Board games from the city of Vijayanagara (Hampi ... - Gioco dell'Oca.

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B OARD G AME S TUDIES 6, 2003
como ajorca que digo. Y en echándolos y en dándose con las manos en el pecho y en el
muslo derecho, es todo uno, hablando en alto. Y caen abajo en la placita. Y si caen todos
blancos, sube aquel que les echa cuatro casas, subiendo de la casa del cabo, para arriba
do está la otra casa que digo que es mayor que éstas. E si echa todos negros, sube tres casas
con la misma piedra que anda. Y si echa dos blancos y dos negros, anda una casa. E si
echa uno negro o [lire e] tres blancos, o tres negros e uno blanco, pierde la mano e juega
el otro contrario, y sube de la misma manera conforme a lo que echa.
Y esta piedra que va caminando por las casas en que están las otras piedras, y si acierta
a entrar en la casa mayor que dije de la cabeza de las Ces, pierde la mano. Estando allí
gana aquella piedra al contrario. Y hecha ganancia, sale de allí hacia las piedras contrarias
y prende a todas en cuantas casas entra con lo que ha echado. Y si estando en la casa
grande pierde la piedra, es porque4 dicen ellos que es aquél el río y que se ahogó. Y torna
a jugar con la otra del cabo que queda. Y si se la matan, con la sotra del cabo, y ansí juegan.
Y el que antes mata y echa fuera de sus casas las diez piedras contrarias, gana el precio
que ponen.
Y éste es su juego y no tienen otro. Y son muy grandes tahúres, tanto, que muchas
veces juegan la mujeres e hijos. Y ellas son muy tahúras de este juego y juegan lo que
tienen.
Je propose ci-dessous ma traduction française (5) :
Chapitre XCI qui traite d’une sorte de jeu que possèdent les Indiens du Mapocho et
tous les autres dans cette région
La façon de jouer de ces indiens est ainsi: dans le sol, ils font une petite placette et
dans une partie de celle-ci ils tracent une ligne comme un C à droite et un autre C en
face à l’envers. Entre ces deux C, c’est-à-dire aux sommets, il y une petite dépression et,
sur chacun des deux C, il y a 10 trous plus petits. Ils posent sur ceux-ci des pierres, des
grains de maïs ou des bouts de bois, de telle sorte qu’ils diffèrent les uns des autres par
la couleur. A l’extérieur de ce circuit, ils plantent une potence de 3 empans [±30 cm] [de
haut] dont le sommet tombe au milieu de ce circuit des C. D’une tige d’osier ils font un
O attaché là qui sera aussi grand qu’un bracelet.
Ceux qui veulent jouer, qui sont deux ou quatre compagnons, s’assoient; on ne peut
jouer plus de quatre. Ils prennent 4 haricots blancs, parce que ceux-ci offrent plus de couleurs
et ils les rendent noirs d’un côté; ils les lancent à travers l’osier qui est en haut, en
forme de bracelet comme je l’ai dit. En les jetant, ils se frappent la poitrine et la cuisse
droite avec les mains – c’est tout un – en parlant fort. Ils [les haricots] retombent sur la
placette. S’ils tombent tous blancs, celui à qui ils échoient avance de 4 cases, avançant
de la case du côté vers l’autre case, c’est-à-dire celle qui est plus grande que celles-là. S’ils
tombent tous noirs, il avance de 3 cases avec la même pierre qui se déplace. Si l’on a
deux blancs et deux noirs, on se déplace d’une case. Si l’on a un noir et trois blancs ou
trois noirs et un blanc, on perd son tour et l’autre adversaire joue et avance de la même
manière selon ce qu’il obtient [des dés].
Cette pierre chemine le long des cases dans lesquelles il y a d’autres pierres; si l’on se