La Mer Dans un Verre

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<strong>La</strong> <strong>Mer</strong> <strong>Dans</strong> <strong>un</strong> <strong>Verre</strong>


Lettre à <strong>un</strong>e écrivaine, Camille <strong>La</strong>urensMme Camille <strong>La</strong>urens,Il y a six ans en tant que danseuse et chorégraphe professionnelle au sein de lacompagnie Vendaval (danse théâtre), compagnie dans laquelle je travaille toujours, j’aieu le grand plaisir de découvrir votre écriture avec « <strong>Dans</strong> ces bras-là » aumoment de la création d’<strong>un</strong> spectacle autour de la féminité « Au fond du couloir àgauche ». Avec ce livre j’ai trouvé l’élan pour exprimer à travers la danse desaspects de la féminité qui transparaissaient magnifiquement dans vos récits.Depuis lors, j’ai continué à découvrir votre travail et à rêver de créer <strong>un</strong> spectacle, nonpas inspirée par vos livres mais avec certains de vos textes. Ce projet aujourd’huicommence à prendre forme, et je me donne <strong>un</strong> an pour le chorégraphier.C’est précisément pour cela que je me permets de vous contacter d’<strong>un</strong>e part parce qu’ilme semble juste et nécessaire d’avoir votre autorisation et d’autre part parce que j’ai levif souhait de vous rencontrer pour partager cetteaventure créatrice avec vous.Je m’appelle Carmela Acuyo, je suis espagnole mais je réside à Toulouse depuis dixans. <strong>La</strong> compagnie Vendaval est née en France en 1999 formée par quatredanseuses chorégraphes. Depuis, nous avons toujours conçu et élaboré nosspectacles de façon collective mais aujourd’hui nous estimons que le moment est venupour se lancer dans des projets individuels.Ces dix ans d’expérience dans le domaine de la création me permettent de me penserassez mature pour assumer entièrement ce projet qui me tient à cœur depuissi longtemps.Déjà en lisant « Cet absent-là », j’ai trouvé tout de suite le titre de cette nouvellecréation (bien entendu si vous me donnez votre accord). LA MER DANS UN VERRE, c’est<strong>un</strong>e phrase qui m’a tout de suite touchée au cœur et j’ai compris qu’elle illustre parfaitementle sujet de mon projet.Mais je me crois dans le devoir de vous raconter <strong>un</strong> petit peu plus sur cette création, jevous joins <strong>un</strong>e première présentation de cette conception en pièce jointe.Cordialement Carmela.


Une lettre, <strong>un</strong> rendez vous téléphonique et finalement<strong>un</strong>e rencontre à Paris dans <strong>un</strong> café. Ce jour-là j’ai puenfin donner <strong>un</strong> visage à l’écrivaine Camille<strong>La</strong>urens. <strong>Dans</strong> ma tête s’était formée <strong>un</strong>e imagecomplètement différente à la femme que j’avais devantmoi et pourtant je l’ai reconnue tout de suite. C’estpeut être parce qu’elle se donne tellement dans cesœuvres qu’on a l’impression de la connaître et dansmon cas de reconnaître <strong>un</strong>e partie de moi-même. Nousavons découvert quelques points en comm<strong>un</strong>, l’amourpour la danse contemporaine, le tango et l’écriture, ssuffisant pour me sentir plus à l’aise et moinsimpressionnée devant <strong>un</strong>e de mes écrivaines préférées.Notre sujet de discussion, « <strong>La</strong> mer dans <strong>un</strong> verre »,nous a fait plonger tout de suite dans <strong>un</strong>e merd’idées. Sur nos feuilles blanches les personnages petit àpetit devenaient des personnes. Ils prenaient l’apparencedes gens qu’on croise tous les jours en ville, mais ilsavaient des choses importantes à dire et à danser, desbelles choses. C’est là que j’ai compris, notre aventureartistique pouvait enfin commencer. <strong>Mer</strong>ci Camille.


Camille <strong>La</strong>urensCamille <strong>La</strong>urens naît à Dijon en 1957. Après <strong>un</strong>e agrégation de lettres elle enseigne àRouen, puis au Maroc à partir de 1984.Elle commence à écrire avec son mari, <strong>un</strong> polar à quatre mains sans ambition depublication. Elle continue seule et son troisième manuscrit paraît finalement en 1991. Ils’agit d’Index, premier tome d’<strong>un</strong>e tétralogie dont les autres volets, Romance, Les Travauxd’Hercule et L’Avenir sortent respectivement en 1992, 1994 et 1998.<strong>La</strong> cadence de publication est interrompue en 1995 par son accouchement et la mort de sonbébé, qu’elle raconte dans Philippe, récit autobiographique. C’est le point de départ d’<strong>un</strong>enouvelle orientation dans son écriture : « Après ce récit où j’avais touché le réel, l’intime, ilme devenait difficile de revenir à de la pure fiction. Je pense que la fonction de la littératureest de donner de soi. »Et elle donne d’elle, dévoilant tout dans cette veine autofictionnelle tellement françaisequ’elle approfondit dans ses récits suivants : Quelques-<strong>un</strong>s, <strong>Dans</strong> ces bras-là, L’Amour, pourfinir avec Ni toi ni moi. <strong>La</strong> littérature de <strong>La</strong>urens part du moi, alors le moi se doit d’êtreexposé, dénudé, examiné dans tous ses désirs et ses contradictions.Fidèle à son époque, elle emploie <strong>un</strong>e forme resserrée, des phrases courtes, pe<strong>un</strong>ombreuses, formant des chapitres courts eux aussi. Elle dit le désirautofictionnel. Camille <strong>La</strong>urens a obtenu <strong>un</strong> prix Femina pour <strong>Dans</strong> ces braslàet <strong>un</strong>e nomination pour le Goncourt des lycéens 2006 avec Ni toi ni moi.< C’est particulier, le père—c’est <strong>un</strong> homme à part, la part d’hommeen moi. Quand je sors du bain les cheveux plaqués en arrière, la pea<strong>un</strong>ue, sans maquillage, les traits <strong>un</strong> peu durcis par la lumière des néons,les sourcils broussailleux, l’air sombre, soudain elle s’aperçoit dans lemiroir : c’est lui.Le père c’est le seul visage d’homme qui soit donné à <strong>un</strong>e femme ; le pèreest le seul homme qu’il lui soit jamais donné d’être.><strong>Dans</strong> ces bras-là Camille <strong>La</strong>urens


C’est absent-là - Camille <strong>La</strong>urens<strong>La</strong> voix, la taille, la pointure, la barbe, la moustache, la pomme d’Adam,la verge, les testicules, la testostérone, le sperme, la prostate, les poils,la calvitie, le prépuce, le gland, la masse musculaire, l’éjaculation,les poignées d’amour.<strong>La</strong> force, le courage, le sens de l’orientation, les réflexes, l’esprit de synthèse, laparole donnée, la galanterie, l’activité, l’énergie, l’autorité.<strong>La</strong> violence, l’agressivité, la grossièreté, la lâcheté, la faiblesse.L’alcool, le tabac, le jeu, le sport, les copains, la chasse, les revues pornos, le bricolage, les voitures, les femmes.Pompier, motard, chirurgien, pilote de chasse, boulanger, garagiste, mécanicien,docker, footballeur, champion cycliste.Le singe, le primate, l’homme des cavernes, l’homme de bois, l’homo faber,l’homo sapiens.L’homme de culture, l’homme de goût, l’homme d’honneur, l’homme de génie,l’homme d’esprit, l’homme de lettres, l’homme de confiance.Les hommes de bonne volonté.L’homme de la rue, l’homme du peuple, l’homme du comm<strong>un</strong>.L’homme du monde. Un monde d’hommes. Le fils de l’homme.L’homme de Dieu, l’homme de paille, l’homme de peu,l’homme de rien—<strong>un</strong> milieu entre rien et tout.L’homme à abattre, l’homme à gages, l’homme à bonnes fort<strong>un</strong>es,l’homme à femmes.L’homme et la femmeL’homme né de femme.<strong>Dans</strong> ces bras-là - Camille <strong>La</strong>urens


<strong>La</strong> <strong>Mer</strong> <strong>Dans</strong> <strong>un</strong> <strong>Verre</strong>Décor : <strong>un</strong> arrêt de bus (appartenant à la compagnie) ou bien <strong>un</strong> arrêtdéjà existant.Pour cinq danseurs et <strong>un</strong> musicienDurée : 50-60 min.Disciplines artistiques : danse contemporaine, danse contact, théâtre, tangoet musique en directe.L’attenteOn ne se connaît pas, et pourtant on partage le même espace, la mêmeattente. <strong>Dans</strong> <strong>un</strong> arrêt de bus on est proche, on se frôle, on se sent etpourtant… on ne se connaît pas. Mais on est là, ensemble, même si c’est pourquelques minutes les regards se croisent, peut être que l’on va même échangerquelques phrases banales « c’est bien ici qu’il s’arrête le 38 ? » ou bien « çafait longtemps que vous attendez ?». Mais quand l’attente se fait longue etqu’on doit faire preuve de patience le jeu commence.Le temps se remplit depensées, on s’observe et imagine la vie des autres, de ceux qui sont là à coté etqui attendent comme nous l’arrivée du 38. Et la plupart du temps on se trompeparce que l’on ne peut pas savoir que le monsieur à notre droite garde encore,dans son porte-monnaie, la dernière liste de courses écrite par sa déf<strong>un</strong>teépouse. On ne peut pas savoir que la femme assise qui nous sourit aimablement,porte toujours dans son sac à main <strong>un</strong>e serviette hygiénique même sicela fait <strong>un</strong> an qu’elle n’a plus ses règles. Ou bien, que la jolie je<strong>un</strong>e fille quiarrive en courant est enceinte et se dirige vers l’hôpital pour se faire avorterparce quelle a peur de grossir. On croit savoir en jouant aux devinettes avecleurs visages, mais…«Le visage est <strong>un</strong> puits sans fond dont on s’épuise à tirer <strong>un</strong>e eau claire, on est comme<strong>un</strong> enfant qui voudrait faire tenir la mer dans <strong>un</strong> verre ».Cet absent-là.Camille <strong>La</strong>urens


Présentation de personnages,tracés de vie :Voici <strong>un</strong> petit résumé de thématiques qui seront présentes dans le spectacle à traverschaque personnage.Au début <strong>un</strong> arrêt de bus vide.Un homme arrive, il n’est pas seul mais il se croit seul. Collée à lui <strong>un</strong>e femme, lasienne. Mais il ne la voit pas, il la sent, il l’a dans la peau même si deux ans sesont écoulés depuis qu’elle est décédée.A travers lui, le deuil dans le quotidien. Vivre l’absence de l’autre dans les petites choses,les petits détails de tous les jours, retrouver <strong>un</strong> cheveu long dans <strong>un</strong> vieux pull, avoirtoujours le ticket du pressing d’<strong>un</strong>e robe collé au frigo, ces phrases à elle dans la tête.A travers elle, la mort, qu’est ce que c’est d’être là, dans la peur de l’oubli ?Une je<strong>un</strong>e femme arrive, elle est enceinte, elle vient de voir le médecin pour sefaire avorter. Elle s’assoit et <strong>un</strong>e pensée la traverse… son père, elle avait douzeans quand il lui avait expliqué les secrets de la reproduction, le miracle de la vie,détail par détail. Elle le regardai depuis sa petite chaise, il était l’homme le plusbeau du monde, le meilleur et il restera ainsi pour toujours.A travers cette je<strong>un</strong>e femme, le père, le premier homme de notre vie et peut être celuiqu’on va chercher dans chaque rencontre avec l’amour d’<strong>un</strong> homme<strong>La</strong> femme mûre apparaît dans la scène, elle observe les autres, surtout elleobserve les hommes. Elle apparaît, mais elle croit disparaître petit à petit dansles regards des autres, surtout dans les regards des hommes. Elle vieillit, elle vitsa ménopause, elle le vit très mal. Elle essaie de cacher tout cela, elle veut resterdésirable mais sa peau change et ses cheveux aussi.<strong>La</strong> bataille contre l’imbattable, la vieillesse. Elle croit devenir invisible, elle en estconvaincue. Selon elle « A <strong>un</strong> certain âge on devient transparente ».Un homme arrive et regarde amusé cette femme. Elle ressemble beaucoup à samère. D’ailleurs il faut qu’il l’appelle. Cela fait <strong>un</strong> moment qu’il y pense mais il esttrop occupé. Trop occupé pour jouer avec ses enfants, trop occupé pour prendredu bon temps et faire l’amour. Trop occupé pour dire à sa femme qu’il ne l’aimeplus et qu’il veut divorcer. Petit à petit ses regrets se dévoilent.


L’homme qui se fait happer par la vitesse, par la modernité, par son patron et par lesapparences. A travers ce personnage le monde en costard gris et cravate impeccablesdanse.Quelqu’<strong>un</strong> rit, là, là-haut, sur le toit de l’arrêt de bus. Il observe, il commente,il se moque de tout, du monde, de l’être humain, de l’absurdité de nos vies, desangoisses et des peurs qui nous tourmentent, il rit. Un ange, <strong>un</strong> démon, le foudu roi, peu importe, il est là avec son bandonéon et il a envie de s’amuser.Disciplines artistiquesLe Tango : Cela fait quelques temps que j’ai eu le grand plaisir de croiser cette danse etdepuis j’y suis immergée. Une danse avec <strong>un</strong>e grande histoire d’interdictions et d’exil. Néedans la pauvreté de l’Argentine, le tango, danse des marginaux, devient <strong>un</strong>e danseinterdite, la danse des maisons closes, celle qui attire les hommes et scandalise les je<strong>un</strong>esfemmes. Ce qui est paradoxal c’est qu’en même temps, elle arrive en Europe dans lesvalises des grands hommes d’affaires, jusqu’à Paris, et devient la danse de la hautesociété française. Le Tango, la danse des prostitués et des demoiselles de bonne famille.Il lui a fallu ce grand saut pour revenir à sa terre natale et être acceptée et désignéepar tous comme le grand produit national. Aujourd’hui le tango se danse partout dans lemonde et non seulement dans les rues de Buenos Aires. On rencontre des gens de tousâges et de tous milieux qui se sont passionnés pour cette danse et je fais partie des fousdu Tango.Le Tango dans le spectacle :En tant que danseuse de danse contemporaine j’ai immédiatement établi des liens entreles deux disciplines, notamment avec la danse contact. Ma recherche dans le mouvementme conduit aujourd’hui à les fusionner dans <strong>un</strong> seul mode d’expression et à sortir le tangodes vieux clichés qui sont présents dans l’imaginaire collectif (la passion, la broderie,le rouge et noir…). Cette danse a beaucoup évolué dans les dernières années. Le TangoNuevo apparaît et continue sans cesse cette phase de modernisation.<strong>Dans</strong> « la mer dans <strong>un</strong> verre » je voudrais montrer cette danse parfois dans son état leplus pur, parfois dans la fusion la plus totale avec d’autres disciplines artistiques. C’estpour cela que j’ai choisi des danseurs contemporains qui pratiquent aussi le tango et quiont comme moi <strong>un</strong>e envie énorme d’expérimenter et découvrir de possibles ponts avecd’autres disciplines artistiques.


<strong>La</strong> danse contemporaine : Sera abordée à partir d’<strong>un</strong>e matière émotionnelle où lesentiment est moteur du mouvement, du geste et de la danse. <strong>La</strong> charge expressive seraprésente à tout moment. Et puisqu’il s’agit d’<strong>un</strong> lieu public comme décor, <strong>un</strong>e partie dela recherche sera l’observation « in situ » des attitudes que l’on opte dans les arrêts debus. Après cette première étape, on abordera en répétition la mise en mouvement de cesgestes quotidiens pour qu’ils deviennent <strong>un</strong>e danse ayant l’attente comme axe detravail.C’est ainsi que le geste le plus subtil se transforme en matière chorégraphique.<strong>La</strong> danse contact : Est utilisée comme instrument de comm<strong>un</strong>ication et de dialogueentre les interprètes. Les corps se rencontrent, s’harmonisent, s’attirent, se repoussent.Mon intérêt de fusionner cette danse avec le Tango est né au moment où j’ai découvertqu’elles partagent les mêmes principes fondamentaux. L’équilibre, le transfert du poids,les points de contact, l’écoute, sont quelques exemples de ces similitudes. Et l’axe de marecherche se concrétise dans la possibilité de changer de point de connexion entre deuxdanseurs (pas seulement par les bras comme on retrouve dans le Tango) tout encontinuant de respecter l’esthétique de cette danse.Théâtre : <strong>La</strong> présence du texte porté par les interprètes est <strong>un</strong>e nouveauté dans letravail de la compagnie. Pour moi l’intérêt de cette fusion réside dans la nécessitéd’investir autrement le corps par la parole. Les mots deviennent <strong>un</strong>e partition danslaquelle le mouvement s’imbrique pour créer <strong>un</strong> seul mode d’expression. Chercher larichesse de cette rencontre dans toutes ces possibilités sera le point de départ. J’aidemandé à l’écrivaine de concevoir les textes comme <strong>un</strong>e musique propre à chaquepersonnage, des mots à danser. Chaque texte dessine <strong>un</strong>e petite trace de vie. Lequotidien devient protagoniste.<strong>La</strong> musique : Elle joue <strong>un</strong> rôle très important dans ce spectacle puisqu’elle dessine lesétats d’âme de chaque personnage. Des voix off et des bandes sons vont nous montrerce qui n’est pas dit par le texte. D’où vient chaque personne ? Quel sentiment letraverse ? Que pense-t’il vraiment ? Le tango sera source d’inspiration pour le travail deGuillaume Cross (compositeur et musicien de Nuestra cosa, Cie Tango Sumo,Vendaval, Cie Rouge Elea) mais toujours dans cette optique de détournement etmodernisation. J’ai proposé la présence d’<strong>un</strong> bandonéoniste dans le spectacle puisque lamusique en direct permet au musicien et aux interprètes de poursuivre <strong>un</strong> dialogue enlaissant <strong>un</strong> espace possible pour l’improvisation.


Etapes de créationNous aimerions commencer la création à partir du mois d’octobre 2009. Nous avonsestimé nécessaire, <strong>un</strong> minimum de 45 jours de répétitions répartis par blocs de dixjours de travail par mois. Nous envisageons <strong>un</strong>e première présentation du travail encours en Décembre 2009 et <strong>un</strong>e avant première en Mars 2010. Après les premiers retourssur le travail nous voudrions prolonger les répétitions pour <strong>un</strong>e possiblepremière du spectacle en Mai 2010.Collaborateurs artistiquesEcriture - Camille <strong>La</strong>urens (Son roman ‘<strong>Dans</strong> ces bras-là’, a reçu le prixFemina et le prix Renaudot lycéen en 2000).Mise en scène et choréographie - Carmela Acuyo (Vendaval)Aide chorégraphique Tango femmes et travail de direction d’acteurs- Christine Caminade (A media luz)Aide chorégraphique Tango hommes et travail de direction d’acteurs- <strong>La</strong>urent de Chanterac (A media luz)Acteurs de formation, Christine et <strong>La</strong>urent dansent ensemble depuis janvier2000.C’ est au retour de leur voyage à Buenos Aires qu’ils fondent leur companieA Media Luz au sein de laquelle ils animent cours, stages, séminaires et bals.Ils s’inspirent de ce que l’on appelle le tango contemporain - nuevo tango - quiconsiste à travailler dans l’improvisation sur le duo en l’enrichissant de lastructure, de la dynamique, de l’énergie et du contact lié au tango traditionnel.Ils axent leur travail sur la qualité du guidage, la connexion, mais aussi sur lepartage de l’équilibre. Ils mettent l’accent sur le rapport au sol, inhérent à cettedanse, dans le sens d’energie, de poids, d’appuis...Tous deux alimentent leur pédagogie de leur expérience théatrale, de leur pratiquedu yoga, et de la technique Alexander (Mattias) qui ouvre la porte à <strong>un</strong>e meilleureharmonie, <strong>un</strong>e fluidité du mouvement, tout en en réduisant les tensionsmusculaires inutiles.Ils sont installés à l’Espace Marestan à Toulouse (agréé par le Ministère de laCulture) et donnent des cours partout en France.Ils ont animé en juin 2004 <strong>un</strong> séminaire ayant pour thème “l’écoute, pédagogie del’échange ou l’écoute non verbale” à Noirmoutier (dans le cadre de la centrale desIUT) et comptent développer ce thème dans les <strong>un</strong>iversités.


Accompagnement au projet et conseils artistiques:Fafiole Palassio - Petit théâtre du pain.FORMATIONThéâtre, chant, mouvement.Georges Bigot (Théâtre du Soleil), Cesar Brie ( teatro de los Andes), StuartSeide ( Théâtre du Nord), Jasmin Martorell (chant), Philippe Ducou (danseur,Chorégraphe).1995-2009 : Créations et tournées avec LE PETIT THEATRE DE PAIN2009 : « Traces » – Co-écriture, dramaturgie et mise en scène.2008 : « Tartean » - Solo en langue basque. Mise en scène et jeu.2006 : « Embedded » de Tim Robbins mis en scène par Georges Bigot– Comédienne.2004 : « Le Pic du Bossu » de Slawomir Mrozek – Comédienne et co- signe lamise en scène avec Mariya Aneva et Xim<strong>un</strong> Fuchs.2000 : « Ambrouille » - Création collective dirigée par G. Bigot . Comédienneet co-auteur.1999 : « Mesclagne » - Création collective d’après D. Fo, A. Jarry etA.Tchekhov. Comédienne.« Cabaret » - Création collective. Chant, Accordéon, Jeu.1997 : «… Et ils passèrent des menottes aux fleurs. » de Fernando Arrabal– Comédienne et Co-signe la mise en scène avec Manex et Xim<strong>un</strong> Fuchs.1996 : « Tranchées de vie » - Création Collective mise en scène par Xim<strong>un</strong>Fuchs – Comédienne et co-auteur.1995 : « 1, 2, 3, Soleil » - Création Collective – Metteur en scène etco-auteur.1994 : Cofondatrice du Petit Théâtre de Pain.


Les Partenaires du projetCe projet a dès aujourd’hui reçu le soutien de trois structures.Coproduction en industrie:<strong>La</strong> Petite Pierre - lieu culturel en milieu rural installé dans le Gers - mettra àdisposition de la Compagnie des espaces de travail et d’hébergement.Les liens historiques, Vendaval est co fondatrice de ce lieu, et la convergence desprojets développés par les deux structures, en font des partenaires “naturels”.Coproduction financière et en industrieDepuis plusieurs années et pour différents projets, ces deux structures sont auxcôtés de la Compagnie.L’Usine - lieu conventionné dédié aux arts de la rue -Le Centre Culturel de RamonvilleCes trois structures ne pourront à elles seules permettre à ce projet d’exister. Noussommes donc à la recherche d’autres partenaires: apports financiers, lieux de résidences,préachats....


<strong>La</strong> Compagnie<strong>La</strong> compagnie Vendaval est créée en 1999 par quatre danseuses espagnoles;Carmela Acuyo, Carmen Porras, Silvia Romero et Beatriz Salmeron, qui se sontrencontrées à Grenade en 1996 dans la compagnie Azuara dirigée par EsmeraldaLlinares.A leur arrivée en France, elles intègrent la compagnie Kiroul de 1999 à 2001.Parallèlement et enrichies de cette expérience théâtrale, elles fondent leur compagniede danse avec l’envie de tisser des liens avec d’autres formes d’expression.Vendaval propose <strong>un</strong>e danse générée par l’énergie et la sensibilité de chaqueinterprète, <strong>un</strong>e danse théâtrale, généreuse et sensible. <strong>La</strong> compagnie Vendaval est enrésidence permanente à <strong>La</strong> Petite Pierre dans le Gers (France).Créations1998 - Couleurs Argentines1999 - Raconte-moi (aide à la diffusion de la Région Midi-Pyrénées)2003 -Au fond du couloir à gauche (avec le soutien du Conseil Régional Midi-Pyrénées,le Conseil Général du Gers, coproduit par CIRCUITS-Scène conventionnée d’Auch etl’aide de l’Avant-scène de Cognac)2003 - Raconte-moi avec musiciens (avec le soutien de la DRAC Midi-Pyrénées, leConseil Régional Midi-Pyrénées et le Conseil Général du Gers)2006 - Les noces de trottoir, collaboration artistique avec la Cie Tango Sumo.2007 - Du sable dans ma boite à sucre, (avec le soutien de la DRAC Midi-Pyrénées, leConseil Régional Midi-Pyrénées, coproduit par le Centre Culturel de Ramonville,CIRCUITS -Scène conventionnée d’Auch, et PYRAMID ).2007 - Version Je<strong>un</strong>e Public “Raconte-moi avec musiciens” et soutien de la Maison dela Musique Cap’Découverte (Tarn)2008 - Alone <strong>un</strong>a chica del monton. (avec le soutien de la DRAC Midi-Pyrénées, leConseil Régional Midi-Pyrénées, coproduit par le CNAR (Avant-Scène Cognac) etL’Usine - lieu conventionné dédié aux arts de la rue .2009 - Version Je<strong>un</strong>e Public “Du sable dans ma boîte à sucre” et Version rue du mêmespectacle.

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