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RAPPORT DE DIAGNOSTIC - douanes de côte d'ivoire

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Actuellement le PVI est assuré par la société française BIVAC, une filiale du groupe Véritas,<strong>de</strong>puis le 7 mai 2004 et se dénomme « Programme Renforcé <strong>de</strong> Vérification <strong>de</strong>s Importations »(PRVI).Ce contrat concernait à l'origine toutes les marchandises à l'importation d'une valeur FOBsupérieure à 500.000 F CFA qui faisaient l’objet d'une inspection quantitative, qualitative etd’une comparaison <strong>de</strong> prix avant embarquement. Une Fiche <strong>de</strong> Renseignements à l'Importation(FRI) était levée au Ministère du Commerce où la société BIVAC était également présente. Unerémunération <strong>de</strong> 0,75 % <strong>de</strong> la valeur FOB était perçue et un minimum <strong>de</strong> 100.000 F CFAappliqué.La fiche <strong>de</strong> renseignements à l'importation était ensuite transférée du Ministère du Commerce à lasociété BIVAC qui la saisissait et l'envoyait au Centre <strong>de</strong> Relations avec les Exportateursconcerné par l'opération (CRE). L'exportateur contactait alors ce centre <strong>de</strong> relations et le contrôleétait réalisé au départ (contrôle physique réel ou simple contrôle documentaire) et un plombBIVAC était apposé sur l'envoi. Ce centre procédait également à une analyse <strong>de</strong> prix, à unevérification <strong>de</strong> la codification tarifaire et une estimation du montant <strong>de</strong>s droits et taxes à payerétait effectuée au vu <strong>de</strong>s documents joints.Une attestation <strong>de</strong> vérification était émise à l'arrivée sur un papier sécurisé à l'ai<strong>de</strong> d'unhologramme. Cette attestation était transférée à l'opérateur par moyens électroniques (EDI) etégalement transférée vers le Sydam grâce à une adaptation technique (moulinette). L'opérateurpouvait alors éditer sa déclaration d'importation et se rendre au bureau <strong>de</strong> douane pour lesformalités.Le bureau d'analyse et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s risques (BAGR) avait été créé le 17 mai 2002 et installédans les locaux <strong>de</strong> la douane au port d'Abidjan. Ce service était rattaché à la direction régionale<strong>de</strong>s <strong>douanes</strong> d'Abidjan. Au moment où le commissionnaire en douane établissait la déclaration etla validait une copie était simultanément adressée à ce bureau.Le bureau analysait la déclaration et donnait <strong>de</strong>s indications, notamment sur la valeur au vu <strong>de</strong>son expérience, qui étaient retenues pour affecter un circuit <strong>de</strong> contrôle à la déclaration. Mais <strong>de</strong>sdifficultés sont apparues pour l'édition simultanée <strong>de</strong>s déclarations et les copies étaient éditéesavec retard et d’une mauvaise qualité. Des difficultés relationnelles sont également apparues dufait d'assez nombreuses falsifications <strong>de</strong> documents qui indiquaient <strong>de</strong>s valeurs différentes ousous-évaluées. Ces difficultés aboutissaient notamment, grâce à l'élaboration <strong>de</strong> faux documentsdouaniers, à <strong>de</strong>s transferts à l'étranger importants. Une réflexion était alors engagée pour lasécurisation <strong>de</strong> la procédure et <strong>de</strong>s documents entre la société BIVAC, la douane, le trésor et lesbanques.Il fut alors décidé <strong>de</strong> créer une Déclaration Anticipée d'Importation (DAI) qui <strong>de</strong>vait sécuriser lesopérations <strong>de</strong> transfert financier et simplifier les opérations puisque ce nouveau document sesubstituait à plusieurs documents anciens (attestation d'importation, attestation <strong>de</strong> renseignementsfinanciers) et constituait un interface sécurisé entre l'administration <strong>de</strong>s <strong>douanes</strong>, l'administrationdu trésor, la banque centrale (BCEAO), la société BIVAC et les banques.Concrètement avant l'importation effective <strong>de</strong>s marchandises l'opérateur va sur le site Sydam etcrée la DAI, un numéro provisoire lui est attribué et il dispose <strong>de</strong> la minute <strong>de</strong> sa saisie pour lasuite <strong>de</strong>s opérations au Ministère du Commerce et à la société BIVAC.45

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