longtemps, d'autres évoquent à mots couverts certains dossiers qu'il sont à traiter ensemble. Au premier rangsont assis les notables invités : les <strong>de</strong>ux députés <strong>de</strong> la ville, le maire <strong>de</strong> le ville, un <strong>de</strong>s vice-prési<strong>de</strong>nts du conseilgénéral, le prési<strong>de</strong>nt du tribunal <strong>de</strong> commerce, le bâtonnier du barreau, mais aussi le prési<strong>de</strong>nt du conseil <strong>de</strong>prud'hommes <strong>de</strong> la ville proche. On note aussi la présence d'une représentante <strong>de</strong>s autorités judiciaires en lapersonne <strong>de</strong> la prési<strong>de</strong>nte du TGI <strong>de</strong> Poitiers <strong>et</strong> d'un magistrat du TI, qui assure la fonction <strong>de</strong> juge départiteurpour le <strong>conseils</strong>.Toutes les places étant prises, je suis contraint <strong>de</strong> rester <strong>de</strong>bout, au fond <strong>de</strong> la salle, à côté <strong>de</strong> quelques personnesn'ayant pas pu non plus trouver <strong>de</strong> place <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux greffières, dont l'une est très jeune <strong>et</strong> pour qui c<strong>et</strong>te rentréesolennelle est une première : elle semble curieuse, avi<strong>de</strong> <strong>de</strong> voir ce qu'il se passe, mais reste en r<strong>et</strong>rait <strong>et</strong> laisse saplace à chaque fois que quelqu'un arrive. Une <strong>de</strong>uxième greffière lui explique ce qu'il se passe <strong>et</strong> fait montre <strong>de</strong>la distance qu'elle juge nécessaire : elle moquera la longueur du discours du prési<strong>de</strong>nt, partira souvent dans sonbureau puis reviendra pour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si la fin est proche...La sonnerie r<strong>et</strong>entit : la rentrée solennelle est en eff<strong>et</strong> juridiquement assimilée à un bureau <strong>de</strong> jugement. Arriventalors l'ensemble <strong>de</strong>s acteurs : le procureur, dans sa robe ornée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux médailles <strong>et</strong> fermée par une ceinturegrenat, probablement la tenue d'apparat ; le vice-prési<strong>de</strong>nt sortant, salarié, <strong>et</strong> le prési<strong>de</strong>nt sortant, employeur,puis la greffière en chef <strong>et</strong> une autre greffière, en robe elles aussi. Le prési<strong>de</strong>nt lit le rapport sur l'annéeprécé<strong>de</strong>nte : il insiste sur le faible taux d'infirmation en appel <strong>et</strong> sur le p<strong>et</strong>it nombre <strong>de</strong> jugements envoyés audépartage ; il rappelle la discussion actuelle avec l'ordre <strong>de</strong>s avocats du barreau <strong>de</strong> Poitiers pour signer un accordqui réduirait le nombre <strong>de</strong>s renvois. Il évoque enfin la participation du conseil aux « Journées <strong>de</strong> la justice », <strong>et</strong>notamment à la table-ron<strong>de</strong> sur le droit économique <strong>et</strong> social, qui a réuni la justice consulaire, les prud'hommes<strong>et</strong> le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s <strong>entre</strong>prises. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ensuite au procureur <strong>de</strong> faire ses réquisitions. Sur le ton <strong>de</strong> la louange,celui-ci évoque l'histoire <strong>de</strong> la prud'homie <strong>et</strong> son utilité, dans un cadre très général, <strong>et</strong> il loue plus précisémentl'efficacité du conseil <strong>de</strong> Poitiers. Mais à la fin <strong>de</strong> son discours, il confond le prési<strong>de</strong>nt <strong>et</strong> le vice-prési<strong>de</strong>nt parcequ'ils ont le même prénom !La cérémonie gagne en solennité lorsque la greffière en chef lit le procès-verbal <strong>de</strong> l'assemblée générale qui aconduit à l'élection du nouveau prési<strong>de</strong>nt <strong>et</strong> <strong>de</strong>s nouveaux prési<strong>de</strong>nts <strong>et</strong> vice-prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> section, ainsi que <strong>de</strong>la formation <strong>de</strong> référé. Puis le vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>et</strong> le prési<strong>de</strong>nt se lèvent, échangent leur place <strong>et</strong> leur place. F.P.<strong>de</strong>vient ainsi le nouveau prési<strong>de</strong>nt du conseil <strong>de</strong> prud'hommes <strong>de</strong> Poitiers. <strong>Les</strong> photographes <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux quotidiensrégionaux immortalisent le moment.Visiblement ému, F.P. fait un discours très construit, avec <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s oratoires recherchés mais un peu désu<strong>et</strong>s. Ilcommence par rappeler la mémoire <strong>de</strong> trois anciens conseillers décédés c<strong>et</strong>te année, en insistant sur le fait qu'ilstravaillaient dans l'ombre <strong>et</strong> sans jamais évoquer leur goût ou leurs motivations pour l'activité prud'homale. Puisil enchaîne sur un second souvenir, celui <strong>de</strong>s questionnaires reçus l'année <strong>de</strong>rnière à la même époque, <strong>et</strong> quiavaient été fabriqué par le CNRS <strong>et</strong> quatre universités (dont celle <strong>de</strong> Poitiers, revendique-t-il avec fierté). Ilévoque les réticences à remplir ce questionnaire, notamment leur partie politique <strong>et</strong> religieuse, mais, nousmontrant d'un signe du bras, affirme l'importance <strong>de</strong> ce questionnaire, le plaisir qu'il eu lors du colloqued'entendre <strong>de</strong>s universitaires parler <strong>de</strong>s conseillers prud'hommes <strong>et</strong> <strong>de</strong> leur rôle ingrat, profondément méconnuvoire méprisé. Il annonce aussi une réunion informelle dans laquelle nous pourrions présenter les résultats <strong>de</strong>l'enquête. Au total, l'insistance sur notre travail aura duré environ un tiers du discours, ainsi que le fameuxaccord <strong>entre</strong> le conseil <strong>et</strong> le barreau. Tout au long <strong>de</strong> son discours, il insiste sur c<strong>et</strong>te méconnaissance, <strong>et</strong> mêmec<strong>et</strong>te absence <strong>de</strong> reconnaissance dont on fait preuve pour les conseillers prud'hommes, alors même qu'ilsexercent leur activité avec désintéressement <strong>et</strong> abnégation. Ce qui lui perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> revenir ensuite – commel'ensemble <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts salariés c<strong>et</strong>te année, j'imagine – sur la question <strong>de</strong>s vacations <strong>et</strong> du temps passé à laréd<strong>action</strong> du jugement. Comme l'ont fait son prédécesseur <strong>et</strong> le procureur, il remercie avec force les greffières –<strong>et</strong> en particulier la greffière en chef – pour son ai<strong>de</strong>, tout en notant les conditions difficiles dans lesquelles ellesexercent leur travail.On voit le lien substantiel <strong>de</strong>s prud'hommes avec l'appareil judiciaire <strong>de</strong> plusieurs manières.<strong>Les</strong> prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> <strong>conseils</strong> <strong>de</strong> prud'hommes doivent d'abord se plier à l'ensemble <strong>de</strong>s directivesdu ministère <strong>de</strong> la justice concernant les politiques <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation judiciaire : améliorer la« qualité » <strong>de</strong> la justice <strong>et</strong> rationaliser les moyens, mais aussi participer aux opérations <strong>de</strong>communication <strong>de</strong>stinées à « ouvrir » la justice sur la cité. <strong>Les</strong> <strong>conseils</strong> <strong>de</strong> prud'hommes sontassuj<strong>et</strong>tis aux mêmes impératifs <strong>et</strong> aux mêmes préoccupations que les autres tribunaux,notamment en matière <strong>de</strong> résultats chiffrés, qui perm<strong>et</strong>tent d'évaluer la « performance » <strong>de</strong> la58
justice prud'homale <strong>et</strong> d'en mesure le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> « qualité » 153 . Même attention à la « durée » <strong>de</strong>sprocédure, même souci <strong>de</strong> faire face aux restrictions budgétaires, même volonté <strong>de</strong>désenclaver la justice par rapport au reste <strong>de</strong> la société : les <strong>conseils</strong> <strong>de</strong> prud'hommes sont unejustice comme une autre, <strong>et</strong>, ainsi que nous le montrerons ensuite, les greffiers sont lestémoins <strong>et</strong> les acteurs centraux <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te intégration à l'ordre judiciaire.Un prési<strong>de</strong>nt d'un grand conseil explique ainsi sa proximité avec la hiérarchie judiciaire : « <strong>Les</strong>prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> <strong>conseils</strong> <strong>de</strong> prud'hommes m<strong>et</strong>tent ainsi en valeur leur activité d'administrationjudiciaire, comme ce prési<strong>de</strong>nt d'un grand conseil : « On a un rôle au niveau <strong>de</strong>s relations <strong>entre</strong> leconseil <strong>de</strong> prud'hommes <strong>et</strong> les autorités judiciaires( ...) on est en relations avec le procureurgénéral, voire le ministère s'il y a <strong>de</strong>s difficultés (...) Le prési<strong>de</strong>nt a aussi ce rôle <strong>de</strong>représentation <strong>de</strong> la juridiction prud'homale auprès d'un certain nombre <strong>de</strong> corporations quitournent autour du droit. »A l'instar <strong>de</strong> celui-ci, <strong>de</strong> nombreux prési<strong>de</strong>nts ont une attitu<strong>de</strong> assez ambivalente avec lahiérarchie judiciaire : Comme on va le voir, les décisions <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> cour sont vivementcritiquées, le ministère <strong>de</strong> la justice est l'obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> sarcasmes <strong>et</strong> <strong>de</strong> mouvements <strong>de</strong> colère. Maisdans le même temps, la proximité avec les représentants <strong>de</strong> l'ordre judiciaire <strong>et</strong> avec les autresprofessionnels du droit est recherchée <strong>et</strong> souvent présentée comme une forme <strong>de</strong> fierté,comme si ils avaient enfin le sentiment « d'en être » ; les rencontres avec le procureur ou leprési<strong>de</strong>nt du TGI, certes rares, donnent symboliquement à ces prési<strong>de</strong>nts un rôle <strong>de</strong>professionnel du droit qui est valorisant <strong>et</strong> m<strong>et</strong> en valeur leur « bonne volonté judiciaire »,souvent liée à leur trajectoire sociale <strong>et</strong> scolaire antérieure 154 .Plus encore, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s missions d'administration <strong>de</strong> la justice qu'exercent les prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong><strong>conseils</strong> <strong>de</strong> prud'hommes, les rituels judiciaires comme la rentrée solennelle ou la prestation<strong>de</strong> serment 155 sont incontestablement <strong>de</strong>s moments <strong>de</strong> réinvestissement <strong>de</strong> l'appartenance <strong>de</strong>s<strong>conseils</strong> à la justice. Dans c<strong>et</strong>te perspective, <strong>et</strong> même si ces moments peuvent parfoisperm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> présenter aux autorités judiciaires <strong>de</strong>s revendications concernant laprud'homie 156 , la simple présence du procureur, qui plus est avec ses habits d'apparat, rappelle,au moins symboliquement sinon provisoirement, la suprématie <strong>de</strong> la logique judiciaire sur lesautres types <strong>de</strong> légitimité.2. Une justice mise en difficulté ? <strong>Les</strong> affrontement symboliques avec lesavocatsC<strong>et</strong>te appartenance formelle à l'ordre juridictionnel, <strong>et</strong> en particulier au civil, n'est pourtantpas si évi<strong>de</strong>nte, <strong>et</strong> en tout cas n'équivaut pas à l'intégration dans le champ judiciaire, ou, ditautrement, le « mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la prud'homie » n'est pas entièrement intégré au « mon<strong>de</strong>judiciaire », formé par <strong>de</strong>s professionnels du droit, qui partagent <strong>de</strong>s intérêts liés audéveloppement d'une justice « normale », c'est-à-dire fondée sur la toute puissance <strong>de</strong> laprocédure, sur le dogme <strong>de</strong> la légitimité judiciaire acquise par le diplôme <strong>et</strong>/ou le concours (<strong>et</strong>non par l'élection, par exemple) 157 . De fait, une observation dans la durée perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> saisir, à<strong>de</strong> multiples reprises, c<strong>et</strong> éloignement <strong>de</strong>s <strong>conseils</strong> <strong>de</strong> prud'hommes face au modèle <strong>de</strong> justice,153Emmanuel Breen (dir.), Evaluer la justice, Paris, PUF (« Droit <strong>et</strong> justice »), 2002.154Cf. <strong>de</strong>uxième partie, chapitre 3.155En toute logique, ces cérémonies ont lieu à l'entrée en fonction <strong>de</strong>s nouveaux conseillers, après les élections.Par conséquent, il ne nous a pas été donné d'y assister.156On peut citer par exemple un article <strong>de</strong> presse du Parisien présentant l'emménagement <strong>de</strong>s conseillers dans <strong>de</strong>nouveaux locaux : « le changement <strong>de</strong> décor s'imposait. Chaque année, à l'occasion <strong>de</strong> l'audience solennelle <strong>de</strong>rentrée, les prési<strong>de</strong>nts dénonçaient l'état <strong>de</strong> dégradation <strong>de</strong>s locaux <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te juridiction installée au pied d'unimmeuble <strong>de</strong> l'office HLM. » (Le Parisien du 4 juill<strong>et</strong> 2006)59
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