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Abstracts – Résumés – Zusammenfassungen
Milène Wegmann
Neo-liberal Conceptions of a European Federation, 1918–1945
From 1918 to 1945 neo-liberal federalists advocated an institutionally founded ”liberal federation” of states
as the ”logical consummation of the liberal programme” (von Hayek) and the desirable alternative to
the socialist international planning. They maintained the thesis that economic systems and political structures
were strongly interdependent. Customs unions being introduced as measures of liberal trade policy
could be accepted (Röpke) and even understood as a synonym of ”federation” (Einaudi, von Hayek,
Robbins). Freedom and order ought to be secured by means of a framework of legal regulation within the
federation and by an international system of law in the worldwide inter-state relations. After the neo-liberal
federalists had analyzed the economic aspects of federal unions from 1918-1939, they turned during
the Second World War to the extra-economic conditions of a federation of states and recognized social
and cultural integration as of primordial importance. They considered the social and cultural integration
as a prerequisite for an economic integration and emphasized the necessity of an institutional framework.
The essential features common to the different conceptions of a neo-liberal federation resulted from the
discourse of the neo-liberal economists: the relation of correspondence between the political and the economic
structure of society, the cosmopolitan and liberal-internationalist orientation of the conceptions of
federation, the primacy of social and cultural integration over economic integration and the rejection of
laissez-faire in international relations.
Les conceptions néo-libérales d'une fédération européenne (1918-1945)
Entre 1918 et 1945 les fédéralistes néo-libéraux défendent la conception d'une «fédération libérale»
institutionnalisée en laquelle ils repèrent à la fois «l'aboutissement du programme économique libéral»
(von Hayek) et l'alternative préférable à la planification internationale socialiste. Ils défendent la thèse
de l'interdépendence des structures économiques et politiques. Pour autant qu'elles soient conçues
comme mesures d'une politique économique libérale, les unions douanières peuvent être acceptées
(Röpke); elles deviendraient même synonyme du terme «fédération» (Einaudi, von Hayek, Robbins).
La liberté et l'ordre devraient être assurés au sein de la fédération par un cadre de règles légales et, au
niveau mondial, dans les relations entre Etats, moyennant un système de droit international. Après
avoir analysé entre 1918 et 1939 les aspects économiques des unions fédérales, les fédéralistes
néo-libéraux consacrent leurs études pendant la Seconde Guerre mondiale à l'examen des conditions
autres qu'économiques, en l'occurrence sociales et culturelles, dont ils reconnaissent l'importance primordiale,
voire leur indispensabilité à l'intégration économique et à la formation d'une fédération entre
Etats. Aussi insistent-ils sur la nécessité d'introduire un cadre institutionnel. Les caractéristiques essentielles
unissant les visions néo-libérales d'une fédération d'Etats plongent leurs racines dans les débats
des économistes néo-libéraux: interdépendence des structures économiques et politiques, orientation
cosmopolite et libérale-internationaliste des conceptions de fédération d'Etats, subordination de l'intégration
économique à l'intégration sociale et culturelle ainsi que renonciation au «laissez faire» en
matière de relations internationales.
Neoliberale Europa-Föderationskonzepte. 1918–1945
Die neoliberalen Föderalisten vertraten von 1918 bis 1945 eine institutionell abgesicherte „liberale
Föderation“ von Staaten als „Vollendung des liberalen Wirtschaftsprogramms“ (von Hayek) und
wünschenswerte Alternative zur sozialistischen internationalen Planung. Sie verfochten die These, daß
Wirtschaftsformen und politische Strukturen in einem engen Zuordnungsverhältnis stünden. Zollunionen
forderten keinen Widerspruch heraus (Röpke), solange sie als Maßnahmen liberaler Handelspolitik
eingesetzt würden, und wurden geradezu als Synonym für „Föderation“ verstanden (Einaudi, von
Hayek, Robbins). Freiheit und Ordnung sollten durch einen Rahmen gesetzlicher Regelungen in der
Föderation und durch ein internationales Rechtssystem in den weltweiten zwischenstaatlichen Bezie-