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Trait d'union Juin 2012 - campbon

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Les amis de la DucheraisDans la continuité de nos derniers articles concernant l’histoire duDomaine de la Ducherais, voici évoquée, ci-après, la relation que les habitantsde Campbon et des alentours ont pu tisser avec l’orphelinat dans les annéesd’après-guerre jusqu’à la fermeture de la maison d’enfants en 1976.Avant et après la guerre 39-45, le domaine vivait relativement en autarcieau niveau de l’alimentation : la ferme et le jardin fournissaient viande,fruits et légumes. Les fermes voisines pouvaient fournir des compléments(farine, pain…). Les conditions d’accueil étaient assez chiches et rudes.De fait, les enfants étaient peu en contact avec les habitants jusqu’à ce quedans les années 60, des ouvertures se créent, entre autre, par l’accueil dansdes familles <strong>campbon</strong>naises et des communes alentour, des enfants del’orphelinat sur le temps des week-ends et vacances. Jusqu’à la fermeture,les enfants ont pu ainsi connaître la vie de famille et participer à la vielocale : club de foot, cinéma, kermesse, école.Des liens étroits ont pu se tisser qui perdurent pour certains encore aujourd’hui.Le cinéma :GC : Oui, au cinéma Saint-Victor, il y avait Barabas, je m’en souviendraistout le temps.C : On n’allait pas souvent au cinéma à Campbon, quand c’était pour nous,il y avait A, B ou C et nous, on avait droit au C, c’était une fois ou deux dansle mois. On y allait en chantant, parce qu’on était heureux d’y aller.MA : Les Sœurs devaient sélectionner sérieusement, ... on ne pouvait pasaller voir n’importe quoi.D : Si on voyait une fi lle qui… le caméraman mettait sa main devant deuxsecondes et c’était fi ni… (rires). La Ducherais qu’arrive… la Duduche !Le foot :Extraits de témoignages recueillis en automne-hiver 2011 :C : Ils étaient bons au foot les enfants de la Ducherais ?L(entraîneur) : En général, ils étaient bons parce qu’ils avaient la santé,fallait qu’çà bouge ! Voilà. Quand on avait des gars de la Ducherais dansl’équipe, on était vachement contents parce qu’ils apportaient d’l’énergie.Ils étaient moins disciplinés que les jeunes de Campbon qu’on avait aufoot. Ils se sentaient en liberté quand ils venaient au foot avec les jeunes.Ici (à la Ducherais) ils étaient serrés… Ils se disaient : « on fait c’qu’onveut là-bas ». Nous, on avait du mal en tant que dirigeants de foot à lesmaîtriser. C’est sûr !M : Et ils s’entraînaient sur la cour… et y’en avait aussi qui faisait de lamusique, pareil avec les jeunes de Campbon.Les familles d’accueil :AGENDA :Prochain rendez-vousà la DUCHERAIS :> FÊTE DE LA DUCHERAIS :dimanche 16 septembre« Une FOLLE journée à la Ducherais ! »Des jeux, du spectacle, des ateliers surprises,de la musique… un marché du terroir... Etbeaucoup d’humour et de bonne humeur.Entrée gratuite - de 10 h 00 à 19 h 00Bar et restauration sur place.CAMPBONLa vie associativeY : Moi, y’avait pas de familles d’accueil comme j’entendais tout à l’heure.Ca n’existait pas. Dans les années 60, il n’y avait pas d’échanges avec lesgens de Campbon, on restait à la Ducherais.C : Comment on devient famille d’accueil ? Qu’est-ce qu’il fallait faire ?PF : Oh là ! En c’temps-là, il y avait rien, y’avait rien du tout. On n’avait pasde formalités, c’était pas déclaré, c’était tout pour l’orphelinat. C’était duvolontariat c’est tout.M me R : C’est tout naturel. Il a dû en être question entre eux et on était toutun groupe de familles dans le même secteur. On allait chacune à notretour chercher les enfants. On en avait 3 ou 4 à distribuer dans le coin. Ilsavaient l’habitude de venir après. Si on avait manqué le jour… !Ca nous faisait plutôt mal au cœur de voir ces enfants-là enfermés toutela semaine. Ca leur faisait du bien de s’évader un peu.PF : Alain est allé à l’école à Campbon. Je me souviens que quand il acommencé à aller à l’école à Campbon, il s’échappait de l’école pourvenir me dire bonjour ! (rires).PF : Oh oui, ça les changeait un peu ; y’avait la balançoire, y’avait destrucs. Ils aimaient bien aller autour des lapins, les poules, ça les attiraient,comme tous les gamins. Y’avait moins de contraintes que là-bas. Ahmais, on est bien contents qu’ils aient réussi leur vie hein.17

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