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Constructing a Sociology of Translation.pdf

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212 Yves Gambier– Les associations, comme ACT/CATS (Association canadienne de traductologie,1987), CEATL (Conseil européen des associations de traducteurs littéraires,créé en 1990), EST (European Society for <strong>Translation</strong> Studies, 1992),ABRAPT (au Brésil, 1992), The Nida Institute au sein de l’American BibleSociety (2002), AIETI (Associación Ibérica de Estudios de Traducción e Interpretación,2003), ATSA (American <strong>Translation</strong> Studies Association, 2003),IATIS (International Association for <strong>Translation</strong> and Intercultural Studies,2004). On peut ajouter certaines associations sœurs comme LISA (LocalisationIndustry Standards Association), EAMT (European Association inMachine <strong>Translation</strong>), etc. Comment ces associations définissent-elles leursrelations d’acceptation, de consensus, de cooptation, d’exclusion?– Les écoles doctorales internationales, organisées sur des périodes intensives,comme celles de CERA depuis 1989, à Leuven (devenue CETRA en 1995),en Grande-Bretagne (co-organisée par l’University College London (UCL),Manchester et Edimbourg, depuis 2003), à Sarrebruck depuis 2004, etc., auxquelleson peut joindre la dizaine de formations doctorales permanentes àTarragona, Paris, Warwick, Dublin, Ottawa, etc.– Les centres ou collèges de traducteurs (littéraires), présents dans la plupart despays européens, par exemple en Allemagne (à Straelen), Belgique (à Seneffe),Espagne (à Tarazona), France (à Arles), Grèce (à Athènes), Irlande (à Annaghmakerring),Portugal (à Albufeira), etc. Ces collèges favorisent le travaildes pr<strong>of</strong>essionnels et leurs réflexions sur leur activité, en leur <strong>of</strong>frant résidenceet parfois soutien financier pour une période déterminée.– Les lieux de formation/d’enseignement (écoles, instituts, départements) (Caminade1995, dont l’analyse date maintenant un peu). Il serait intéressant denoter les directions du changement ces dix dernières années au moins, notammentaprès l’essor des nouvelles technologies, les élargissements de l’UnionEuropéenne en 1995 puis en 2004, la réforme des cursus suite à la Déclarationde Bologne. Ces facteurs d’évolution, acceptée ou subie, ont peut-être modifiéle rapport de la traduction et de la traductologie aux disciplines comme leslangues étrangères (appliquées), la linguistique. Ils ont peut-être aussi transforméles liens entre formation des traducteurs et développement de la recherche,en particulier avec la division des études en deux cycles distincts.Dans ces lieux, quelles sont les procédures de nomination, de promotion desenseignants, des chercheurs? Y a-t-il des chercheurs à temps plein et à quellesconditions? En tout cas, ces lieux de formation se sont multipliés partout surla planète, de la Chine à l’Estonie, du Nigéria aux Emirats Arabes Unis.– Les rencontres internationales, plus ou moins régulières ou rituelles (colloques,conférences, congrès, symposiums, séminaires). Sur quels thèmesportent-elles? Quels sont leurs objectifs déclarés? Qui les organise et pour

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