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N°153 - Association des Marches Folkloriques de l'Entre Sambre et ...

N°153 - Association des Marches Folkloriques de l'Entre Sambre et ...

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ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET1MEUSEASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSELe Marcheurde l'Entre-Sambreet-MeuseRevue trimestrielle éditéepar l'Association desMarches Folkloriques del'Entre-Sambre-et-Meuse(association reconnue parle Ministère de la CommunautéFrançaise sous le N°21/252/1).Internet :www.multimania.com/amfesmAbonnement 1999250 F au délégué de votreCompagnie ou au compte000-0384902-06de l'AMFESM à Gerpinnes.Réclamations etchangements d'adresse :André SAINTHUILERue de la Paix 4A6200 CHATELETTél. et fax (071) 39.23.91Textes et photosA envoyer à :Michel PIERARDRue du Calvaire 276120 HAM-SUR-HEURETél. (071) 21.64.21Marc BLAIMONTRue de la Damejelle 195150 FLOREFFETél. et fax (081) 44.58.52Imprimerie GUILLAUMERue de Moncheret 266280 ACOZTél. (071) 50.10.43Fax (071) 50.46.73Le contenu et photos se rapportantaux articles n'engagent queleurs auteurs.ParutionAvril • JuilletSeptembre • DécembreImprimerie Guillaume S.A.6280 AcozPhoto de couverture :Alain GUILLAUME, Acoz.EditorialMICHEL PIERARD, PRESIDENT<strong>C’est</strong> une très vive émotion qui a étreint lemonde des Marcheurs à l’annonce de la disparitionsoudaine de notre ami le DocteurJoseph Wauthy, Président-Fondateurde l’Association desMarches Folkloriquesdel ’ E n t r e -Sambre-et-Meuse.Au postedurant plus de(suite page 3)(Photo «La Nouvelle <strong>Gazette»</strong>)


ASSOCIATION2DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSENous réalisons Le Marcheurdepuis plus de 35 ansSOCIETE ANONYMERue de Moncheret 26 • 6280 ACOZTél. (071) 50 10 43 • Fax (071) 50 46 73G-CREDITSG-Crédits Logement«Pour une solutionsur mesure, je téléphoneau 0800-12345.»Pour tout savoir sur les formules G-Crédit Logement, la sécurité d’un taux fixe,la flexibilité d’un taux variable et les services complets en matière d’assurances,téléphonez au 0800-12345 pour obtenir le «Guide pour devenir propriétaire»(appel et brochure gratuits). Ou passez dans une Agence Générale de BanqueGénérale de Banque.Ma Force


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET3MEUSEEDITORIAL (suite)trois décades, entouré de gens convaincus et motivés,il a œuvré avec constance et opiniâtreté pourla construction de notre mouvement en le faisantconnaître et apprécier bien au-delà des frontièresde notre région.Défenseur des valeurs essentielles de nos Marches,jour après jour, ce besogneux infatigable a patiemmentdit et redit ce qui fait l’âme de notre folkloreet son ancrage puissant dans notre terroir. Sansrelâche, il n’a cessé de nous rappeler le respect destraditions transmises en héritage précieux par lesanciens de même que l’obligation morale qui est lanôtre, de les transmettre intactes aux générationsfutures.Homme de bon conseil, son autorité paternelle etses avis judicieux nous étaient souvent nécessaires.Aussi son départ inopiné nous prive-t-il de la présenced’un sage. Devenus de la sorte orphelins,nous ne manquerons toutefois pas en reprenant leflambeau de tout mettre en œuvre pour quel’exemple qu’il nous a transmis ne perde ni de saforce ni de sa vigueur.A son épouse cruellement éprouvée, à ses enfantset petits-enfants, nous présentons nos plus sincèrescondoléances ainsi que nos sentiments de profondesympathie.Que tous les saints honorés en notre terre deSambre-et-Meuse et plus spécialement sainteRolende, qu’il affectionnait tout particulièrement,l’accueillent maintenant pour l’éternité !❏Photo de couverture :Hanzinelle, Saint-Christophe 1998.


4ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEQuand Margot...MICHEL RANWEZJe vous imagine «chantant Brassens».Peut-être, auriez-vous souhaité«être là», avec tous les garsdu village, pour voir Margot...Savez-vous que cette Margot est unefille de chez nous, et c’est à traversla célèbre ballade de François Villon,que le copain Georges l’a rencontrée.Margot est un prénom très répanduau Moyen Age.Les lieux-dits «Trou Margot» , «RuisseauMargot» et «Place Margot» nemanquent pas en Wallonie, et plusparticulièrement dans l’Entre-Sambre-et-Meuse ; c'est un de ceuxcique je viens de redécouvrir, dansles environs de l'abbaye de Soleilmont,en relisant les Contes duPays Wallon, de Maurice DesOmbiaux.L'endroit est lié à l'histoire d'uneprincesse montoise, qui termina savie chez les Dames de Cîteaux, etqui ne cessa jamais de pratiquer sonsport favori : la balle pelote - disonsle jeu de paume, cela fait plus«Ancien Régime».Nous nous souvenons du «Sermentdu Jeu de Paume» - Paris, le 20 juin1789 - c’est la première étape vers laRévolution Française. Ainsi, si unesalle est aménagée dans le Palais-Royal afin que Louis et sa cour puissents’exercer le corps pour sedétendre l'esprit, chaque quartier deParis compte son jeu de paume,auquel les Parisiennes prennent partavec acharnement, au même titreque la gent masculine.<strong>C’est</strong> en 1427, que nous retrouvonsnotre princesse montoise, championnede Hainaut, de Namur etd’Artois, à la suite de Philippe leBon, Duc de Bourgogne.Voici ce qu’écrit Pasquier, dans son«Journal d'un Bourgeois de Paris» :«Vint à Paris, une femme nomméeMargot, de vingt-cinq à trente ans,qui était du pays de Haynaut, laquellejouait à la paume le mieux queoncques on eût vu, jouait très habilementcomme pouvait faire homme ; etpeu venoit d'hommes à qui elle negagnât, si ce n’est les plus puissantsjoueurs».Quand Margot jouait à la paume !car notre Margot n’est pas celle,immortalisée par le troubadour deSète, mais c’est quand même «unesacrée femme» jouant à la balle pelote.Pour l’époque, ce n’est pas extraordinaire,surtout s’il s'agit d’une princesse; mais une dame qui domineles bourgeois, ces messieurs de lanoblesse et du clergé, mérite unecitation au «Tableau d'Honneur» dusport, qui fut le plus populaire danstout l'Occident.Ce sport compte encore de nombreuxpassionnés dans nos villages,à un point tel, qu’il a inscrit sonnom, en lettres d’or, aux côtés denos Marches Folkloriques, sur lacarte de visite de l’Entre-Sambre-et-Meuse. (1)Regardons le calendrier des championnatsprovinciaux de Hainaut etNamur, notons les équipes qui yparticipent ; il suffit de remplacer lesclochers par des ballodromes etnous avons la copie conforme dudrapeau de notre Association. Fautilmême remplacer les églises ?


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET5MEUSEcar c’est contre les murs de ces édificesrespectables que gamins, nouslivrons nos premières balles, juranttrès fort quand nous perdons un«quinze ».Naturellement, Monsieur le CuréRoisin n'entend rien mais il nousencourage à jouer «plus intelligent »,une question de coup d’oeil.Ham-sur-Heure est un berceau de lapelote.Pour les munitions, on court chezAlphonse Davellois (2) ou directementà la fabrique de balles «Dupont etThibaut» . (3)Les luttes sont épiques entre lesRoses de Beignée et les Blancs duBourg ; ça vole bas dans tous lesdomaines, les supporters des deuxcamps maintiennent la pression :«Aïe... Aïe... Aïe..!El Bourg a stî batuc’est Beignée quila foutu su s’cu»... ou l'inverse, selonle marquoir.Par bonheur, les capitaines imposentle calme et la politesse ; CamilleMonaux est mon joueur préféré. (4)Chaque lundi de Saint-Roch, je revisces empoignades, à la taverne de «LaReine Blanche» ; face à face deuxgrands amis : Werner Haye, 78 ans,le Bourquî, et Freddy Lejeune, 86ans, le Beignti. (4)D'autres Marcheurs ont continué etcontinuent à livrer, chasser, frapper...ce sont les Temmerman -Evrard - Dupuis - Scheppens -Dubois - Liévin - Sauvegarde...A Cour-sur-Heure, les soldats desaint Jean défilent ; j’identifie plusde trente sportifs, ce sont les Desart -Bosse - Piraux - Meunier - Arrigoni -Piérard - Ducoeur - Bomblet -Ladrière - Kléber et Blaimont...Quelle est la famille qui ne comptepas son Marcheur et joueur deballe ?Je pense à vous tous, Marcheurs etballeurs de toutes les divisions ;grâce à vous, nos patelins gardent laforme et ça vit, ça pétille dansl'Entre-Sambre-et -Meuse.Mais comme nos Marches, la «PetiteReine Blanche» a ses hauts et ses bas.Sommes-nous dans un creux ? Oùest la relève ? Cette question me torturel'esprit.Invité par Monsieur Charles Baumal,je suis à Soleilmont où les Marcheursde Châtelineau viennentchercher l’image de Notre-Dame deRome. Le président remercie les religieuses.«Excuse-moi, Charles ! Je ne t'écoutepas.»Je pense à Margot de Haynaut.A-t-elle vécu réellement parmi lesbénédictines, comme le prétendMaurice Des Ombiaux ?Octave Daumont n’en dit rien dansson livre, il explique le rayonnementspirituel et l’esprit d’entreprise de lacommunauté au XV e siècle. (5)Margot a-t-elle acheté deux bonniersde trieux pour aménager une place,un ballodrome ?Son probable statut de «pensionnairelibre» et sa fortune de princessepeuvent le laisser supposer.A-t-elle continué à pratiquer sonsport favori ?A-t-elle initié les enfants deChâtelet - Châtelineau - Gilly - Fleurus,au jeu de la balle pelote ?Il est certain qu'une «Place Margot »(suite page 7)


6ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEAuxMascaradesOuvert de 14 à 19hle samedi de 10 à 16hfermé le mardi et dimanche.Pantalons et gants blancsPlumets - Képis - BéretsCostumes complets pour tous les Marcheurs(sur commande)Jupes et tissus pour cantinièresImperméables transparentsGalons - Dentelles - Flambeaux...Sur les Marchés 188 • 5621 HANZINNE • ✆ (071) 50 39 73ENTREPRISE DE TOITURES • ZINGUERIES & CHARPENTESCharpentes traditionnelles et fermettes préfabriquéesTous recouvrements ardoises ou tuiles avec isolation tous typesNeuf ou restaurationPlates-formes • Petites maçonneriesAgréé à la prime pour rénovationService dépannage • Devis gratuitRue des Bruyères 22 • 5640 BIESMETél. (071) 72 85 10 • Fax (071) 72 99 75SADepuis 1976


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET7MEUSEQUAND MARGOT... (suite)se trouvait derrière l'abbaye et queles communes, entourant Soleilmont,ont toujours aligné lesmeilleures équipes.Où est la relève ? Mais elle est là,dans les pelotons, autour du drapeaude la jeunesse.Il faut la motiver ! Les jeunes onttoujours eu besoin, et ils auront toujoursbesoin d'exemples à suivre, depersonnes à qui s'identifier.Ce fut Margot de Haynaut.Aujourd’hui, ce sont les instituteurs,éducateurs, prêtres, et animateursdes Maisons de Jeunes ; avec biensûr le coup de pouce indispensablede nos responsables communaux.La décharge des Marcheurs de laGrande Terre me fait sursauter, jereviens sur terre. Tiens, à mes côtésLéon Mathy, Voltigeur de Châteletet joueur de balle bien connu, à lalivrée légendaire. Nous applaudissons.❏(4) Camille Monaux : joueur et capitaineexemplaire des Roses, membre de la Fanfarede Beignée et Marcheur.(4) Werner Haye : ancien de la Reine Blanche,membre de la Fanfare du Bourg et Marcheur.(4) Freddy Lejeune : ancien Rose de Beignée,sergent-sapeur des Flanqueurs (voir photode couverture du Marcheur n° 147 d’avril1998).(5) Octave Daumont : historien et auteur dulivre «Soleilmont, Abbaye Cistercienne duPays de Charleroi (1237-1937)» - Editions J.Dupuis à Charleroi.Toutefois, selon Yernaux et Fiévet, lesarchives communales de Gilly mentionnentune princesse de Haynaut. (FolkloreWallon p. 277).(1) Cette carte de visite fut illustrée de façonremarquable, lors de l’émission «Double 7»du 2 octobre 1990, en direct depuis Gerpinnes.La septième séquence traitait de la«Petite Reine Blanche» et de la fabricationdes balles à Ham-sur-Heure. Quelle étaitl’énigme à découvrir ? «En mêlant traditionet évolution, les Marches manifestent la vitalitéd’un peuple et son attachement à son passé».(2) Alphonse Davellois : habitait au hameau -Chemin des Saules - fabriquait des balles,à domicile, pour le compte d’OscarDupont ; il était membre de la Fanfare deBeignée et Marcheur.(3) La Fabrique «Dupont et Thibaut» : principalfournisseur de balles en tous genres, pourle Hainaut et les deux Flandres, dans lesannées 30.La Jeunesse de la Marche Sainte-Rolende deGerpinnes-Flaches.(Photo J. Mansy, Gerpinnes)


ASSOCIATION8DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSETrois jubilaires à JoncretAGNES BODSONL’édition 1999 de la MarcheSainte-Rolende revêtait uncaractère exceptionnel. Eneffet, trois amis, anciens officiers etactuellement soldats-grenadiers dela Marche, fêtaient leur 50 e participation: Messieurs Roland Bolle(ancien officier payeur), Michel Delisée(ancien major) et Remy Hardy(ancien adjudant).Pour les remercier de leur engagement,du travail accompli au sein dela Compagnie, de leur fidélité, lecorps d’office a décidé de leurrendre hommage.<strong>C’est</strong> ainsi que le dimanche de Pentecôte,ils ont pris part au défilé, encalèche, accompagnés, pour l’occasion,par Monsieur Léon Lemaire,Echevin du Folklore.Après la cérémonie de la prise dudrapeau, au son du rigodon, ils ontreçu leur médaille et un cadeau.Il s’agit d’un portrait peint à l’huile,les représentant chacun en tenue degrenadier, et réalisé par un artistejoncrétois : Monsieur Remy Léglise.Nous leur souhaitons de tout cœurde nombreuses autres années ausein de notre Compagnie.Avec toutes nos félicitations et notreamitié.❏


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET9MEUSECette année, Monsieur Yvon Macletfêtait sa 40 e prestationen qualité de fifre accompagnant labatterie de la MarcheSainte-Rolende de Joncret.Le 23 avril 1999, Marie-Laure Absil, vivandière de la Compagnie de Joncret, et Frédéric Marchetti,tambour au sein de la batterie de Joncret, ont uni leurs destinées.


10ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEService traiteur - Plats à emporter - Mariages - Communions - Lunchs - Barbecue...(pas de droit de bouchon)PRIX SPECIAUX AUX COMITES, CLUBS, MARCHEURSRue de Dinant 37 - 6280 GOUGNIES - Tél./fax (071) 50 41 16Rue de l’Estroit 9a - 5640 METTET - Tél. (071) 72 94 82


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET11MEUSELa MarcheSS. Pierre et Paulde FlorennesCHRISTIAN LAUVAUXLe lundi de Pâques est une datehistorique pour toute la populationde Florennes. Dès 14heures, les trois corps d'office de laMarche se concentrent sur la placede l'Hôtel de Ville pour y recevoirleurs étendards. Monsieur le Bourgmestreremet à chaque officier portedrapeauson emblème. Cet officieren aura la responsabilité pendanttoute la durée de la Marche.Cette cérémonie a également pourobjet de nommer tous les officiers augrade qui leur a été attribué. Il fautdire qu'à Florennes, contrairement àcertaines habitudes dans l'Entre-Sambre-et-Meuse, il n'y a pas depassage de places ni de cassage duverre. Les nominations se font uniquementpar candidatures remisesaux comités des Compagnies suivantdes règles immuables très précises.Après approbation par lesditscomités, les anciens officiers rééluset les nouveaux promus sont présentésà l'administration communale lelundi de Pâques afin que Monsieurle Bourgmestre les intronise pourune Saint-Pierre.Ces formalités accomplies, les corpsd'office défilent dans les rues de lacité afin que les habitants voient leshommes qui vont commander à laMarche.Ces nouveaux états-majors ont égalementpour mission, ce jour, devisiter les établissements qui seferont un plaisir d'alimenter lamasse devant servir au bon déroulementdes fastes.D'après une tradition orale, plusieurssorties de ce genre se déroulaiententre le lundi de Pâques et laSaint-Pierre. Actuellement, seulesdeux sorties sont conservées : lelundi de Pâques et le dimanche quiprécède la Marche Saint-Pierre.HISTORIQUEMême si l'on connaît par cœur lerituel immuable de la parade, parses musiques et son cérémonial, lapopulation de Florennes se laissechaque année prendre par l'éclatchaleureux des cortèges et de laflambée de joie qui en jaillit, avecdiscipline et majesté !An 2000, 175 e anniversaire de laMarche SS. Pierre et Paul. Pour la175 e fois les statues des deux saintsainsi que les reliques de saint Pierrevont passer dans les rues de la cité,portées avec ferveur et dignité parnos soldats. Qu'ils soient «Petits»,«Rouges» ou «Blancs», les sapeurs,les grenadiers, les zouaves, les gendarmes,les artilleurs, les vétérans,etc... vont prendre encore une fois leflambeau sacré laissé par leursaïeux.Ainsi, depuis sa création, la MarcheSS. Pierre et Paul de Florennes, malgréquelques vicissitudes et desinterruptions forcées durant lesdeux conflits mondiaux, a toujoursété attendue avec impatience par sesacteurs et ses spectateurs.(suite page 13)


12ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSECHAUFFAGEET SANITAIRE• Installation• Entretien• DépannageAndréLOOZE20 ans d'expérienceReconnu par le Ministère de la Région WallonneRue de Dinant 416280 GOUGNIES(Gerpinnes)✆ (071) 50 24 38LOCATION DE FUSILS ET DE TROMBLONSVente et réparationsAndré Dal CeroRue des Français 149 - 6200 CHATELETTél. et fax (071) 38 71 97 après 17 heures


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET13MEUSELA MARCHE SS. PIERRE ET PAUL DE FLORENNES (suite)DEJA AU MOYEN AGETentons d'abord de retourner à ceque plusieurs historiens considèrentcomme l'origine des Marches.Nous sommes au Moyen Age, àl'époque où l’on crée des compagniesd’archers et d’arbalétriersappelées «serments». Leur missionofficielle est double : d’une part,défendre la cité et prêter main-forteau seigneur en cas de besoin ;d’autre part, (et ceci nous intéresse)ces «serments» sont investis d'un rôledécoratif : rendre les honneurs danstoutes les circonstances solennelles :inaugurations, processions...Cet usage se généralise surtout auXIII e siècle. Voilà donc nos premiers«Marcheurs». C'est pour cette raisonque l’on peut dire que notre Marchede Florennes a démarré bien avant1825. Ainsi, le livre des dépenses del'abbaye de Florennes mentionnedes gratifications faites en 1562 à dessoldats de la garnison de Philippevilleet en 1615, une garde de «serments»,composée d’arquebusiers, apris part à la procession Saint-Jean-Baptiste, le 24 juin. Déjà, en 1570, lejour de la «Fête-Dieu», un nombreimportant de Florennois, en pantalonblanc et sarrau, armés de gourdinsescortent la procession duSaint-Sacrement.Mais peut-on déjà les appeler «Marcheurs»,nous ne le pensons pas, carces escortes ne constituaient pas unemanifestation populaire comme denos jours et elles ne présentaientaucun caractère folklorique.Les «milices rurales» formées plustard joueront un rôle plus importantencore dans la fixation de la tradition.De quoi s’agit-il ? Au XVl e siècle,notre région vit sous la monarchieespagnole. Les soldats engagés parce gouvernement sont des mercenairesde différentes nationalités.Payés très irrégulièrement, ils rançonnentla contrée, mais aussi passentla frontière pour effectuer des«razzias» dans les villages de France.Les garnisons françaises ripostentpar des représailles. Mais , c’est toujoursle paysan de nos régions qui,pris entre deux feux, est la principalevictime de ces luttes. Les gouvernementsdécident alors de créer desmilices rurales composées de tousles habitants valides et capables deporter les armes. Les milices se révélerontefficaces, car les générauxespagnols les emploieront mêmecomme soutien des troupes régulières.Comme les anciens «serments», cesmilices, outre leur rôle de police,assistent en armes aux cérémonies.Pour être complet, il nous faut aussisignaler l’existence (à partir du XVl esiècle) des Compagnies de jeunesdont l'histoire nous parle peu.Celles-ci ne possèdent en effet aucunstatut officiel (donc peu de documentshistoriques), mais elles formentde véritables associations dontles droits et les obligations se sontimposés par la coutume. Ces Compagniesn'ont pas un rôle militaireproprement dit comme les «serments»et les «milices rurales». Ellesse forment uniquement à l’occasion(suite page 14)


14ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSELA MARCHE SS. PIERRE ET PAUL DE FLORENNES (suite)de fêtes et de manifestations solennelles.Peut-être s’agit-il là des Compagniesles plus proches des Marcheursactuels ?La Compagnie de la Jeunesse de Florennesdate de 1870, ainsi en atteste ledrapeau, toujours en vie.Voilà donc les Marcheurs de l'ancienneépoque. On pourrait se demanderpourquoi on éprouve le besoin defaire accompagner les processionsd'hommes armés ? Contrairement àune idée souvent répandue, il nesemble pas que ces soldats aient pourmission de protéger les reliquescontre d'éventuels brigands. Leur rôleest purement décoratif l’uniforme etles armes donnant plus de prestige etde solennité à la procession.D’ailleurs, lorsqu’il existe réellementun danger, la procession n'a pas lieu,ainsi qu’en témoignent certains documents.UNE ECLIPSE,UNE RENAISSANCEEn 1802, Napoléon Bonaparte, Empereurdes Français, rétablit le culte,aboli en 1795, lors de la conquête dela Belgique par les révolutionnairesfrançais. Il autorise à nouveau la sortiedes processions avec escortesarmées.1814, la Belgique est incorporée à laHollande. Guillaume d'Orange, protestant,n’apprécie guère le culte dessaints. En 1819, il fait publier uneordonnance interdisant «l’exhibitiondans les processions de vêtements extraordinaires».Autant dire que c’est la findes escortes aux processions, voiremême la fin tout court des processions.Pendant quelques années donc, lesMarches disparaissent. Mais il ne faudrapas attendre longtemps pour lesvoir revivre. Leur renaissance apparaîtdans les lieux de pèlerinagecélèbres comme Walcourt ou Gerpinnes...1821, Louis-Ladislas, Duc de Beaufort-Spontinfait reconstruire la chapelleSaint-Pierre, tombée en ruine.Pendant les travaux, il reçut, pargrâce spéciale, du souverain pontifePie Vll, le 25 septembre 1821, unerelique de saint Pierre : un ossement,qu’il confia à la paroisse. Dès cemoment, la population de Florennes,mais surtout la Jeunesse, est désireusede fêter dignement l’apôtre quiétait déjà prié par les ouvriers desminières, pour des grâces reçues.L'EPOQUE MODERNEAinsi commence la «nouvelle formule»des Marches qui s’est perpétuéejusqu’à nos jours. Pourquoi «nouvelleformule» ? Parce qu'il y a eu interruption; parce que depuis cette époquechaque Marche est organisée à l’occasiond’une procession bien déterminée; parce que ces Marches sontessentiellement l’émanation de lavolonté de la population. Mais surtoutaussi, parce qu’on ne retrouveplus, à de rares occasions près, derappel des anciens «serments» ou des«milices rurales». En effet, l’uniformenapoléonien se généralise.Comment ? La présence à Florenneset dans la région d'un nombre assezimportant d'anciens «Grognards»,rescapés de la «Grande Armée», quiavaient caché leurs uniformes, le faitégalement que ces costumes sont les


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET15MEUSEseuls qu’on puisse trouver (on enlouait à Givet et à Philippeville, parexemple) et le souvenir du prestigede la Grande Armée sont autantd'éléments qui contribuent à imposerl’uniforme impérial.En conclusion, on peut dire que sil’on marche depuis des siècles dansnos régions, les Marches telles quenous les connaissons aujourd’huisont nées, au plus tôt, au début duXlX e siècle. Il y aura 175 ans l’an prochain,An 2000 à Florennes.LA FETE RENAITEn 1824, l’administration communalede Florennes, sous la pression de laJeunesse, en collaboration avec lesbourgeois et le clergé, décide de passeroutre de l’ordre de l’occupant hollandaiset de dépenser une somme de25 florins pour l’organisation de lafête du premier Pontife. Cela signifiet-ilque la date de la naissance n’estpas 1825 mais bien 1824 ? Oui et non.En fait, il est même possible que laprocession escortée ait été organiséeauparavant. Mais en réalité, avant1825, les processions ont pour escorteles gardes du Duc de Beaufort,accompagnés cependant déjà devolontaires de Florennes en sarraubleu et pantalon blanc et armés degourdins.Si l’on considère 1825 comme la premièreMarche de l’époque moderne,c’est parce que cette année-là, elle estparticulièrement brillante et constitue,comme de nos jours, une véritablefête populaire. Pour accompagnerla procession, on met sur piedune Compagnie qui est précédéed’une musique militaire.L’affiche de cet événement fournitplusieurs renseignements intéressants.Nous en choisirons deux extraitssignificatifs : «cette année, ainsi quecelles à venir, la Fête de Saint-Pierre secélébrera, suivant le rite ancien, le 29juin si ce jour est un dimanche ou ledimanche suivant, suivant le cas contraire...»<strong>C’est</strong> donc probablement cette annéelàque la date de la Marche est fixéedéfinitivement.«lls ne croiront pas mêler le sacré avec leprofane en se livrant avec ceux qui voudrontbien y participer et toutefois aprèsles offices divins, à des diverstissementset exercices publics de plusieursgenres...»Il ne s’agit donc plus d'un événementreligieux dont on profite pour faireune fête populaire, mais les aspectsreligieux et profanes sont «officiellement»affirmés tous deux, mais séparément,comme une raison d’être dela Marche.Ces divertissements et exercicespublics, remplacés aujourd'hui parles fêtes foraines, sont cités sur l'affiche: jeu de balle (dont le vainqueurrecevra cinq beaux mouchoirs), lemât de cocagne, le jeu de quilles et lescourses de sabots et dans les sacs.D’autre part, cette année-là (chose quia disparu aujourd’hui), des Compagniesformées dans les villages environnantsparticipent à la Marche.Cette pratique se généralisera par lasuite. On dit que la Saint-Pierre deFlorennes a réuni jusqu’à dix Compagniesdifférentes. Morialmé, parexemple, y participe tous les ansjusqu’en 1853. En 1854, elle crée sapropre Marche dans son village,ayant reçu également une relique desaint Pierre. On parle aussi, mais plusvaguement, de la Compagnie deChaumont, de celle de Biesmerée, deStave, de Mettet, d’Oret, de Saint-Aubin, de Corenne, de Rosée,d'Hemptinne... (suite au prochain numéro)


16ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEIlsnousontquittésRoger BLAIMONTTambour dans de nombreuses Compagniesde l’Entre-Sambre-et-Meusedécédé le 9 juillet 1999 âgé de 75 ansBruno HUAUXSapeur de la Marche Ste-Rolende de Gerpinnes-Centre, dela St-Pierre de Villers-Deux-Eglises et de SS. Roch et Frégode Lausprelle, décédé le 29 août 1999 âgé de 34 ansDominique MAROITZouavede la Compagnie Sainte-Rolende de Joncretdécédé le 1 er novembre 1998 âgé de 40 ans


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET17MEUSEAndré JACQUETTromblonde la Marche Sainte-Rolende de Gerpinnes-Centredécédé le 30 mai 1999 âgé de 55 ansDaniel MINSARTTambour dans la Compagnie des Chasseursde la Marche Saint-Roch de Châteletdécédé le 9 juillet 1999 âgé de 49 ansLéon DOHETAncien officier et zouavede la Marche Saint-Oger d’Hanzinne,décédé le 13 juillet 1999 âgé de 73 ansRoméo VIDREQUINSapeur de la Marche Sainte-Rolende de Gerpinnes-Centre et de la Marche Saint-Vaast de Daussoisdécédé le 9 juin 1999 âgé de 79 ans


ASSOCIATION18DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSE


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET19MEUSEOn nous écrit...Dans le Marcheur n° 148 dejuillet 1998, paraissait laphoto d’un tambour-majord’avant-guerre à Fosses-la-Ville etplus précisément de la Saint-Feuillen du 30 septembre 1928.Il s’agit d’un certain Mottaux quiavait épousé une Hanoulle de Mettet.Il était employé à Bruxelles et yhabitait.Mottaux possédait une canne detambour-major en ivoire et ébène. Ilm’avait dit, qu’après sa mort, elleserait destinée au Musée de la VieWallonne à Liège !Bien à vous.Ph. MAUDOUX.Rue du Calvaire 2a5620 FLORENNES(Marcheur - 85 ans)Le 30 octobre 1999 au châteaud’Ham-sur-Heure, un concours debelote sera organisé dans le cadre de«l’opération Amalia, Timéa et Daniel»dont le but est de permettre à deuxjeunes filles et leur papa, habitantCour-sur-Heure, de subir une interventionchirurgicale délicate en Allemagne.Les bénéfices seront entièrement verséssur le compte 068-2288261-58ouvert tout spécialement pour cettegrande opération de solidarité.De nombreux lots sont prévus.Vous pouvez dès maintenant confirmervotre participation au0495.76.81.66.Organisé en collaboration avec lesGrenadiers de la Garde Impérialed’Ham-sur-Heure.Rectification et précisionRené Hasquin a écrit : «SalvesSambriennes» en collaborationavec Serge Mayence - Imprimeriede Charleroi.Rendons à Hervé Hasquin, historien,professeur à l’U.L.B., son récentouvrage «La Wallonie, son Histoire» -Editions Luc Pire.Merci à Monsieur le Ministre.Michel RANWEZ.Villers-Deux-EglisesLE COMITE DE REDACTIONQue s’est-il passé ? Un phénomène«très particulier» se répétaitchaque fois que les Marcheursdéfilaient en un endroit «très précis»du village.Malgré sa position élevée, le major nevoyait pas, ne comprenait pas.On parlait déjà d’un nouveau miraclede saint Pierre.L’explication scientifique et rationnellenous a été donnée par un pèlerin,avec photo à l’appui... (Voir page 25)Trouvé à GerpinnesLors du «Son et Lumière» organisé àGerpinnes du 1 au 5 septembre1999, il a été trouvé un tablier desapeur du second empire.On peut le récupérer auprès de RenéJacques (071-50.35.51).ErratumDans «Le Marcheur» n° 152 de juillet1999, page 4, dans l’article intitulé«Concert d’Empire : Hanzinne, Thuin,Mons», il fallait lire :«le coup de baguette autoritaire etamical de Constant Mouvet».


ASSOCIATION20DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSECes sacrés Montagnards !MICHEL RANWEZ<strong>C’est</strong> toujours avec un vif intérêtque je lis les «Chroniquesdes Marches Passées» de MonsieurRoger Golard.<strong>C’est</strong> avec le même intérêt que jedécouvre, chez un bouquiniste, uneédition intégrale de «Folklore Wallon»de Edmond Yernaux et FernandFiévet. (1)Les auteurs avertissent : «cet ouvrageest un ensemble de documents folkloriques,recueillis de-ci, de-là, le plussouvent par voie orale, la voie populaire.Nous avons tenté de noter les faitsavec les propres expressions de notreterroir, même quand ces expressionsétaient osées...»Le latin, dans les mots, brave l’honnêteté,a dit Boileau ; le wallon est lecousin du latin. Nous avons doncl’occasion de découvrir quelquestraits de la personnalité des habitantsde Montignies-sur-Sambre, cessacrés Montagnards, dignes représentantsde notre Pays Noir : philosophes- gaulois - aimant s’amusermême quand le coeur est blessé... etqui portent dans plusieurs Marches,les costumes des Premier et DeuxièmeEmpires.lls chantent: «Djan Lariguète» - «Djand'Nivelles» - les compositions deJacques Bertrand «Lolote, El quézèneau Mambourg, L’dicasse du Bos, Paysde Charleroi, Raculotons-nous»...Toutes leurs festivités se terminentpar le chant officiel, un vieux chantdu Midi de la France :«Montagnes des PyrénéesVous êtes mes amours...»Une goutte, un pot. . . et ils remettentça :« Pusqui l’tchanteû a si bén tchantèBuvons in vêre à sa santè. »Je le répète souvent aux Marcheurs :«Chantons ! Chantons tous ensembledans les cafés, chez les officiers, lors despauses. Il y a aussi des chants de marchecomme « l’Oignon ». C'est la meilleurefaçon de créer l'unité du peloton et d'intégrerles bleus.»Feu notre Président de Beignée,Raoul Quertinmont, aimait donnerl’exemple en poussant la chansonnette,toujours la même et gaillarde :«Pèpète à l'expo» et «Pèpète au foutbal».Tout le monde reprenait lerefrain et quel refrain : «Pa pa poum !Pa pa poum !»René Glatigny, dans une lettre à samarraine de guerre, nous plongedans cette ambiance d’après Saint-Fiacre : « Les cafés s’emplissent et labière blonde coule à flots. Déjà les diapasonss’élèvent joyeusement. Quelle naïveté! <strong>C’est</strong> l’âme des nôtres qui y chante.»Cette âme, nous la retrouvons dansun recueil de chansons, «Le P’tit Voltigeur». (2)Mais quelles sont les distractions denos Montagnards ? Il y a les jeux deballe (3) , de cartes, de quilles et deflèches ; les bals et les ducasses ; il ya aussi les pèlerinages et les Marchesfolkloriques (4) . Les pèlerins se déplacent,par centaines, à Gerpinnes et àWalcourt ; ils partent en bandes,souvent à pied, dès la veille, pourassister à la procession en remerciementd’un voeu accompli. Ils visitenttous les sanctuaires, y comprisceux de Bacchus, où les prières font


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET21MEUSEplace aux danses et libations variées.Ce sont ces mêmes pèlerins qui semoquent, en 1815, des Marcheurs deDaussois : « I n’aveut qui quate pèlèsèy in tondu ». (5) Il est vrai qu’en raisonde la situation militaire due auxguerres de Napoléon, Daussois, quia le privilège d’ouvrir la Marche dela Trinité, ne peut envoyer quequatre hommes et un caporal, munisde bâtons au lieu de fusils. Il paraîtque l'année suivante, ce sont lesMarcheurs de Montignies qui sont àla tête du cortège. On retrouve aussices soldats à la Saint-Roch de Châteletet de Couillet-Queue. Toutefoisc’est à la Madeleine qu’ils sont lesplus nombreux. Il y a les Nouvil’tis(ceux de La Neuville) qui travaillentdans les verreries de Jumet, et quirépondent à l’invitation de leurscompagnons de travail. Il y a surtoutles sept sociétés de musique quilouent leurs services. Les musiciensdoivent porter l’uniforme du groupeet ils s’adressent à un certain Sacré,du Faubourg de Charleroi. Ce louageura laissé son nom à une expressiontrès courante avant la guerre de1914 :-Avéz stî sôdar, Djosèf ?- Non, m’fu, mi d’jé chèrvu à l'arméyeSacrè. (6)Les Montagnards aiment renforcerles Marches - amies, soit à titre personnel,soit avec leurs sociétés dontles plus connues sont : les Zouavesde la Vieille Place - les Marins duRoctiau - les Sapeurs du Roctiau - etsurtout les Sapeurs de Saint-Jean,du quartier du même nom.Aujourd’hui, c’est toujours dans cecoin du « Vieux Montigny » que l'onrencontre encore des Marcheurs ; ilsportent l’uniforme du 3 e Régimentdes Grenadiers de la Garde Impériale.Ceci n’est pas étonnant car les autressociétés ne partagent pas la mêmemotivation et elles s’intéressentdavantage aux réjouissances carnavalesqueset aux fêtes paroissiales,organisées par les jeunes. Voici « lesBragards et les Braguettes. » Ce sontles chefs de Jeunesse, avec à leur têtele «Major ». Tous sont élus selon uncérémonial précis : le cabaretier remplitun nombre de verres égal à celuides places vacantes. Il annonce legrade et présente ses verres au candidat; celui - ci s’avance dans unsilence religieux, il prend «unmisérable» qu’il lève, le vide d’untrait, et le jette violemment à sespieds. Au moment où le verre sebrise, de bruyants applaudissementset le tambour bat « Aux Champs».Parjure serait celui qui renierait sonserment ! On le mépriserait, il perdraittoute confiance. Les Bragardsorganisent des sorties, le dimanche,et sont précédés par leur «Major»,qui monte un cheval blanc, prêté parla brasserie Vissoul.Ces chefs de Jeunesse sont vêtus deblanc et portent les bannières, maiss’ils prennent femme ils doiventquitter la corporation.Surprise ! Ce cérémonial ressembleétrangement à notre cassage duverre ; même le verre s’appelle «unmisérable». Me reviennent en mémoireles articles de Messieurs Nihoul etLauvaux .(7)Le Président du «Vieux Châtelet»écrit que des Marcheurs sontmembres des comités de Jeunesse,(suite page 23)


22ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEPlus d'un siècleau service des MarcheursCostumes militairesMAISONLECLERCQRue des Ecoles 14 • 5651 TARCIENNETél. (071) 21 38 24 • Fax (071) 21 81 97armureriehenri1962 371999FUSILS DE MARCHE - TROMBLONS - AMORCES ET POUDRERue de Philippeville 104 • 6120 NALINNESTél. (071) 21 50 33 • Fax (071) 22 06 65(1km après le rond-point du Bultia - direction Philippeville)


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET23MEUSECES SACRES MONTAGNARDS ! (suite)véritables associations avec leursrègles, leurs droits et leurs gradescar elles doivent organiser la partiemilitaire des processions. Les Bragardset ces comités, transformésen corps d’office, apportent-ils uneexplication à la présence du drapeaude la Jeunesse, dans nos Marches ?Notre chroniqueur florennoisexplique que la Compagnie «LesBlancs» a pour mission d’escorter lastatue, les reliques ainsi que le dra-peau de la Jeunesse; ce dernier doitêtre porté par un célibataire, accompagnéd’un officier à cheval, célibataireégalement.Pour un officier «Porte-Drapeau»,quel honneur ! Par cet officier,entouré de la relève, quelle belleleçon d’histoire locale et de jeunesse,à Montigny et dans toute l'Entre-Sambre -et-Meuse.❏(1) Edmond Yernaux: (1894 - 1977) instituteur - historien - inspecteur des bibliothèquespubliques du Hainaut - Bourgmestre et Sénateur.Fernand Fiévet : instituteur et collaborateur du Mayeur, directeur du Stade Yernaux.(2) «Le P’tit Voltigeur» : édité par la Compagnie Sainte-Rolende de Biesme, renseignements chezMichel Derenne ( 071- 72 88 40 ).(3) Lire «La Petite Reine Blanche». Maurice Des Ombiaux y raconte les exploits du joueur CharlesVanuffel, dit «le Grand Châles» qui décrocha cinq fois «la Balle du Roi», et des jeunes gens quis’exercent à la petite balle, sur la place des Tilleuls.(4) «Chroniques des Marches Passées» de Roger Golard - tome 1 - p. 40.(5) Charles Clocherieux rapporte ce fait dans son livre «A l’heure des tambours et des fifres» p. 35.Concernant la présence des Montagnards à la tête de la Trinité, en 1816 ; je ne possède aucuneautre précision ; toutefois Roger Golard écrit dans ses Chroniques - p. 25 : «il semble que larégion de Charleroi ait fourni des Compagnies à la procession de la Trinité car Notre-Dame de Walcourtétait implorée par les mineurs».(6) Feu le Docteur J. Wauthy se souvenait qu’en 1938, il louait son costume de tambour-major,pour 150 francs, chez Sacré à Charleroi, dont les activités furent reprises par Robert Simonsde Gerpinnes.(7) Voir «Le Marcheur» n° 143 d'avril 1997 : Marcel Nihoul p. 9 et Christian Lauvaux p. 26.BULLETIN SOCIALRue Renkin 35-37 - 4800 VERVIERS - Tél. 087-29.36.10 - Fax 087-29.36.37Depuis 48 ans, pour des milliers d’abonnés répartis dans tout le pays, le BULLETIN SOCIAL «épluche», défricheet commente, chaque quinzaine, à peu près tout ce qui s’écrit en Belgique. Du moniteur à la revue de quartier,en passant par les documents parlementaires, revues professionnelles, organes d’associations, circulaires administratives,etc..., c’est plus de 200 publications que le BULLETIN SOCIAL dépouille, analyse et restitue à seslecteurs en un langage toujours clair et accessible dans un temps record. Voulez-vous en savoir plus ? renvoyez-nousvotre adresse et vous recevrez, sans engagement, quelques spécimens du BULLETIN SOCIAL.Abonnement annuel (22 numéros) : 2.710 FRANCS BELGES TVA COMPRISE


24ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSERestaurantle Sambre&MeuseTOUS NOS PLATSA EMPORTER :- 10 %GrilladesPizzas aufeu de boisFace à l’église de GerpinnesTél. (071) 50 26 59Ets Simons-TenretLOCATION DE COSTUMES MILITAIRESET DE FUSILS DE MARCHERue E. Jacques 1 - B-6280 GERPINNESTél. et fax (071) 50 13 72Magasin ouvert de 9 à 12h. et de 13 à 18h30Le samedi jusqu’à 17 h. - Fermé le dimanche


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET25MEUSEHumour à Villers-Deux-Eglises !Une bonne raison pour respecter le code de la route.La relève est assurée dans la Compagnie Saint-Pierre de Villers-Deux-Eglises.


ASSOCIATION26DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEL’intégrationcomme mot d’ordreLAURENT, DOMINIQUE,NICOLAS, MICHELELe mercredi 9 juin a eu lieu,dans les locaux de l’InternatMédico-Pédagogique deMalonne, la signature d’une charted’intégration et la remise d’un étendardentre le peloton des grenadiersde Reumonjoie et la Marche Sainte-Gertrude de Le Roux.Voici résumée, en quelques lignes,l’annonce de l’événement ! Peut-êtrepourrions-nous vous conter, avecquelques anecdotes, l’histoire de cejeune peloton ? Bien, si vous êtesprêts, nous y allons !Cette fabuleuse histoire débute réellementle 15 août 1998 où nousavons effectué notre première prestationavec la Compagnie de LeRoux. Cette dernière représentel’aboutissement d’une série dedémarches faites dans différentessociétés de Marche pour lancer unprojet d’intégration pour nos jeunesrésidents.Travaillant dans le secteur social,nous avons été confrontés à une difficultémajeure pour la réalisation denotre projet : l’argent ! Malgré tout,un peu d’argent par-ci, un peud’argent par-là, de nombreusesdémarches pour trouver des sponsors...et nous voilà dans lesébauches du projet à mener à terme.Rendez-vous compte ? des «caractériels»dans un peloton degrenadiers ?? Et bien oui !De réunions en assemblées, nousexpliquons notre projet avec le souhaitque tout se passe bien avec nosjeunes en difficulté. Un officier nousrassure (il se reconnaîtra !) en nousdisant : «vous souhaitez que tout sepasse bien, mais je vous dis que cela sepassera bien !»Parallèlement aux préparatifs de laSainte-Gertrude, nous pensons déjàà effectuer la Saint-Feuillen ! Maisbien sûr avec les mêmes problèmesfinanciers !Nous sommes de nouveau à larecherche de sponsors et nousenvoyons un courrier à l’Associationdes Marches Folkloriques de l’Entre-Sambre-et-Meuse ! (Précisons quenous sommes encore en juin 98 etque la Sainte-Gertrude n’a pas encoreeu lieu !)Nous nous inquiétons, nous téléphononsà gauche et à droite et notammentà Monsieur Marc Blaimont quiest en possession de notre courrier.Les nouvelles semblent bonnes,mais nous attendons de voir.Retournement de situation, c’estplutôt Monsieur Blaimont qui attendde voir avant de nous accorder cesubside ! Il sera présent, dans lafoule à la Sainte-Gertrude !Imaginez l’angoisse ; nous ne savonspas à quoi il ressemble ! Impossiblede savoir où il se cachera !Les jours passent et nous voilà dansles rangs avec nos cinq résidents,tous fiers dans notre bel uniforme degrenadier. Nous oublions MonsieurBlaimont au bénéfice de notre prestation.<strong>C’est</strong> là, Mesdames et Messieurs,que nous pouvons tirer notre bonnetà poils (à défaut de chapeau !) à tousles Marcheurs de Le Roux. Ceux-ciont eu des attitudes particulièresvis-à-vis de nos jeunes : un encouragementpar-ci, une tape sur l’épaule


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET27MEUSEpar-là, ou encore un petit clin d’œil.Jusqu’au moment où BernardDufrasne, président de la Marche,vient nous trouver pour nous présenterce fameux MonsieurBlaimont ! Il était donc bien là ! Ilnous annonça dans des termes quisont à peu près ceux-ci : «j’ai puapprécier votre prestation et considérezque votre subside vous est accordé pourla Saint-Feuillen.»Ouf ! Nous terminons la Sainte-Gertrudepar une superbe rentrée auxflambeaux et un feu de file à l’église.Le retour à l’internat se fait dans labonne humeur et la satisfactiond’avoir réaliséquelquec h o s ed’extraordina i r e ,«d’avoirréussi unexamen !»Le 27 septembrefutégalementmémorable: la Saint-Feuillen,toujoursavec laCompagniede Le Rouxet cette foisavec huitjeunes etquatre éducateurs. Nos garçonssavaient ce qu’ils avaient à gagner.Nos conclusions étaient que le projetest viable et qu’il se doit d’être poursuivi.Les jeunes en redemandent, ilsle méritent et nous poursuivonsdonc notre projet.Lors du dîner annuel de la MarcheSainte-Gertrude, nos jeunes grenadiersse sont vu remettre, à titreexceptionnel, un diplômed’honneur ! Félicitations les gars !Pour en revenir au 9 juin 1999, demémoire d’internat, on n’avaitjamais vu ça. En effet, il n’estpas rare de voir des skateboards, desvélos, des cortèges carnavalesques,quelques chevreuils, (un troupeaude vaches...) mais ça ! une batteriede tambours, un fifre et un cortèged’une soixantaine de personnessillonner le chemin principal del’internat, fallait le faire !Monsieur Hendrick, le président del’asbl Saint-Jean-Baptiste de la Salledont l’internat fait partie, MonsieurCanard, le directeur, sans qui le projetn’aurait pas vu le jour (il devaitl’approuver), les responsables desdifférents secteurs de l’internat, lebourgmestre de Fosses, l’échevin dela jeunesse de Fosses, tout le comitéde la Marche de Le Roux et leurs(suite page 29)


28ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEBUREAU DE COURTAGECOLLIN-PAREZASSURANCES - PRETS - PLACEMENTSTARIF AUTO TRES AVANTAGEUXPOUR LES PLUS DE 30 ANSHABITANT LES ENTITES DECHATELET, AISEAU-PRESLES, GERPINNES, METTETET FOSSES-LA-VILLERue Marin 3 - 6200 CHATELETTél. et fax (071) 38 76 54FlamandNewTextilesArticles vestimentairesde tous âges et tous usages•POUR NOS MARCHEURS :Pantalons blancs : Diolen - CotonGants blancs et mitainesCapes en plastique transparentRue Histace 1aGERPINNES-CENTRETél. (071) 50 42 91Ouvert de 8.30 à 12.30 h.et de 14 à 19 h.Fermé le dimanche


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET29MEUSEL’INTEGRATION COMME MOT D’ORDRE(suite)sympathisants, Monsieur Blaimont,des membres du personnel et bienentendu les principaux concernés :nos jeunes grenadiers (ils sontactuellement treize), discrets, intimidésmais fiers ! Fiers d’être, nonpas à l’origine du projet, maisd’avoir été à la base de sa viabilitéet de sa continuité.Il nous revient une phrase du présidentde la Marche de Le Roux : «vosgars nous ont donné une belle leçon.»et celle de Monsieur Hendrick qui,pour clôturer son discours avant depasser au vin d’honneur : «voilàtrente ans que l’internat existe, et c’estla première fois que nous faisons del’intégration dans un contexte tel quecelui-là.»Félicitations à nos grenadiers etmerci à Le Roux.Et bien oui, merci à Le Roux denous avoir donné la possibilité demener à bien notre projet.Notre prochaine sortie se fera à laMarche du Saint-Sang de Sambrevilleavec le 1 er Régiment des Dragonsde la Garde Impériale.A l’heure où l’intégration est un élémentessentiel dans le travail d’unéducateur, il est bien difficile detrouver des partenaires ayantl’ouverture d’esprit nécessaire à saréalisation.Notre folklore d’Entre-Sambre-et-Meuse est une richesse culturellequ’il est aussi possible d’exploiter àdes fins pédagogiques en dehors dece cliché caricatural du Marcheurtitubant et déshonorant, celui-ci nefaisant pas la majorité, mais c’estsouvent celui que l’on retiendra.Pardonnez, chers amis Marcheurs, lalongueur de cet article, mais noussommes tellement fiers du travailréalisé par nos jeunes pour parvenirà ce résultat qu’il nous semblaitopportun de l’allonger «un peu».Merci à tous ceux qui nous ont soutenus,encouragés, financés et pourquoipas à ceux qui le feront dansl’avenir, sans eux, nous n’aurionsrien pu faire.❏Le 24 juillet 1999,Philippe Soupart,zouave de la MarcheSaint-Martin d’Aiseau,a épouséSéverine Vanderhaegen.


30ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEElectricitéM.j.scriINSTALLATIONS • TRANSFORMATIONSPARLOPHONEJacques MAUDOUXQuartier de la Fontaine 11 • 5620 Hemptinne (Florennes)Tél. (071) 66 60 52 • Fax (071) 66 85 20LOCATION DE CHEVAUX POURMARCHES ET SAINT-HUBERT• VENTE ET ACHATDE CHEVAUX ET PONEYS• STAGES ET LEÇONS D'EQUITATION★HARAS DE FAGNET★★★★★★★★★★★JONCRETGuy VANOLSTRue de Fagnet 736280 JONCRET✆ (071) 50 43 49 (le soir)Nombreuses références


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET31MEUSELE DERNIER RENDEZ-VOUS DE L'ANNEESOIREEDE L'ASSOCIATIONAVECREMISE DU TROPHEE 1999Samedi 23 octobre 1999Salle du Collège St-Augustinà GerpinnesParticipation aux frais :600F (300F pour enfants moins de 12 ans)Buffet froid - animation musicale - ambiance amicaleRéservation au plus tard le dimanche 17 octobre :André Sainthuile, rue de la Paix 4a, 6200 Châtelet, 071-39.23.91Michel Piérard, rue du Calvaire 27, 6120 Ham-sur-Heure, 071-21.64.21Alain Guillaume, rue de Moncheret 24, 6280 Acoz, 071-50.27.13Jean-Pierre Lamort, Sur les Marchés 168, 5621 Hanzinne, 071-50.26.52Versement au compte 260-0059302-07 de l'AMFESM


ASSOCIATION32DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEL'AVANT-DERNIER RENDEZ-VOUS DE L'ANNEE35 e TOUR STE-ROLENDEDES MARCHEURSDIMANCHE 17 OCTOBRE 1999sous la conduite de laMarche Ste-Rolende de JoncretVILLERS-POTERIEMesseDépartGOUGNIESFROMIEEGERPINNES-CENTREHYMIEEHANZINNEDîner à la salleDépartITINERAIRE-HORAIRE :08h0008h3009h0009h4510h4011h0511h4512h45TARCIENNEBERTRANSARTRepos de 15 minutesDépartLES FLACHESJONCRETACOZVILLERS-POTERIERentrée13h3014h4515h0015h1516h0016h4517h30Afin de redonner au tour son esprit d’origine, c’est-à-dire un pèlerinage à la dévotion de sainteRolende, un nouveau comité s’est constitué sous la présidence de Monsieur Claude Delvaux.Un règlement provisoire a été élaboré par les membres de ce nouveau comité. En voici lespoints principaux :- Il ne sera plus permis aux jeunes filles, ni aux dames de se présenter au tour en tenue de soldat,ni de tambour. Si elles le désirent, elles peuvent participer en tenue de cantinière maissans vendre de l’alcool et le tonneau vide.- Le tenue vestimentaire des Marcheurs doit être correcte et les uniformes portés seront ceuxgénéralement adoptés par les Compagnies participant à la Pentecôte.- L’ivresse ne sera plus tolérée ni dans les rangs des Marcheurs, ni dans la foule des pèlerins.- Nous demandons aux pèlerins de se trouver derrière les Marcheurs.- Toute personne participant au tour (pèlerins et Marcheurs) s’engage à respecter ce règlement.Le comité se réserve le droit d’exclure toute personne qui dérogerait aux principaux points énumérésci-dessus. (Les membres du comité effectueront le tour en costume d’officier).En espérant qu’à partir de cette année le tour retrouvera son éclat et son caractère religieuxd’antan, le nouveau comité vous souhaite une belle journée au son des fifres et des tambours.(La composition du nouveau comité sera communiquée dans la prochaine édition du «Marcheur»).Pour information, des statuts sont en cours d’élaboration.

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