d’encadrement bénéficiaient d’un droit d’option en pouvant porter leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>vant le tribunal <strong>de</strong> commerce, le conseil<strong>de</strong> <strong>prud’hommes</strong> ou le tribunal d’instance.Si tous les <strong>conseils</strong> avaient un section d’industrie, 75% avaient également une section du commerce, 18% une section <strong>de</strong>l’agriculture. Il n’existait aucune section <strong>de</strong>s professions diverses.Désormais toutes les professions <strong>et</strong> toutes les catégories professionnelles relèveront <strong>de</strong>s <strong>conseils</strong> <strong>de</strong> <strong>prud’hommes</strong> quicomprendront obligatoirement cinq sections : section <strong>de</strong> l’industrie, section du commerce <strong>et</strong> <strong>de</strong>s services commerciaux,section <strong>de</strong> l’agriculture, section <strong>de</strong>s activités diverses, section <strong>de</strong> l’encadrement.Ainsi les <strong>conseils</strong> <strong>de</strong> <strong>prud’hommes</strong> seront compétents sur tous les litiges individuels nés du contrat <strong>de</strong> travail soumis auxdispositions du co<strong>de</strong> du travail quelle que soit l’activité économique <strong>de</strong> l’employeur.Par ailleurs, l’assemblée générale <strong>de</strong> chaque conseil <strong>de</strong> <strong>prud’hommes</strong> pourra proposer au Premier prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Courd’Appel la création au sein <strong>de</strong> section <strong>de</strong> « chambres » structure plus souple pouvant être spécialisée par affaires.3. modification du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> scrutin <strong>et</strong> assouplissement <strong>de</strong>s conditions requises pour l’électorat <strong>et</strong> l’éligibilitéLe scrutin <strong>de</strong> liste à la proportionnelle suivant la règle <strong>de</strong> la plus forte moyenne est substitué au scrutin majoritaire.<strong>Les</strong> salariés <strong>et</strong> les employeurs seront électeurs à partir <strong>de</strong> 16 ans <strong>et</strong> éligibles à partir <strong>de</strong> 21 ans.Mais surtout la participation électorale <strong>de</strong>vrait être favorisée par le déroulement du scrutin à proximité du lieu <strong>de</strong> travail <strong>et</strong>pendant le temps <strong>de</strong> travail (maintien <strong>de</strong> la rémunération) <strong>et</strong> l’établissement <strong>de</strong>s listes électorales sera facilité grâce auxrenseignements qui seront transmis aux mairies par les employeurs.4. amélioration du statut <strong>de</strong>s conseillers <strong>prud’hommes</strong>Afin d’assurer une meilleur protection <strong>de</strong>s conseillers <strong>prud’hommes</strong> dans l’exercice <strong>de</strong> leurs fonctions, il est prévu que lelicenciement d’un conseiller salarié en fonctions ou ayant cessé l’exercice <strong>de</strong> ses fonctions <strong>de</strong>puis moins <strong>de</strong> six mois nepourra intervenir que sur décision du bureau <strong>de</strong> jugement présidé par le prési<strong>de</strong>nt du tribunal <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> instance.La loi pose aussi le principe selon lequel la formation <strong>de</strong>s conseillers <strong>prud’hommes</strong> est organisée <strong>et</strong> financée par l’Etat. Ac<strong>et</strong>te fin, les conseillers salariés pourront obtenir une autorisation d’absence e six semaines par mandat <strong>de</strong> six ans. Lorsquel’employeur maintiendra la rémunération obligatoire <strong>de</strong>s <strong>action</strong>s <strong>de</strong> formation professionnelle (art. L.950-2 du Co<strong>de</strong> dutravail).Enfin le régime <strong>de</strong>s vacations versées aux conseillers sera modifié. Leur taux, qui sera fixé par décr<strong>et</strong> tiendra compte <strong>de</strong> laperte <strong>de</strong> rémunération subie par les intéressés pour le temps passé aux différentes séances du Conseil.5. transfert à l’Etat <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong>s <strong>conseils</strong> <strong>de</strong> <strong>prud’hommes</strong> actuellement à la charge <strong>de</strong>scommunesJusqu’à présent, les collectivités locales supportaient les frais <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong>s <strong>conseils</strong> <strong>de</strong> <strong>prud’hommes</strong>.<strong>Les</strong> frais <strong>de</strong> personnel sont pris en charge par l’Etat en <strong>de</strong>ux étapes : à compter du 1 er janvier 1979 pour els secrétaires <strong>et</strong>secrétaires adjoints qui seront dotés d’un statut comparable à ceux <strong>de</strong>s greffiers en chef <strong>et</strong> secrétaires greffiers <strong>de</strong>s cours <strong>et</strong>tribunaux <strong>et</strong> à compter du 1 er janvier 1980 pour les autres personnels.<strong>Les</strong> frais <strong>de</strong> fonctionnement (<strong>entre</strong>tien, matériel, documentation, <strong>et</strong>c.) seront pris en charge à compter <strong>de</strong> 1980 au fur <strong>et</strong> àmesure <strong>de</strong> l’installation <strong>de</strong>s <strong>conseils</strong> <strong>de</strong> <strong>prud’hommes</strong>.Toutefois le local restera fourni par le département (ou la commune)Etonnamment, malgré l’ampleur <strong>de</strong>s champs couverts <strong>et</strong> <strong>de</strong>s transformations apportés aux<strong>prud’hommes</strong>, c<strong>et</strong>te réforme semble n’avoir guère suscité d’oppositions. Pourtant toutsemblait réuni pour. Comment une telle réforme a-t-elle pu avoir lieu ?Prenant acte <strong>de</strong> la multiplicité <strong>de</strong>s enjeux qui sont au cœur <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te réforme, nous voudrionsmontrer à la fois comment c<strong>et</strong>te réforme <strong>de</strong> 1979 parvient à concilier les différentes logiquesqui sont à l’œuvre <strong>et</strong> comment, paradoxalement, la coexistence <strong>de</strong> ces différentes logiques,loin d’être contradictoires <strong>et</strong> <strong>de</strong> faire obstacle à la réforme <strong>de</strong>s <strong>prud’hommes</strong>, la rend possible.En 1979 on assiste à une intégration <strong>de</strong>s <strong>prud’hommes</strong> dans l’ordre judiciaire qui s’effectueparallèlement avec l’accroissement du rôle <strong>et</strong> <strong>de</strong> la place <strong>de</strong>s organisations <strong>syndicale</strong>s <strong>et</strong>professionnelles au sein <strong>de</strong> l’institution. Mieux, c<strong>et</strong>te judiciarisation, apparemment contrariéepar la présence <strong>de</strong>s organisations <strong>syndicale</strong>s <strong>et</strong> professionnelles dans la gestion <strong>de</strong>s CPH, nepeut s’effectuer que par leur concours, ce qui contribue à un processus <strong>de</strong> syndicalisation <strong>de</strong> lajuridiction.a) <strong>Les</strong> <strong>prud’hommes</strong> : point <strong>de</strong> convergence <strong>de</strong> plusieurs proj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> réforme20
Pour comprendre c<strong>et</strong>te réforme <strong>de</strong> 1979, nous disposions d’archives du ministère du Travail 45contenant différents proj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> loi avec leurs moutures successives <strong>et</strong> <strong>de</strong>s comptes-rendus 46 <strong>de</strong>rencontres <strong>entre</strong> les représentants <strong>de</strong>s organisations <strong>syndicale</strong>s <strong>et</strong> professionnelles <strong>et</strong> les agents<strong>de</strong> l’Etat en charge <strong>de</strong> la question. Grâce à ces procès verbaux détaillés <strong>de</strong>s réunions, nousavons pu r<strong>et</strong>rouver la plupart <strong>de</strong>s personnes 47 qui avaient pris part à ces discussions qui onttrès volontiers répondu à nos questions <strong>et</strong> qui nous ont même ouvert leurs archives privées 48 .Nous avons ainsi interrogé quatre anciens du ministère du Travail <strong>et</strong> cinq <strong>de</strong>s responsablesjuridiques <strong>de</strong>s principales organisations <strong>syndicale</strong>s <strong>et</strong> professionnelles (CNPF, CGC, CFDT,CGT, CFTC). Pour chacune <strong>de</strong>s personnes interrogées, c<strong>et</strong>te réforme a une origine différente :la transformation <strong>de</strong>s relations du travail dans le contexte socioéconomique <strong>et</strong> juridique <strong>de</strong>sannées 1970, la volonté ministérielle <strong>de</strong> satisfaire les revendications <strong>de</strong> la CGC,Confédération générale <strong>de</strong>s cadres, ou encore la crise <strong>de</strong> la prud’homie révélée lors <strong>de</strong> soncongrès <strong>de</strong> Vittel en 1977, pour ne citer que ces trois là. Effectivement, c<strong>et</strong>te réforme tentaitd’avancer simultanément sur plusieurs fronts. Alors que c<strong>et</strong>te multiplicité <strong>de</strong>s enjeux <strong>et</strong> <strong>de</strong>sparties en présence aurait pu bloquer toute réforme, elle a au contraire permis une synergie<strong>entre</strong> ces acteurs qui, ensemble, ont donné corps à la réforme.- Le problème <strong>de</strong>s relations <strong>et</strong> du droit du travail<strong>Les</strong> années 1970 sont marquées par <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>s transformations tant en matière juridiquequ’en matière <strong>de</strong> relations du travail 49 .En matière prud’homale, on peut dire que les années 1970 se caractérisent par un mouvement<strong>de</strong> montée en puissance <strong>de</strong> la règle <strong>de</strong> droit dans les relations du travail, par conséquent, <strong>de</strong>sinstruments <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> ces relations. La loi du 13 juill<strong>et</strong> 1973 relative au licenciementmarqua manifestement une rupture dans le rôle <strong>de</strong>s <strong>conseils</strong> <strong>de</strong> <strong>prud’hommes</strong>. En obligeantl’employeur à justifier le renvoi par une cause réelle <strong>et</strong> sérieuse, en cas <strong>de</strong> contestation, c’estau juge qu’il revient d’apprécier le caractère réel <strong>et</strong> sérieux <strong>de</strong>s motifs invoqués parl’employeur en formant « sa conviction au vu <strong>de</strong>s éléments fournis par les parties <strong>et</strong> au besoinaprès toutes mesures d’instruction qu’il estime utiles » (Art L. 122-14-3 du Co<strong>de</strong> du travail).D’après les contemporains, c<strong>et</strong>te loi, votée dans un contexte <strong>de</strong> plein emploi, aurait pourobjectif premier d’éviter les licenciements <strong>et</strong> <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s trans<strong>action</strong>s. Mais le contextesocioéconomique dans lequel est appliqué c<strong>et</strong>te loi conduit plutôt à une augmentation ducontentieux prud’homal <strong>et</strong>, surtout, à une transformation <strong>de</strong> la nature <strong>de</strong>s litiges. De plus enplus, la saisine <strong>de</strong>s <strong>prud’hommes</strong> se fait lors <strong>de</strong> la rupture du contrat <strong>de</strong> travail ce qui entraîneun développement <strong>de</strong> la mission <strong>de</strong> jugement au détriment <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> conciliation. Pourl’ensemble <strong>de</strong>s personnes interrogées, dès lors qu’il y a rupture du contrat <strong>de</strong> travail, il n’y aplus <strong>de</strong> possibilité <strong>de</strong> conciliation puisque c<strong>et</strong>te opération <strong>de</strong> rapprochement <strong>de</strong>s parties ne45 Nous remercions les membres du bureau <strong>de</strong>s <strong>prud’hommes</strong> <strong>et</strong> en particulier Anne-Hélène Etesse <strong>et</strong> DominiqueBeaux <strong>de</strong> nous avoir facilité l’accès à ces archives ministérielles.46 En plus d’une revue <strong>de</strong> presse exhaustive sur les <strong>conseils</strong> <strong>de</strong> <strong>prud’hommes</strong> <strong>entre</strong> 1971 <strong>et</strong> 2002, <strong>et</strong> les compterenduintégraux <strong>de</strong>s débats parlementaires concernant les réformes <strong>de</strong> 1979 <strong>et</strong> 1982, les archives utilisées pourc<strong>et</strong>te contribution sont essentiellement celles <strong>de</strong> la Direction <strong>de</strong>s relations du Travail (DRT) <strong>de</strong>s différentsministères du Travail : nous avons dépouillé celles concernant les différents proj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> réforme <strong>entre</strong> 1971 <strong>et</strong>1976, ainsi que celles qui accompagnent la réforme <strong>de</strong> 1982, <strong>et</strong> notamment les procès-verbaux <strong>de</strong>s réunions <strong>entre</strong>le directeur <strong>de</strong>s relations du travail <strong>et</strong> les partenaires sociaux sur la mise en place <strong>de</strong> la réforme en 1979.47 Notons que du côté patronal, à la différence <strong>de</strong>s organisations <strong>syndicale</strong>s, les représentants étaient beaucoupplus âgés à l’époque <strong>et</strong> ils étaient décédés lorsque nous avons tenté <strong>de</strong> les r<strong>et</strong>rouver.48 Nous remercions Dominique Guyot <strong>et</strong> Françoise Vennin.49 Cf. Willemez (Laurent), Le droit du travail en danger, Paris, Le Croquant, 2006.21
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