L U CB U R N I A U XLe dimanche 4 juilletdernier, laM a r c h eSaints-Pierre-et-Paul fêtait les50 ans dela Compa g n i e« L e sPetits Marcheurs»deF l o r e n n e s .Lors de la messecélébrée en la collégialeSaint-Gangulphe, lenouveau drapeau fut bénipar Monsieur le doyen Goffinen présence du parrain,de la marraine et une délégationde Petits Marcheurs.Cet étendard fait la fierté desMarcheurs puisqu’il porte lamention «Compagnie Royale»,distinction remise par le gouverneurde la Province, AmandDalhem, un mois auparavant.Sous un ciel qui virait au bleu,vers 15 heures, de nombreuses délégationsescortées par la Compagniede l’Association des Marches ontouvert la procession dédiée à saintPierre.Cette formation imposante qui rassemblaitplus de 20 drapeaux futsuccessivement suivie par les troisCompagnies florennoises dansl’ordre traditionnel : «Les Petits, lesRouges et les Blancs».A 18 h 30, ce fut l’entrée en fanfarede plus de 1.500 soldats et officiersau Parc des Ducs de la Cité, un spectacledigne d’une reconstitution historiquenapoléonienne qui fut suivipar la rentrée des statues àla collégiale : unmoment chargé debeaucoup d’émotionspour tous !Enfin pour fêter l’anniversaire,en guise de récompense,une médaille commémorativefut remise à chaquePetit Marcheur ainsi qu’auxdifférentes délégations qui ontescorté «notre vénéré saintPierre».Cette Saint-Pierre figureradans les annalesdes Marches folkloriques!Les membres duComité des «PetitsMarcheurs» ont ététrès sensibles à la présencede nombreusesdélégations et remercientsincèrement l’AMFESMpour sa brillante prestationdans les rues de notre cité.❏


16ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEFredy LEJEUNECofondateur et sergent-sapeur honoraire des Flanqueursde la Garde, de la Marche Saint-Roch de Beignée,décédé le 26 novembre <strong>2004</strong> âgé de 91 ansBenoît LESAGESapeurde la Marche Notre-Dame de la Brouffe de Mariembourgdécédé le 27 juin <strong>2004</strong> âgé de 47 ansLuc DELVAUXGrenadierde la Marche Sainte-Rolende de Gerpinnes-Centredécédé le 28 septembre <strong>2004</strong> âgé de 29 ansJean KESTGrenadierde la Marche Sainte-Rolende de Gerpinnes-Centredécédé le 21 septembre <strong>2004</strong> âgé de 70 ans


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET17MEUSEJean-Michel GOBERTFlanqueur de la Garde du 1 er Empire de Ragniesâgé de 48 ansFernand FETTESAncien officier du 9 e Zouaves de la Compagnie Royale«Les Rouges» de la Marche SS. Pierre-et-Paul de Florennesdécédé le 2 mars <strong>2004</strong> âgé de 78 ansHervé TAVIAUXSapeur de la Cie des «Noirs»de la Marche Notre-Dame de Bon Secours de Nalinnesdécédé le 1 er octobre <strong>2004</strong> âgé de 61 ansBruno PEIRESapeur de la Cie des «Noirs»de la Marche Notre-Dame de Bon Secours de Nalinnesdécédé le 12 septembre 2003 âgé de 64 ans


ASSOCIATION18DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEFranz DERAEDTTromblonde la Marche Sainte-Rolende de Gerpinnes-Flachesdécédé le 27 juin <strong>2004</strong> âgé de 77 ansJules TENRETAncien Président et Adjudantde la Marche Saint-Roch & Saint-Frégo de Lausprelledécédé le 8 octobre <strong>2004</strong> âgé de 80 ansAndré GOBILLONSoldat de la dernière guéritede la Marche Saint-Laurent d’Yves-Gomezéedécédé le 14 mai <strong>2004</strong> âgé de 74 ansPhilippe HAUMONT dit «Philibert»Ancien voltigeur-tromblonde la Marche Saints-Pierre-et-Paul de Thy-le-Châteaudécédé le 1 er octobre <strong>2004</strong> âgé de 39 ans


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET19MEUSEDimitri TOUSSAINTGrenadierde la Marche Saint-Oger de Hanzinnedécédé le 11 septembre <strong>2004</strong> âgé de 22 ansPhilippe MAUDOUXGrenadier de la dernière guérite de la Cie Royale«Les Patriotes» de la Marche Saint-Pierre de Morialmédécédé le 10 novembre <strong>2004</strong> âgé de 90 ansPOMPES FUNEBRESLAMBOT-DONATITéléphone 071 501 6062 FUNERARIUMSSalons mortuaires à la disposition des famillesRue de Villers 47 <strong>•</strong> B-6010 COUILLETAvenue Albert 1 er 25 <strong>•</strong> B-6280 GERPINNESTOUTES FORMALITES <strong>•</strong> INCINERATIONLa tradition ne veut pas dire que les vivants soientmorts, mais que les morts soient vivants.Gilbert K. Chesterton


ASSOCIATION20DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEChastrès <strong>2004</strong>B E R N A R DF R O M O N TLe week-end du 15 août, laMarche Saint-Roch fêtait les140 ans de son drapeau, les30 ans de sa remise sur pied et les10 ans du peloton des gendarmes.Ce triple anniversaire a donné lieu àdifférentes manifestations de reconnaissanceet d’amitié. Le drapeau del’Association des Marches était présentainsi que des délégations desMarches suivantes entourant leurétendard : Sainte-Marguerite de Berzée,Saint-Ghislain de Fraire, Saint-Walhère de Gourdinne, Sainte-Remfroidde Pry, Notre-Dame deBeauraing de Somzée, Saint-Pierrede Thy-le-Château, Saint-André deVogenée, Saint-Laurent d’Yves-Gomezée, Notre-Dame de Walcourt,Saint-Eloi de Laneffe et la Confrérie.Tous ces emblèmes formaient un jolipeloton très coloré et digne, entraînépar une batterie aux ordres du tambour-majorPhilippe Morre.❏B U R E A U D E C O U R T A G ECOLLIN-PAREZASSURANCES - PRETS - PLACEMENTSRue Marin 3 - 6200 CHATELETTél. et fax 071 387 654


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET21MEUSELe 3 juillet <strong>2004</strong>, Jérémy Schoonyans, sergent-sapeurde la Marche Saint-Christophe d’Hanzinelle, a épousé Céline Duflou, sa cantinière.Le 7 août <strong>2004</strong>, mariage de Géraldine Lebègue de Laneffe avec Fabrice Macaigne d’Hanzinelle.Les jeunes époux sont entourés des Marcheurs de la Compagnie Saint-Eloi de Laneffe.


ASSOCIATION22DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSESart-Saint-Laurent :125 e anniversairedu drapeau de la JeunesseHomélie de l’abbé Michel Vannoorenberghe,curé-doyen de Fosses-la-Ville, lors de la messe du 15 août<strong>2004</strong>.Ce jour de fête du drapeau nous faitprendre conscience que la vie nous précède,qu’elle vient de quelque part. Nousl’avons reçue gratuitement en cadeau.Toute vie nous précède et vient d’unesource. Elle est précieuse comme un trésoret lorsqu’elle est donnée avec amour, elleporte de beaux fruits.Notre vie est un long fleuve, venant de lasource, irrigant nos existences malgré noscoeurs durs, secs et étroits pour s’écoulerinévitablement vers l’océan de l’AmourInfini.Tout drapeau a une origine. Tout drapeauest une source.Tout drapeau est un signe d’appartenance,d’identité, de ralliement.Il est aussi l’expression d’un idéal. Il esttantôt signe d’une présence, tantôt signede paix.Il y a 125 ans, les jeunes de Sart-Saint-Laurent étaient animés d’un grand idéal.FlamandNew1954-<strong>2004</strong>50 e anniversaireIls se sont rassemblés, ils ont partagé leurardeur, ils se sont affirmés.Grâce à ce drapeau, ils ont voulu transmettreaux générations futures, et jusqu’ànous, la flamme de leur dévouement et lajoie de servir.Ils ont transmis quelque chose de leur foi,de leur amour de servir le Seigneur et lessaints : Laurent, Feuillen, etc...Ils ont tracé la route, ils ont imprimé lepas de marche. Et vous, chers officiers,Marcheurs, musiciens, cantinières, responsables,vous avez emboîté le pas.Vous avez pris le relais pour que le flambeaune s’éteigne pas.Continuez à fouler le sol de Sart avecdignité et faste. Poursuivez la traditionqui honore nos saints patrons.Transmettez ce que vous avez reçu desanciens et améliorez encore, par la beautéet la ferveur, notre marche-procession du15 août.Que demain, flottent encore les drapeauxde l’héritage patrimonial de Sart.Que de nombreux costumes aux refletsdorés et de nombreux fusils honorent en ce21 e siècle, notre confiance, et notre espérance,en l’avenir.Associez de nombreux jeunes, qui ont malà vivre en ce monde individualiste, pourqu’ils retrouvent confiance dans les aînéset emboîtent le pas dans la Marche vers unmonde meilleur.❏TextilesNous vous habillonsMadame - Monsieur - Bambin«de la tête aux pieds»Pour le jour et la nuit(pulls, chemise-iers, jupes, pantalons,t-shirts, sous-vêt., pyjamas, robes de nuit,tous articles de literie et bien d’autres)Sans oublier nos Marcheurs(pantalons et gants blancs diolen et cotoncapes plastiques transparentes)Dépôt de nettoyageRue A. Histace 1a - GERPINNES-CENTRE - Tél./Fax 071 504 291


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET23MEUSE21 août <strong>2004</strong> :150 e anniversaire du drapeau de la Jeunessed’Acoz et LausprelleCostumes militairesPlus d'un siècleau service des MarcheursMAISONLECLERCQRue des Ecoles 14 <strong>•</strong> B-5651 TARCIENNETél. 071 213 824 <strong>•</strong> Fax 071 218 197


24ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSE17 octobre <strong>2004</strong> :40 e TourSainte-Rolendedes Marcheurs30 octobre <strong>2004</strong> :Remise du Trophéeà la Marche Sainte-Rolendede Villers-PoterieLOCATIONDECOSTUMESMILITAIRESEts Simons-TenretRue E. Jacques 1B-6280 GERPINNESTél. et fax 071 501 372Magasin ouvert de 9 à 12h et de 13 à 19hLe samedi jusqu’à 16h - Fermé le dimanche


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET25MEUSEVillers-Deux-EglisesFreddy MICHEL, à chevaldepuis 32 ansF R E D E R I C J A M M EFreddy Michel marche major ausein de la Compagnie de Villers-Deux-Eglisesdepuis 32ans, c’est dire combien marcher,c’est son dada !Né en 1951, à Villers, il voue, depuisses 14 ans, une grande passion pourle monde des chevaux. Véritablecow-boy de la St-Pierre, il s’estconstruit de belles écuries. Avecbeaucoup d’amour, il soigne sespoulains. Pour élever ses quatre«pur-sang» arabes, il s’est mêmeformé à la maréchalerie.à court de blagues. Avec sa fortevoix, il sait se faire entendre et sonfranc-parler en laisse souvent plusd’un sans réponse. La bonnehumeur est à chaque fois présente,quoi qu’il en soit.Pour l’édition <strong>2004</strong>, c’est à la placede second major, et ce depuisl’<strong>année</strong> dernière, que nous apercevonsFreddy au commandement desdécharges.Nostalgique, il aimerait retrouver unjour la terre ferme en tant que soldat.Quand la relève sera là.❑De cette passion pour les équidésau poste de major, il n’y a qu’uncoup de sabot que notre homme avite franchi.Il faut dire qu’occuper une placeidentique pendant plus de 30 ansau sein d’une Compagnie n’est paschose courante. C’est un beau palmarès.En vérité, Freddy marche dans sonvillage natal depuis 42 <strong>année</strong>s,d’abord voltigeur, ensuite membrede la dernière guérite. Ceux etcelles qui fréquentent notre cavaliersavent que l’humour est souventau rendez-vous. Gare auxespiègleries : le major n’est jamais


ASSOCIATION26DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSELe 12 juillet 2003, Gaël Piraux, tromblon de la Marche Saint-Martin de Villers-Poterie,épousait Marie Navez.Si vous voulez compléter votre collection...Les anciennes revues «Le Marcheur», de 1961 à 2001, sont disponiblesau prix de 0,50 euros (+ frais de port éventuel) chez notre trésorierAndré SAINTHUILE, rue de la Paix 4a, 6200 Châtelet, tél. 071 39 23 91.Sachez cependant que les numéros 1-2-7-15-16-45-81 et 149 sontépuisés.armureriebenoît caletDiplômé de l’Ecole d’Armurerie de LiègeRue St-Donat 18 <strong>•</strong> Zoning Industriel <strong>•</strong> 5640 METTETTél. 071 77 06 29 <strong>•</strong> Fax 071 77 02 92Compagnies :abcalet@skynet.becommandezOuvert du mardi au samedi de 15h à 18h30.vos poudresVentede poudre,amorces,fusils,tromblonsetpistolets


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET27MEUSENotre page dialectaleC H A R L E S M A S S A U X ( * )COCORICONos p’lans ièsse fiérs d’ièsseNamurwès ! Li minisse Ch.Dupont vint di r’conècheqwatre d’nos pus vîyes soces comepîces-d’oûve do patrimwin.ne dèl’francèse Comunauté. Et ça, po leûsusances èt l’place qu’èles tègnenutdins totes nos fièsses. Li cérémonîyes’a passé à l’ôtél di vile di Mons auson do «Bia Bouquet» pwisk’èlerachoneûve lès 40 Molons, lès Chacheûs,lès Marcheûs dè l’Sint-Fouyindi Fosses èt ossi lès Marcheûs dèl’Trinité di Walcoûrt.C’è-st-one riconichance po l’bèsognequi cès soces-là faîyenut po disfindenosse folklore èt nosse walone identité.C’è-st-ossi one marke diconfiyance qui pôreûve l’zeûamwinrner one miète di pus d’subsides.Li «Rwèyale Moncrabeau» a skèpî è1843. C’è-st-on ôrkèsse di 40 spécialissesqui djoûwenut dè l’flûte àl’agnon (mirliton) dins dès bincurieûs instrumints.Dispeûy 160 ans, lès Molons aspôyenutlès p’titès djins d’Nameur.Lès Chacheûs sont conus dinsl’monde ètîr. Gn-a dès ans èt dèsrazans qu’on cause dins l’cité do BiaBouquet dès fameûsès batayes intelès Mélans èt lès Avrèsses quin’manquenut jamaîs di v’nu s’batesu l’Place Sint-Aubwin à nos Fièssesdi Walonîye. Is sont lès rwès do«boute à tot».A Fosses, li Marche Sint-Fouyin sifaît tos lès 7 ans. Dins l’cité dès Chinèls,on vos dirè qui l’prumère a stîmèteuwe su pîd è 1086 ! Au mwèsd’sètimbe 2005, lès Marcheûsfosswès pôront fièster leû r’conichanceavou sakants mile Marcheûsqui vèront d’Walcoûrt, Djèrpène,Djumèt, Twin...Walcoûrt èst bin conu pa-t’t-avau pol’pélerinadje èt s’Marche qu’ l’nwâre(suite page 28)MOURIALME R. s.a.ENTREPRISE DE TOITURES <strong>•</strong> ZINGUERIES & CHARPENTESCharpentes traditionnelles et fermettes préfabriquéesTous recouvrements ardoises ou tuiles avec isolation tous typesNeuf ou restaurationPlates-formes <strong>•</strong> Petites maçonneriesAgréée à la prime pour rénovationService dépannage <strong>•</strong> Devis gratuitRue des Bruyères 42 <strong>•</strong> 5640 BIESME <strong>•</strong> Tél. et fax 071 728 510Depuis1976


ASSOCIATION28DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSENOTRE PAGE DIALECTALE (suite de la page 27)Viérje apèle tos l’s ans, po vikerl’djoû dè l’Trinité. C’è-t-one dès pusvîyes Marches, nolu ni saît quand onl’a mètu su pîd.I nos faut bistoker lès qwatre socesqui mètenut nos vîyes usances àl’oneûr. Proficiat à totes leûs djinsqui nos apwatenut tant d’boneûrdins nos fièsses dins l’sov’nance dèsdjins d’nos djins qui n’causin.nesqui l’walon tot bèvant on bon pèkètou bin dè l’Vîye Keûte.C’èst po ça ossi qu’nos d’vans ièssefiérs d’ièsse Walons. Vive nos ôtes ètVive Nameur po tot !(*) Li Chwès, 4, rue des Granges, 5100Wépion, tél : 081/ 46 01 51 -charles.massaux@skynet.be«Un Chwès», c’est un vrai Namurois.«Li Chwès», c’est le titre d’un mensueltotalement rédigé en wallon namurois.❑CDen venteau prix de15 €Par versementde la somme de 17 €(15 € + 2 € de frais de port)au compte 260-0259101-83de l’asblMUSEE DES MARCHESFOLKLORIQUESDE L’ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSEContact :Pierre BANCU <strong>•</strong> Rue de l’Eglise 12 <strong>•</strong> 5070 SART-EUSTACHETél. 071 38 20 53Aux MascaradesPantalons et gants blancs - Plumets - KépisBérets - Costumes completspour tous les Marcheurs (sur commande)Jupes et tissus pour cantinièresImperméables transparentsGalons - Dentelles - Flambeaux...Verres en étain (2 cl) pour cantinièresFUSILS ET TROMBLONS POUR ENFANTSOuvert de 14 à 18h30 le samedi de 10 à 15hfermé le mardi et dimancheSur les Marchés 188 <strong>•</strong> 5621 HANZINNE <strong>•</strong> Tél./fax 071 503 973 <strong>•</strong> auxmascarades@yahoo.fr


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSE29Test pourjeunes tambours et fifresM A R C E L L E C H A TLe test pour jeunes tambours etfifres (18 ans maximum), organiséle mercredi 29 septembredernier par le Comité Exécutif, s’estrévélé très positif.En effet, onze candidats, trois fifreset huit tambours se sont présentés etont donné satisfaction.Les membres examinateurs àsavoir : René Bertulot, RobertGuyaux, Jean Renard, ChristianDubucq et Marcel Lechat se sontréjouis de ce succès et sont disposésà renouveler cette expérience l’anprochain, le dernier mercredi d’avrilet de septembre à 18 heures au«Musée des Marches» à Gerpinnes.Il est à rappeler que la réussite à cetest est surtout fondée sur la reconnaissancede la qualité, mais donneaussi au Comité Exécutif le plaisird’offrir aux participants, leur premierképi.❑


ASSOCIATION30DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSECompte-rendu de l’AGdu 12 novembre <strong>2004</strong>à Boussu-lez-WalcourtM A R C B L A I M O N T , S E C R E T A I R EAprès les mots d’accueil traditionnels,un moment derecueillement est observé à lamémoire des Marcheurs disparuscette <strong>année</strong> par les délégués des65 sociétés représentées. Le Présidentprocède ensuite à une rétrospectivedes réalisations de l’<strong>année</strong><strong>2004</strong>.<strong>•</strong> Notre Comité Exécutif s'est réunihuit fois.<strong>•</strong> Durant cette <strong>année</strong>, nous avonsparticipé à une série de manifestationsorganisées par nos sociétés :<strong>•</strong> - Du 17 avril <strong>2004</strong> au 2 mai <strong>2004</strong>,participation à l’exposition«Témoignages de Folklore» aucentre culturel de Carnières à<strong>•</strong>-l’invitation de la Fédération desGroupes Folkloriques Wallons.<strong>•</strong> - 16 mai <strong>2004</strong> : 350 e anniversaire dela création de la procession Saint-Roch à Thuin et 20 e anniversairede la société «La Compagnie»<strong>•</strong> - 13 juin <strong>2004</strong> : 40 e anniversaire dela Marche du Saint-Sacrement àBoussu-lez-Walcourt.<strong>•</strong> - 3 juillet <strong>2004</strong> : 150 e anniversairede la création de la Marche Saint-Pierre de Morialmé.<strong>•</strong> - 4 juillet <strong>2004</strong> : 50 e anniversaire de lacréation de la Compagnie desPetits Marcheurs de la MarcheSaints-Pierre-et-Paul de Florennes.<strong>•</strong> -1 er août <strong>2004</strong> : 30 e anniversaire dela Marche Saint-Walhèred’Hemptinne.<strong>•</strong> - 14 août <strong>2004</strong> : 30 e anniversaire dela remise en route de la MarcheSaint-Roch de Chastrès, 140 eanniversaire de son drapeau et10 e anniversaire du peloton desGendarmes.<strong>•</strong> - 15 août <strong>2004</strong> : 125 e anniversairedu drapeau de la Jeunesse de laMarche Saint-Laurent à Sart-Saint-Laurent.HALLOINTRoute de Philippeville 314 - 6001 MARCINELLETél. 071 470 929Spécialiste du vêtement de travailPantalon de Marcheur à partir de 15 €


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET31MEUSE<strong>•</strong> - 21 août <strong>2004</strong> : 150 e anniversairedu drapeau de la Jeunesse de laMarche Saint-Roch et Saint-Frégod’Acoz et Lausprelle<strong>•</strong> - 26 septembre <strong>2004</strong> : 125 e anniversairede la création de la Compagniedes «Congolais» de laMarche Saint-Feuillen de Fossesla-Ville.<strong>•</strong> - 29 septembre <strong>2004</strong> : au Musée àGerpinnes, première auditionpour jeunes tambours et fifres.<strong>•</strong> - 17 octobre <strong>2004</strong> : 40 e anniversairedu tour Sainte-Rolende des Marcheurs.<strong>•</strong> - 30 octobre <strong>2004</strong> : souper del’Association et remise du trophée<strong>2004</strong> à la Marche Sainte-Rolende de Villers-Poterie.Avec approbation de l’Assemblée,les Marches Saint-Roch d’Ham-sur-Heure et Saint-Walhère de Gourdinnefont à nouveau partie de notreAssociation.Dominique Gagliardini, Président de laMarche Saint-Roch d’Ham-sur-Heure etAndré Must, Délégué de la Marche Saint-Walhère de Gourdinne présentent leur Compagniepour une réintégration au sein denotre Association.L’Etat-Major de la Marche Saint-Feuillen de Fosses-la-Ville invite dèsà présent toutes les sociétés affiliées,à participer à la sortie septennale dudimanche 25 septembre 2005 parl’envoi du drapeau et de son escorte(soit trois hommes maximum). Lessociétés intéressées répondront pourle 1 er mai au plus tard. Pour lessociétés désireuses d’y participer eneffectif complet, prière de présenterune candidature détaillée avec photosavant le 1 er avril 2005. Le documentd’inscription sera envoyé parle trésorier dans son courrier de janvier.❑


ASSOCIATION32DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEListe des sociétés ayant obtenule trophée des Marches depuis sa création en 197511. 1975 Saint-Oger Hanzinne12. 1976 Saint-Pierre Biesmerée13. 1977 Saint-Feuillen Haut-Vent14. 1978 Saint-Roch et Saint-Frégo Acoz15. 1979 Sainte-Rolende Gougnies16. 1980 Saint-Fiacre Tarcienne17. 1981 Saint-Pierre Villers-deux-Eglises18. 1982 Sainte-Rolende Biesme-Jeunes19. 1983 Sainte-Rolende Hymiée10. 1984 Saint-Christophe Hanzinelle11. 1985 Saint-Roch Châtelet12. 1986 Saint-Sacrement Daussois13. 1987 Saint-Laurent Sart-Saint-Laurent14. 1988 Saint-Roch Thuin Sapeurs et Grenadiers15. 1989 Sainte-Rolende Fromiée16. 1990 Saints-Pierre-et-Paul Thy-le-Château17. 1991 Sainte-Anne Silenrieux18. 1992 Sainte-Rolende Les Flaches19. 1993 Saint-Eloi Laneffe20. 1994 Saint-Roch Chastrès21. 1995 Sainte-Rolende Gerpinnes-Centre22. 1996 Saint-Roch et Saint-Frégo Acoz23. 1997 Saint-Roch Beignée24. 1998 Sainte-Rolende Biesme25. 1999 Saint-Walhère Hemptinne26. 2000 Notre-Dame de Walcourt Walcourt27. 2001 Saint-Martin Aiseau28. 2002 Notre-Dame de Lumière Virelles29. 2003 Saints-Pierre-et-Paul Florennes «Les Rouges»30. <strong>2004</strong> Sainte-Rolende Villers-Poterie

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