A half-century of conflict. France and England in North America. Part ...

292 APPENDIX." Depuis la retraite de ce detachement I'ennemy achevason debarqueinent au nombre de 4 a 500 hommes, ainsy quedes planches et autres materiaux, au rapport de ceux dudetacbement qui rentrerent les derniers en ville," L'emiemy ayant avance dans la campagne, se fit voiren grand nombre, mais sans ordre, a la portee du canon dela pointe Dauphins et du bastion du Roy." Les montagnes qui commandent cette porte etoientcouvertes de monde: a deux heures apres-midi les canons,qui etoient sur la Barbette, tirerent sur plusieurs pelotonsqui paroissoient defiler du cote du fond de la baye, nousnous aper^umes aussy qu'ils defiloient en quantite le longdu bois vers la batterie royale, je fis fermer les portes et je fispourvoir sur le champ a la siirete de la ville et placer environ1100 hommes qui s'y sont trouves pour la defendre." Sur le soir, monsieur Thiery, capitaine de compagniequi commandoit k la batterie royale, m'ecrivit une lettrepar laquelle il me marquoit le mauvois etat de son poste,que cela pourroit donner de grande facilitesa I'ennemy s'ils'en emparoit, qu'il croyoit pour le bien du service qu'ilseroit a propos de travailler a le faire sauter apr^s avoirencloue lescanons." Je fis a cette occasion assembler le conseil de guerre,monsieur Verrier, ingenieur en chef, ayant aussi ete appele,fit son rapport que cette batterie avoit ses epaulements ducoste de la terre demolis des I'ann^e derniere, que leschemins converts n'etoient pas palissades, et qu'il etoithors d'etat de resister a une attaque par terre de trois aquatre mille homme avec 400 hommes qu'ilpour la defense.y avoit dedans" Sur ce rapport le conseil de guerre decida unanimementqu'il convenoit pour la sfirete de la ville, manquant de mondepour la defendre, de I'abandonner apres en avoir enclouecanons et enleve le plus de munitions de guerre et de bouchequ'on pourroit.les