A half-century of conflict. France and England in North America. Part ...

308 APPENDIX.a monsieur Verrier, ingenieur en chef, de I'etat des fortificationsde la Place, et a monsieur de Ste Marie, capitainecliarge de I'artillerie, de celui des munitions de guerre ; I'unet I'autre me firent leur rapport, je fis tenir conseil de guerrequi decida unanimement que vu les forces de I'ennemy etI'etat de la Place il convenoit de capituler." J'ecrivis une lettre k le sortie du Conseil a messieurs lesgeneraux anglois,je leur demanday une suspension d'armes,pour le temps qu'il me seroit convenable pour leur fairedes articles de capitulation aux conditions desquelles jeremettrois la Place.leur" Monsieur de Laperelle , fils, qui etoit porteur de cettelettre, me rapporta le meme soir leur reponse par laquelleils me donnoient le temps jusques au lendemain a huitheures du matin, et que si pendant ce temps, je me determinoish me rendre prisonnier de guerre, je pouvois compterque je serois traite avec toute la genc^rosite possible." Je ne m'attendois pas a une telle reponse, aussy le lendemain27, je leur envoyai par Monsieur de Bonnaventureles articles de capitulation avec une seconde lettre, parlaquelle je leur mandai que les conditions faites la veilleetoient trop dures, que je ne pouvois les accepter et quec'etoit a ceux que je faisois par mes propositions que jeconsentirois h leur remettre la place [s/c]." Messieurs les generaux ne voulurent pas repondre parapostille k ces propositions, mais ils me renvoyerent leurreponse separee par le dit Sieur de Bonnaventure; cettereponse m'accordoit partie des articles que j'avois demandes,mais ceux qui m'etoient le plus sensible et glorieux,qui etoient ceux de sortir de la Place, avec les honneursde la guerre, avec arme et bagage, tambour battant et drapeauxdeployes, ne s'y trouvoient pas inseres, aussy je leurdcrivis sur le champ deux lettres, I'une au chef d'escadreet I'autre au general de terre, que je ne pouvois consentir