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La Ville d’Evian candidate

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<strong>La</strong>bel quatre fleurs<strong>La</strong> <strong>Ville</strong> <strong>d’Evian</strong> <strong>candidate</strong>


3A l’origine,une histoire d’eauUne « eau miraculeuse » ! C’est en 1790 que l’eauminérale révèle toutes ses vertus, au cours d’une promenadeà Evian qu’un gentilhomme auvergnat, lemarquis de Lessert se désaltère à la fontaine Sainte-Catherine qui jaillit sous la clôture d’une propriétéappartenant à un certain Monsieur Cachat. Trouvantcette eau légère et bien passante, le marquissouffrant de maux de rein, en boit régulièrement etconstate une amélioration de sa santé. Il en vantealors les mérites et des médecins commencent à enprescrire la consommation.Ainsi naquit la réputation de la source Cachatde l’eau minérale <strong>d’Evian</strong>. C’est aussi le début de lagrande histoire de la station qui prend son essor à laBelle Epoque.Un écrin exceptionnelentre lac et montagnesSituée au Nord du département de la Haute-Savoie, sur la rive Sud du lac Léman face à la Suisseet adossée aux contreforts des pré-Alpes du Chablais,la <strong>Ville</strong> <strong>d’Evian</strong> jouit d’un emplacement de premierchoix.A 85 km d’Annecy, à 45 km de Genève et à 13 kmde <strong>La</strong>usanne par le lac (35 minutes en bateau),Evian est à la croisée des chemins.Bâtie en amphithéâtre au bord du lac, la villes’étage de 372 m (altitude du lac) à 739 m et s’étendsur 426 hectares. Le climat de type continental esttempéré par le lac Léman. Elle abrite 8 600 habitantset 25 000 personnes l’été.Si la <strong>Ville</strong> <strong>d’Evian</strong> cultive le thème de « la beauténaturelle », c’est bien parce qu’elle a été merveilleusementgâtée par la nature, qui lui offre un écrinexceptionnel entre lac et montagnes.


6Le passage du jury,objet d’une préparation minutieuseLe passage du jury à Evian a fait l’objet d’un travailimportant de préparation en amont. L’ensembledes agents de la collectivité à été informé du passagedu jury.L’opération « <strong>La</strong>bel 4 Fleurs » s’est déroulé selonun planning précis :• Juillet (année N-1) : inventaire des anomalies àcorriger par le service parcs, jardins et cadre de vie.En vue du passage du jury, 220 points ont été inventoriéset repérés sur le SIG (travaux de réfection defaçades, peintures, garde-corps, de signalétiques dansles jardins, d’aménagements, de sécurisation, demise en valeur, d’entretien, de communication, dedécors sur ronds-points). Une application a été crééesur le SIG pour permettre à l’ensemble des servicesconcernés de suivre les travaux en temps réel.• Août à septembre (année N-1) : réunionstechniques pour rassembler les diverses idéesdes élus et services : points noirs à résorber,projets d’aménagement, projet de parcours,communication.• Septembre à octobre (année N-1) : chiffrage etpréparation des demandes budgétaires. Les élus ontvoté une somme de 100 000 € pour aider les servicesà préparer la visite du jury 2015.• Novembre à mai (année N) : inscription officielleau concours, prise de connaissance de la datedu passage, travaux d’aménagements, achats, préparationdes documents de promotion, communication.• Mai à juillet (année N) : finalisation du parcoursdu Jury, grands nettoyages. Finalisation desdocuments de promotion.Tout le long du parcours, communication grandpublic : presse, site internet, manifestations (marchéaux fleurs, Rendez-vous aux jardins, concours defleurissement…).


7L’eau, une ressource sousprotectionEvian est connu mondialement pour sa ressourceen eau. Les sources d’eau minérale sontl’objet d’une attention toute particulière. <strong>La</strong> <strong>Ville</strong>est impliquée depuis longtemps dans la préservationde cette ressource en étant partenaire de l’Associationpour la protection de l’impluvium deseaux minérales <strong>d’Evian</strong>, APIEME. Celle-ci meten œuvre sur les 35 km 2 de l’impluvium d’unepart, la protection et l’amélioration de l’environnementet d’autre part, l’accompagnement desagriculteurs dans la mise en œuvre de pratiquesinnovantes et respectueuses de l’environnement.En 2009, l’ensemble des 70 zones humides duPays de Gavot en amont <strong>d’Evian</strong> a été inscrit sur laliste des zones humides d’importance internationaleétablie par la convention Ramsar.Terragr’eau, un projet deméthanisation-compostageunique en Rhône-AlpesAfin de concilier activité agricole performanteet préservation de la qualité des eaux d’infiltrationdu plateau de Gavot en amont <strong>d’Evian</strong>, où seconcentrent 35 captages pour l’alimentation en eaupotable et la zone d’impluvium du gisement hydrominéral,l’APIEME a initié un projet de méthanisation-compostageen liaison avec la communautéde communes du Pays <strong>d’Evian</strong>, coordinateur etporteur du projet. L’enjeu est de pouvoir contrôlerla qualité des sols et d’éviter ainsi toute dégradationdes milieux aquatiques.Le projet prévoit un méthaniseur et une unitéde compostage qui pourront traiter l’ensemble desdéchets organiques du pays <strong>d’Evian</strong>, soit environ30 000 tonnes par an, composées de l’intégralité deseffluents d’élevage, des déchets de la filière fromagèreet des déchets verts issus des déchetteries. <strong>La</strong>dégradation de ces déchets permettra de produiredu biogaz et un digestat naturel qui servira de fertilisantpour les sols. L’équipement devrait être opérationnelfin 2016.


8Des règles de construction strictespour préserver la ressource eauA Evian, une partie de la commune estconcernée par le périmètre de protection des eauxminérales <strong>d’Evian</strong>, qui empêche notamment touteconstruction de descendre au-delà de 5 mètres deprofondeur. Mais dans les faits, cette règle s’appliquesur l’ensemble du territoire communal. <strong>La</strong> SAEMEest consultée quoi qu’il arrive pour tout projetd’envergure.Un bassin de rétention des eaux pluviales estexigé pour tout projet de plus de 200 m 2 de surfacesimperméabilisées.Des espaces naturelssensibles préservésSur site, la <strong>Ville</strong> en collaboration avec le Conservatoiredu littoral et des rivages lacustres, veille à lapréservation d’une zone humide située sur le site duPré Curieux (voir page 25) et rendue accessible auxécoles et aux touristes.Pôle de communication sur la Convention deRamsar (convention internationale pour la protectiondes zones humides), le Pré Curieux accueilleaussi tous les ans de nombreux organismes, quiveulent en savoir plus sur la protection de la ressourceen eau à Evian.


10Le service parcs et jardins,cadre de vie au cœur del’actionUn service transversal dontla place est importanteBien plus qu’un service « espaces verts », la <strong>Ville</strong>dispose d’une entité particulière nommée serviceparcs, jardins et cadre de vie. Cette appellation netient pas au hasard, elle vise à répondre à certainsobjectifs que se sont fixés les élus, et qui correspondentaux critères d’évaluation du CNVVF.Le service compte 33 agents (ouvriers spécialisés),épaulés de sept saisonniers de mai à octobre,ainsi que des apprentis et stagiaires, tout au long del’année. Il entretient 33 hectares de parcs et jardinsauxquels s’ajoutent 10 hectares de zones plus extensivesgérées par le service voirie.Un label facteur de motivation<strong>La</strong> <strong>Ville</strong> veille à faire de cette démarche de labellisationun outil managérial. Même si le travail est faitchaque année avec la même régularité, l’échéancedu passage du Jury national tous les trois ans est unebelle occasion pour la collectivité de remobiliser lestroupes et d’emmener les agents de tous les servicesvers un objectif commun.C’est un projet fédérateur, qui incite aussi lesélus et les services à faire un effort d’investissementpour entretenir le patrimoine ou réaménager dessecteurs.


11Une organisation liéeà la géographieLe service est organisé en équipes réparties ensecteurs. Cette organisation est liée à la géographiede la ville disposée en étages. Cette différenced’altitude induit une diversité des parcs et jardins,mais aussi de grandes différences de gestion des sites.Le secteur des « Hauts <strong>d’Evian</strong> »Il est par exemple constitué en grande partied’espaces extensifs, souvent fauchés et non tondus,plantés de vivaces ou d’arbustes, avec une petitepartie constituée de fleurissement renouvelé.Le secteur du centre-villeIl est en revanche occupé presque exclusivementd’espaces très entretenus (gazons tondus 30 fois paran, fleurissement souvent renouvelé, etc.).Les équipes disposent de leurs propres locaux etd’un matériel adapté aux espaces qu’elles ont à gérer.Ponctuellement, lors des gros travaux d’hiver (plantations,élagages, tailles, abattages, aménagements) etlors des confections de décors (rond-point, Floralies),les équipes sont mélangées afin de renforcer la communicationet décloisonner le service. C’est aussi lemoment où les talents cachés se révèlent.


12<strong>La</strong> stratégie de gestion desespaces paysagers à EvianDe récentes études (Global Green Space Report)démontrent que 93 % des Français considèrent quel’accès aux espaces verts est un droit. De même, lasanté physique et mentale des habitants d’une villeest elle aussi fonction de sa « naturalité ». A Evian,nous cultivons ce credo depuis des années, en prenantaussi en compte l’importance du cadre de viepour l’attractivité.<strong>La</strong> gestion différenciée pratiquée dans les parcset jardins nous permet de répondre aux demandesdes usagers, des élus, et de renforcer la biodiversité.<strong>La</strong> <strong>Ville</strong> <strong>d’Evian</strong> a choisi de travailler avec quatrecatégories de surfaces (intensives, semi-intensives,extensives et rustiques-naturalistes), qui chacunerépondent à des usages spécifiques. Des techniquesbien différentes sont utilisées pour entretenir cesespaces : de la tondeuse hélicoïdale jusqu’à la minibotteleusepour faire les foins.L’inventaire de biodiversité conduit par la communautéde communes du Pays <strong>d’Evian</strong> fait étatd’une richesse écologique importante en pleine évolutiondans la zone urbaine, et ce grâce à la préservationd’espaces naturels en ville.Ré-introduire la nature en villeA Evian, chaque projet d’urbanisme fait l’objetd’une étude conduite par les services techniquespour réhabiliter le quartier, afin de corriger lespoints noirs existants. Cela a été le cas en 2012 pourle quartier du « Cheval Blanc » (ruelle du Nantd’Enfer). Ce sera aussi la même démarche lors del’aménagement de la future école du 22 avenue desSources : l’ensemble du tènement sera aménagéet des centaines de m 2 de minéral seront convertisen surfaces vertes, de quoi favoriser le retour de lanature en ville.


13Utiliser avec parcimonieles produits chimiques<strong>La</strong> <strong>Ville</strong> a signé en 2013 la « charte régionaled’entretien des espaces publics ». Ce documentofficiel est venu en fait inscrire sur le papier plusde quinze années de travail pour limiter l’usage desphytosanitaires. Dans la foulée, un plan de désherbagecommunal a été mis en place afin de mieuxl’organiser, d’informer et de sensibiliser les usagers.Choix a été fait d’interdire l’utilisation des chimiquessur l’ensemble de la frange littorale, jardin et voiriecompris. Tous les services sont mis à contribution :en plus du service, les services voirie et nettoiementdésherbent mécaniquement à l’aide de débroussailleuses,de reciprocateurs, de brosses, de laveuses et àl’huile de coude…A ce jour, la <strong>Ville</strong> n’utilise plus aucun désherbanttotal dans l’ensemble des parcs et jardins. Les sélectifssont utilisés par tâches, de manière très limitée,sur quelques secteurs sensibles (stades, …). Toutesles zones accueillant du public fragile (personnesâgées, enfants), sont exemptes de chimique, selon lerespect de la réglementation. Les voiries des hauts<strong>d’Evian</strong>, selon le plan de désherbage communal,ont droit à un passage par an de désherbants totaux àl’indice de toxicité le plus bas du marché.Produire des plantes sanschimiques : c’est possible !Cas unique en France : la production à Evian est100 % naturelle ! Toutes les plantes qui sont produitesen serres et plantées dans nos massifs sont faites sansphytosanitaires ! Engrais organiques, décoctions àbase de plantes, purins, auxiliaires (lutte bio) fontpartie du dispositif nous permettant d’avoir de bellesplantes.Le maire a signé la charte « Objectif zéro pesticide » le 9 décembre 2013Effectuer des achats responsablesToutes les fournitures achetées par le service fontl’objet d’un marché accord-cadre (arbres, graines,jeunes plants, engrais, terreaux, …). Un cahier descharges pour chaque type de fourniture permet àla <strong>Ville</strong> d’avoir des garanties sur la traçabilité, lescomposants et les techniques de fabrication ouculture. Des critères de développement durable sontutilisés pour choisir nos fournisseurs.


14Agir pour un fleurissement durableScènes de plantes vivaces etgraminéesDepuis des années, les vivaces et graminéessont utilisées dans le cadre du fleurissement estival,en compositions éphémères, le temps d’un été.Elles offrent un intérêt tout particulier pour unembellissement durable. Ces plantes se caractérisentpar un enracinement profond, limitant les besoinsen eau. Elles participent donc à une gestion plusdurable des ressources, d’autant que l’on trouve desvivaces pour chaque type de sol. Autre avantage :la quantité de plantes utilisées est moindre (là oùil faut 15 plantes au m 2 renouvelées deux fois paran en annuelles, 6 plantes vivaces suffisent). Ce quiveut dire économies d’énergie et d’eau consomméespour la croissance de ces plantes.Des végétaux pour les insectesNous savons que les trois quarts des plantes sontpollinisés par les abeilles. A l’heure où tout le mondeentend parler de leur déclin annoncé, choix a étéfait de planter des fleurs mellifères, autrement ditd’espèces riches en pollen dans les scènes florales.On a souvent une définition réductrice de lalutte biologique en disant qu’il s’agit simplementd’introduire des prédateurs pour lutter contre desparasites. A Evian, nous avons choisi d’allier l’utileà l’agréable en créant des massifs qui sont de véritablesrefuges pour quelques milliers d’insectes.Comme les abeilles et les papillons, les syrphes profitentdu nectar alors que leurs larves se délectentdes pucerons.Une multitude d’insectes s’installe dans cecortège floral. Prédateurs et proies s’autorégulent.C’est un premier pas vers la lutte biologique. C’estun bon moyen pour inverser la vapeur et ralentir ledéclin des abeilles.<strong>La</strong> communauté de communes du Pays<strong>d’Evian</strong> et l’APIEME ont conduit en 2012 unegrande étude de la biodiversité sur un territoireallant des milieux urbanisés au Pays de Gavot. Lebilan fait apparaître des singularités, notammentau niveau des populations de papillons diurnes :Le secteur le plus pauvre, en termes de diversitéd’espèces et de nombre d’individus, est le cœurdu plateau : seulement 156 individus, alors que lesbords urbanisés du lac, pourtant peu favorables,en comptent 217 pour 22 espèces différentes ! Unmilieu urbanisé peut donc être favorable à la biodiversitési on utilise les bonnes essences.Installation de nichoirs à oiseaux etchauve-sourisMésanges et pipistrelles (chauve-souris) sontdepuis toujours des amies du jardinier : une mésangeconsomme des centaines d’insectes néfastes auxcultures de jour, et la pipistrelle prend le relais la nuit.Comment les attirer ? Tout simplement en rendantnos villes plus accueillantes, moins aseptisées. Nousinstallons des nichoirs sur les arbres, partout en ville.


15Des plantes qui s’entraidentNous augmentons l’utilisation du compagnonnage,bien connue au potager et qui s’applique aussiavec succès dans les mises en scène florales. Il constitueune véritable alternative aux traitements. Pourdiminuer les attaques d’aleurodes sur les plantes sensiblescomme les daturas, on leur allie des tagetes oudes capucines, réputées repousser ces parasites. Demême, on ne marie pas les plantes les plus touchéespar l’oïdium ou la rouille (rose trémière et fuchsia).Tri et recyclage des déchetsLes équipes de jardiniers sont sensibiliséesau recyclage des déchets : la grande majorité estacheminée sur une plateforme de compostage, etune partie en forte augmentation est recyclée endirect pour faire du paillage dans nos massifs.Le paillageDepuis quelques années, les essais de paillageont été multipliés. Le plus concluant et celui ayantle meilleur bilan carbone étant bien entendu notrepropre paillage constitué de déchets de taille broyésdirectement sur place et réutilisés notamment dansles massifs de vivaces. Nous avons testé un paillageconstitué de débris d’ardoises locale (ardoisières deMorzine) qui donne de très bons résultats.De la diversité dans le fleurissementOn entend fréquemment parler de biodiversité.Cette notion est devenue très importante, et cecimême dans le fleurissement de nos villes. A Evian,depuis 8 ans, nous avons multiplié par 2,5 le nombrede variétés utilisé dans le fleurissement.Adaptation des végétaux auxconditions du milieuBien aménager, c’est aussi limiter l’implantationd’espèces trop exigeantes. Depuis près de 15 ans,dans un objectif d’économie d’arrosage, des espècestrès peu exigeantes en eau sont implantées, ce quiest le cas d’un massif situé le long la RD 1005 etconstitué de helichrysum italicum, stipa tenuissima...


18Pour une ville propreL’action essentielle du servicenettoiementIntégré au service voirie, le service nettoiementest chargé d’assurer la propreté des espaces publicsde la ville. Il est composé de neuf permanents, dedeux saisonniers de mai à octobre, ainsi que deuxpersonnes chargées de l’entretien des toilettespubliques de l’office du tourisme. Son actions’oriente autour de deux parties distinctes :Une équipe de balayage manuel est chargée dunettoyage quotidien des rues de la ville basse, parailleurs une équipe mécanisée au moyen de deuxlaveuses de voirie et d’une balayeuse sillonnent laville.Le nettoiement comprend le lavage, balayage,ramassage d’objets, mais aussi le désherbage manuel.Il inclut aussi l’entretien des toilettes publiques et lenettoyage des fontaines.Le respect de l’environnement est une des préoccupationsmajeures du service. L’utilisation des produitsde nettoiement et de désinfection est limitéeen quantité et les produits sont choisis en fonctionde leur préservation de l’environnement. Concernantle lavage, l’eau utilisée n’est pas celle du réseaud’eau potable, mais provient d’un pompage particulierau lac.L’accent a été mis cette année sur le nettoyagedes pavés. Les équipes du nettoiement ont décapéles espaces pavés à l’aide de machines à hautepression. Quatre agents du service voirie ont ensuiterejointé les zones décapées. 96 sacs de joints pour unmontant de 3 000 € et trois semaines de travail ontété nécessaires à cette opération.


19Tri sélectif, des résultatsencourageantsInitié en 2006 par la communauté de communesdu Pays <strong>d’Evian</strong>, le tri sélectif donne des résultatsencourageants avec une diminution globale du tonnaged’ordures ménagères et l’augmentation de lapart des déchets triés. En 2014, le tri a permis decollecter 1 419,73 tonnes d’emballages et journaux/magazines, 1 509,82 tonnes de verre. <strong>La</strong> part dedéchets triés s’établit à ce jour à 25,51 %.Conteneurs enterrés,déchets discretsAfin de soustraire les bacs roulants du paysage,la <strong>Ville</strong> multiplie les conteneurs enterrés en centreville.Pourvus de trois colonnes, ils accueillent lesemballages, le verre et les ordures ménagères. Lestravaux sont pris en charge par la <strong>Ville</strong> et les fournituressont financées par la communauté de communesdu pays <strong>d’Evian</strong>.Déjections canines :le « toutounet » ou la prune<strong>La</strong> <strong>Ville</strong> met à la disposition des propriétairesde chiens une quarantaine de « toutounets », soitdes distributeurs de canipoches essentiellementen centre-ville. Pour éradiquer le problème descrottes de chiens, la municipalité a décidé depasser à l’offensive en donnant consigne à la policemunicipale de verbaliser les contrevenants.<strong>La</strong> traque aux tags<strong>La</strong> <strong>Ville</strong> s’est équipée d’un appareil d’aérogommagepour enlever les tags et les graffitis. Cettemachine projette des granulats spéciaux non polluantspour nettoyer les surfaces. Ce matériel estdestiné à traiter les murs des bâtiments et ouvragesmunicipaux et ceux des propriétés privées.Pour les y inciter, la <strong>Ville</strong> propose ce service nonobligatoire.<strong>La</strong> prestation anti-tags est gratuite etlimitée à une intervention. En contrepartie, le propriétaires’engage à faire procéder à un traitementanti-graffiti des parois souillées et à enlever les tagsultérieurs.Une charte pour harmoniserles enseignes et terrassesUne charte des terrasses et enseignes a été réactualiséeen 2015. Elle vise à trouver un équilibreentre l’annonce commerciale, la circulation de touset le patrimoine architectural et paysager de la ville.Le but est tout autant d’insister sur l’importanced’avoir des devantures commerciales de qualité quede concilier au mieux les différents usages de l’espacepublic. Cette charte vient en complément dela charte « Enseignes », dont le but est de présenterdes règles permettant de limiter les éléments commerciauxà la partie commerciale de l’immeuble,de ne pas masquer les éléments d’architecture desbâtiments et de respecter le paysage en évitant leseffets de surenchère.


20Les habitants impliquésUn logo figurant une naïade et un slogan« la beauté naturelle », rien de plusexplicite pour exprimer le credo municipalaxé sur le cadre de vie. Chaquemanifestation organisée par le serviceest l’occasion d’expliquer le label etl’intérêt de la démarche pour la <strong>Ville</strong>.Pour ce faire, le service travaille enétroite collaboration avec le servicecommunication pour informer et mobiliserles citoyens.Trois rendez-vous pharesdans le calendrier :Le marché aux fleurs<strong>La</strong> <strong>Ville</strong> a organisé son traditionnel marché auxfleurs le 23 mai dernier. En plus d’être une occasionpour se fournir en plantes, fleurs, ce marché permetaussi aux usagers de glaner de bons conseils pourréussir leurs plantations. Les jardiniers municipauxdispensent des conseils pour renoncer une fois pourtoutes au désherbage et aux traitements chimiques.Des animations, des conférences, des ateliers, desdémonstrations, des expositions animent cette journée.Les rendez-vous aux jardinsLe service parcs, jardins et cadre de vie encollaboration avec L’ADAPT 74 a participé ànouveau à l’opération « Rendez-vous aux jardins » le6 juin. Ce rendez-vous a offert l’occasion de visitercertains jardins dont l’accès est d’habitude limité,d’aller à la rencontre de ceux qui les bichonnent etd’informer sur des pratiques naturelles de jardinage.Les habitants ont eu loisir de découvrir « l’en vert »du décor évianais, d’explorer les serres municipales,les Jardins de l’eau du Pré curieux et le parc de « <strong>La</strong>Sapinière » planté d’espèces rares.


21Le concours de fleurissement à l’été2015<strong>La</strong> <strong>Ville</strong> organise à nouveau cet été un concoursde fleurissement ouvert à tous ses habitants. Lescandidats peuvent concourir dans l’une des quatrecatégories suivantes : maison avec jardin d’agrémentou potager, façade de maison individuelle (fenêtres,terrasses, balcons, murs fleuris), balcon d’immeubleou établissement commercial. Le jury effectuera desvisites à l’improviste courant août. Deux principauxcritères de notation seront retenus : l’aspect généraldu fleurissement (qualité des plantes, diversité, originalité..)et l’aspect développement durable et cadrede vie (emploi limité des produits phytosanitaires,compostage, économie d’eau…). Le palmarès duconcours sera dévoilé à l’occasion d’une cérémonieorganisée courant septembre, avec à la clé des bonsd’achats chez les fleuristes et les horticulteurs locaux.Mais aussi :« Le Fabuleux village »,Depuis maintenant huit ans, la <strong>Ville</strong> en collaborationavec le théâtre de la Toupine, organisedurant les fêtes de Noël, pendant trois semaines,une manifestation intitulée « Le Fabuleux village ».Pour l’occasion, la ville voit fleurir diverses saynètesréalisées en bois flotté en centre-ville et dans diversautres endroits. Les associations locales, les écoleset les habitants sont associés à la réalisation de cesdécors. <strong>La</strong> manifestation attire chaque année desdizaines de milliers de visiteurs.Une journée Net’Léman<strong>La</strong> <strong>Ville</strong> a de nouveau participé à l’opérationNet’Léman coordonnée par l’OMYP (pour la préservationet la revalorisation des sites portuaires) le24 mai 2014. Pour donner plus d’élan à la manifestation,la <strong>Ville</strong> s’est associée à l’antenne locale Lémande Surfrider foundation Europe. Cette opérationbénévole a rassemblé les services municipaux, desassociations locales et des particuliers. L’objectif decette journée est de sensibiliser le public aux questionsd’environnement et à la préservation du lac. Leprogramme prévoyait une matinée de nettoyage etune après-midi festive qui a réuni divers exposants etacteurs impliqués dans la préservation de l’environnement.L’opération sera renouvelée en 2016.A cela s’ajoutent différentes autres actions :• Début juin, la <strong>Ville</strong> a élaboré un nouveau parcourssur le thème du fleurissement : « Les Scènesflorales » à l’adresse des habitants et des touristes.• Les animations pédagogiques du Pré Curieuxattirent chaque année près de 2000 écoliers.• Enfin, la <strong>Ville</strong> utilise le S.I.G. pour communiquersur le patrimoine végétal. Chaque usagerpeut accéder à des données publiques sur lesujet : composition des massifs, nom des arbres...


22L’ensemble des partenaireslocaux associé<strong>La</strong> <strong>Ville</strong> travaille avec de nombreuxpartenaires et propriétaires fonciersafin de préserver un cadre de vieexemplaire, le patrimoine architecturalet d’uniformiser les pratiquesd’entretien qui ont cours dans lacollectivité. Elle les informe, par tousmoyens du passage du Jury.Citons, par exemple :• L’Office de tourisme, partenaireincontournable pour promouvoir le cadre devie évianais ;• <strong>La</strong> fédération des acteurs économiques<strong>d’Evian</strong> et le syndicat des hôteliers,cafetiers et restaurateurs pour harmoniser lefleurissement dans les quartiers ;• <strong>La</strong> Société des eaux minérales <strong>d’Evian</strong>,SAEME : actions dans le cadre du PréCurieux, de la protection de l’impluvium ;• L’Evian resort, gestionnaire de l’Hôtel Royal,du Golf <strong>d’Evian</strong> (organisation de l’Evianchampionship, master de golf féminin), duCasino, des Thermes. Les équipes collaborentpour réduire les intrants et utiliser des engraisorganiques.• <strong>La</strong> communauté de communes du Pays<strong>d’Evian</strong>, en charge du tri sélectif des déchets,l’enterrement des conteneurs et des actionsd’aménagement comme l’entretien dessentiers pédestres et leur balisage ;• <strong>La</strong> CIPEL (commission internationale pourla protection des eaux du Léman), avec qui la<strong>Ville</strong> a édité un « guide du jardin nature » enmars 2008 ;• Le Conservatoire du littoral et des rivageslacustres, propriétaire du « Pré Curieux », quien a confié la gestion par convention à la <strong>Ville</strong><strong>d’Evian</strong> ;• Les promoteurs immobiliers et les syndicsde copropriété, avec qui la <strong>Ville</strong> travaille pourpréserver et aménager des espaces verts dansles projets et les entretenir ;• Le Théâtre de la Toupine, concepteur del’événement : « Le Fabuleux Village » ;• Les paysagistes et fournisseurs, consultéslors des marchés publics, à qui l’on demanded’adopter nos démarches (bois PEFC, nontraités, essences résistantes, mobilier recyclable,…). <strong>La</strong> notion de développementdurable est bien entendu intégrée dans larédaction des marchés.Atelier jardinage à la MJC Evian.


23Evian, une ville jardin<strong>La</strong> réputation des eaux et de la villégiaturea donné lieu à la création de nombreux parcs dedimensions variables. Entourant les sources, lesgrands hôtels et diverses propriétés particulières, cesparcs plantés au début du siècle, sur les pentes de laville, se sont intégrés au paysage naturel. <strong>La</strong> créationde jardins ou d’espaces verts se perpétue aujourd’huien étant réinventée, en trouvant une place logiqueprès d’équipements municipaux, d’habitats ou enassurant le lien entre différents lieux.Un fleurissementmultifonction et variéLe fleurissement évianais n’a plus aujourd’huipour simple objectif de décorer. Il accompagne lepatrimoine architectural, le met en valeur. Il doitêtre aussi utile à la biodiversité, recréer la nature enville. Il n’est plus simplement à contempler, mais àsentir, voire goûter : plantes potagères, tomates, basilicsfont partie intégrante de notre fleurissement.<strong>La</strong> trame paysagère est composée d’un patrimoinearboré et arbustif conséquent, qui permet de faire lelien entre tous les espaces, agrémenté de massifs devivaces et d’annuelles parfois en alternance.Les massifs sont renouvelés toute l’année :• Au printemps, plus de 22 000 bulbes sontplantés, 16 000 bisannuelles viennentcompléter les massifs ;• En été, 35 000 plantes annuelles et vivacessont plantées ;• A l’automne, 36 000 bisannuelles et 1 000chrysanthèmes.Tous les ans, le service collabore avec unesociété pour tester des plantes uniques, noncommercialisées et qui font l’objet d’un protocolede culture particulier.Aujourd’hui, nous produisons moins de plantesqu’il y a quelques années, mais le nombre de variétésutilisées a été multiplié par deux en huit ans. <strong>La</strong>diversité dans les massifs est privilégiée. Les vivaces,dont les graminées, sont de plus en plus utilisées etcertains massifs autrefois plantés en annuelles ontété pérennisés en vivaces.Le retour de la nature en ville prend ici toutson sens, avec des espèces plus attirantes pour lesinsectes et les oiseaux, plus résistantes et moins gourmandesen eau.


Les serres municipalesLes serres ont été aménagées il y a 13 ans enlieu et place des couches présentes. Production deplantes, stockage et suivi des plantes d’orangerie,plantation et préparation de jardinières et suspensions,création de décorations florales pour les bâtimentset manifestations, les serres sont l’outil et lelieu de production par excellence du service.Pour ce faire, le service dispose notamment de :• 1 300 m 2 de serres pour la production desplantes à massifs ;• 1 000 m 2 de serres dites de « nursery » ;• 500 m 2 de « l’Orangerie » destinée à laconservation des plantes méditerranéennes.Depuis 2003, la production est passéeentièrement en lutte biologique. Les agents suiventtous les ans des spécialisations en la matière.Une fois par an, les serres sont ouvertes à la visiteà l’occasion du « Rendez-vous aux jardins », quicoïncide avec le lancement des plantations d’été.C’est l’occasion pour le service de dispenser sesconseils et exposer sa vision du métier aux amateursde jardins.24


25Les jardins de l’eau du Pré CurieuxAcquis en 1995 par le Conservatoire du littoralavec l’aide des communes <strong>d’Evian</strong> et Publier,du Département et de la Région, le Pré Curieuxconstitue un lieu unique de découverte des zoneshumides. Réhabilitée sur ce thème par le paysagiste<strong>La</strong>urent Daune (Lucinges), la propriété comprendune charmante maison de style colonial datant de1870, au pied de laquelle s’étend un parc boisé de 3,5hectares.Un premier détour par la maison permet dedécouvrir au fil des expositions, la fonction, larichesse et la fragilité des zones humides. <strong>La</strong> baladese poursuit dans le parc qui s’organise autour dedifférents écosystèmes liés à l’eau. Ici un jardin d’eauarchitecturé. C’est le domaine des carpes koï quiévoluent dans des bassins où s’étalent nénuphars etpotamots. Là, des jardins d’eau naturels : un ruisseau,un étang, un marais, des prairies humides et undelta qui tous abritent une faune et une flore aussisingulière que variée. Le Pré Curieux rassembleune collection de plantes vivaces impressionnante(astilbes, heuchères, eupatoires, hostas, etc.).Ici, l’eau passe du ruisseau à la mare, laprairie humide et le marais. Autant de milieux oùamphibiens et insectes aquatiques fourmillent. Onobserve tous les ans, l’arrivée de nouvelles espèces :salamandre tachetée, grenouille verte y ont déjà éludomicile.A noter qu’aucun produit phytosanitairen’est utilisé pour l’entretien. Des personnesparticulièrement sensibles à la préservation de lanature ont été recrutées pour veiller sur le site. Enplus de leurs missions propres, les jardiniers ontun rôle pédagogique notamment en direction desenfants accueillis toute l’année.L’accès à ce jardin singulier se fait parcatamaran solaire depuis le ponton face auCasino. Il accueille chaque année plus de 8 000visiteurs, dont 2 500 enfants.


26Le jardin japonaisC’est un des plus anciens jardins <strong>d’Evian</strong>. Cetteminiature précieuse rassemble bon nombre deconifères nains, des érables, un bassin qui concourentà une ambiance de plénitude et d’apaisement.L’avenue de la GareAménagée en 2002, l’avenue de la Gare offreune promenade agréable aux voyageurs. A l’ombredes mûriers platanes pousse une collection deplantes vivaces ne nécessitant que peu d’arrosage etpratiquement aucun entretien.Romarins, thyms, géraniums vivaces ont petit à petitpris place dans le mélange terre-pierre réalisé pourla plantation des arbres. Outre leur importancedécorative, ces plantes vivaces ont un autre avantageà nos yeux : à l’inverse des plantes annuelles etbisannuelles qui sont souvent insipides, les vivacesoffrent aux abeilles et bourdons une abondance denectar non négligeables. Et si un massif de fleurs,à la base simple décoration, devenait essentiel à lavie sauvage ?


<strong>La</strong> piscineImaginée en 1966 par l’architecte Novarina etle paysagiste Neukom, la piscine reste à ce jour undes fleurons touristiques de la station. Plantée surun parc de 3,5 hectares, elle dispose d’un gazonexceptionnel sur lequel les adventices n’ont pas leurplace ! Pour maintenir une telle qualité malgré lafréquentation (250 000 visiteurs par an en moyenne),elle bénéficie d’un traitement particulier tout aulong de l’année : 35 à 40 tontes hélicoïdales, troisscarifications et un sablage en octobre. L’apportd’engrais organique (4 à 5 passages par an) permetd’avoir un enracinement important et profond.Ce changement a donné lieu à de nouvellespratiques. Le travail du jardinier est tout autre quandle pulvérisateur fait place à un désherbage à l’opinel.Mais l’équipe a su s’adapter à ces changements etassure parfaitement cette mission. De nouvellesplantations effectuées il y a trois ans ont permis demettre l’accent sur le côté « plage » avec l’ajout depalmiers.<strong>La</strong> qualité de l’eau est aussi une composanteessentielle de la piscine évianaise.27


Le jardin de BenicasimLe jardin de Benicasim (ville jumelée espagnole)abrite le mini-golf. Ce dernier figure au rang desattractions touristiques depuis 1996. Il couvre unespace de 400 m 2 inséré dans un cadre paysager. Saréalisation a été confiée à Serge Masseda, architectepaysagistede Lunel qui l’a conçu à la fois comme unespace de jeux et un jardin ouvert aux promeneurs.Une bande de prairie fleurie permet d’attirer etfaire survivre les insectes. On parle souvent de luttebiologique en résumant le principe au seul apportde larves de coccinelle dans un jardin. Ici, le choixs’est porté sur une autre forme de lutte assistée : lacréation d’écosystèmes suffisamment accueillantspour que syrphes et guêpes solitaires y élisentdomicile et consomment les prédateurs.Par ailleurs, le potager planté en 2010 fait la joiedes promeneurs qui peuvent toucher et observerl’évolution des légumes en pleine ville ! Vouspourrez y découvrir une abondante collection detomates originales qui nous sont offertes par unjardinier amateur.28


29Le quai-promenade<strong>La</strong> promenade qui s’étire de la piscine jusqu’auport, fait figure de « vitrine paysagère de lacommune ». Elle abrite toute une collectiond’arbres, à l’exemple du séquoia géant pleureur(Sequoïadendron giganteum « pendulum »), quienjambe le quai.<strong>La</strong> RénovationEdifié il y a près de 25 ans, le quartier de laRénovation signé de l’architecte Richard Plottieraccueille en son sein un vaste jardin. Imaginé parWillem Den Hengst, un architecte-paysagisteoriginaire des Pays-Bas, ce jardin, traversé parun petit torrent, marie minéraux et végétaux. Ilaccueille des espèces végétales variées telles quedes Vibumum davidi, des Carpinus betulus, desCercis siliquastrum, des Hybiscus syriacus, desKoelreuteria panicula, etc.


30Le jardin anglaisSitué à l’Est du débarcadère, sur le quai Paul-Léger, le jardin anglais s’étire le long du lac endirection de l’embarcadère sur près d’un kilomètre.Le tracé fantaisiste de ses allées rappelle que ce parcpaysager se définit comme un jardin d’agrémentauquel on laisse une apparence agreste et quimarque un essai de retour à la nature.On peut noter la présence de deux cyprès chauveset d’un Araucaria, trois arbres qui ont été préservésdes aménagements successifs de voirie.Le jardin des amoureuxCréé en 1994, ce lieu plein de charme et detendresse, face à l’esplanade du port, permet auxamoureux de s’isoler pour goûter aux doux parfumsdes roses et à l’eau fraîche de la fontaine qui s’écoulepaisiblement en son sein.


31Le jardin de NeckargemündSitué devant le Palais Lumière, ce jardin portele nom de la ville allemande avec laquelle Evianest jumelée. Il a pour décor un fleurissementminimaliste en bordures et arabesques. Une fontaineet un bassin agrémentent l’ensemble. Parmi lesarbres, trône le grand cèdre du Liban, Cedrus libani.<strong>La</strong> partie du jardin située au droit du PalaisLumière a fait l’objet récemment d’un réaménagementen espace plus contemporain. Les nouveauxaménagements visent à favoriser les liens entre lesquais et le centre-ville. Des espaces de détente dits« salon végétal » ont été créés. Pour masquer la voiture,des plantations arbustives adossent les salons deverdure.


32<strong>La</strong> coulée verteCe chemin piétonnier a été aménagé à l’été2007 entre les Thermes et l’hôtel Hilton. Cetteréalisation s’inscrit dans un projet plus large dit de« coulée verte » qui doit permettre de relier pedibusle quai Paul-Léger à la rue Nationale, via la placede la Libération. Ce premier tronçon permet d’avoirun débouché vers le centre-ville. L’aménagement aconsisté en la création d’un cheminement accessibleégalement aux personnes handicapées, l’installationd’éclairage et de mobilier champêtre suite à lacoupe d’un arbre et en la plantation d’arbustes etde graminées. Le cheminement a été créé avecun enrobé perméable, constitué de colle végétalepermettant à l’eau de s’infiltrer.Le verger du funiculaireGrand témoin du début du siècle, le funiculairea vécu un nouveau départ en 2002, au terme de sixannées d’une délicate restauration, réalisée avec leconcours du département et de la DRAC. Outrel’intérêt touristique qu’il représente, le funiculaireconstitue un moyen de transport utile et propre.Grâce à ses six stations, il permet d’irriguer la ville etrapprocher plus encore le centre-ville du haut et deson décor pastoral.A son sommet, la <strong>Ville</strong> a planté un verger. Cenouvel espace vise à rendre la balade sur les hauteursplus attrayante et à faire le lien avec les sentiersde randonnées pédestres tout proches. Le jardins’articule autour d’une allée centrale. <strong>La</strong> majoritédes arbres a été conservée et les rares arbres coupésont vu leurs troncs transformés en mobilierrustique. Le jardin a pour autre particularité dene demander aucun arrosage. Ce verger bien singulierest planté d’essences peu communes parmilesquelles un sorbier domestique, des figuiers, unnéflier, mêlées à d’autres plus courantes : poiriers,pommiers, pruniers. En son centre, les visiteurstrouvent une placette et bientôt, une table d’orientationpour les aiguiller vers les sentiers pédestres,pour élargir les horizons.


33Les Hauts <strong>d’Evian</strong>Les habitants des hauteurs <strong>d’Evian</strong> disposenteux aussi de jardins de qualité et d’un fleurissementrenouvelé. Parmi ces secteurs : le rond-point deThony, les prairies du Collège, les jardinières de l’X,les jardins du centre international de séjour, etc.Le stadeLe service assure aussi la gestion du stade municipal.Ici aussi, le degré d’exigence est élevé : la qualitédes gazons doit être irréprochable, surtout lorsquedes équipes renommées viennent en stage à Evian.A noter encore que les produits de marquage sélectionnéspour le stade sont labellisés biodégradables.Le ruisseau du CornetPour prévenir les risques d’inondations en cas depluie importante, les réseaux d’eaux pluviales ont été,ces dernières années, rénovés et étendus. Alternativeau tout-canalisation, la <strong>Ville</strong> en a profité pour mettreen valeur certains de ses ruisseaux, à l’exemple decelui du Cornet. Les zones de délestage des cruesaccueillent une végétation dite « spontanée » adaptéeà ce régime d’eau. Pour parachever ces réalisations,les abords de ces ruisseaux à ciel ouvert ont étéplantés de fleurs sauvages.


34L’herbularius de FonbonneA l’été 2011, les services municipaux ont aménagéle jardin du château de Fonbonne, jusqu’alorsen friche, en herbularius. Autrement appelé «jardinaux plantes médicinales», ce jardin inspiré duMoyen-âge est composé principalement de plantesaromatiques : sauge officinale, raifort champêtre,romarin, fenouil, etc. Il est organisé sous la forme decarrés surélevés constitués de plessis de châtaigniers,rassemblés autour d’un point d’eau. En fond de jardin,une gloriette en châtaignier accueille des rosiersgrimpants et offre une source d’ombre aux visiteurs.Le square de l’avenue des Vallées<strong>La</strong> <strong>Ville</strong> a réalisé des travaux cette année afinde mieux organiser le stationnement devantl’établissement Saint-Bruno. Pour ce faire,l’avenue des Vallées a été mise en sens uniqueet aménagée pour accueillir plus de places destationnement. Le carrefour avec le boulevardJean-Jaurès sera aussi réaménagé pour garantirplus de sécurité.Précédemment, le talus inesthétiquepréexistant a cédé la place à de nouveaux espacesverts sous la forme d’un jardin paysager enterrasses vaste de 400 m 2 , agrémenté notammentde frênes et de sorbiers. Des bancs de plastiquerecyclé sont venus meubler l’espace.


Le chemin paysagerdu Nant d’EnferSituée à l’arrière du Palais Lumière, la ruelledu « Nant d’Enfer » (du nom du torrent capricieuxqui jadis parcourait la rue) a connu à l’été 2011 unecomplète métamorphose. Le terrain vague a laisséplace à un chemin paysager, où la pierre domine,permettant de relier la rue du Port à la rue Nationale.Pour s’accommoder de la forte déclivité, lechemin a été pourvu de paliers ponctués de rampeset de marches.Réservée aux seuls piétons, cette « liaison douce »est pourvue d’un petit canal bordé de berges engazonnéesqui jalonne une partie de la pente. Desplantations et bambous masquent les murs aveugles.<strong>La</strong> nuit tombée, la ruelle bénéficie d’un éclairageen façade et d’une mise en lumière du ruisseau. Cetaménagement représente un enjeu important enplein cœur de ville, à proximité immédiate du PalaisLumière, du funiculaire et de la Maison Gribaldi.Ouvert au printemps 2013, ce site est dédié à la valorisationdes archives historiques et iconographiquesmunicipales et sert également de lieu d’exposition.35


36<strong>La</strong> place Lucien BonnazSécuriser, mieux organiser et embellir l’entréeEst de la ville, tel était l’objet de l’aménagementde la place Lucien Bonnaz que la <strong>Ville</strong> a réalisé en2014. Le projet visait aussi à faire le lien avec l’aménagementdes rives de Neuvecelle et Maxilly.Dans ses grandes lignes, le projet a visé à l’aménagementd’un quai promenade en bordure du lac,la réalisation d’une placette pourvue d’un kiosque,de trottoirs et de circulations piétonnes. Le trottoirNord reliant la place Bonnaz à l’avenue des Grottes aété élargi et le parking réaménagé permet d’accueillir45 places. Quelques places ont été sacrifiées afind’aménager un arrêt de bus, laisser plus d’espace auxpiétons, aux plantations et aux conteneurs enterrés.Côté voirie, des bandes cyclables ont été tracéesdes deux côtés de la route. <strong>La</strong> couche de roulementa été refaite et l’ensemble des réseaux secs ont étéenfouis. Côté quai-promenade, le garde-corps a étésupprimé, les enrochements rehaussés et dans lacontinuité de Neuvecelle, une bordure en granitfaisant office de banc a été créée. <strong>La</strong> rangée de platanesen mauvais état sanitaire a été remplacée pardes essences plus florifères à petit développement,en cohérence avec l’aménagement adjacent. Leszones de gazons ont été supprimées au profit devivaces et d’arbustes à fleurs, pour plus de biodiversité: viburnum, cornus, spirées, sauges, sedums...


37Le jardin votif Anna-de-Noailles<strong>La</strong> commune voisine d’Amphion abrite un petitjardin évianais. En bord de lac, se trouve un monumentcréé à la mémoire d’Anna-de-Noailles par uneassociation des Amis de la poétesse. Celui-ci a étéélevé dans le jardin de la villa Bassaraba, où elle résidaitpendant ses séjours au bord du lac. Signé del’architecte Emilio Therry, ce petit temple de pierrerose à ciel ouvert, est constitué de six doubles piliersdisposés en cercle autour d’une colonne portant uneurne, le tout coiffé par un toit conique semblable àcelui d’un temple de l’amour. Le mausolée porte lestrois couleurs de la France : briques roses, ardoisesbleues et soubassement de marbre blanc. Cédé àla <strong>Ville</strong> <strong>d’Evian</strong> en 1938, le lieu avait subi les affresdu temps. Aussi, la <strong>Ville</strong> a entrepris la réfection dumonument. En 2013, les pierres cassées du mausoléeont été changées, ainsi que le dallage intérieur.En 2015, les ouvrages ont été décapés, les pierres dumausolée et du bastion nettoyées et les graffitis enlevés.A noter la présence d’un beau chêne au-dessusdu bastion.Le parc DollfusSitué à l’entrée ouest de la commune, au bord dulac, le parc Dollfus jouxte la villa éponyme du nomde l’ancien propriétaire. Surnommée jadis « les Hortensias», cette villa emblématique aura été la propriétéde Jules Dollfus, un industriel alsacien avantd’entrer dans le giron municipal en 1965. <strong>La</strong> <strong>Ville</strong>acquiert alors, entre autres, la villa, trois chalets, ungarage à hydravion, des serres, une source et un vasteparc. Depuis 1978, la villa abrite les activités de laMJC. Le parc s’étend sur 3,5 ha et comprend 1,4 hade gazon d’agrément, 1 ha de prairie, 1 000 m 2 debosquets. Il comporte 1 247 m 2 de massifs vivaceset d’arbustes. 124 arbres ont été inventoriés au SIG.Un alignement de platanes marque l’accès principalau parc. On y trouve également quelques espècesintéressantes telles que l’Ailanthus altissima (arbrementionné dans le plus ancien dictionnaire chinoisexistant et énuméré dans d’innombrables textesmédicaux chinois pour sa capacité présumée à traiterdes maux allant de la maladie mentale à la calvitie).Le parc fait l’objet d’une réflexion en vue d’unréaménagement.


38Jardin de l’EHPAD des VerdannesA l’été 2014, les résidents de l’Ephad des Verdannesont inauguré le jardin de l’établissement.Bouleau en cépée, cornouiller à fleur, hortensia,lavande… un petit « Eden » tout en couleurs ! Partenairede ce projet, la <strong>Ville</strong> a participé au côté dubureau d’étude Voredi à la plantation de ce jardin.Le jardin dispose de nichoirs et de mangeoires pourles oiseaux. Il a été conçu dans le respect de lanature et en partenariat avec la ligue protectrice desoiseaux. Financé par les Hôpitaux du Léman avecl’aide du conseil départemental, de la société deseaux <strong>d’Evian</strong>, la fondation de France et le Secourspopulaire, ce jardin a été réalisé à l’initiative de l’associationMyosotis pour offrir aux résidents une activiténaturelle qui sort de leur quotidien. Ce jardinest aussi un outil de rencontre intergénérationnelle :les enfants sont invités une fois par semaine à jardineraux côtés des résidents. Des bacs de jardinagesurélevés ont été installés afin que les résidents enfauteuil y aient accès. Fort de son succès, le jardinpourrait être agrandi.Un parc public sur les hauteurs ?<strong>La</strong> municipalité projette d’acquérir des parcellesau lieu-dit des Tours, sur les hauteurs de la ville afind’y aménager un parc public autour du Manoir. Lefutur parc aurait une superficie d’environ 31 500 m 2 .Il aurait vocation à devenir le « poumon vert » deshauts <strong>d’Evian</strong>


39Evian, mise en décorFêtes nationales et locales, événements en toutgenre sont prétextes pour les services à composerdes décors. Ainsi à Evian, les décors des ronds-pointssont renouvelés plusieurs fois par an, en fonction del’actualité de la ville. Des décors pour lesquels lesjardiniers ont une relative latitude.Les décors des ronds-points sont conçus commeun moyen de communication tant leurs préparatifssuscitent des interrogations et donnent lieu à deséchanges avec le public.A l’instar de l’aménagement d’un jardin, la créationdu décor d’un rond-point est une opérationcomplète qui requiert de multiples compétences,pas forcément liées au métier de jardinier.A noter également que les matériaux utilisés sontrecyclés. Bois, métal et substrats servent plusieursfois.Rond-point de l’église, unnouveau défi ornementalUne naïade géante aux contours fleuris, c’est ledernier défi ornemental du service parcs, jardinset cadre de vie sur le rond-point de l’église. Cedécor hors-norme a nécessité plusieurs semainesde travail. Pour ce faire, les services techniquesont échafaudé une structure inclinée portée parun mur en gabion afin que le dessin soit visible enarrivant par l’entrée ouest de la <strong>Ville</strong>. Le planchera été découpé pour faire apparaître les contours dela naïade où pousse de la végétation. De fleurs ilest aussi question car l’ensemble est agrémenté demassifs.A noter que les matériaux sont entièrementrecyclés et recyclables : le gazon de placage et lesfleurs sont produits par les services, les 140 m 3de remblais ont été fournis gratuitement par lesentreprises locales, le bois du plancher provientd’un ancien décor, quant au mur gabion, ilest réalisé à partir des cages de l’ex expositioncanine. Le mur en question est agrémenté deplantes grimpantes. Le décor est appelé à muer endifférents autres décors au fil des saisons.


41Le patrimoine bâti valoriséLe service des parcs et jardins, cadrede vie à l’avant-gardeLe projet était ambitieux : intégrer la structurede travail du service à l’environnement. Début2011, le service a pris possession de ses nouveauxbureaux construits sur le site des serres municipales.Pourvu d’une ossature bois et de fenêtres enpolycarbonate, le bâtiment est coiffé d’une toiture etde terrasses végétalisées, ainsi que de murs végétaux.Le service ne s’est pas contenté là d’installer desplantes à faible développement (style sedum). <strong>La</strong>structure du bâtiment support une épaisseur desubstrat permettant la plantation de vivaces plusconséquentes : graminées, érigerons, roses trémières.C’est le premier bâtiment de ce style dans leChablais.De nouveaux vestiaires ont été construits en 2013sur site et ceux de l’ensemble des autres secteurs ontété rénovés pour le confort des agents.Une salle spécialisée de gymnastiqueLes 430 licenciés de l’Avenir évianais ont prispossession en mai dernier de la salle spécialiséede gymnastique construite à la Léchère. Vaste de2 000 m 2 , le nouvel équipement offre un outild’entraînement au top. 18 mois de travaux auront éténécessaires pour construire cette salle spécialisée degymnastique dans le prolongement du gymnase dela Léchère. Ce nouvel équipement permet au clubde regrouper ses activités jusqu’alors disséminéesdans différentes salles de la ville. Il regroupe ensous-sol, une salle de fitness et un espace « petiteenfance», au rez-de-chaussée une salle degymnastique artistique avec un local entraîneur etune salle de préparation physique et à l’étage, unsecrétariat, une salle de réunion et une réserve àcostumes. <strong>La</strong> grande salle de 1 125 m 2 est pourvuede fosses, d’un trampoline et de plusieurs agréés.L’investissement, maîtrise d’œuvre et équipementcompris, s’élève à 5 600 000 € ttc. En parallèle dela construction de cette extension, le gymnase de laLéchère a fait l’objet d’une rénovation du chauffage,de l’électricité, des menuiseries et de l’acoustique.


42Piscine, la modernisation suit soncoursAprès la requalification de l’entrée en 2011 et larénovation des vestiaires en 2012, la modernisationde la piscine suit son cours. Au programme cetteannée, le remplacement des filtres à diatomées dubassin d’apprentissage par deux filtres à sable quiassurent une qualité de filtration conforme auxnormes. Chaque filtre contient environ 12 tonnesde sable d’une capacité filtrante de 300 m 3 /h. Pilotésautomatiquement, ces filtres fonctionnent en continueet se lavent en alternance la nuit. Côté jardin,six marronniers et trois érables ont été inspectés dansle cadre du contrôle sanitaire annuel des arbres.Ce contrôle, effectué par le service des jardins avecl’aide d’un expert forestier, prend en compte l’étatphysiologique, la mécanique, le stade de développement,les mesures de l’arbre et d’autres élémentscomme la présence de champignons. Cette analysen’a détecté aucune anomalie. Afin de mieux gérerles déchets, six points de tri sélectifs et quinze poubellesont été installés sur site.Pour l’avenir, une restructuration complète viele bâtiment principal, avec à terme la création d’unrestaurant, un bassin couvert et un centre de remiseen forme avec SPA.<strong>La</strong> <strong>Ville</strong> certifiée pour la qualité degestion de ses eaux de baignadeLe comité de certification du bureau Véritasvient d’accorder à la <strong>Ville</strong> pour la cinquième annéeconsécutive la « certification du système de gestionde ses eaux de baignade ». L’obtention fait suite àun audit complet concluant que tout est mis enœuvre pour garantir la sécurité des baigneurs. Cettedémarche de certification volontaire de la <strong>Ville</strong>s’inscrit dans le cadre d’une directive européennequi entre en vigueur en 2015. Pour faire face à cetenjeu touristique majeur, la <strong>Ville</strong> a désigné en 2010la société Saur pour l’accompagner vers cette certification« démarche qualité eaux de baignade ». Ens’inscrivant dans cette démarche, la <strong>Ville</strong> fait figurede pionnière pour la baignade en eau douce. Saura reçu pour mission durant cinq ans de surveiller laqualité bactériologique des eaux des deux sites principauxvoués à la baignade : la zone lacustre de lapiscine et le parc Dollfus où la baignade est toléréeet gratuite. Le suivi de la qualité des eaux de baignadeest réalisé du 15 mai au 30 septembre, à raisonde deux analyses par semaine au lieu d’une enhaute saison, du 1 er juillet au 31 août.


43<strong>La</strong> Maison Gribaldi, un site dédié auxarchives et au patrimoineAu printemps 2013, la <strong>Ville</strong> a ouvert les portesde la Maison Gribaldi au grand public. Ce site estdédié à la valorisation des archives historiques et iconographiquesmunicipales.Considérée comme l’un des derniers vestigesdu vieil Evian, cette maison d’époque Renaissanceétait certainement la dépendance d’un manoir. Elleborde la ruelle du Nant d’Enfer, juste derrière lePalais Lumière et s’appuie sur une partie du rempartqui ceinturait autrefois la cité médiévale.Ouverte d’avril à fin octobre, la Maison Gribaldiet son extension accueillent sur quelque 350 m 2 unespace d’exposition et un lieu de consultation desarchives numérisées. Une exposition est organiséechaque année, pour mettre les archives en valeuret présenter sous un jour différent l’histoire riche etatypique de la ville.Refonte du circuit historique :le jalonnement est déjà en placeCes dernières semaines, des gouttes directionnellesfigurant le logo de la ville et estampillées« Evian » ont fait leur apparition dans les pavés ducentre-ville. Ces gouttes correspondent à la premièreétape de la refonte du circuit historique et plus précisément,à son jalonnement. Créé en 1997, le circuithistorique a aujourd’hui vécu et nécessite unerefonte complète. Afin de prendre en compte tousles éléments du patrimoine, les 13 étapes actuellesseront prochainement enrichies de 11 nouvellesétapes : au centre, la Maison Gribaldi, la barque« <strong>La</strong> Savoie » ; à l’est, les Thermes, l’hôtel du parc ;à l’ouest, l’Octroi et le monument aux rapatriés, lagare et la grande halle, le parc et la villa Dollfus, laVilla <strong>La</strong> Sapinière et hors commune : le Jardin votifAnna-de-Noailles et au sud, l’hôtel Royal, la Grangeau lac via le funiculaire. 151 gouttes en bronze ontpour l’heure été scellées par les services techniques.Quant au circuit, il sera matérialisé dès l’été prochainau moyen de plaques murales informativesqui seront disposées à chaque étape du parcours. Enparallèle, une application mobile sera développée.


44L’hôtel Royal rénové de fond encombleAprès trois ans de travaux, le palace a rouvert sesportes dans un décor totalement remis au goût dujour : rénovation des restaurants « Les Fresques » et« <strong>La</strong> Véranda », de toutes les parties communes (bar,réception, conciergerie, boutique…), de l’ensembledes chambres et suites. Trois suites privatives ont étécréées au 6 e étage et un centre de conférence de900 m 2 a vu le jour en rez-de-jardin. Un bâtiment aété construit pour accueillir les locaux techniques,l’économat et la blanchisserie. Confiée à FrançoisChatillon, architecte en chef des Monuments historiques,qui a œuvré à la réhabilitation du PalaisLumière et du Grand Palais à Paris, la rénovationest réalisée dans les règles de l’art. Le projet répondaux exigences luxueuses de sa clientèle et au titrede palace « nature ». Garder l’âme et l’identité de cepalace du XX e siècle est aussi la volonté de l’Evianresort, l’exploitant.Evian championship : le retour à ungolf purA l’été 2013, après neuf mois de travaux, le parcoursde l’Evian resort golf club a rouvert ses espaceset est entré dans le cercle très fermé des parcoursde Majeur. Après l’organisation de dix-huit éditionsdu tournoi de l’Evian masters, celui-ci est devenuen 2013 l’Evian championship, le premier majeurd’Europe continentale. Ce dernier occupe une positionstratégique en fin de saison, permettant de sacrerà Evian les meilleures joueuses mondiales à l’issuedes cinq Majeurs. Pour ce faire, le parcours a faitl’objet d’une profonde transformation. L’opération aconsisté en un modelage des 18 trous du parcoursafin d’améliorer la qualité, de renforcer la difficultédu parcours en y ajoutant de nouveaux obstacles eten agrandissant la surface jeu de 6 000 m 2 . L’Evianresort a confié le design du parcours au cabinet d’architecteinternational EGD. L’objectif était de donnerau parcours une dimension plus internationale,encore plus spectaculaire et stratégique dans unedémarche très engagée de préservation de l’environnement.


45Le VVF villages s’est offert un coup dejeuneA l’été 2014, après deux ans de travaux, le V.V.F.villages a accueilli ses estivants dans un tout nouveaudécor. Lié à la <strong>Ville</strong> propriétaire par une conventionde gestion, le centre de vacances a ouvert en 1986.L’équipement avait fait l’objet d’une rénovation partielleen 1998. Ces derniers travaux de rénovationont visé à doper la fréquentation et répondre auxexigences de sa clientèle. Ainsi, 79 appartements, 80studios, le bar et le restaurant ont été rénovés. A celas’ajoute la création d’un espace forme et de bienêtre.Des aménagements paysagers ont aussi été réalisés.<strong>La</strong> place d’entrée du village a été remise envaleur avec la création d’un îlot de verdure. Le bâtiment,partiellement enterré, s’intègre parfaitementdans son environnement avec une toiture-terrassevégétalisée incorporée dans la volumétrie existantedu parc. Sa façade principale, légèrement courbée,s’ouvre sur le lac à travers une paroi de verre.<strong>La</strong> MGEN s’est installée à EvianAprès trois ans et demi de travaux, le centre« Camille Blanc », établissement évianais de laMGEN a accueilli ses premiers patients à l’automne2013. Vaste de 13 000 m 2 , le bâtiment construit enlieu et place de l’hôpital, s’étage sur sept niveaux etest équipé d’un plateau technique de rééducationavec une zone de balnéothérapie dotée de deuxgrands bassins, auxquels s’ajoutent trois niveauxd’hébergement, le tout coiffé de l’administration,du restaurant et de terrasses offrant une vue imprenablesur le lac. Il accueille 180 lits et 20 places enhôpital de jour. Dédié aux soins de suite et réadaptationpolyvalente et spécialisés, l’établissement prendle relais des structures hospitalières de court séjourdans le cadre d’un traitement, d’une rééducationspécialisée ou d’une surveillance médicale à desmalades demandant des soins continus.Des percées ont été ménagées entre le bâtimenten construction et ceux existant déjà, afin de romprel’imposante continuité de l’ensemble et faire apparaîtreen filigrane les espaces verts situés à l’arrière.Par ailleurs, le socle en pierre sur le boulevard estconservé avec une requalification du couronnementvégétal. L’investissement s’est chiffré à quelque 50millions d’euros.


Les Thermes ont subi une curede jouvenceL’établissement thermal a rouvert ses portes àl’été 2012 après avoir été entièrement réaménagé.Le site n’avait pas connu de rénovation de grandeampleur depuis 1984. <strong>La</strong> modernisation de l’équipementrime avec une redistribution complète del’espace et une séparation des zones sèches (fitness)et humides (cures et spa).Construite en 1956, la buvette Prouvé-Novarina,inscrite à l’inventaire des monuments historiques,n’a pas subi de transformation, elle a fait simplementl’objet de mesures conservatoires. En extérieur,les façades à l’Est ont subi un traitement de typecamouflage afin d’atténuer l’aspect béton. L’Evianresort, exploitant a investi 7,3 millions d’euros danscette rénovation.46


47Esquisse projet de réhabilitation 22 avenue des Sources (Atelier XXL Saint-Etienne).22 avenue des Sources :un pôle multi-services en projet<strong>La</strong> <strong>Ville</strong> a chargé l’Atelier XXL de reconvertirle 22, avenue des Sources en pôle multiservices.Construit au début du XX e siècle, le bâtiment quià l’origine abritait l’usine d’embouteillage de lasociété des eaux <strong>d’Evian</strong>, puis son siège administratif,a été racheté par la <strong>Ville</strong> fin 2010. Comptetenu de sa position centrale, de ses volumes et deses qualités architecturales, le site est vite apparucomme un lieu avec un réel potentiel. Le projet viseà développer un programme mixte en regroupantplusieurs entités sur un même site.Dans le détail, le rez-de-chaussée bas accueilleral’école maternelle du Centre, dotée d’une courde 300 m 2 et d’un préau. Le rez-de-chaussée hautaccueillera un pôle médical de dix cabinets ainsique les archives municipales accessibles et la policeà l’étage. Le tout sera accessible aux personnes àmobilité réduite grâce un cheminement spécifiqueet un ascenseur. Pourvu de nombreuses ouvertures,le nouvel équipement privilégiera la lumière zénithale,sera économe en énergie et construit avecmatériaux naturels. Enfin, les architectes ont prévude redonner tout son lustre à l’immeuble en révélantles briques, les cintres et les vitrages d’origine.<strong>La</strong> couverture en ardoise sera rénovée et le préaucouvert d’une toiture végétalisée. Les abords serontpourvus de petites terrasses avec bancs et arbustes etde stationnements.Lors de l’acquisition du 22, avenue des Sourcesà la société des eaux, l’accord prévoyait égalementla cession à l’euro symbolique de l’ancienne buvetteCachat « <strong>La</strong> Coupole ». Si pour l’heure, aucunedécision n’a encore été prise concernant ce dernierbâtiment, des mesures conservatoires ont été prisesen vue de sa restauration ultérieure.


48<strong>La</strong> restructuration du site del’ancienne usine de la gare se dessineDébut 2015, la municipalité a lancé une procédurede déclaration de projet concernant le sitede l’ancienne usine de la gare. Objectif, modifier leplan de zonage du plan d’occupation des sols, afinde permettre le projet de restructuration du site del’ancienne usine de la société des eaux, situé à l’ouestde la gare, actuellement en friche. Le projet prendraplace à la fois sur une parcelle de la société des eauxet sur une autre appartenant à la SNCF. Cette procédureétait nécessaire du fait que le plan de zonageactuel du POS est inadapté. En effet, la totalité dutènement concerné par l’opération est situé en zoneUX, voué exclusivement à l’accueil d’activités économiquesqui ne permet pas en l’état la réalisationd’un tel projet. <strong>La</strong> procédure de déclaration de projeta pour but un classement en zone UB/UB1, ayantpour objectif de favoriser l’habitat en mixité avec desactivités (commerces, services). Le projet prévoit lacréation de 75 logements en accession, de 39 logementslocatifs sociaux, d’un restaurant et d’un relaispresse. Il prévoit d’améliorer la desserte de la gare encréant une nouvelle voie reliant la place de la gareà la route de Bissinges. Cette procédure fait l’objetd’une enquête publique jusqu’au 21 août 2015.Vue Est (Jean-Louis Duret, architecte-urbaniste)


49Une rénovation du stade en vueDans la perspective de l’Euro 2016 et pour améliorerl’accueil d’équipes internationales, la <strong>Ville</strong> aentrepris de rénover le stade. Confié à l’Atelier F’(Valérie Falvo), le programme prévoit une rénovationcomplète des vestiaires ainsi que la chaufferie.L’ensemble des réseaux de la tribune, la productiond’eau chaude et la chaufferie seront égalementrénovés. Quant au terrain, il sera aussi réaménagé.Un terrain synthétique au stade<strong>La</strong> <strong>Ville</strong> vient d’aménager un terrain synthétiqueau stade en remplacement du terrain en stabilisé quidatait d’une trentaine d’années. Ce « Fifa 3 étoiles »est un terrain haut de gamme qui sera praticabletoute l’année, sauf par temps de neige. De dimensions100 x 60 m, il permet des tournois à 11 ou à 7.Il est équipé d’arrosage automatique pour refroidir lafibre par temps chaud. Il n’engendrera aucun coûtd’entretien. Cet aménagement va permettre au terrainde d’honneur des temps de repos. L’investissements’élève à 500 000 €.Euro 2016 : l’équipe nationaleallemande va s’installer à EvianL’équipe nationale allemande, championnedu monde de football a jeté son dévolu sur Evianen vue du championnat d’Europe de football del’UEFA qui aura lieu du 10 juin au 10 juillet 2016.<strong>La</strong> Mannschaft, si elle est se qualifie, y établirason camp de base du 20 mai au 11 juillet 2016.Le choix de l’équipe allemande est motivé par laqualité des infrastructures évianaises : installationshôtelières, sportives, techniques et touristiques.


50Vers une ville plus accessibleDans le cadre de l’agenda d’accessibilité programmée,la <strong>Ville</strong> poursuit ses efforts afin de rendreaccessible (Ad’AP), l’ensemble des bâtiments etespaces publics. Afin de relever le défi, la <strong>Ville</strong> a misen place en 2008 une commission communale pourl’accessibilité qui rassemble élus, responsables techniqueset représentant des usagers et de l’associationdes handicapés. Dès lors, un diagnostic d’ensemblea été effectué en régie, zone par zone. Le diagnosticde la voirie et des espaces publics a donné lieuà une cinquantaine de cheminements prioritaires.Le diagnostic du cadre bâti, réalisé par des élèvesingénieurs, a porté sur la quinzaine d’établissementsrecevant du public, les 75 restants font l’objet d’uneconsultation auprès de bureaux d’études afin deréaliser les travaux dans un avenir proche. Ces travauxpréparatoires réalisés, un plan d’accessibilité aensuite été établi, dont la mise en œuvre s’effectuepar étapes chaque année, afin de supprimer les élémentsà risque. L’accessibilité est systématiquementprise en compte dans le cadre des nouveaux aménagements,Les mises en conformité se poursuivrontdans les établissements recevant du public suivantun calendrier défini dans l’Ad’AP qui sera déposé enpréfecture et validé en fin d’automne.Le S.I.G. au service des personnes ensituation de handicapEn plus de renseigner sur les données cadastraleset le plan local d’urbanisme, le S.I.G., systèmed’information géographique de la <strong>Ville</strong> s’est enrichide nouvelles informations utiles aux personnes ensituation de handicap. Il rend compte désormaisde l’état d’accessibilité de la voirie et des espacespublics de la commune. Y figurent la cinquantainede cheminements prioritaires qu’est susceptibled’emprunter une personne en situation de handicap,ainsi que les places de stationnement aérien etsouterrain réservées à ces personnes. Les élémentsà risque ont déjà été entièrement supprimés surcertains parcours.


51Politique énergétique,la <strong>Ville</strong> veut réduire sa factureDepuis 1993, date de son premier diagnosticthermique, la <strong>Ville</strong> est engagée dans un processusvisant à maîtriser et à réduire ses consommationsd’énergie.Cet engagement s’est concrétisé notamment parl’abaissement de puissance sur l’éclairage public,l’installation de gestion technique centralisée danscertains équipements publics, la pose de panneauxphotovoltaïques sur certains locaux municipaux,etc. Désormais, dans les opérations neuves, la<strong>Ville</strong> impose également à la maîtrise d’œuvre descontraintes thermiques fortes qui vont au-delà de laréglementation en vigueur.Il y a quelques années, la ville a participé au projet« EnercitEE ». Initié par l’Europe, relayé par leconseil général et soutenu par le C.A.U.E. 74, enpartenariat avec l’école supérieure d’ingénierie dePoisy, ce projet a visé à mettre en place un certainnombre d’indicateurs pour réduire les coûts énergétiqueset donc l’impact sur l’environnement.Par ailleurs, la <strong>Ville</strong> associée à Thonon, Publieret Marin a réalisé une thermographie aérienne en2010. Les habitants ont ainsi pu avoir connaissancede la performance énergétique de leur habitation.Cette opération complète celle réalisée sur les bâtimentsmunicipaux pour réduire les déperditionsthermiques et la facture énergétique.<strong>La</strong> <strong>Ville</strong> va relancer fin 2015 un diagnostic thermiquesur l’ensemble de son patrimoine afin deréactualiser celui de 1993 au regard des nouvellescontraintes de la réglementation thermique et del’évolution technologique des composants du bâtiment.Ensuite, la municipalité choisira un pland’action pour les années à venir.


52ContactsMarc FrancinaMaire, député de la Haute-Savoie04 50 83 10 07 – marc.francina@ville-evian.frEvelyne TedettiAdjointe à l’environnement et au cadre de vie06 84 63 62 04 – evelyne.tedetti@ville-evian.frLéon BeaudAdjoint aux finances, urbanisme et technique04 50 75 39 34 – leon.beaud@ville-evian.frEric BenatarDirecteur général des services04 50 83 10 12 – eric.benatar@ville-evian.frSylvain RochyDirecteur du service parcs et jardins, cadre de vie04 50 83 14 34 – sylvain.rochy@ville-evian.frFrédéric AlfonsiDirecteur du service communication04 50 80 10 16 – frederic.alfonsi@ville-evian.frFrancis JungoDirecteur de l’office de tourisme04 50 75 04 26 – fjungo@evian-tourisme.comwww.ville-evian.fr

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