A half-century of conflict. France and England in North America. Part ...

faite :APPENDIX. 285on n'eut jamais dit en eflfet que ces troupes fussent dela meme Nation & sous I'obeissance du meme Prince.LesAnglais sont les seuls peuples capables de ces bizarreries,qui font cependant partie de cette precieuse liberte dont ilsse montrent si jaloux," Nous repondimes k I'Officier, par qui TAmiral Warrennous avoit fait donner cet avis, que nous n'avions point dereponse h lui fairs, & que quand nous en serious a cette extremite,nous verrions le parti qu'il conviendroit d'embrasser.Cette fanfaronade eut fait rire quiconque auroit etetemoin de notre embarras en particulier; il ne pouvoit etreplus grand: cet Officier dut s'en apper9evoir, malgre labonne contenance que nous affections. II est difficile quele visage ne decele les mouvements du coeur.etoientLes Conseilsplus frequens que jamais, mais non plus salutaires;on s'assembloit sanstrop sQavoir pourquoi, aussi ne SQavoitonque resoudre. J'ai souvent ri de ces assemblees, ou ilne se passoit rien que de ridicule, & qui n'annonqat le trouble& I'indecision. Le soin de notre defense n'etoit plus cequi occupoit. Si les Anglois eussent sgu profiter de notreepouvante il y auroit eu longtems qu'ils nous auroient emportes,I'epee en main. Mais il faut convenir a leur louange,qu'ils avoient autant de peur que nous.fois rappelle la fable du Lievre & des Grenouilles.Cela m'a plusieurs" Le but de nos frequens Conseils etoit de dresser desarticles de capitulation. On y employa jusqu'au vingt sept,que le sieur Lopinot, Of3&cier, sortit pour les porter au Commandantde terre.L'on se flatoit de les lui faire mieux goiiterqu'a I'Amiral. Mais ils etoient si extraordinaires, quemalgre I'envie que ce General avoit de nous voir rendre alui, il se donna a peine la patience de les ecouter. Je mesouviens que nous demandions par un article,cinq pieces decanon, & deux mortiers de fonte. De pareilles propositionsne quadroient gueres avec notre situation.