\s mYevtew KALEIDOSCOPE - University of British Columbia

BOOKS IN REVIEWdes jeux romanesques, jeux de langage etde style et jeux inter-, intra-, et paratextuels.C'est ce jeu qui représente pourImbert l'élément le plus subversif dans lalittérature québécoise, et comme la foliequi revient comme thème important danscette même littérature, ces jeux permettentde dépasser les stéréotypes de voirau delà des apparences. Même le rôle dulecteur et son narcissisme entrent en jeudans cet analyse aussi bien que toutes lesdifficultés comprises dans la recherched'identité, dans la situation paradoxaleindividu/société. La conclusion de cetteétude c'est que pour les écrivains québécoistels que Ducharme, Beaulieu, Brossard,etc. qui fournissent la majorité descitations dans cet ouvrage, la conventionou les conventions sont négatives et àêtre rejetées. Ce que cherche l'écrivainquébécois c'est plutôt la spontanéité,l'authenticité, un "renouveau de valeurset d'une écriture qui sont prises dans unsystème politique économique ou culturel"et c'est vers une philosophie plutôtorientale, une mode de pensée inspiréepar la philosophie Zen qui est le contrairedu christianisme tel qu'il a été vécuau Québec que se dirigent ces auteurs.Ce qu'ils ne veulent plus c'est le "combatavec l'ordre ancien ni tentative d'imposerun ordre nouveau, mais une transformationde la perception globale de l'hommeatteignant à une autre dimension."Livre alors intéressant quoiqu'un peudifficile de lecture. Important surtoutcomme étude de philosophie moderne, dela nouvelle écriture et de ces concepts decliché, de stéréotype, etc. De là à traiterexclusivement du roman québécoiscomme genre à part qui s'attaque à latradition sans parler du nouveau romanfrançais ou du roman moderne en généralnous semble un peu trop borné. Il n'estvraiment pas possible d'étudier le style etle langage du roman québécois moderne,ce que Patrick Imbert semble vouloirfaire, sans le mettre dans le contexte detoute une évolution et une révolutiondans la forme du roman occidental.SENTIMENT& SENSIBILITYVIRGINIA HARGER-GRINLINGDON BAILEY, Swim For Your Life. Oberon,$"•95·ANN COPELAND, Earthen Vessels. Oberon,$ΐΐ.95·DON BAILEY'S FIFTH BOOK, Swim ForYour Life, has eight titled chapters, shortstories laid out along a single plot line,which relate the crises in the family lifeof Wayne Maitland brought on by thedeath from cancer of his wife Wanda.Writing each chapter so that it can existas an independent story or be placed asan episode in a series has certain dangers.The information given to make each storyindependent may become repetitiouswhen the stories are brought together:we are told four times that the protagonistis 42 years old. Details which givepoint to the stories may by inconsistencyjar in the longer narrative : we are firsttold that the dead wife had been buried,then later Maitland tells a telephonecaller that she had been cremated. Themiddle class teacher of Film Studies, ifsuffering a mental crisis as a result of herdeath, should at least remember what hedid with her body. Incidentally cremationwas the fate of Wanda, wife ofWayne Maitland in the narrative whichlinks five of the eight stories in Bailey'sprevious book, Making Up. But theMaitland of those stories is a decadeyounger, of a lower class, and more infear of poverty and the police than ofennui. He had best be treated as a separatefigure, sharing only in the genericsimilarity of all Bailey's protagonists,neither rogue-heroes nor anti-heroes but173