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L'hiver

Compo 163 - Association des Marches Folkloriques de l'Entre ...

Compo 163 - Association des Marches Folkloriques de l'Entre ...

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ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET1MEUSEASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSELe Marcheurde l'Entre-Sambreet-MeuseRevue trimestrielle éditéepar l'Association desMarches Folkloriques del'Entre-Sambre-et-Meuse(association reconnue parle Ministère de la CommunautéFrançaise sous le N°21/252/1).Internet :www.multimania.com/amfesmAbonnement 20027 € au délégué de votreCompagnie ou au compte000-0384902-06de l'AMFESM à Gerpinnes.Réclamations etchangements d'adresse :André SAINTHUILERue de la Paix 4A6200 CHATELETTél. et fax 071 39.23.91Textes et photosA envoyer à :Michel PIERARDRue du Calvaire 276120 HAM-SUR-HEURETél. 071 21.64.21Marc BLAIMONTRue de la Damejelle 195150 FLOREFFETél. et fax 081 44.58.52Imprimerie GUILLAUMERue de Moncheret 266280 ACOZTél. 071 50.10.43Fax 071 50.46.73Le contenu et photos se rapportantaux articles n'engagent queleurs auteurs.ParutionMars • JuinSeptembre • DécembreImprimerie Guillaume S.A.6280 AcozEditorialM I C H E L P I E R A R D , P R E S I D E N T<strong>L'hiver</strong> se termine et déjà s'annonce le printemps.A cette époque de renouveau qui voit reparaîtrele premier bulletin du Marcheur de l'année,j'éprouve toujours les mêmes sentiments.Tout d'abord, la joie d'entendre les batteries qui appellentles corps d'office pour "les cassages du verre".Ensuite la fierté de m'adresser à vous, Marcheurs,qui reprendrez la route pour rendre les honneurs ànos saints patrons et patronnes au sein de nosMarches folkloriques et militaires d'Entre-Sambreet-Meuse.Enfin l'espoir que chacune de nos Marches sera unepleine réussite car nous y respecterons discipline ettraditions. Nous ferons la fête dans l'atmosphèrejoyeuse de nos vieilles ducasses wallonnes et nousveillerons à n'y déplorer aucun accident.A cet égard, j'aime à vous rappeler que "la tenued'une Marche, le déroulement d'une festivité, le panached'une manifestation" expriment toujours le sérieuxde leur encadrement. Il va donc de soi que les officiersdoivent avoir une tenue exemplaire et se doiventd'"intervenir", si nécessaire, naturellement,avec doigté et une dose de psychologie.Le thème principal de ce bulletin est réservé auxcantinières et l'occasion se présente de leur rendrehommage. Généralement toujours souriantes et disponibles,elles ont leur place dans nos Marches carelles font partie intégrante de notre folklore. Evitonstoutefois leur surnombre dans nos rangs, ce serait làun manque de respect vis-à-vis de nos traditions.N'oublions pas non plus celles qui restent dansl'ombre de nos festivités. Nos épouses et nos compagnesjouent également un rôle primordial dansnos Marches. Ce sont elles en effet qui veillent à lablancheur de nos pantalons, à la propreté de nosuniformes et assurent bien souvent l'intendance …Sans ce précieux support logistique, nos Marcheursse trouveraient bien démunis. A toutes celles-là etau nom de tous les Marcheurs, j'adresse un vibrantet cordial merci !❏


ASSOCIATION2DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEPortrait d’un «Aîné» :Alfred MengeotBén râde 82 “Pint’cousse” !Qui dit mia ? (1)E n r e g i s t r e m e n t a u d i oe t r é d a c t i o n d u t e x t eR E N E G H E Y SAlfred Mengeot est un desmembres fondateurs duMusée, il en est le conservateuret la nouvelle salle audiovisuelleporte son nom. Ancien Major àcheval de Gerpinnes-Centre, il estégalement membre du Comité Exécutifde l’Association des Marchesdepuis 1966.Alfred, où et quand es-tu né?Je suis né à Gerpinnes le 1 er juin 1918dans le quartier du Sartia, dans uneferme se trouvant derrière la chapelledédiée à sainte Rolende; mes parentsétaient fermiers et mon père, Marcheur.Parle-nous d’Alfred "écolier".Je suis allé à l’école maternelle chezles Soeurs, j’ai effectué mes primairesà l’école communale des garçons. Jen’ai fréquenté l’école des Frères deFlorennes que deux ans. Dès l’âge de14 ans, j’ai travaillé à la ferme familiale,avec l’accord de mes parents.Et ensuite, le service militaire?Oui en 1937, à Namur, au 2 e Chasseursà cheval. Lors de la mobilisation,je me suis retrouvé dans lesArdennes à Ny, un petit village del’entité de Hotton, où se trouvaitune ferme. J’ai lié connaissance avecle fils qui avait deux soeurs... C’estainsi que j’ai rencontré ma futurefiancée. Le 28 mai 1940, à la capitulation,j’étais du côté de Brasschaat.J’ai eu la chance, comme quelquesautres mineurs, sidérurgistes et fermiersde ne pas être déporté en Allemagne.Je me suis marié en 1942avec mon Ardennaise. Ma femme atout de suite apprécié les Marchescomme une vraie Gerpinnoise.Parle-nous un peu de ton travail et de tafamille.Je me suis "installé" en achetant mapropre ferme, également dans lesenvirons du Sartia. J’y ai vécujusqu’à l’âge de 65 ans. Nous avonsMOURIALME R. s.a.ENTREPRISE DE TOITURES • ZINGUERIES & CHARPENTESCharpentes traditionnelles et fermettes préfabriquéesTous recouvrements ardoises ou tuiles avec isolation tous typesNeuf ou restaurationPlates-formes • Petites maçonneriesAgréé à la prime pour rénovationService dépannage • Devis gratuitRue des Bruyères 42 • 5640 BIESME • Tél. et fax 071 728 510Depuis1976


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET3MEUSEeu quatre enfants, trois garçons etune fille. Mes trois fils et mongendre marchent. J’ai la joie d’avoirdix petits-enfants dont plusieursmarchent et cinq arrière-petitsenfants.Mon épouse est décédéequand j’avais soixante ans. Lors depromenades en charrette que j’organisaisle week-end du côté deMaredsous, j’ai rencontré ma secondecompagne avec laquelle j’ai vécuquatorze ans. Elle est décédée. Je visseul à la rue Alfred Mengeot. Cetterue ne porte pas mon nom maiscelui d’un militaire tué en 1914. Ilétait un cousin de mon père. J’ai travailléaussi à la scierie Daffe à Gerpinnes,chez le géomètre Toutin et àla carrière Evrard.Et Alfred Marcheur?Je n’avais pas deux ans. Ma tantem’avait confectionné, en secret, uncostume de zouave. J’ai fait la rentréeavec Hanzinne. Quelle fut lasurprise de mon père, Major à chevalà Gerpinnes-Centre quand il m’avu! Ensuite, j’ai toujours marchéavec Gerpinnes. J’ai été musicienquelques années et Major à chevalpendant près de trente ans dont unedizaine d’années comme PremierMajor. J’ai rejoint les tromblons où jefais partie maintenant “dèl dérèneguilite”. Bien que mes jambes me trahissent,je veux encore faire la rentréede la Sainte-Rolende ce 20 mai2002. Ce sera ma 82 e ! Pendant laguerre, la procession est sortie avecles enfants, en civil et sans fusils,guidés par quelques adultes dont jefaisais partie.Lors d’un cassage du verre, j’ai vécuen direct l’anecdote bien connue àGerpinnes où l’épouse d’un officierest venue mettre son grain de sel.Au moment où son mari s’avançaitpour casser le verre, elle lui a reprochévertement et à haute voix soncoûteux penchant pour la bière etson désintérêt pour ses enfants. Surpris,l’homme arrêta son geste. Unautre candidat, pendant la disputeconjugale, étant à l’affût, a cassé leverre et a pris la place d’officier!As-tu envisagé d’arrêter ta fonctiond’Officier?Une année, j’avais trop d’ouvrage àla ferme et j’avais décidé, la mortdans l’âme, de ne pas casser le verre.Le lundi de Pâques, pendant la traite,ma femme avait remarqué monénervement et ma déception. Ellem’a mis à la porte de l’étable et m’aobligé à aller casser le verre. Elle acontinué toute seule.Qui était "le Bibi"?C’était un Gerpinnois, de son vrainom Arthur Genard, célibataireendurci, qui commençait chaqueannée "une neuvaine" quand il venaitchercher son costume de Grenadier...Sa barbe et ses légendairesmoustaches “poivre et sel” étaientconnues partout. Sa photo, réaliséepar le célèbre photographe HermanChermanne, est accrochée dans unesalle du musée.As-tu toujours marché en "2 e Empire"?C’est une tradition à Gerpinnes. Onmarche tous en Second Empire.Que penses-tu des uniformesdu 1 er Empire?J’aime bien ces uniformes très colorés,je pense qu’ils plaisent davanta-(suite page 4)


ASSOCIATION4DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEPORTRAIT D’UN AINE : ALFRED MENGEOT (suite de la page 3)ge aux jeunes et je n’ai rien contre.Quant à moi, j’ai toujours marché etcontinuerai en 2 e Empire.As-tu de beaux souvenirs de Marcheurà nous raconter?En 1976, à l’occasion d’une visiteroyale, avec plusieurs Compagniesde l’Entre-Sambre-et-Meuse etd’autres groupes folkloriques wallons,je suis allé à Mons. Avecd’autres Gerpinnois, nous avonsremis aux souverains une invitationpour la Sainte-Rolende. Nous avonspu échanger quelques mots avec leroi Baudouin et la reine Fabiola.Malheureusement, ils ne sont pasvenus à Gerpinnes. J’ai eu aussil’occasion de rencontrer le princePhilippe en 1999 au Musée. Le princeet son oncle sont deux personnescharmantes et simples. J’ai eu l’honneurd’être photographié avec le roiBaudouin et avec le prince Philippe.Y a-t-il des événements tristes dont tute rappelles?Je regrette les accidents de tir car ilssont évitables. Trop de Marcheurs seblessent grièvement. La charge maximumpour un fusil est de 10grammes, elle est de 20 grammespour un tromblon. La dose depoudre, appelée communément "unKodak", et souvent introduite dansles armes pèse 35 grammes, alors... (2)De nombreux cavaliers ne sont pasmaîtres de leur monture. J’ai vu unMajor incompétent dont le cheval,en reculant, s’est assis sur le capotd’une voiture!Que penses-tu de la "relève”,dans nos Marches?La relève existe. Les Compagniessont de mieux en mieux fournies dejeunes et d’enfants.Et la discipline?Je regrette le va-et-vient de nombreuxMarcheurs et la sortie presquesystématique des batteries pendantla messe. Certaines Compagniessont sérieuses mais d’autres comptentencore trop d’hommes "à la limite".Il y a parfois trop de cantinièresdans certaines Marches. J’ai heureusementremarqué que des Compa-Nous réalisons Le Marcheur depuis plus de 40 ansSOCIETE ANONYMERue de Moncheret 26 • 6280 ACOZTél. 071 501 043 • Fax 071 504 673E-mail : imp.guillaume@skynet.be


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET5MEUSEgnies écartent des rangs les hommesivres.Quel est ton avis sur la place desfemmes dans nos Marches?Personnellement, je n’aime pas lespelotons entiers de cantinières, delavandières, d’infirmières... Jen’aime surtout pas les dames portantun uniforme masculin, avecfusil, hache, sabre... Il faut respecternos traditions.Qu’en est-il de ton livre, “Mémoirevivante de Gerpinnes"?As-tu encore un projet?Je viens de terminer un deuxièmelivre, je parle de l’histoire, des voiesromaines qui traversaient nos villageset très peu des Marches.Quelles ont été tes autres occupations,exceptées les Marches?J’ai eu beaucoup d’occupations: lamusique, le syndicat d’initiative, lesanciens combattants, le Musée, monquartier (la Rochette); j’ai fait partiede neuf comités.Que penses-tu du Musée?J’ai été le seul guide pendant troisans. Maintenant, l’Association organisedes permanences avec desvolontaires des Compagnies affiliées.Je trouve qu’il n’y a pas assez de visiteurset peut-être pas assez de publicité.J’aimerais connaître le nombrede Marcheurs qui sont déjà entrésdans le Musée, on serait surpris.Interview du 07.11.2001(1) Le Marcheur qui bat ce "record" peut sefaire connaître, c’est avec grand plaisir quej’irai enregistrer ses souvenirs, qui paraîtrontdans cette revue (071 393 035).(2) Relire le n°159 du bulletin "Le Marcheur"de mars 2001 (p. 26 à 31), on retape chaqueannée sur le même clou et il y a encoremalheureusement des accidents...❏Alfred, son fils André et cinq de ses petits-enfants


ASSOCIATION6DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSENos cantinières,toujours disponibleset souriantesM A U R I C E C H A P E L L EE T R O G E R A N G O T ( * )De même que nos Marcheurssont une survivance desauthentiques grenadiers,chasseurs à cheval, tirailleurs algériens,zouaves et autres mameluks,de même nos dames au tonneletsont le prolongement des véritablesvivandières d’antan, qui exerçaientun véritable métier.Pour occuper un poste de cantinièredans nos Marches, point n’est besoincomme jadis, de connaître le jargonmilitaire; mais il va de soi que lacandidate devra saisir le sens desdivers commandements, savoir sourire,être toujours disponible pourdésaltérer vieux briscards et cadets,supporter allègrement les fatigueset, bien sûr, avoir tout d’abord placél’ultime "hausse" car la charge decantinière se passe aux enchèrespubliques dans le local de la société,encore que, dans certains cas lerecrutement est fonction de coutumesparticulières. Auparavant, lessommes provenant des enchèresétaient converties en "bons à boire",lesquels étaient distribués aux Marcheurs;mais aujourd’hui, cette coutumeest tombée en désuétude.Vêtues d’un uniforme approprié àcelui de ceux qu’elles accompagnent,nos cantinières marchent,transportant le tonnelet en bandoulièresur le côté gauche, à hauteur dela hanche, tandis qu’elles serrenttrois ou quatre verres entre leursdoigts.Encadrées par les Marcheurs, ellesvont, gracieuses, alertes, infatigables,prodiguent leurs sourires etles bons mots et, à la ronde, au coursdes haltes, vident le contenu de leurpetit tonneau, lequel renferme généralementcinq litres d’alcool. A intervalles,des proches tiennent en réservede quoi remplir le tonnelet enquestion.Si les Marcheurs peuvent goûterquelques instants de repos etsavourer "li gote di pèkèt"que leur servent les cantinières,pour celles-ci,il n’est point de répit,point de repos. Vite,vite, très vite, ellesdoivent aller de l’un àl’autre. De tous côtés,on les interpelle, on lesréclame : "ici deuxverres ! encore troisverres ! . . . etquatre verres ".Certes, lesdieux sonttenaillés parla soif, maisUnsourire,çafaitplaisir !


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET7MEUSEque de courage pour les cantinières,que d’allées et venues, que de distancessupplémentaires ainsi parcourues!On le constate, dans l’impressionnantcomplexe de la Marche, leposte de cantinière n’est certes pasune sinécure.(*) d’après le livre "Les Processions et laMarche Militaire de la Saint-Feuillen àFosses-la-Ville". - Imprimerie PALATE àMettet.❏A propos,mesdemoiselleset mesdamesles cantinières !J . - J .H A U Q U I E RSavez-vous que votre "existence"n’a rien d’officiel sous le PremierEmpire. Votre origine remonteaux vivandiers, serviteurs auxarmées, qui assurent une subsistanceaux soldats qui en ont le besoin.Le Maréchal de Brissac, en 1551, estle premier à émettre une ordonnanceoù l’on parle des cantiniers, cardéjà à ce moment-là, des vivandières-blanchisseusessuiventl’armée dans le but d’entretenir leseffets des soldats, pour quelquessous.Sous Louis XIII, des ordonnancessont promulguées et rigoureusementappliquées : punition du fouetou bannissement pour maraude, volet pillage - des normes pour l’alimentationdes troupes en campagne.Ces sages mesures, bien qu’imparfaites,ont pour effets immédiats deprocurer plus sûrement, le nécessaireaux soldats et de régulariser laposition des cantiniers.A partir de 1693, les vivandiersoccupent une place réglementairedans les casernes, camps et placesfortes; cela leur permet d’ouvrirboutique dans des horaires biendéfinis par "le Mestre de camp" etc’est très lucratif, car les cantiniersne versent pas "l’octroi", c’est-à-direles taxes liées aux boissons. Le petitverre est toujours payant à la caserne,dans une place forte ou sur lesroutes, mais gratuit pendant lescombats. En général, les cantiniersont une voiture ou charrette à deuxroues, tirée par un cheval ou un âne.Ils courent de grands risques pen-(suite page 8)BULLETIN SOCIALRue Renkin 35-37 - 4800 VERVIERS - Tél. 087 293 610 - Fax 087 293 637Depuis 51 ans, pour des milliers d’abonnés répartis dans tout le pays, le BULLETIN SOCIAL «épluche», défricheet commente, chaque quinzaine, à peu près tout ce qui s’écrit en Belgique. Du Moniteur à la revue de quartier,en passant par les documents parlementaires, revues professionnelles, organes d’associations, circulaires administratives,etc..., c’est plus de 200 publications que le BULLETIN SOCIAL dépouille, analyse et restitue à seslecteurs en un langage toujours clair et accessible dans un temps record. Voulez-vous en savoir plus ? Renvoyez-nousvotre adresse et vous recevrez, sans engagement, quelques spécimens du BULLETIN SOCIAL.Abonnement annuel (22 numéros) : 74,12 € TVA COMPRISE


ASSOCIATION8DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEA PROPOS, MESDEMOISELLES ET MESDAMES LES CANTINIÈRES (suite de la page 7)dant les campagnes et surtout pendantles combats. Si un vivandier oucantinier est fait prisonnier, il doitpayer sa propre rançon sur sespropres deniers.Au fil du temps, des femmes de soldatsprennent peu à peu les postesdes cantiniers, en devenant vivandièresou blanchisseuses; ainsi ellespeuvent suivre leurs maris demanière officielle, sans être à la traînede l’armée avec les "femmes demauvaise vie".Il y a donc, à la suite des premièresarmées républicaines, de nombreusesfemmes qui accompagnentleurs maris, frères ou fiancés. Celane tarde pas à amener un granddésordre et les dames "inutiles" sontcongédiées par un décret de laConvention Nationale du 30 avril1793. Ce décret impose aussi à lacantinière une marque distinctive :une médaille de cuivre qu’elle porteau cou, plus tard une cocarde tricolorenationale ou une large bandetricolore accrochée au chapeau ou enpourtour du tablier ou autour dutonneau. Au camp, sa tente sert desalon de compagnie, d’estaminet, decafé; c’est le point central desréunions : on y joue, on y boit et ony fume. La prospérité des affairesamène parfois le luxe, surtout sinotre cantinière ou vivandière, jeuneet jolie, est la "protégée" de quelqueschefs. Certaines cantines de la GardeImpériale deviennent même des succursalesde cercles huppés etl’emploi de gros mots, vociférationsou querelles y sont strictement interdits.Dès 1797, Bonaparte fait signerpar le Maréchal Berthier, des brevetsde bonne conduite pour les cantinièreset vivandières, ainsi que desautorisations pour remplacer les"retirées ou disparues" pendant lescampagnes, car dans les zones decombats, elles deviennent automatiquement"infirmières" et apportent leréconfort et le petit verre gratuit;leur bravoure n’est plus à démontrer.Les périodes les plus difficilesont été la campagne d’Espagne(viols, sévices, mises à mort) et lacampagne de Russie (froid); pources deux campagnes, plus de soixante-cinqpourcents des cantinières nesont jamais rentrées.❏Aux MascaradesPantalons et gants blancsPlumets - Képis - BéretsCostumes complets pour tous les Marcheurs(sur commande)Jupes et tissus pour cantinièresImperméables transparentsGalons - Dentelles - Flambeaux...Ouvert de 14 à 18h30 le samedi de 10 à 16hfermé le mardi et dimancheSur les Marchés 188 • 5621 HANZINNE • Tél./fax 071 503 973


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET9MEUSELe saviez-vous ?Sauve-la-vie !Tel est le surnom du "petit verred’alcool" distribué par la vivandière.On imagine combien ce coup de fouetétait le bienvenu chez le soldat épuisé,le combattant au moral éprouvé,ou le blessé sur un champ de bataille.Saluons, à nouveau, le mérite descantinières qui sont des femmesgénéreuses et qui ont toujours faitpreuve d’un courage remarquable,pour semer au milieu de la haine etde la folie des hommes, leur amouret la charité.La Médaille de Sainte-Hélène pourla cantinière de Fleurus.Dans son édition du 26 avril 1858, leJournal de Charleroi signale que laville de Fleurus a remis la Médaillede Sainte-Hélène à vingt-six de sesenfants, enrôlés dans la "GrandeArmée". Parmi ces braves, dameDoumont, ancienne cantinière.d’uniforme qu’à partir du second empireen France, et à partir de 1830 en Belgique.Avant cela, les cantinières portaientdes vêtements civils ou le costumepopulaire de l’époque. Au XVIII e siècle,elles portaient le plus souvent une jupetombant jusque mi-mollets, un corsagenoir à lacets, sur une blouse blanche,ornée d’une cocarde tricolore.Sous le second empire, on s’applique àdoter les cantinières de “costumes-uniformes”,assez bien harmonisés avec lestenues des régiments; c’est pourquoi lescantinières furent sans doute les premièresfemmes “à porter le pantalon”...❏Madame Bar-Piedfort, passionnéepar l’histoire locale d’Aiseau-Presleset de la Marche Saint-Martin, écrit :“On sait peu de chose à propos de l’uniformedes cantinières. On ne peut parlerC H A U F FA G EET SANITAIRE• Installation• Entretien• DépannageAlexina BouffioulxCantinière de la Marche Ste-Marie d’Oignies,dans les années 1910AndréLOOZEReconnu par le Ministère de la Région WallonneRue de Dinant 416280 GOUGNIES (Gerpinnes)✆ 071 502 438


ASSOCIATION10DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEExtraits des“Confidencesd’une vieille cantinièreà son nouveau curé”A B B E M A X V I L A I N ( * )Ah ! Monsieur le Curé ! Je suisvieille, mais cette année encore,j’ai pu venir jusqu’ici pourfaire honneur à notre saint Roch. Vousavez admiré les Marcheurs toute lajournée, et vous êtes resté ce soir...Les anciennes traditions ne changentpas. Mais vous pouvez me croire :chaque année, c’est une découvertepour moi, comme si c’était la toutepremière fois. Quand je vois les uniformessi beaux, quand je vois labelle tenue de ces hommes, moncoeur bat toujours aussi fort qu’autemps où j’étais cantinière avec eux,avec mon tonneau en bandoulière,et mes verres qui faisaient leur petitemusique à chaque pas. Il fut un tristetemps où la belle allure se perdait,où la discipline se relâchait, mais àprésent, nous sommes repartis d’unbon pied.Service traiteur - Plats à emporterMariages - Communions - LunchsBarbecue...(pas de droit de bouchon)PRIX SPECIAUX AUX COMITES,CLUBS, MARCHEURSRue de Dinant 37 - 6280 GOUGNIES - Tél./fax 071 504 116Rue de l’Estroit 9a - 5640 METTET - Tél. 071 729 482Oui, ce sont nos grands jours ! Onentend cliqueter des sabres et desfusils partout ! Mais ne croyez pasque nous apprenons la guerre ! J’enai connu deux, je les ai détestées.Mais nous avons pris ce que lesvieilles armes avaient de beau, etnous ne voulons pas du reste. Oui,on tire des coups de feu, et ça claquedur, et l’on sent les débris de bourrequi vous tombent sur les bras et surle visage. On respire l’odeur de lapoudre. Seulement, nous entretenonsle goût de la fête, et pas celuides combats. J’ai entendu dire queles Chinois connaissaient la poudredepuis longtemps, et qu’ils s’en servaientseulement pour tirer des feuxd’artifice. Ils avaient bien raison, etc’est pour le plaisir que nous avonsdes fusils et des cartouches.Quand vous voyez passer deux outrois cents soldats qui défilent, portantla même tenue, en ville, celavous ennuie. Là-bas, "uniforme" veutdire ennui. Ici au contraire, les régimentssont tellement variés ! Toutesles couleurs, toutes les armes sontrassemblées. Et on dit que l’habit nefait pas le moine ! Je vous dis que


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET11MEUSEnos hommes, et même nos enfantssont complètement changés ! Mongamin, qui faisait enrager tous lesmaîtres d’école, et qui était unfameux diable à la maison, mongamin qui n’avait peur de personnedevenait soudain, avec son beau costume,un militaire accompli, sérieuxet regardant avec fureur les autresjeunes qui osaient sourire dans lesrangs. Il avait tout à coup le sens del’honneur, et il l’a toujours gardéplus tard, même après quelquesverres. Il n’était qu’un petitmanoeuvre, parce qu’il n’a jamaisvoulu aller à l’école, mais il disait àvingt ans "Quand je marche, c’est finid’être un petit. Je suis un autre homme.Je suis tout léger. La gloire des soldatsdes anciens temps revient sur moi pendantces jours-ci". Il se rattrapait bienensuite, mais il avait fait des kilomètresdans un monde tellement différent.Si l’on ne comprend rien àcela, on ne devinera pas la raison detant de persévérance, car il faut uneforce en vous, pour vous soutenir,pendant une demi-semaine où l’ondort si peu ! Plus rien d’autre necompte. Il y en a qui passent, quiAndréDal CeroRue des Français 149B-6200 CHATELETTél. et fax 071 387 197après 17 heuresvous regardent et qui ne vous voientplus. Dans le fracas des tambours etdes fifres, ils sont ensemble, maischacun n’a plus à ses côtés des compagnonsde tous les jours. Chaquesoldat passe à travers les siècles pourse retrouver aux temps des vieuxdéfilés. On marche comme dans unsonge, disait l’un deux. Et je croisque chacun va dans son rêve qui sortde lui, chaque année, et qui fait delui quelqu’un de bien différent. Moi,j’ai observé beaucoup de Marcheurs.Je pouvais finalement reconnaîtreceux qui sont les vrais passionnés.Ceux-là ne se soucient pas dunombre de spectateurs qui les regardentet des photographes quiessaient de les mettre en boîte. Aumilieu d’un chemin désert, avec lesorties et deux vaches pour lescontempler, ils sont aussi dignesqu’au bout de la grand-place, devantla tribune chargée d’invités demarque. On voit qu’ils sont poussés,qu’ils sont possédés, si j’ose dire...Vous avez vu défiler une dizaine derégiments dont la plupart sont d’ici,LocationVenteRéparationsTromblonset fusils de Marche(suite page 12)


ASSOCIATION12DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEEXTRAITS DES “CONFIDENCES D’UNE VIEILLE CANTINIERE ...” (suite de la page 11)et les jeunes sont nombreux, ce quinous assure un bel avenir. Cheznous, on rencontre souvent de toutpetits garçons qui se promènent déjàdans la rue en frappant à tour debras, avec deux bâtons, sur une boîtede poudre à lessiver vide qui leursert de tambour. Ran ! Plan ! Plan !C’est la faute à l’air qu’on respiredans notre vallée. Mais il y a unechose qui n’existe pas ailleurs, etvous l’entendez, et vous allez la voir.Ces bruits de tambours qui nous parviennent,qui grossissent, c’est notreretraite aux flambeaux. Les étrangersdisent que c’est pittoresque. Pournous, c’est unique. C’est notre façond’être fidèles, de montrer notrereconnaissance à celui qui nous protègeet dont la vieille statue de boisest ici, dans la niche au-dessus de laporte de sa chapelle. Ah ! Voyez passertous ces groupes, avec leurs flambeaux! Avec mes rhumatismes, je nepeux pas les suivre... Il y a plus decinquante ans, je défilais avec lesautres, et je riais avec celui qui estdevenu mon mari. Regardez-lesmaintenant, tous ces jeunes qui courent,ils ne savent pas qu’ils vieilliront,et ça vaut mieux. Ils s’en vontencore par les rues avant de revenirpour entrer dans la chapelle. Oui,nous sommes fidèles, et cela duredepuis longtemps : 1638. Tout lemonde vient y vénérer la relique, etpersonne n’y manquera même leplus grand des mécréants. Il fautrevivre chaque année notre vieillejoie et notre vieille foi.Mais je vais vous dire ce soir unechose incroyable. Je suis si vieilleque vous m’accuserez de radoter.Vous direz que mes yeux m’onttrompée... Quand le son des fifres etdes tambours grossissait, quand lesrondes étaient finies sur la grandplaceet dans les rues, quand la plupartdes torches avaient fini de brûler,c’était comme un interminablecortège d’ombres qui revenait versla chapelle, dont la devanture étaitplongée dans l’obscurité... Je voyaisvenir la foule des Marcheurs. Parmi&Restaurantle SambreMeuseGrilladesPizzas aufeu de boisTOUSNOS PLATSA EMPORTER- 10 %Face à l’église de GerpinnesTél. 071 502 659


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET13MEUSEtous les soldats je voyais venir monfils, mon grand fils dont je vous aiparlé, qui est mort après avoir marchéquinze ans. Et plusieurs annéesde suite, j’ai revu aussi mon défuntmari ! Je remercie le Seigneur qui lesa mis dans son paradis avec leurcostume d’apparat.Les voici ! Le défilé va commencer.Je voudrais reconnaître quelquesanciens. Je les suivais des yeuxquand ils entraient à la chapelle.Mais je ne les voyais jamais sortir. Jecrois qu’ils voulaient me faire comprendrequelque chose. Un jour oul’autre, moi aussi, je franchirai uneporte qu’on ne repasse pas. Ilsavaient l’air si heureux !...Les premiers vont paraître. Ils vonttourner ici, au coin, et s’avancer. Ondirait que le tambour bat dans matête et dans mon coeur !(*) : ancien curé d’Ham-sur-Heure. Romancier,critique, essayiste, lauréat de nombreuxprix littéraires.❏Une cantinièrequi a de la répartie,à Chamborgneau,dans les années 70...R E N E G H E Y SNotre cantinière, Marie-PauleDubuisson, avait beaucoupde travail. Lors d’une tournée,je remarquai quelques fragmentsde bouchon dans mon verre.Je lui dis: "Marie-Paule, il y a des poissonsdans ta goutte". Au moment précisoù je l’avalais, elle me réponditdu tac au tac: "Comme ça, tu as à boireet à manger!". Tout en buvant, je fuspris d’un subit fou rire. La gorgée define suivit une mauvaise direction etl’alcool me repassa par le nez!Je ne raconte pas la suite, hilarantepour mes amis, sauf pour moi...❏ARMURERIELocation de fusils de Marche et tromblonsFUSILS DE MARCHE - TROMBLONS - AMORCES ET POUDRERue de Philippeville 104 • 6120 NALINNESTél. 071 215 033 • Fax 071 220 665(1km après le rond-point du Bultia - direction Philippeville)Henri• Baïonnettes• Sabres• BriquetsFabrications de : • Tromblons • Fusils • Haches pour sapeurs


ASSOCIATION14DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSENalinnes :Marche Notre-Damede Bon SecoursM I C H E L R A N W E ZAl’occasion de la NouvelleAnnée, le comité a réuni sessympathisants, sponsors, etles autorités communales.A l’honneur, les cantinières !... avecune vente de 199 litres de goutte, cequi fit dire à Marcel Nicaise, échevindu folklore et du tourisme, souffrantle jour de la Marche : “Si j’avais étélà, on aurait sûrement dépassé les200 litres”.Ce n’est que partie remise, Monsieurl’échevin !Photo J.-C. Carlier❏La cassette vidéo sur la Marche Notre-Damede Walcourt- Une cassette de 150 minutes- Réalisée par une équipe de «pros»- Historique de la Marche- Le pèlerinage (mercredi avant la Trinité)- La Marche à la Trinité.Une productiondu Musée des Marchesde l’Entre-Sambre-et-Meuse- La Marche du Saint-Sacrement (le dimanche suivant la Trinité).S’adresser chez :Daniel VANDENBUSSCHE : Rue du Tilleul 10 - 5630 DAUSSOIS - 071 61 26 26Bernard LIEVENS : Rue Al’vaux 39 - 5650 Walcourt - 0477 555 402Pierre BANCU : Rue de l’Eglise 12 - 5070 SART-EUSTACHE - 071 38 20 53Possibilité d’envoi (frais de port 2 euros)Tirage limité - Système anti-copie21euros


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET15MEUSENCONFRÉRIE SAITE-ROLENDEGER P I N NESPèlerinagesàsainte Rolende• Jeudi 9 mai 2002FETE DE L’ASCENSIONMesse solennelle à 10h30,suivie de la procession avec la châsse (premier tour)• Dimanche 12 mai 2002DEUXIEME DIMANCHE DE MAIMesse solennelle à 10h30,suivie de la procession avec la châsse(deuxième tour)• Lundi 13 mai 2002FETE DE SAINTE ROLENDEMesse chantée à 19h et célébrée aux intentionsde tous les membres de la Confrérie• Lundi de la Pentecôte 20 mai 2002GRAND PELERINAGEOuverture de l’église Saint-Michel dès 2h15Messe à 3h suivie du départ du grand pèlerinageà sainte Rolende (± 32 km)Rentrée solennelle à 18hSalut solennel en l’église de Gerpinnes vers 20 hLa châsse de sainte Rolende peut être vénérée chaque jour dans l’église de Gerpinnes.Dans cette même église, elle peut être portée pour la vénération après la messe du jour.(10h30 sauf le mardi de Pentecôte : 9h)- le jour de l’Ascension : le 9 mai 2002- le 2 e dimanche de mai : le 12 mai 2002- le dimanche de la Pentecôte : le 19 mai 2002- le mardi de la Pentecôte : le 21 mai 2002- le dimanche de la Trinité : le 26 mai 2002


16ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEGuy JENDOTOfficier de la XIV e Brigade des Grenadiersde Fosses-la-Villedécédé le 8 février 2002 âgé de 68 ansMichel MISSONAncien Bourgmestre d’Aiseau-Presles, ancien Sergent-Sapeur et Secrétaire de la Marche Saint-Martin d’Aiseaudécédé le 19 janvier 2002 âgé de 59 ansDom André MEULEMANSChanoine Régulierde Latrandécédé le 31 décembre 2001 âgé de 81 ansJean DEHALLEUXArtilleur de la Marche Saint-Rochde Châteletdécédé le 8 février 2002 âgé de 72 ans


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET17MEUSEClaude MACAIGNESergent-Grenadier à la Garde du Drapeaude la Compagnie “Les Rouges” de Florennesdécédé le 25 décembre 2001 âgé de 47 ansRené SAMSONAncien Sergent-Sapeur et Zouavede la Marche Saint-Pierre de Biesmeréedécédé le 12 décembre 2001 âgé de 87 ansLéopold QUINTENSMarcheur du 33 e Régiment d’Elitede la Marche Saint-Roch de Châteletdécédé le 8 octobre 2001 âgé de 60 ansJules GOFFAUXAncien Adjudant et Président d’Honneurde la Marche Saint-Laurent de Sart-Saint-Laurentdécédé le 17 février 2002 âgé de 80 ans


ASSOCIATION18DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEHommageà Michel MISSONM A R C E L D A R G E N T , B O U R G M E S T R EConseiller communal depuis1971, Michel Misson avaitexercé à Aiseau-Presles, lafonction d’Echevin de l’instructionde 1983 à 1984, avant de remplacer àla tête de la commune, le regrettéHortent Moraux et ce, jusqu’en 1989.Depuis, il continuait à s’acquitter deses responsabilités communalesavec une régularité et un sérieux quiforcent le respect. Comment expliquerune telle persévérance ? Lesens du devoir sans doute ! L’amourde son village, de ses gens et de sonfolklore aussi.Membre du comité de la MarcheSaint-Martin, il y a exercé les fonctionsde secrétaire dès 1971 et ce,jusqu’au début des années 80. Il étaitavec Jean Misson, son frère, StéphaneViseur, Franz Blase, Jean-MarieBruart, Jean-Pierre Patart et RobertBoseret, de ceux qui ont relancé laMarche. Dans les rangs, il assumaitavec le sérieux qui le caractérisait, lacharge de sergent-sapeur, chargequ’il a quittée en 1987. Mais siMichel Misson aimait le rythme desfifres et tambours, et le fracas desdécharges de tromblons, il appréciaitle calme qu’on trouve au bordde l’eau, des étangs et des rivières.La pêche était pour lui une passion.Depuis 25 ans, il présidait aux destinéesde la société “les Alevins”, véritablemonument de notre vie associative,et il ne manquait jamaisl’occasion de mettre en valeur notrepatrimoine naturel et la Biesme enparticulier. Nature, folklore, engagementcommunal, Michel Missonétait un homme complet et on devinecombien il a pu donner aux générationsd’enfants de l’Ecole Saint-Barthélemy à Châtelineau, où il aexercé toute sa carrière d’instituteur.En tant que “Premier responsable” dela commune, je remercie Michelpour tout ce qu’il a fait et je lui souhaite“bon voyage”. Là où il va, je saisqu’on l’attend.❏POMPES FUNEBRESLAMBOT-DONATITéléphone 071 501 6062 FUNERARIUMSSalons mortuaires à la disposition des famillesRue de Villers 47 • B-6010 COUILLETAvenue Albert 1 er 25 • B-6280 GERPINNESTOUTES FORMALITES • INCINERATION


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET19MEUSELe décèsde Jules GOFFAUXM A R C B L A I M O N TAllocution prononcée lors desfunérailles de Monsieur JulesGOFFAUX, Président d'honneur dela Marche Saint-Laurent de Sart-Saint-Laurent, le mercredi 20février 2002 .Une famille est en deuil, carelle vient de perdre unépoux, un père et un grandpère.A cette famille ici rassemblée,les Marcheurs de saint Laurent,orphelins de leur père fondateur,tiennent à exprimer toute leur sympathieattristée et leurs condoléancesles plus sincères.Profondément attaché à sa région, àsa langue et à son folklore par desracines solides, Jules a trouvé laforce, à une époque ou le mot deconfort n’avait qu’un aspect toutrelatif pour mener de front une vieprofessionnelle souvent ingrate etremplie de durs labeurs, une viefamiliale ainsi qu’une vie socialeintense toute consacrée au servicedes autres.Fils du Sart, il a appris très jeune àconnaître notre folklore dans unefamille où l'on cultive la tradition.Aussi est-ce avec joie qu'en 1963 ilrépond à l’appel de son ami AugusteGanhy et entre au sein du comitéde la Marche annuelle qui se crée enl'honneur de saint Laurent. Danscette société d'hommes vrais, lesembûches sont nombreuses : intérêts,passions, convoitises, tempêtesmais à capitaine courageux riend'impossible et la traversée se poursuiten privilégiant toujours l'intérêtgénéral. Pendant plus de trente ans,il y remplit les fonctions de Présidentet d'adjudant, fonction assuméepar sa famille depuis plus d'unsiècle. Et dans ces tâches il excelle,aidé en cela par une autorité naturelleempreinte de bonhomie, goûtantprofondément le plaisir de la rencontreet développant une qualitéessentielle devenue rare de nosjours: l'écoute des autres.C'est dire si son départ en 1994 nouslaisse totalement désemparés maissa présence souriante parmi lepublic dans les éditions suivantes denotre sortie du quinze août nousremet du baume au cœur. La Saint-Feuillen 1998 le voit à la satisfactiongénérale et fidèle à sa promesse réintégrernos rangs dans son peloton deprédilection : les zouaves et ce poursa onzième participation ! En 2000enfin, il se voit fêté pour soixanteannées de Marche par l'Associationdes Marches folkloriques de l'Entre-Sambre-et-Meuse. Mais la dernièreimage que nous garderons de luidans nos cœurs, c'est celle d'un amiému mais commandant d'une maintoujours sûre la décharge généraleclôturant la procession du matin du15 août 2001.Enfant de Sart-Saint-Laurent, àl’issue de cet office, tu reposerasprès de nous dans cette terre qui t’avu naître et d'où, nous l'espérons tucontinueras à veiller sur les tiensainsi que sur notre Marche.Au nom de tes amis Marcheurs,nous souhaitons te dire en cet instant: "A bientôt Jules et merci !"❏


ASSOCIATION20DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSECostumes militairesPlus d'un siècleau service des MarcheursMAISONLECLERCQRue des Ecoles 14 • B-5651 TARCIENNETél. 071 213 824 • Fax 071 218 197L’arrêt au “Caillou”C L A U D E D E L V A U XAu cours de notre parcours deMarcheur de la Sainte-Rolende,il nous arrive, à unendroit précis, de poser un acte particulierque le Marcheur profane,dans sa logique cartésienne, ne comprendpas. A ses questions : pourquoiceci ? pourquoi ici ? Nous nepouvons répondre que comme nosAnciens : parce que nous l’avonstoujours fait, parce que c’est la tradition.Ces petites traditions que nousessayons avec énergie de garder toujoursvivaces sont la Tradition.Un exemple en est notre arrêt auCaillou que le Marcheur de Villers-Poterie ne manquerait pour rien aumonde. Où se situe le Caillou ? Al’entrée de Gerpinnes en venant deVillers, sur la droite de la rue LucienFrançois, 40 mètres avant la fermePhilippe. Quand a lieu cet arrêt ?Dans la nuit du dimanche au lundide Pentecôte. En effet, vers uneheure du matin, le Corps d’office etla batterie partent de la Figotteriepour le Réveil. Au fur et à mesurequ’ils traversent le village, Marcheurset civils se joignent à eux.Arrivés au Calvaire, ils prennent desflambeaux et à la lueur de ceux-ci, sedirigent vers Gerpinnes. En vertud’un privilège ancestral, ils vont“sortir la procession”, selon le langagepopulaire.Revenons à notre troupe traversant lacampagne entre Villers et Gerpinnes.Arrivé au Caillou vers 2h15, le tambour-majorarrête sa batterie. L’adjudantmonte alors sur le muret, derrièrele Caillou et verse un verre degoutte aux Marcheurs et aux civils.Chacun prend son verre, pose unpied sur le Caillou et dit “A l’annéequi vient”, en wallon naturellement.C’est pourquoi les anciens Marcheursl’appellent le “Caillou de l’année passée”.La troupe se remet en route versl’église de Gerpinnes en jouant toujoursle Réveil. A celui-ci succéderont“Gerpinnes” et “la Grande” en remontantla Halle. Un premier devoir estaccompli si l’arrivée a lieu avant ledébut de la messe à 3 heures.A l’issue de celle-ci, le tambourmajorde Gerpinnes remet la canne


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET21MEUSEde sainte Rolende au tambour-majorde Villers qui commande le “rigodon”et la procession s’ébranle sousle commandement des officiers deVillers-Poterie au pas ordinaire. A laQuairelle, le tambour-major de Villersremet la canne à celui de Gerpinnesqui continue sa route versHymiée. Les tambours de Villersbattent le pas ordinaire pendant quela croix et les reliques défilentdevant eux.Les Villersois, Marcheurs et civils neparticipant pas à la procession,reprennent le chemin de Villers aupas accéléré. Arrivés au Caillou, ilsboivent à nouveau un verre de goutte,satisfaits du devoir accompli, lecœur empli de l’espoir de pouvoirrecommencer “l’année qui vient”.Rentré à Villers à 5 heures, le Marcheura le temps de déjeuner, fairesa toilette et s’apprêter pour l’appelde 8 heures. La journée sera encorelongue...Voici une anecdote pour agrémentercet article. Entre les deux “dégustations”,l’adjudant déposait ses bouteillesentamées derrière le Caillou,bien au frais dans l’herbe. Arriva cequi devait arriver : des esprits facétieuxet assoiffés vidèrent les bouteillespendant que les Villersoisremplissaient leur devoir de Mar-(suite page 22)B U R E A U D E C O U R T A G ECOLLIN-PAREZASSURANCES - PRETS - PLACEMENTSTARIF AUTO TRES AVANTAGEUX POUR LES MARCHEURSDE L’ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSE DE PLUS DE 30 ANSRue Marin 3 - 6200 CHATELETTél. et fax 071 387 654


ASSOCIATION22DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEL’ARRET AU “CAILLOU” (suite de la page 21)cheurs. La déception de manquer degoutte fut tempérée par la gaietécausée par la réaction offusquée del’adjudant piégé ! Depuis lors, cesbouteilles de la récompense attendenten sécurité dans la voiture del’adjudant.Dans un prochain article, nous évoqueronsà nouveau le Caillou. Quel-le est sa raison d’être ? Est-ce toujoursle même Caillou ?Tout renseignement, même anodin,est le bienvenu auprès de C. Delvaux,rue Léon Bernus 42 à 6000Charleroi ou au 071 33 14 98.❏Thuin,troisième dimanche de maiB R U N O M A R C H O U LLorsque les premiers beaux joursde mars font monter les parfumsdes terres réchauffées,que l’air se respire à pleins poumonset que la nature se réveille, untrouble, une étrange excitation sepropage à travers la ville. “Bî râdSaint-Roch!”. Après le cassage duverre de la Compagnie Saint-Roch, latension se fait de plus en plus vive. Ilfaut tout préparer, nettoyer la ville,FlamandNewAvec le sourirepour accueil et la qualitépour servicerepeindre, tondre et planter, commanderles uniformes, voir Monsieurle curé, essayer les fusils, habituerles chevaux au bruit, réunir lesbatteries et tant de choses encore...Samedi de Saint-Roch : Les tartessont au four, les vitoulets cuits, lestonneaux des cantinières pleins à rasbord, les fusils et tromblons astiqués,les cuivres brillent, les pantalonset tabliers blancs fraîchementrepassés. Tout est prêt ? Les damess’interrogent. Les hommes s’énervent,“pestèlent”. On scrute le ciel,mais il fera beau, il fait toujoursbeau à Saint-Roch. Les portess’ouvrent en grand. On va de maisonen maison, on mange, on boit,TextilesNous vous proposons !nos articles de textilede tous âgespour le JOURPulls - Pantalons - JupesChemisiers - Sous-vêtements…comme pour la NUITPyjamas - Robes de nuitArticles de literie - Etc…Sans oublier ! Nos pantalons blancs de Marche (diolen - coton)Gants de coton blancs - Capes plastiques transparentesRue Histace 1a - GERPINNES-CENTRE - Tél. 071 504 291


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET23MEUSEon rit de tous les tracas de l’année.Dès vingt heures la ville se remplitdes batteries des Compagnies et demilliers de familles pour le tir descampes. La retraite aux flambeauxdémarre et traverse tous les quartierspour terminer au monumentdu Marcheur. “D’allons couchîe, yfaut yesse en forme demain...”Dimanche de Saint-Roch : Dès midi,toutes les Compagnies se rassemblentau “Chant des oiseaux” : Mousquetaires,Sapeurs, Voltigeurs, Grenadiers,Pompiers, Zouaves, Escadrons,Chasseurs, Flanqueurs, Fanfares,Tromblons, près de 2000 soldats.Bataillon carré des 500 hommes de laCompagnie Saint-Roch, premièredécharge générale et première petitegoutte. Départ de la Marche à treizeheures, Ville Haute, passage et feu defile à l’église Notre-Dame d’el Vaulxd’où la procession religieuse démarreraaprès le passage des hommes,Ville Basse, le Foussin et montée auxWaibes. Arrêt. L’ambiance monted’un sacré cran ! Retour sur la ville,rue ‘t Serstevens puis la chapelleSaint-Roch et le feu de file où chaquefusil ou tromblon essaye de hurlerplus fort que son voisin. “Chargez àvolonté” a dit l’officier.Voici déjà la rentrée, la foule immense,les odeurs de poudre, de goutte etde bière, la fanfare qui joue “Entre-Sambre-et-Meuse”, la tribune aux personnalitéset saint Roch, heureux,sans aucun doute, qui regarde défilertous ces soldats qui, avec un émoisincère, lui rendent les honneurs.Lundi de Saint-Roch : A l’aube, lesbatteries et les corps d’office sillonnentla ville afin de réveiller etd’appeler les Marcheurs pourl’offrande à saint Roch et la messemilitaire. Sortie de l’office, monumentau Marcheur, chapelle Saint-Roch et visite du dernier quartier deThuin : la Maladrie où maintes chapellesseront visitées. Retour sur laville, les tromblons se déchaînent etles vallées retentissent. Pire qu’unorage d’été ! Au travail, les cantinièresne savent plus à quel saint sevouer. Les officiers rassemblent leshommes. On remonte la ville pour ledernier bataillon carré sur la placedu Chapitre. Remise des médaillesaux vétérans, salués par de fameusesdécharges. L’air est bleu de fumée etles gosiers asséchés. La Saint-Rochofficielle est terminée. Que commencentdonc la fête et ses ripailles !Ce soir, cette nuit ou demain, repus,fatigués, la tête pleine de bruits et desouvenirs ils se diront : “c’esteu coune bî belle Saint-Roch”.La fête est finie. “Bî râd Saint-Roch !”❏Deux Américainsà Villers-Poterie(suite... et pas fin)L U C R O M A I NL’an dernier, je vous contais ences pages la première Pentecôtede Barry Weinberger, uncitoyen des Etats-Unis ayant rallié lesrangs du peloton des Voltigeurs de laCompagnie Sainte-Rolende de Villers-Poterie.Notre ami était repartiles yeux pleins d’images et la têteemplie de souvenirs.Lors de la Pentecôte 2001, Barry étaitbien sûr de retour (n’avait-il pas promis,le pied sur le Caillou, d’y revenirun an plus tard en prononçant le tra-(suite page 24)


ASSOCIATION24DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEDEUX AMERICAINS A VILLERS-POTERIE (suite de la page 23)ditionnel serment : “A l’année quivient...” ?). Mais il n’était pas revenuseul. En effet, notre contingent américainse voyait doublé par l’arrivée dePaul Lydick, une autre sympathiquerecrue venue en droite ligne de Jacksondans le New-Jersey. Paul frétillaitd’impatience à l’idée de découvrir, àson tour, notre magnifique folklorede l’Entre-Sambre-et-Meuse car Barryn’avait cessé pendant un an de luirelater son expérience parmi nous etde lui montrer ses souvenirs immortaliséssur pellicules.Et Paul ne fut pas déçu ! Oh que non...Le vendredi, il vécut à son tour laremise des “costumes” se terminanttard dans la nuit villersoise. Ses premierspas de Marcheur il les fit àBruxelles au sein de la délégation denotre village qui parada pour le petitJulien; il défila ensuite le dimanchedans les rues de Villers avant dedécouvrir toute la magie et l’émotionPaul Lydick se trouve en bas à l’extrême gauchetandis que Barry Weinberger se tient en haut à l’extrême droite


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET25MEUSEde la sortie de la châsse de sainteRolende la nuit du dimanche aulundi à Gerpinnes.Vinrent ensuite les rentrées de Villersle matin et de Gerpinnes l’après-midioù notre nouvel ami put se rendrecompte de l’ampleur et de la ferveurde notre Marche de la Pentecôte.Le mardi, après la messe militairecélébrée par notre tant apprécié ethélas regretté Père Bruno, Paul imitaBarry et se laissa emporter par labonne humeur et la fraternité caractérisantle mardi de Pentecôte. Il butmaintes petites gouttes et leva biendes verres de bière belge, emmenépar quelques “monuments” de notreCompagnie qui eux aussi avaientbien “adopté” nos amis du Pays del’Oncle Sam.Le soir venu, tous deux participèrentà l’enterrement de la Pentecôte lorsdu traditionnel “ballot” où Paul eutmême l’honneur de souffler la dernièreflamme et de clore ainsi laMarche 2001.Le mercredi matin, le réveil fut plusdouloureux mais le souvenir de tousces merveilleux moments vécusensemble eut tôt fait de chasserfatigue et mal de tête.Paul avait été à la hauteur, il avait“marché” dignement tel un vieil habituéet manié le tromblon comme unancien, il avait suivi les traces deBarry. Paul était lui aussi tombéamoureux de notre folklore et notredévotion à sainte Rolende l’avait profondémenttouché.L’an prochain ils seront à nouveauprésents, cela ne fait aucun doutecar leur attachement à notre villageet à nos traditions est digne des plusfervents d’entre nous.❏Pentecôte 1966.Jean-Marie Paquet qui fut Sergent-Sapeur,Adjudant et Président de la CompagnieSainte-Rolende de Joncretet son oncle Jean, 78 ans et Tromblondans la dernière “guérite”LOCATIONDECOSTUMESMILITAIRESEts Simons-TenretRue E. Jacques 1B-6280 GERPINNESTél. et fax 071 501 372Magasin ouvert de 9 à 12h et de 13 à 19hLe samedi jusqu’à 17h - Fermé le dimanche


ASSOCIATION26DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEDans nos sociétés :CHAMBORGNEAU :15 e anniversairedu Peloton des Grenadiers du Baty• Samedi 13 juillet 2002• Invitation de participation aux drapeaux des Marches affiliéesVIRELLES :25 e anniversairede la Marche Notre-Dame de Lumière• Dimanche 14 juillet 2002• invitation aux drapeaux des Marches à rejoindrela Compagnie de l’AssociationHANZINNE :50 e anniversaire de la Fanfare “L’Avenir”• Festivités particulières les 13 - 14 - 15 septembre prochains• Octroi du titre de “Société Royale”E M.j.lectricité scriINSTALLATIONS • TRANSFORMATIONSPARLOPHONESJacques MAUDOUXQuartier de la Fontaine 11 • 5620 Hemptinne (Florennes)Tél. 071 666 052 • Fax 071 668 520


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET27MEUSEJBGVfabrique- Réalise copie de canons français et anglais- Dépanne et répare tous attelages hippomobiles- Fabrication de roue en bois selon tradition- Marché d’affûts d’occasion ou d’origine- Pièces françaises Gribauval d’origine- Location et vente de canons facticesBonnes référencesMenuiserie Manuel QUERTINMONTRue Bois Saint-Jean 82 • 5646 STAVE (METTET)Tél. 071 72 63 34 • Fax 071 77 63 34IX e Centenairede la reconnaissancede la saintetéde RolendeUrgent appel à tousRecherchons en prêt ou en don toussouvenirs (livres, images, objets...)liés au culte de sainte Rolende(Rolande) et toutes autres imagesreligieuses pour servir dans le cadred’une exposition organisée en l’égliseSaint-Michel à Gerpinnes en mars2003.Un tout grand merci pour votreaide.Les panneaux historiéset les statuettes ornementalesde la châsse de sainte RolendeVoir la châssecomme un livred’histoire...CONFERENCEde Madame Claudine Lejeunele 11 mai 2002 à 18h30Eglise Saint-Michel de GerpinnesOrganisation de l’asbl 4 e Centenairede la châsse de sainte Rolende.La conférence sera suivie d’unerencontre-barbecue dans le jardinde la cure de Gerpinnes.Pour tout renseignement complémentaire,veuillez vous adresser à la cure deGerpinnes, (Père Joseph Vennix) placedes Combattants 3, tél. 071 50 62 43.❏


ASSOCIATION28DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEFrédéric Declercq, Officier Porte-Drapeau de la Marche Saint-Roch à Chastrès,et Syndia Reuter ont uni leur destinée à Chastrès le 23 juin 2001,escortés d’une imposante délégation de la Marche Saint-Roch.CDen venteau prix de15 €Par versementde la somme de 17 €(15 € + 2 € de frais de port)au compte 260-0259101-83de l’asblMUSEE DES MARCHESFOLKLORIQUESDE L’ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSEContact :André SAINTHUILE • Rue de la Paix 4a • 6200 CHATELETTél. 071 39 23 91


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET29MEUSEA l’heure des tambourset des fifresS E L O N C H A R L E S C L O C H E R I E U X( a v e c m i s e à j o u r )Saint Fiacre fêté à TarcienneFiacre est un moine irlandais, venuévangéliser la région de Meaux, enFrance, au VII e siècle.Retiré dans un ermitage, il cultive unpotager afin de nourrir les pauvres.La légende raconte que pour sedéfaire de brigands, après avoirimploré l’aide divine, il est recouvertd’une lèpre qui les fait fuir et quidisparaît aussitôt. Ce sont les raisonspour lesquelles les jardiniers et lesmaraîchers l'honorent et qu'on l'invoquecontre la peste, les maladiesde la peau et les cancers.Au XVII e siècle, le culte de saintFiacre est très en vogue à la Cour deFrance et ce sont très probablementles troupes de Louis XIV qui l’introduisentdans nos régions, notammentlors du siège de Charleroi en1667. Une chapelle Saint-Fiacre setrouve toujours en retrait du "BoulevardTirou" et plusieurs commercesévoquent encore son nom.Fête au calendrier : 30 août.Dicton : "A la Saint-Fiacre, soleilardent pour 8 jours seulement".Qu’appelle-t-on les "maux Saint-Fiacre" ? Les hémorroïdes.Jadis : A sainte Rolende et à saintOger, la dévotion populaire adjoignaitsaint Fiacre.La visite aux trois endroits – Gerpinnes– Hanzinne et Tarcienne –constituait même, paraît-il, un pèlerinagespécial qu’on appelait "alleraux trois saints".(Joseph Roland : escortes armées etMarches folkloriques)Marche :• existe depuis 1856 ;• le premier week-end de mai ;• lance officiellement la saison desMarches de l’Entre-Sambre-et-Meuse ;• passage des places pour le corpsd’office : aux enchères, tous les 3(suite page 30)CHATELET-CENTREPlace du Perron 76200 CHATELETTél. 071 380 155Fax 071 402 453www.fortisbank.comSolid partners, flexible solutions


ASSOCIATION30DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEA L’HEURE DES TAMBOURS ET DES FIFRES (suite de la page 29)ans, le 3 e week-end de septembre (en2002 - 2005 - 2008 ... );• passage des places pour les 3 cantinièreset les 2 vivandières : auxenchères, tous les ans, au terme dela 1 ère sortie du lundi de Pâques;* les 3 cantinières vendent la goutteau profit de la Marche;* les 2 vivandières vendent les souvenirset encadrent les petits sousofficierssous le drapeau;• aucun comité constitué mais uncorps d’office renouvelable tousles 3 ans.Particularités :• costumes du second empire ;• concours de la Fanfare "L’Avenir"d’Hanzinne ;• visite au cimetière militaire duBois de Louvroy.Témoignages sur la Saint-Fiacre :• René Glatigny dans sa correspondancede guerre 1914 – 1918.• Roger Golard : Chroniques desMarches passées.❏armureriebenoît caletDiplômé de l’Ecole d’Armurerie de LiègeRue St-Donat 18 • Zoning Industriel • 5640 METTETTél. 071 77 06 29 • Fax 071 72 83 18abcalet@hotmail.comOuvert tous les jours de 18h30 à 20 h - Sauf le mardi et le jeudiPoudreetamorcesfusils,tromblons,pistolets


ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET31MEUSE6,50 % *sans aucun risque.Votre épargnevous rapporte autant ?Pour une étude gratuite de vos assurancescontactezChristian CaudronRue de Bonsecours 117 - 6224 Wanfercée-BauletTél. 071/81 80 04 - Fax 071/81 83 78www.federale.beDiamant Invest:Pour la seconde fois lauréat des«Trophées de l’Assurance»(* Rendement en 2000 - 3,75% + bonus)L’assureur qui partage tout avec vous,même ses bénéficesTHY-LE-BAUD’HUINMARCHE ST-PIERRE1920/1921Le tambour-majorDésiré Bouchelardet sa famille.De gauche à droite :Adeline BouchelardFélicie Delbart (sonépouse)Delphine Bouchelard.Remarque :voir le tambourinairede droite,la qualité de musicienn’empêche personned’être à la hauteur... !Doc photo collectionPiroux A. - BruxellesPublié avec l’autorisation de MadameDeliège-Haegeman, Thy-le-Baud’huin.


ASSOCIATION32DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSECALENDRIER 2002 (uniquement les Marches affiliées à l’Association)5 mai TARCIENNE Saint-Fiacre12 mai PRY Sainte-RemfroidCHATELET (Faubourg)Saint-Roch (+ Jeune Cie)AISEAUSainte-Marie d'Oignies (1 re sortie)19 mai THUIN Saint-RochMALONNESaint-Berthuin20 mai GERPINNES-CENTRE, HYMIEE, LES FLACHES, JONCRET, ACOZ,VILLERS-POTERIE, GOUGNIES, BIESME, BIESME JEUNESet FROMIEESainte-RolendeHANZINNESaint-Oger et Sainte-Rolende26 mai WALCOURT avec DAUSSOIS Trinité - N.-D. de Walcourt2 juin DAUSSOIS Saint-SacrementBIESMESaint-SacrementBOUSSU-LEZ-WALCOURTSaint-Sacrement9 juin SOLRE-SUR-SAMBRE Saint-MédardMAISON-SAINT-GERARDSaint-Nicolas23 juin AISEAU Sainte-Marie d'Oignies (2 e sortie)LANEFFESaint-EloiMETTETSaint-Jean30 juin BIESMEREE Saint-PierreFLORENNESSS. Pierre et Paul (+ Jeune Cie)MORIALMESaint-PierreVILLERS-DEUX-EGLISESSaint-PierreVITRIVALSaint-PierreTHY-LE-CHATEAUSS. Pierre et Paul (+ Jeune Cie)FRANIERESaint-Pierre7 juillet THY-LE-BAUDUIN Saint-Pierre14 juillet VIRELLES Notre-Dame de LumièreCHAMBORGNEAUN-D de Lourdes - Saint-FerdinandNALINNESNotre-Dame de Bon SecoursROLYSaint-Denis21 juillet FRAIRE Saint-Ghislain (+ Jeune Cie)JUMETSainte-Marie-Madeleine28 juillet HANZINELLE Saint-ChristopheSILENRIEUXSainte-Anne4 août HEMPTINNE Saint-WalhèreGERPINNES-CENTRESaint-Pierre des JeunesVOGENEESaint-André11 août SART-EUSTACHE Saint-RochVILLERS-POTERIESaint-Martin15 août CERFONTAINE Saint-Lambert (+ Jeune Cie)CHASTRESSaint-RochLE ROUXSainte-GertrudeMARIEMBOURGNotre-Dame de la BrouffeSART-SAINT-LAURENTSaint-Laurent18 août ACOZ et LAUSPRELLE Saint-Roch et Saint-FrégoBAMBOISSaint-BarthélemyBEIGNEE avec HAM-SUR-HEURESaint-RochFLOREFFESaint-Roch25 août MARCINELLE Saint-LouisYVES-GOMEZEESaint-LaurentBIESMESaint-MartinCHATELINEAUN.-D. de Rome (+ Jeune Cie)1 septembre LOVERVAL Saint-HubertPONT-DE-LOUPNotre-Dame del Manock8 septembre PONTAURY Saint-AntoinePRESLESSaint-Remy (+ Jeune Cie)15 septembre WANGENIES Saint-Lambert22 septembre NEVREMONT Saint-Remy6 octobre AISEMONT Notre-Dame20 octobre VILLERS-POTERIE Tour Ste-Rolende des Marcheurs

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