ACTUALITÉSPas de clôtures sans autorisationLes aménagements de clôture sont soumis à déclaration préalable. Lechoix des matériaux, l’implantation et la hauteur sont réglementés parle plan local d’urbanisme (PLU) en vigueur.Avant d’envisager un projet de clôture, il est donc nécessaire de serapprocher du service urbanisme de la commune.À savoir toutefois que les murs construits en parpaing doivent êtreenduits.Pour ce qui concerne les constructions situées dans les lotissements,elles peuvent être soumises à des règles différentes, voire plus contraignantesque celles du PLU. Dans ce cas, les propriétaires doiventprendre connaissance du règlement spécifique au lotissement.Le Chif<strong>fr</strong>e :84associationsà SavenayUne nouvelle conseillère municipaleSuite à la démission de Céline Boivin, conseillère municipale déléguée,Laurence Rivière lui succède.Elle siège dans la commission scolaire, enfance, jeunesse ainsi que danscelle de la vie associative et culturelle.Brigitte Aupiais, conseillère municipale depuis 2008 devient conseillèredéléguée de la commission vie associative et culturelle.Laurence Rivièreet Brigitte AupiaisExpérimentation de l’éclairage publicPour illuminer ses nuits, la France consomme chaque année 5 térawatts/heures(milliers de milliards de watts) d’électricité dans 9 millionsde lampes qui fonctionnent entre 3 500 et 4 500 heures par an.Ce service public pèse en moyenne pour 37 % dans la facture d’électricitédes communes.À Savenay, la politique menée par la municipalité vise depuis plusieursannées à changer progressivement les lampes qui consomment tropd’électricité comme cela a été réalisé récemment, rue Joseph Malègueet rue de Nantes.nous inciter à lutter contre la pollution lumineuse qui influe non seulementsur le mode de vie des animaux, mais aussi sur le nôtre.Lorsque l’on quitte une pièce de la maison, le premier réflexe consisteà éteindre la lumière. Alors pourquoi laisser la lumière dans la rue à desheures où quasiment personne n’est à l’extérieur ?Une peur culturelle du noir que la nécessité d’économiser l’énergie etde protéger la biodiversité doit apprendre à combattre. Parce qu’éclairermieux, c’est aussi éclairer juste.Consciente des conséquences néfastes sur l’environnement liées à lalumière artificielle et dans un souci de réduction de sa consommationénergétique, la commune souhaite engager une réflexion sur l’extinctionde l’éclairage public à certaines heures de la nuit.Ainsi, une opération test, sur une année, sera réalisée sur certains secteursde la commune où l’éclairage public sera éteint entre 1 h et 5 hdu matin. Cet été, un courrier d’information sera envoyé à l’ensembledes riverains concernés et une réunion publique sera organisée débutseptembre. L’expérimentation est prévue pour la mi-septembre.À la fin de cette phase d’expérimentation, un bilan devrait nous permettrede mesurer l’impact de cette mesure et de décider ou non desa mise en place définitive.Menée en concertation avec les savenaisiens, cette expérimentationrépond par ailleurs aux recommandations amorcées au niveau nationalpar le Grenelle de l’environnement en matière de développementdurable (article 173 de la loi Grenelle 2). Elle a également pour but dePlaceGuépin4
Un entretien différencié le long de la routeL’objectif prioritaire de l’entretien des bords de routes est la sécuritédes usagers. Maintenir la visibilité de la chaussée, des équipements,de la signalisation, garantir la lisibilité de la route, permettre l’arrêtsur le bas-côté... sont des impératifs incontournables de la gestiondes dépendances routières.Ces impératifs de sécurité et de fonctionnalité peuvent cependant êtrefacilement conciliés avec des fonctions écologiques et paysagères.En effet, l’importante surface représentée par ces linéaires et leur physiologiede corridor sont des atouts non négligeables, pour faire deces espaces des lieux d’accueil de la biodiversité, à condition que leurgestion soit appropriée.Jusqu’à aujourd’hui, les bords de routes communales étaient fauchésà ras plusieurs fois entre mai et septembre. Ce fauchage intensif del’ensemble du bord des routes est une pratique très pénalisante pourla biodiversité car il favorise la croissance des plantes à stolons et opportunistes,comme les chardons.Pour l’ensemble de ces raisons nous souhaitons expérimenter deszones de fauchage tardif afin de permettre l’expression du potentielécologique de ces espaces, tout en garantissant la sécurité et l’optimisationdes coûts d’entretien.Ces zones d’expérimentations(80 à 100 m environ sur un côté),concernent les routes de la Mahaudais,du Clos Guitton vers Malville,des Essarts à la limite de Malville,le Bois de Moëre, du Pont auxChèvres vers Bouvron. Ces zonesseront délimitées par une affichede début et de fin de zone. Un inventairede la faune et de la floresera réalisé sur ces secteurs afinde déterminer l’impact direct de cemode d’entretien.De plus, on connaît mieux à présent l’importance des « corridors écologiques» reliant entre eux différents milieux (bosquet, prairie, mareet même espace vert de quartier ou jardin de particulier géré de façondurable). Ils permettent la circulation ou la propagation de la faune etde la flore sauvage. Certaines espèces comme les carabes, les crapauds,les jonquilles ou les jacinthes des bois ont besoin de corridorscontinus. Une interruption de quelques mètres suffit à arrêterleur progression. D’autres, comme le chevreuil, les oiseaux ou certainsvégétaux peuvent passer d’un site à l’autre même si le corridor estinterrompu sur plusieurs centaines de mètres.Il faut rappeler que le choix dufauchage raisonné n’a pas d’incidencesur la sécurité des usagers :le fauchage des accotements etdes zones dangereuses, tels queles carrefours, les échangeurs oules virages est maintenu autant quenécessaire pour assurer la visibilité.Jachère fleurieHalte aux lingettes dans les toilettes !Je préserve l’environnement. Je ne jette pas tout à l’égout !Très pratiques puisque facilement transportables, les lingettes sontaujourd’hui un produit de consommation courante. Les lingettes sontpartout... mais elles ont un impact non négligeable sur l’environnementet indirectement sur votre portefeuille.Morceaux de tissus imprégnés de produits destinés à usage unique etspécifiques, les lingettes sont vouées à être jetées après leur utilisation.Malheureusement, de grandes quantités de lingettes jetées dans lestoilettes obstruent les réseaux.L’obstruction par un amas de lingettes est la principale cause depanne sur les postes de relevage de notre commune. Les interventionspour extraire les lingettes engendrent des coûts supplémentaires d’exploitationqui sont répercutés sur vos factures d’eau.Les amas de lingettes dans les réseaux provoquent des débordementsqui dégradent l’environnement, principalement les cours d’eau.Alors, pour une participation citoyenne de tous à la préservationde notre environnement, veillez au respect de ces règles de bonsens : ne plus jeter vos lingettes dans les toilettes mais dans vosordures ménagères.Les publicités annoncent qu’elles sont biodégradables. Elles le sontdans le temps (environ un mois), mais pas instantanément. Une lingettequi est jetée dans les toilettes arrivera à la station d’épurationune heure et demie en moyenne après. Ce laps de temps estdonc trop court pour qu’elle se dégrade rapidement. Elles arrivent auxpostes de relevage et à la station d’épuration à peu près dans leur étatinitial. Elles s’agglutinent sur les pompes, forment des tapis continusindestructibles et posent beaucoup de problèmes aux agents d’exploitation.Prochaine parution du magazinePour le numéro d’automne les articles sont à transmettre avant le 7 septembre par mail : <strong>savenay</strong>magazine@ville-<strong>savenay</strong>.<strong>fr</strong>Les textes doivent être accompagnés, le cas échéant, de photos en haute résolution. Renseignements : 02 40 58 75 775